Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Encore deux ordinations pour la Fraternité des Saints-Apôtres à Bruxelles

    IMPRIMER

    Ce samedi 25 octobre à 16h30, en l’église Sainte-Catherine de Bruxelles, Monseigneur André-Joseph Léonard ordonnera prêtre Frère Paul Chavanat et diacre Frère Grégory Kienlen, tous deux membres de la Fraternité des Saints Apôtres . Venez nombreux pour encourager ces deux nouvelles vies qui se consacrent entièrement au Christ et à sa Mère par le sacerdoce ! Et priez intensément pour eux, afin que l’Amour soit leur seul raison de vivre !

    Références :

     Site officiel de l'église Sainte-Catherine

    Site de la Fraternité des Saints Apôtres

     Les horaires de l'église Sainte-Catherine

    JPSC

  • La patiente révolution de François

    IMPRIMER

    En ce qui concerne l’homosexualité et le divorce, le synode n’est pas parvenu à un accord mais, en fin de compte, c’est le pape qui décidera. Et les changements qu’il veut introduire, il les a déjà en tête ou plutôt il les met déjà en pratique. Un commentaire sur le site Chiesa de Sandro Magister. Extraits :  

    [Le pape  ] …«  a voulu que le synode oriente la hiérarchie catholique vers une nouvelle perception du divorce et de l’homosexualité et il y a réussi, bien que le nombre de voix favorables au changement ait été faible lors des votes qui ont eu lieu au bout de deux semaines de discussions enflammées.

    En tout cas, ce sera lui qui, en fin de compte, prendra les décisions, comme il l’a rappelé à ceux des cardinaux et des évêques qui auraient encore eu quelques doutes à ce sujet. Pour leur rafraîchir la mémoire à propos de sa puissance "suprême, pleine, immédiate et universelle", il a fait appel non pas à un passage raffiné de la constitution "Lumen gentium" mais aux rocailleux canons du code de droit canonique.

     En ce qui concerne l’accès des divorcés remariés à la communion, on sait déjà quelle est l’opinion du pape. Lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, il autorisait les "curas villeros", ces prêtres qu’il envoyait dans les périphéries, à donner la communion à tout le monde, même si les quatre cinquièmes des couples n’étaient pas mariés. Et, depuis qu’il est pape, il ne craint pas d’encourager, par téléphone ou par lettre, des fidèles [divorcés] qui ont convolé en secondes noces à recevoir tranquillement la communion, tout de suite, sans même le préalable de ces "démarches de pénitence sous la responsabilité de l’évêque diocésain" dont il a été question au cours du synode, et il ne donne aucun démenti lorsque ces gestes viennent à être connus.

    Ses pouvoirs absolus de chef de l’Église, Jorge Mario Bergoglio les exerce aussi de cette manière. Et lorsqu’il insiste pour que l'ensemble de la hiérarchie catholique le suive dans cette voie, il sait très bien que la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, qui ne concerne qu’un petit nombre de personnes, ouvre la voie à un changement bien plus radical et concernant beaucoup plus de gens, en faveur de la "possibilité d’un second mariage", ce qui implique la dissolution du premier. Cette possibilité est admise dans les Églises orthodoxes d'Orient et François avait déclaré, peu de temps après avoir été élu pape, "il faut l’étudier" aussi pour l’Église catholique, "dans le cadre de la pastorale du mariage".

     C’est au mois de juillet 2013 que le pape a rendu publique cette volonté. Mais, lors de cette même interview dans l’avion qui le ramenait du Brésil, il a également ouvert un chantier en ce qui concerne l'homosexualité, avec son mémorable "qui suis-je pour juger ?". Formule qui a été universellement interprétée comme absolvant des actes qui étaient depuis toujours condamnés par l’Église mais qui maintenant ne le sont plus, s’ils sont commis par quelqu’un qui "cherche le Seigneur avec bonne volonté".

