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  • Chez les Grecs orthodoxes, pas de funérailles pour ceux qui auront décidé de se faire incinérer...

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    Lu sur Orthodoxie.com :

    Le Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Grèce déclare que les offices de funérailles et de requiem ne pourront être célébrés pour ceux qui auront décidé eux-mêmes de se faire incinérer

    Bien que la loi grecque autorise depuis 2006 la crémation des défunts, aucune disposition légale ne régissait jusqu’à présent les crématoriums. Or une nouvelle loi, promulguée dans le journal officiel de la République hellénique, permet maintenant la construction de ceux-ci, notamment à Athènes. Réagissant à ladite loi, le Saint-Synode de l’Église de Grèce a envoyé l’encyclique suivante à tous les métropolites relevant de son autorité :

    « À leurs Éminences les métropolites de l’Église de Grèce.

    Le Saint-Synode permanent, à l’occasion du nouveau régime juridique relatif à la crémation des morts, conformément aux articles 48 et 49 de la loi 4277/2014 portant sur la « Nouvelle réglementation Athènes – Attique, et autres dispositions » (J.O. 156/1-8-2014), lors de sa session du 14 octobre, a abordé également ce problème et a décidé de vous informer des conséquences canoniques résultant de la crémation du corps. Il ressort des articles 48 et 49 de la loi 4277/2014, que le législateur ne tient pas compte des convictions religieuses du défunt. C’est ainsi que si le défunt n’avait pas exprimé durant sa vie son désir que son corps, après son décès, soit enterré ou incinéré, la crémation peut avoir lieu sur la seule déclaration de l’époux ou épouse, ou « compagne » avec lequel/laquelle il/elle a conclu un « pacte de cohabitation », ou encore sur la déclaration des parents de premier ou deuxième degré.

    Ce germe du mode de vie nihiliste et de la tendance d’éradication de la religion de chaque aspect et de chaque manifestation de la vie de l’homme, constitue un contournement des convictions religieuses du défunt membre de l’Église, un manque de respect et de sollicitude envers le corps humain. L’Église n’accepte pas, pour ses membres, la crémation du corps, car celui-ci est un temple du Saint-Esprit (I Cor. 6,19), un élément de la personne humaine à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gen 1,24). Aussi, l’Église traite le corps avec respect et honneur, exprimant ainsi l’amour envers son membre défunt et témoignant de cette façon de la foi dans la Résurrection commune de tous. Il résulte de cela que le Saint-Synode permanent a décidé, dans le cadre de sa préoccupation pastorale vigilante, d’informer son pieux plérôme, les clercs et les laïcs, des conséquences canoniques suivantes de la crémation du corps :

    - La crémation du corps n’est pas conforme à la pratique et à la tradition de l’Église pour des raisons théologiques, canoniques et anthropologiques.

    – Afin d’éviter toute déviation théologique, canonique et anthropologique, c’est le respect des convictions religieuses du défunt et la vérification de sa propre volonté qui est nécessaire, et non la volonté ou la déclaration de sa famille.

    – Celui qui, de façon avérée et de sa propre volonté, a manifesté le désir que son corps soit incinéré, marque ainsi son autonomie et par voie de conséquence, l’office des funérailles et l’office de requiem ne seront pas célébrés pour lui.

    Malgré cela, il est laissé à la conscience pastorale et au discernement du métropolite diocésain la célébration d’un simple Trisaghion ».

  • "Le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme"

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    De Jeanne Smits, sur son blog 

    Royaume-Uni : appel à la dépénalisation totale de l'avortement

    Il faut en finir avec les lois spécifiques qui encadrent l’avortement, estime la directrice du British Pregnancy Advisory Service (BPAS, service britannique de conseils sur la grossesse et principal pourvoyeur d’avortements en Grande-Bretagne). Dans une tribune publiée par The Independent, Ann Furedi a appelé à la dépénalisation totale de l’avortement qui devrait être « régulé » selon elle comme « n’importe quel autre acte de soins médicaux » : « Aujourd’hui, l’avortement est un fait ordinaire de la vie », assure-t-elle.

    La loi britannique autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines mais uniquement en cas de danger pour la vie de la mère – un motif qui n’est pour ainsi dire jamais invoqué – ou lorsque certaines circonstances sont réunies, comme le « danger pour la santé mentale de la mère ». Il demeure par défaut un crime qui encourt la réclusion à vie. Mais en pratique, il y a autant d’avortements en Grande-Bretagne qu’en France, à tel point qu’on peut parler d’avortement à la demande, puisque l’on considère quasiment d’emblée que les conditions posées par la loi sont respectées.

    Ann Furedi s’explique. Pour elle, il y a deux manières de « mettre fin à une grossesse » : l’accouchement et l’avortement, ce dernier étant à son avis moins dangereux pour la femme. « Grâce aux avancées de la médecine, les risques liés à l’avortement ont diminué à tel point que le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme », écrit-elle.

