Lu sur le site « Benoit et moi » (extraits) :
Pour le cardinal Walter Kasper, hier n'était pas un bon jour (…) En effet, une interview de lui publiée par l'agence Zenit (ICI) a fait le tour du monde: faisant le point de la situation, il s'est laissé aller à des jugements plutôt lourds sur les évêques africains, qui s'étaient opposés avec vigueur à certaines affirmations contenues dans la Relatio, en particulier en matière d'homosexualité. Kasper s'en est sorti avec des concepts pas vraiment élégants, soutenant que - puisque en Afrique, l'homosexualité est un sujet tabou - il est bon que les évêques de ce continent ne se mêlent pas trop de ce que les Européens décident. Le cardinal allemand a ainsi théorisé une sorte de fédéralisme doctrinal selon lequel, à partir de critères génériques communs à tous, chaque épiscopat prend alors ses décisions (l'auteur de l'article est bien indulgent).
Les commentaires sur les Africains (..) ont provoqué la vive réaction des évêques concernés. L'un d'eux, le sud-africain Napier, a ensuite été appelé par le pape à faire partie de la commission restreinte qui préparera le rapport final (coïncidence ou acte de réparation?), Mais le cas est devenu très embarrassant au point qu'hier après-midi, le cardinal Kasper a démenti nettement avoir accordé une interview à Zenit ou à d'autres, avec ce genre de déclaration. La sèche prise de position de Kasper a ainsi conseillé à Zenit d'enlever l'interview du site, mais la nuit dernière, dernier coup de théâtre :Edward Pentin, le journaliste britannique qui avait signé l'article, non seulement confirme tout mais met sur son blog l'audio de l'entretien avec Kasper (edwardpentin.co.uk/statement-on-cardinal-kasper-interview/ ). Mardi soir à la sortie du Synode, ils étaient trois à l'interroger, deux britanniques et un français, et aux premières répliques du cardinal, il est clair qu'il est bien conscient d'avoir affaire à des journalistes, avec lesquels il s'entretient pendant sept minutes. »
JPSC
Commentaires
Il semble bien que le cardinal Kasper soit, consciemment ou non, un cheval de Troie du protestantisme, destiné à semer la zizanie dans l'Église catholique, en la faisant dériver vers les pires hérésies protestantes. Heureusement pour l'Église, ce cheval de Troie semble trop maladroit ou trop fougueux que pour passer inaperçu.
Digne héritier des Congar, Suenens et cie!
En tout cas, cela me conforte dans l'idée que les catholiques africains pourront sans doute aider les catholiques européens à revenir vers une vision correcte et évangélique de la famille. Et donc aussi à oser résister au lois païennes que veulent leur imposer leurs César, de gré ou de force.
Quel mépris des autres! Tous ces "progressistes", qui n'ont à la bouche que l'ouverture et le respect des différences, n'en ont que faire quand ils sont eux-mêmes concernés. En d'autres termes: je suis ouvert à ta pensée si tu penses comme moi. Sinon...
@ libert p … Il me semble que c'est aussi le propre des gens qui se disent libres-penseurs. Mais qui en fait ne tolèrent pas les gens qui ne pensent pas comme eux. Il suffit de voir l'ULB et son répertoire de chants anticléricaux.
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Or, la liberté de pensée, qu'ils revendiquent de manière abusive et vaniteuse, est bien une liberté propre à tout homme, sapiens par nature. On ne peut vous l'enlever qu'en vous ôtant aussi la vie. Mais comme ces gens rejettent les Évangiles, et donc l'enseignement d'amour charité du Christ, ils sombrent dans la calomnie et dans l'intolérance, à l'image et à la suite de leur prophète Voltaire.