    Lire la suite

  • Synode : « Das drama geht weiter ! » (Cardinal Marx , au journal « La Reppublica »)

    IMPRIMER

    "Das Drama geht welter!" (Le spectacle continue) a déclaré dans une interview à la « Reppublica » (20 octobre 2014) le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Münich et membre influent du « G8 » du pape François.  Le spectacle dont parle ce prélat libéral est celui du Synode des Evêques, qui a connu dans la salle un coup de théâtre inattendu.  Roberto de Mattei ( ancien assistant du célèbre philosophe politique Augusto Del Noce et professeur d'histoire du christianisme à l'université européenne de Rome ) analyse ce « spectacle » sur le site « Corrispondenza Romana ». La traduction française se trouve sur le site « Benoît et moi ». Extraits.

    « La Relatio post disceptationem présentée le 13 octobre, en dépit des remaniements subis, n'a pas obtenu la majorité prescrite des deux tiers sur deux points cruciaux: l'accès à la communion de la part des divorcés remariés et l'ouverture aux couples homosexuels, le premier point atteignant 104 voix favorables et 74 contraires et le deuxième, 118 placet contre 62 non placet

    Malgré l'évidente débâcle, le cardinal Marx, un des plus fervents représentants du courant progressiste, s'est déclaré satisfait car le processus révolutionnaire se fait en plusieurs étapes. Sur quelques thèmes, a-t-il expliqué, "nous avons fait deux pas en avant et un en arrière".

    Le coup de frein, bien plus important que prévu, a toutefois été imposé par la résistance des Pères synodaux (…). 

    En matière de foi et de morale, toute exception introduit une règle et chaque nouvelle règle ouvre la voie à un système normatif qui renverse l'ancien. La nouveauté a une portée révolutionnaire qu'il faut saisir dans son moment embryonnaire. Le cardinal George Pell, dans une interview télévisée au Catholic News Service, a défini la demande de la communion aux divorcés comme un cheval de Troie ouvrant la voie à la reconnaissance des unions homosexuelles.

    Le nombre des divorcés remariés qui demandent à recevoir la communion est en effet négligeable. Bien autre chose est en jeu: l'acceptation de la part de l'Eglise de l'homosexualité, considérée non comme un péché ou une tendance désordonnée, mais comme une "tension" positive vers le bien, digne d'accueil pastoral et de protection juridique. Les cardinaux Marx et Schönborn ont étés clairs à ce sujet et le secrétaire adjoint du Synode, Mgr Bruno Forte, élève de l'école hérétique de Tubingen, en a exécuté les desiderata, se révélant être l'auteur des passages les plus scabreux de la première Relatio.

    Lire la suite

  • Ainsi soient-ils; réflexions sur une série manipulatrice

    IMPRIMER

    Nous vous recommandons le site suivant, consacré à cette série : http://www.ainsisoientils.com/

    Ensuite la lecture de ces deux articles :

  • Retour sur le procès en appel d'Asia Bibi

    IMPRIMER

    Du site de Portes Ouvertes :

    Pakistan : le curieux procès d’Asia Bibi

    Retour sur le procès en appel d’Asia Bibi qui a duré quatre longues heures et qui en dit long sur les conséquences désastreuses de la loi anti-blasphème au Pakistan.

     

    141022FR300x200.jpgDepuis 2009, Asia Bibi croupit en prison, dépassée par une histoire aux proportions aussi absurdes que vertigineuses. La première femme condamnée à mort du Pakistan (en 2010) a vu la semaine dernière sa peine confirmée au nom de la loi sur le blasphème. Pendant son procès en appel, le 16 octobre dernier, durant quatre heures, Naeem Shakir, l’avocat d’Asia Bibi, n’a cessé de démontrer les failles de l’accusation.

     

    Asia Bibi : victime de la discrimination

    Conscient des risques qu’il prenait face à l’accusation représentée par des spécialistes de la loi coranique, Naeem Shakir s’est courageusement lancé dans la défense d’Asia Bibi, dénonçant la discrimination des chrétiens, considérés comme « intouchables » dans le système de castes (hérité de l’époque où le Pakistan faisait partie, avec l’Inde, de l'Empire colonial britannique).

