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  • Une église vandalisée à Molenbeek

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    Lu ICI :

    Molenbeek: une église vandalisée

    L’église Sainte-Barbe de Molenbeek a été pillée et vandalisée, hier en fin d’après-midi par des auteurs toujours recherchés par la police. Hier, à 17h05, un témoin contacte la zone de police Bruxelles-ouest pour prévenir qu’un « groupe de jeunes escalade un mur du parc de la rue des Quatre-vents », indique Johan Berckmans, porte-parole de la zone. Les jeunes ont réussi à prendre la fuite à la vue des policiers et n’ont pu être rattrapés. 

    Dans le parc, les agents ont retrouvé plusieurs effets, parmi lesquels une clé, un marteau, des bouteilles d’alcool et un micro. Certains de ces objets sont reconnus comme venant de la paroisse Sainte-Barbe de Molenbeek, place de la Duchesse. Les policiers y sont allés et ont vu la porte fracturée. L’église a été saccagée.

    Interrogé par TéléBruxelles, le curé de la paroisse a précisé que des objets de valeur, dont un calice en argent assuré à l’époque pour 1,7 million de Francs belges, soit plus de 42.000€. Les auteurs sont toujours recherchés par la police.

  • Fête de la Toussaint!

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    La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du VIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consa­cré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre.

    La fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à la béatitude de l’Église du ciel : cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béa­titude divine. Comme la fête de la dédicace, la Toussaint donne un avant-goût de la liturgie éternelle, celle que la liturgie de la terre inaugure (cf. Vatican II, Constitution sur la sainte Liturgie, n° 8). (Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie) 

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT  

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LES MESSES DU WEEK-END DE LA TOUSSAINT 

    SAMEDI 1er NOVEMBRE 2014 

     toussaint.jpg

    FÊTE DE TOUS LES SAINTS

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre de la messe « Gaudeamus ». 

    11h15, messe en français (missel de 1970) : chants grégoriens, orgue et violoncelle.  

    DIMANCHE 2 NOVEMBRE 2014

    10h00, messe en latin (missel de 1962) : chants grégoriens et orgue, propre du XXIe dimanche après la Pentecôte.

    11h15, messe en français (missel de 1970) : Commémoration des fidèles défunts, chants grégoriens, orgue et violoncelle. Kyriale  de la messe de « requiem ».

    Renseignements : sursum corda, tél. 04.344.10.89

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Toutes les célébrations de la Toussaint et du Jour des Morts à Liège-Centre : voir ici  Célébrations du 1er et 2 novembre dans l’UPSL

  • Pour une authentique information religieuse

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    De Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Information religieuse : quelle déontologie ?

    En prenant un peu de distance avec le Synode extraordinaire, qui s’est tenu à Rome sur la famille, on est amené à reprendre sérieusement la question d’une authentique information religieuse. En effet, si les médias se sont mobilisés autour de l’événement avec une intensité assez remarquable, il s’en faut de beaucoup qu’ils aient donné une information exacte et vraiment éclairée. Les contresens se sont multipliés, alimentant des interprétations pour le moins hasardeuses et même fallacieuses. Le seul titre du Monde, barrant la première page du 15 octobre, donne une idée de cette dérive : « Le pape François force l’Église à faire sa révolution sur la famille » Une telle présentation se fondait sur un texte de mi-parcours, qui n’avait aucune autorité normative et allait être radicalement amendé par les Pères du Synode. Le Pape, pour sa part, était étranger à sa rédaction, se réservant d’intervenir définitivement sur le fond dans une instruction qui paraîtra dans plus d’un an. Si l’on voulait s’informer sérieusement sur sa pensée, il suffisait de consulter ses interventions antérieures sur le sujet, dont la substance se trouvera reprise dans son allocution conclusive du Synode. Son affirmation centrale porte « sur les vérités fondamentales du sacrement de mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréation, l’ouverture à la vie ».

    Nous sommes donc en présence d’une campagne de désinformation caractérisée que renforce souvent une ignorance crasse de la pensée de l’Église. On est surpris de découvrir que certains, que l’on croirait intellectuellement armés pour faire comprendre les exigences d’une longue tradition, se perdent dans d’étranges confusions. Ainsi, on a pu se rendre compte que « la morale naturelle » toujours mise en valeur par le magistère était méconnue, alors qu’il s’agit d’un repère rationnel éclairant la conduite morale. Comment confondre cette notion philosophiquement très élaborée avec l’éthologie propre au règne animal ? C’est tout de même lui faire subir les pires outrages, en oubliant la suite de grands docteurs, qui, tels Augustin et Thomas d’Aquin, lui ont conféré ses lettres de noblesse !

