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Synode : conjuguer amour et vérité; le point de vue d'Arnaud Dumouch

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Le synode sur la famille et le trouble du document intermédiaire (12 mn).
Analyse d’un théologien, par Arnaud Dumouch, 14 octobre 2014

Le document intermédiaire a été publié et repris par les journaux qui, dans leur incompétence, ont titré : « L’Eglise va changer sa doctrine. L’Eglise va changer sa pastorale ».
Le trouble ne doit pas prendre les catholiques : le Rocher de l’Eglise, Jésus Christ, protège la foi par le charisme qu’il donne à la fonction pontificale (Luc 22, 32). Donc le doute doit disparaître. Dans leur fonction pastorale, les Pères cherchent le meilleur pour accompagner le progrès des hommes.
Le défi du Synode : Unir les deux pôles inséparables à savoir la vérité (fortement rappelée par Jean-Paul II et Benoît XVI) et l’amour, l’accueil des personnes (intention du pape François). La vérité sans amour tranche et blesse comme un glaive. L’amour sans vérité ensable et noie comme un marais sans but.

Commentaires

  • Ce professeur de religion sollicite, à mon avis, les textes de l’Ecriture. Il ne faut tout de même pas leur faire dire plus qu’ils ne disent. Jésus ne condamne pas la femme adultère à la lapidation, c’est vrai : il réprouve cette barbarie et il fait honte aux hommes durs et hypocrites qui la pratiquent. Mais, au contraire, regardant avec miséricorde ce qu’il y a dans le cœur de la femme, il lui pardonne son péché, en faisant appel à sa ferme résolution : « et désormais ne pèche plus ». C’est l’image même du sacrement de pénitence. Je ne vois là, a priori, aucune application de la « gradualité de la loi morale» que la théologie à la mode jésuite prétendrait tirer de ce passage d’Evangile, pour disculper un adultère .

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