    Et dans son optique, l’avortement vient pallier les ratés de la contraception.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits

     

  • La défaite électorale des islamistes en Tunisie

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    Sur le site d'Oasis :

    Le politologue tunisien Hamadi Redissi

    Séisme tunisien : la première défaite électorale d’un parti islamiste

    L’échec du parti islamiste an-Nahda, vainqueur en 2011 des premières élections législatives tunisiennes après la promulgation de la nouvelle Constitution, et la victoire du parti laïc et varié, Nidaa Tounes, lancent plusieurs signaux intéressants sur les processus en cours dans la région méditerranéenne. Le commentaire du politologue tunisien Hamadi Redissi.

    03/11/2014 | Marialaura Conte | Révolutions arabes

     
    Les leaders de Nidaa Tunis

    Les islamistes, battus, sont prêts à pactiser avec l’ennemi

    Non humiliés, mais tout de même défaits : les islamistes sortent perdants des élections tunisiennes, mais disposés à rester sur la scène politique, même au prix d’alliances avec leurs antagonistes dans la campagne électorale (Nidaa Tunis) qui ont gagné en se présentant « contre » l’Islam politique. C’est la stabilité du pays qui est en jeu.

    03/11/2014 | Michele Brignone | Révolutions arabes

     
    Affiches électorales en Tunisie

    La révolution est morte. Ou plutôt, non

    Les tons différents par lesquels les médias internationaux ont rapporté les élections récentes montrent l’attention particulière dont la Tunisie est l’objet pour qui cherche à mesurer aussi bien la possibilité qu’une société à majorité musulmane puisse construire un État démocratique, que les retombées sur tout le bassin méditerranéen.

    03/11/2014 | Claudio Fontana | Révolutions arabes

     

    « Mais mon succès appartient seulement à Dieu »

    La déclaration officielle du mouvement an-Nahda à propos des résultats officiels des élections du 26 octobre (publié le 30 octobre 2014)

    03/11/2014 | Rachid Ghannouchi | Révolutions arabes

     

  • Un nouveau départ pour les Légionnaires du Christ ?

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    Les-Legionnaires-du-Christ-convoques-en-chapitre-general-extraordinaire_article_main.jpgAprès trois ans de consultations et de réflexion, leurs nouvelles constitutions ont été approuvées par le Saint-Siège le 16 octobre dernier. Lu sur le site « aleteia » :

    Le directeur général de la congrégation religieuse, le frère Eduardo Robles-Gil, a fait savoir dans une lettre diffusée samedi 1er novembre que les nouvelles constitutions des Légionnaires du Christ avaient été approuvées par le Saint-Siège le 16 octobre dernier.

    Par la main de son secrétaire, l’archevêque Rodriguez Carballo, et de son sous-secrétaire, le père Sebastiano Paciolla, la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique espère « vivement » que l’observation de ces textes soit pour les Légionnaires du Christ une « aide précieuse dans la réalisation de leur engagement apostolique, avec fidélité au charisme ». « Nous devons être reconnaissants pour l’attention paternelle avec laquelle les papes Benoît XVI et François, ainsi que le cardinal De Paolis [délégué pontifical pour la Légion du Christ] (photo) et ses conseillers ont guidé les pas de notre congrégation ces dernières années », a répondu par écrit samedi le père Eduardo Robles-Gil.

    Trois ans de consultations et de réflexion

    Cette approbation vient conclure un processus lancé en 2010 par Benoît XVI, quand il nommait le cardinal Velasio De Paolis comme délégué pontifical. Une processus qu’a poursuivi François et qui résulte de trois ans de consultations et de réflexion, dont le moment culminant a été le chapitre général de la congrégation en janvier et février dernier.   

    Clarifier le charisme, simplifier et réduire les normes qui gouvernent la congrégation, assurer un mode d’exercice de l’autorité qui permette une plus grande participation des membres en étant plus en accord avec la loi canonique, revoir la formation que reçoivent les Légionnaires, mettre l’accent sur la responsabilité de chacun dans son discernement vocationnel et garantir la distinction entre les forums internes et externes sont autant de changements qui ont été approuvés dans les nouvelles constitutions.

    Les Légionnaires du Christ prennent leurs distances avec le comportement « immoral » de leur fondateur

    Ces dernières comprennent 235 points contre 872 pour les anciennes. De nombreux détails et spécificités ont été éliminés. Cela permettra aux membres de se concentrer sur l’essentiel et de faciliter leur application aux différentes circonstances, expliquent les Légionnaires du Christ. Le nouveau texte vise ainsi à offrir une explication des motivations spirituelles et théologiques derrière les normes proposées. Par ailleurs, les Légionnaires du Christ « s’engagent fermement dans la prévention des abus sur mineurs, répondant rapidement et de manière responsable à toute accusation, assistant les victimes et leur famille et coopérant avec les autorités civiles et ecclésiales ».

    Les Légionnaires du Christ précisent, enfin, que les nouveaux textes approuvés ne sont pas la place pour évoquer la problématique du comportement de leur fondateur, le père Marcial Maciel, et sa relation avec la congrégation. Ils rappellent que les communiqués de la Salle de presse du Saint-Siège de 2006 et 2010 « distinguaient clairement son comportement immoral et leur congrégation ».

    Ref. Un nouveau départ pour les Légionnaires du Christ ?

    JPSC