    Il est vrai qu’au moment de Vatican II, on avait déjà connu un phénomène semblable, une sorte de concile médiatique se substituant au concile réel. Le père de Lubac parlait à ce propos d’un « para-concile ». Avec le développement des moyens de communication, les interprétations idéologiques, voire fantaisistes se multiplient, au point de brouiller complètement les données du travail des évêques rassemblés autour du Pape. Faut-il en appeler à une véritable déontologie en matière d’information religieuse ? Ce pourrait être une revendication minimale, même si l’on mesure les difficultés propres à un pareil domaine, notamment avec le maniement d’une culture théologique qui réclamerait une formation sérieuse. Mais le débat qui va se prolonger plus d’un an ne pourra échapper à une impérieuse clarification.

  • Saint Suaire : reprendre les choses dans l'ordre

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    Du Salon Beige :

    Honneur au Saint Suaire

    Bel article, synthétique, assez complet et bien référencé, de Frédéric Becquérieux, dans Politique Magazine.

    "Expertises, contre-expertises, contre-contre-expertises : le linceul de Turin a donné lieu à toutes les controverses possibles. Il faut reprendre les choses dans l’ordre et analyser, froidement, les pièces dont on dispose.

    On appelle « Linceul de Turin » une grande pièce de lin, conservée à Turin, qui est censée avoir enveloppé le corps du Christ au tombeau, et sur laquelle son image se serait mystérieusement déposée. Cette relique, en France du moins, n’a pas très bonne réputation. La plupart des gens vous diront qu’il s’agit d’un « faux du Moyen-Âge ». Et si vous êtes capable d’apporter de sérieux éléments en faveur de l’authenticité du linceul, on vous répondra que la foi n’a de toute façon pas besoin de ce genre d’éléments matériels, vestiges de la piété superstitieuse des temps anciens.

    Que penser de tout cela ?

    Lire la suite sur le blog du salon Beige

  • Le pape des médias a encore frappé

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    Benoît XVI parlait du « concile des médias » masquant Vatican II. En va-t-il de même, en partie du moins, pour la « Francescomania » qui construit le mythe révolutionnaire du pape actuel ? Lu sur le blog du chanoine de Beukelaer (JPSC) :

    « Dieu n’est pas un magicien avec une baguette magique »: Ci-dessous l’article paru ce jour en p.8 du quotidien bruxellois « le Soir » en p.8, sous la plume d’Elodie Blogie.  Fort bon article, mais qui me fait sourire. Ce que le pape François a énoncé – sans doute dans un langage plus accessible que ses prédécesseurs – n’est en rien une nouveauté. Déjà Pie XII enseignait dans son Encyclique « Divino afflante Spiritu » (1944) que la Bible n’était pas un livre de science, mais un récit inspiré pour nourrir notre foi. Comment se fait-il donc que, aujourd’hui encore,  tant de personnes (et de journalistes) imaginent un enseignement « révolutionnaire » quand le Pape dit cela?    

    « Quand nous lisons le récit de la Création dans la Genèse, nous risquons de prendre Dieu pour un magicien, brandissant sa baguette magique. Mais ce n’est pas ainsi.  » Voilà ce qu’a déclaré le pape François lundi lors d’une assemblée plénière de l’Académie pontificale des sciences. Intervenu alors qu’il présidait l’inauguration solennelle d’un buste de Benoît XVI devant les membres de l’Académie, il s’est exprimé sur la question sensible de la création. «  Dieu n’est pas un démiurge mais le Créateur qui confère le don de l’être à tous les éléments, a-t-il encore poursuivi. Le Big Bang, auquel on attribue aujourd’hui l’origine du monde, ne contredit pas l’intervention créatrice de Dieu, mais il l’exige. L’évolution de la nature n’est pas en contradiction avec la notion de Création ; elle suppose la création des êtres qui évoluent en elle.  »

    Ces déclarations semblent à première vue étonnantes. En réalité, depuis Vatican II, l’Eglise catholique récuse ce que l’on appelle le concordisme, c’est-à-dire l’idée de faire coïncider théories scientifiques et textes religieux. Le créationnisme n’est donc plus à l’ordre du jour depuis longtemps. En 1996, Jean-Paul II avait ainsi approuvé la théorie de l’évolution, sans ambiguïté.

    Quels rapports dès lors entre sciences et foi ? Deux positions existent. D’une part, comme le préconisait Georges Lemaître, le scientifique belge précisément à l’origine de la théorie du Big Bang, il s’agit de distinguer clairement deux domaines qui ont leur autonomie. Le chanoine belge, professeur à l’UCL, a d’ailleurs été président de l’Académie Pontificale des Sciences jusqu’à sa mort.

    Une seconde position consiste à mettre en garde contre toute confusion, mais en invitant tout de même à jeter des ponts «  par une lecture philosophique des contenus scientifiques », nous explique un théologien. Ainsi, s’il n’est pas question de remettre en cause les théories scientifiques, le théologien peut se poser la question du sens.

