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"Le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme"

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De Jeanne Smits, sur son blog 

Royaume-Uni : appel à la dépénalisation totale de l'avortement

Il faut en finir avec les lois spécifiques qui encadrent l’avortement, estime la directrice du British Pregnancy Advisory Service (BPAS, service britannique de conseils sur la grossesse et principal pourvoyeur d’avortements en Grande-Bretagne). Dans une tribune publiée par The Independent, Ann Furedi a appelé à la dépénalisation totale de l’avortement qui devrait être « régulé » selon elle comme « n’importe quel autre acte de soins médicaux » : « Aujourd’hui, l’avortement est un fait ordinaire de la vie », assure-t-elle.

La loi britannique autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines mais uniquement en cas de danger pour la vie de la mère – un motif qui n’est pour ainsi dire jamais invoqué – ou lorsque certaines circonstances sont réunies, comme le « danger pour la santé mentale de la mère ». Il demeure par défaut un crime qui encourt la réclusion à vie. Mais en pratique, il y a autant d’avortements en Grande-Bretagne qu’en France, à tel point qu’on peut parler d’avortement à la demande, puisque l’on considère quasiment d’emblée que les conditions posées par la loi sont respectées.

Ann Furedi s’explique. Pour elle, il y a deux manières de « mettre fin à une grossesse » : l’accouchement et l’avortement, ce dernier étant à son avis moins dangereux pour la femme. « Grâce aux avancées de la médecine, les risques liés à l’avortement ont diminué à tel point que le fait de mettre fin à la grossesse par l’avortement est presque toujours plus sûr que d’y mettre fin par une naissance à terme », écrit-elle.

Et dans son optique, l’avortement vient pallier les ratés de la contraception.

Lire la suite sur le blog de J. Smits

 

Commentaires

  • Le fait de mettre fin à la grossesse par avortement cause un décès de manière presque certaine.

    Il est vrai qu'il en cause deux moins souvent qu'avant, mais ce n'est pas parceque le coeur maternel s'arrête rarement qu'il a moins de risque de se briser pour autant.

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