     

    Asia Bibi : victime de la crainte des juges

    L’avocat a même osé interpeller la Cour sur le danger de considérer l’affaire d’un point de vue religieux, sachant que la crainte de représailles des extrémistes pèse sur la décision des juges. Personne n’a oublié l’assassinat du gouverneur Salmaan Taseer et de Shahbaz Bhatti qui avaient soutenu Asia Bibi en 2010.

    Cette crainte des représailles explique que même devant la pertinence des arguments avancés pour la défense d’Asia Bibi, les juges ont confirmé la peine capitale. Pourtant, même le superintendant de la police, qui a instruit le dossierd’Asia Bibi, a attesté qu’à l’origine, la dispute concernait l’eau à boire et non le prophète de l’islam ou le Coran.

     

    Asia Bibi : victime de la peur de blasphémer

    Pendant le procès, personne n’a osé répéter les paroles prononcées le jour de l’altercation entre Asia Bibi et ses deux accusatrices… par crainte d’être accusé de blasphème ! L’avocat Naeem Shakir a donc posé la question : « Quelle est la vraie nature de ces mots, lorsque des musulmanes ont refusé l’eau que leur offrait Asia Bibi, chrétienne et par conséquent impure ? »

    Naeem n’a pas obtenu de réponse : les deux accusatrices d’Asia Bibi, (Mafia Bibi et Asma Bibi) étaient absentes et Naeem Shakir a déploré que la discussion ait porté sur le blasphème au détriment de leur témoignage direct.

     

    Asia Bibi : bientôt devant la Cour Suprême ?

    Les avocats d’Asia Bibi se lancent maintenant dans un ultime recours auprès de la Cour Suprême du Pakistan. L’espoir demeure pour Asia, dont la sécurité a été renforcée dans sa prison (sa tête est mise à prix depuis 2010), comme pour son mari Ashiq Masih et leurs trois enfants qui vivent cachés dans une autre ville.

    Signer la pétition de l'ACAT : 

    http://www.acatfrance.fr/action/condamnation-a_mort_confirmee_pour_asia_bibi

  • Nigeria : nouveaux attentats et nouveaux enlèvements

    IMPRIMER

    Abuja (Agence Fides) – Les espoirs de paix s’amenuisent après que cinq personnes aient trouvé la mort dans un attentat à la bombe ce matin à la gare routière d’Azari, dans l’Etat de Bauchi, dans le nord du Nigeria et que 60 jeunes filles aient été enlevées dans deux localités de l’Etat d’Adamawe. Selon la presse locale, 40 jeunes filles ont ainsi été enlevées à Waga Mangoro et 20 autres à Garta, dans le cadre de deux attaques, au cours desquelles plusieurs habitations ont été incendiées.

    Ces jours derniers, des rumeurs avaient couru sur un possible accord de trêve entre le gouvernement d’Abuja et le groupe islamiste Boko Haram, accord qui aurait prévu la libération des 200 jeunes filles enlevées à Chibock en avril dernier.

    L’annonce des nouveaux enlèvements est parvenue alors que le Parlement d’Abuja approuvait la requête du Président Goodluck Jonathan d’un milliard de dollars de fonds d’urgence pour acquérir des armements destinés à la lutte contre Boko Haram. (L.M.) (Agence Fides 23/10/2014)