    Pour Stijn Van den Bossche, théologien, la non-opposition entre création et Big Bang, difficilement compréhensible pour le novice, n’a donc rien de novateur : «  La notion de création est une notion strictement théologique qui considère le monde comme un don, qui donne un sens au passage du rien au tout. La théorie de l’évolution ne contredit pas la doctrine catholique sur la création du monde.  »

    Rien d’absolument novateur donc dans le discours de François. «  Parce que c’est François, on pense à chaque fois qu’il révolutionne l’Eglise », souffle un expert. Un seul point interpelle : l’apparent lien de nécessité (« exige ») entre la réalité du Big Bang et l’intervention créatrice. Deux réalités qui ne devraient pas être mises au même niveau, selon un professeur de l’UCL. «  Georges Lemaître n’aurait pas approuvé…  »

     Ref.  Dieu n’est pas un magicien avec une baguette magique – « le Soir » p.8

  • Liturgie : une interview de l’abbé Claude Barthe

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    Sur  le site de« Correspondance européenne » :

    2013.11.28_abbe_Barthe_s.jpgLe 3e pèlerinage Summorum Pontificum s’est déroulé à Rome du 23 au 26 octobre derniers,  et la messe  Pontificale célébrée par le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature Apostolique, dans la Basilique Saint-Pierre, en présence de plus de 300 prêtres et 2 000 pèlerins venus du monde entier, en a été l’événement le plus important. Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe, aumônier du pèlerinage.

     « - Quel est le but du pèlerinage Summorum Pontificum et que se propose-t-il ?

    Ce pèlerinage a pour but de conduire au Tombeau de saint Pierre des prêtres diocésains ou membres de communautés traditionnelles, des religieux, des séminaristes de toutes provenances, des fidèles, qui pratiquent paisiblement dans le monde la liturgie traditionnelle grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum. Des communautés, des groupes divers sont représentées, mais chaque clerc ou laïc qui y participe le fait à titre personnel. Cela permet plus de liberté et de souplesse, et cela permet aussi, je tiens à le souligner, que des fidèles et prêtres appartenant à la Fraternité Saint-Pie-X puissent être présents paisiblement. J’ajoute que, de même que toute messe est célébrée pro vivis et pro defunctis, dans un pèlerinage comme celui-là la prière pour les défunts importe : nous faisons mémoire de ceux qui nous ont précédé en œuvrant pour la renaissance de la liturgie traditionnelle.

    Pas plus qu’en France le Pèlerinage annuel à Chartres de la liturgie traditionnelle, ce Pèlerinage à Rome n’est une « manifestation ». C’est un acte de piété, un moment de prière et d’imploration. Mais parmi d’autres initiatives (je pense aux congrès Summorum Pontificum organisés par le P. Vincenzo M. Nuaraà des messes à la Basilique Saint-Pierre, à des pèlerinages comme ceux d’Una Voce), dans une Église visible, ce pèlerinage manifeste visiblement, l’existence et la présence de la messe traditionnelle, toujours jeune et vivante, à Rome même, auprès de Pierre.

     - Après la renonciation de Benoît XVI et avec l’élection du pape François peut-on parler d’une importance historique du Summorum Pontificum et de son actualité?

    Il est fort possible que Summorum Pontificum du pape Benoît XVI apparaisse un jour comme le principal acte de son pontificat, celui qui en qualifiera et synthétisera toute la portée. Toutes choses égales, il a la valeur réelle et symbolique d’Humanæ vitæ, qui montrait que, malgré les grandes secousses consécutives au Concile, l’Église gardait un cap identique du point de vue moral. Summorum Pontificum, d’une autre manière, a montré que l’Eglise romaine n’avait nullement abandonné son antique liturgie. « Deux documents pontificaux ont eu un impact sur ma vie, a écrit Mgr Gullickson, nonce en Urkraine : le premier est Humanæ vitæ, publié par Paul VI ; l’autre est Summorum Pontificum, de Benoît XVI ».

    Ces deux axes, celui de la morale et celui de la liturgie pourraient bien être décisifs dans les évolutions contrastées qui s’amorcent sous nos yeux. D’autant qu’on peut constater que ces documents ont de fait correspondu à deux milieux de réception qui se recoupent assez largement : un milieu de familles, généralement nombreuses et pratiquantes, observant fidèlement la morale conjugale, et un milieu cultivant une liturgie traditionnelle ou très classique. Milieux qui forment un catholicisme jeune, vivant, qui semble, certes, numériquement minoritaire, mais qui pèse considérablement dans un corps ecclésial qui s’exténue de plus en plus. C’est patent dans le domaine des vocations.

    On peut d’ailleurs observer qu’après Benoît XVI la liturgie traditionnelle continue sa remontée : de nombreux fidèles tout simples, des prêtres, des séminaristes, des religieux découvrent aujourd’hui encore sa richesse spirituelle et liturgique, l’exceptionnelle pédagogie de la foi qu’elle représente et le ferment missionnaire qu’elle porte. L’acte de Benoît XVI a consolidé juridiquement – c’est son immense mérite – un mouvement préexistant, qui continue et va continuer.

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