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Le bienheureux Salvador Mollar Ventura fusillé en haine de la foi (27 octobre)

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Source : Evangile au Quotidien

Bx Salvador Mollar Ventura
Religieux o.f.m. et martyr

Salvador, dans le siècle Juan Bautista, Mollar Ventura naît le 27 mars 1896, près de Valence, dans une famille modeste, honorable et chrétienne.

Il était assidu aux adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux enfants, et participait au rosaire avec ses élèves.

A 25 ans, il sollicita la permission d'entrer chez les Frères Mineurs ( Franciscains ). Il reçut l'habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit le nom de Salvador (Sauveur). Il fit sa profession solennelle en 1925, et passa sa vie au Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il était sacristain. Il s'acquittait de sa tâche avec simplicité, piété, et dévotion.

Comme religieux, le Frère Sauveur était un digne fils de saint François ; il était humble et obéissant, empli d'esprit de sacrifice. Toujours joyeux et optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu. Sa mère disait de lui : « J'ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c' est mon fils. 

Lorsque la guerre éclata, le Couvent de Benisa fut fermé, et Sauver dut trouver refuge en ville chez de pieux bienfaiteurs. Mais au bout de quelques jours la situation empira ; il décida de partir pour trouver un asile à Manises, son bourg natal. 
Il y fut découvert le 13 octobre. On l'emprisonna dans le couvent des Carmélites, transformé en centre de détention.
On le fusilla dans la nuit du 27 au 28 octobre 1936, en haine de la Foi, à Picadero de Paterna, près de Valence. Il avait quarante ans.

Salvador Mollar Ventura, avec trois autres franciscains espagnols, et un groupe composé de 233 martyrs de la même persecution, a été béatifié le 11 mars 2001 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Commentaires

  • Ce n'est pas qu'en Syrie ou en Irak que des milliers de catholiques ont été tués en haine de leur foi. Bien auparavant, la France et l'Espagne ont prouvé au monde que la haine de la foi catholique était bien présente dans une Europe paganisée.
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    Et les fanatiques paganisés de 1793 en France, ou de 1938 en Espagne, étaient tout autant acharnés à éradiquer la foi catholique, que les fanatiques islamistes de 2014 en Syrie et en Irak. En termes de vandalismes, barbaries, tortures et décapitations, ces derniers sont même encore loin d'égaler leurs sinistres prédécesseurs européens.
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    Comment l'Europe peut-elle alors sans rougir dénoncer les persécutions anti catholiques des islamistes, alors qu'elle n'a jamais fait la moindre démarche pour reconnaître les persécutions anti catholiques sur son propre territoire, et rendre justice et honneur à toutes ces victimes innocentes ?
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    Quand des politiciens refusent d'assumer les barbaries du passé, ils prennent le risque de voir renaître ces barbaries, par des gens encouragés par ce négationnisme historique. Ce négationnisme des politiciens actuels va jusqu'à refuser de reconnaître les racines catholiques millénaires de l'Europe. Négationnisme combiné avec un soutien à la propagande anticléricale, inconcevable pour d'autres communautés religieuses.

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