  • Cent mille chrétiens tués chaque année en raison de leur foi

    IMPRIMER

    Madrid (Agence Fides) – Le Centre pour les Etudes du Christianisme global des Etats-Unis estime qu’environ 100.000 chrétiens meurent chaque année à cause de leur credo religieux soit une moyenne d’un toutes les cinq minutes. En outre, dans différents pays, de nombreuses minorités religieuses subissent violence et persécution. Pour n’en citer que quelques-uns, en Irak, en Syrie, au Nigeria, au Cameroun, au Soudan, au Pakistan, en Somalie et en Egypte, des personnes âgées, des femmes, des hommes et leurs enfants chrétiens vivent dans des conditions de totale insécurité. Ils sont chassés de leurs maisons, incarcérés pour blasphème et tués brutalement. Des églises sont incendiées lors des célébrations liturgiques. Des fillettes sont enlevées et contraintes à se marier. Parmi les différentes initiatives en faveur de la liberté de religion et de culte, la fondation espagnole CitizenGo, constituée pour promouvoir le respect de la dignité humaine et des droits qui en découlent dans tous les contextes, et la Fondation internationale Novae Terrae ont promu une pétition en vue de la protection des chrétiens et des autres minorités religieuses au Proche Orient et dans d’autres parties du monde, où le phénomène de la persécution religieuse est constant. Jusqu’ici, la pétition a recueilli plus de 200.000 signatures. Les deux fondations sollicitent les responsables européens et des autres continents afin qu’ils s’engagent en faveur de la liberté de religion et de culte contre tout type de persécution. (AP) (Agence Fides 23/10/2014)

  • Concert de Musique sacrée à Verviers le 15 novembre (20h, église N.-D. des Récollets)

    IMPRIMER

    carte envoi electronique.jpg

    Paf: 12 euros, 10 euros

    Prévente chez Digital Signature, rue Jardon à Verviers

    Renseignements: tél. 087.31.58.37

  • Le déclin du courage

    IMPRIMER

    L’éditorial de Philippe Maxence, rédacteur en chef du bimensuel l’Homme Nouveau, publié le 23 octobre sur le site du journal :

    « C’est parce que nous sommes des pécheurs que nous avons besoin que l’Église ne varie pas dans ses principes. C’est parce que nous aspirons à la vie éternelle que nous avons besoin d’une boussole pour y parvenir. L’Histoire de l’Église nous apprend que la barque a souvent menacé de sombrer mais que Dieu, contrairement aux hommes, est fidèle à sa Parole. Le Synode extraordinaire sur la famille a montré clairement que l’Église traverse une zone de tempête. Ce ne sont pas seulement les volontés qui manquent, mais aussi la raison qui s’affole comme l’aiguille de la boussole dans des zones magnétiques.

    La lâcheté des Occidentaux

    En 1978, Alexandre Soljénitsyne prononçait une allocution, mondialement connue aujourd’hui sous le nom de « Discours de Harvard ». Son titre était pourtant plus explicite : Le déclin du courage (réédité aujourd’hui aux Belles Lettres/Fayard, 70 p., 9,90 €.). Le célèbre dissident russe y disséquait la lâcheté des Occidentaux et refusait d’élever la société occidentale et ses modes de vie au rang de modèle. Ces derniers ont continué leur ravage et nous sommes souvent les témoins impuissants de cette dynamique perverse. Concernant la famille, le Synode devait proposer des voies pour y remédier. À mi-parcours, il a semblé vaciller et, sous le « primat du pastoral », se laisser submerger par la tentation de l’abdication.

     La voie du renouveau

    La prochaine étape sera le synode de 2015 et l’exhortation post-synodale que le Pape François offrira au monde à la suite de ces travaux. En attendant, en France ou ailleurs, dans l’Église ou dans le monde, il va falloir cesser avec le déclin du courage pour défendre avec vigueur la famille. Elle est attaquée ou mise en doute. Signe de contradiction, elle est aussi la voie du renouveau. »

    Pour illustrer le fondement de la crainte qui se profile, lire ici le cardinal Ruini parle du Synode la traduction faite par Jeanne Smits d’une interview donnée au « Corriere della Sera » par le cardinal Ruini (ancien président de la conférence épiscopale italienne). Les réponses du prélat se soucient de ne pas donner prise à la « dialectique » au sein de l’Eglise  mais sans relever, justement, la teneur « dialectique » de certaines propositions. Vous avez dit courage ?

    Ref.Le déclin du courage

    JPSC