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  • Les prêtres dont l'Eglise a besoin

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    (zenit.org) Ni "cléricaux" ni "fonctionnaires", mais des pasteurs qui « s’abaissent sans rien garder pour soi » et qui découvrent que « la vraie joie  se savoure dans la fraternité, une fraternité vécue »: voilà le portrait robot des prêtres du IIIe millénaire brossé par le pape François.

    Le pape a en effet adressé, le 8 novembre, un message aux évêques de la Conférence épiscopale italienne à l'occasion de leur 67e assemblée, sur le thème de la vie et du ministère des prêtres.

    (...) "Parmi les grandes responsabilités que vous confie le ministère épiscopal figure celui de confirmer, soutenir et fortifier vos premiers collaborateurs, par lesquels passe la maternité de l’Eglise pour atteindre tout le peuple de Dieu. Combien en avons-nous connus ! Combien par leur témoignage ont contribué à nous attirer vers une vie de consécration! Combien d’entre eux nous ont appris et nous ont façonnés !

    Que chacun de nous,  dans la mémoire reconnaissante du cœur, conserve leurs noms et visages.

    Nous les avons vus dépenser leur vie parmi les gens de nos paroisses, éduquer les enfants, accompagner les familles, rendre visite aux malades à domicile et dans les hôpitaux, prendre en charge les pauvres, conscients que « se séparer des autres pour ne pas se salir est la plus grande des saletés » (L. Tolstoï). Libérés de toute chose et d’eux-mêmes, ils rappellent à tous que s’abaisser sans rien garder pour soi est le chemin qui conduit à cette hauteur que l’Evangile appelle « charité »; et que la vraie joie  se savoure dans la fraternité, une fraternité vécue.

    Les saints prêtres sont des pécheurs pardonnés et des instruments du pardon. Leur existence parle la langue de la patience et de la persévérance ; ils ne sont pas restés des touristes de l’esprit, des éternels indécis et insatisfaits, car ils se savent dans les mains de Quelqu’un qui ne manque pas à ses promesses et dont la Providence fait en sorte que rien ne puisse jamais les séparer de cette appartenance. Cette conscience grandit en même temps que la charité par laquelle ils entourent d’attention et de tendresse les personnes qui leur sont confiées, jusqu’à les connaître une à une.

    Oui, on trouve encore aujourd’hui des prêtres de cette envergure, des «  ponts » pour la rencontre de Dieu et du monde, des sentinelles capables de laisser deviner une richesse autrement perdue.

    Des prêtres comme ça, cela ne s’improvise pas : c’est le précieux travail de formation du Séminaire qui les forge, avant de les ordonner et de les consacrer à jamais des hommes de Dieu et serviteurs de son peuple. Mais il peut arriver que le temps refroidissent le généreux dévouement des débuts et coudre des pièces neuves sur un vieil habit ne servirait à rien: l’identité du prêtre, justement parce qu’elle vient d’en haut, exige de lui un cheminement quotidien de réappropriation à partir de ce qui a fait de lui un ministre de Jésus Christ.

    La formation dont nous parlons c’est l’expérience permanente d’être « disciple », qui rapproche du Christ et permet de lui ressembler de plus en plus. C’est pourquoi elle ne connaît pas de fin, car les prêtres ne cessent jamais d’être des disciples de Jésus, de le suivre. Donc, la formation en tant que « disciple » accompagne toute la vie du ministre ordonné et touche toute sa personne et son ministère. Formation initiale et formation permanente sont deux moments d’une seule réalité: la marche du disciple prêtre, épris de son Seigneur et constamment sur ses pas (cf. Discours à l’assemblée plénière de la Congrégation pour le clergé, 3 octobre 2014).

    Du reste, mes frères, vous savez qu’on n’a pas besoin de prêtres cléricaux, dont le comportement risque d’éloigner les gens du Seigneur, ni de prêtres fonctionnaires qui, tout en exerçant leur rôle, cherchent loin de Lui sa propre consolation.

    Seuls ceux qui ont le regard fixé sur ce qui est vraiment essentiel peuvent renouveler leur « oui » au don reçu et, à chaque saison de la vie, ne jamais cesser de faire le don de leur vie ; seuls ceux qui se laissent conformer au Bon Pasteur trouvent unité, paix et force dans l’obéissance du service ; seuls ceux qui respirent sur l’horizon de la fraternité presbytérale sortent de la contrefaçon d’une conscience qui se prétend l’épicentre de tout, la seule mesure valable de ce qu’ils ressentent et font." (...)

  • Synode sur la famille : un nouveau livre critique les propositions de Kasper

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    « Le Conseil Pontifical pour la Famille du Saint Siège a publié dans son bulletin n°21 du mois de novembre un compte rendu de la présentation du livre ‘l’Evangile de la famille dans le débat synodal : au-delà des propositions du Cardinal Kasper’. Ce livre est écrit par deux experts de l’Institut Pontifical Jean Paul II pour les Etudes sur le Mariage et la Famille. Les auteurs du livres sont les experts Stephan Kampowski, professeur laïc d’anthropologie philosophique, qui réalisa ses études aux Etats-Unis, en Autriche et à Rome ; et le P. Juan José Pérez-Sopa, professeur universitaire de théologie pastorale sur le mariage et la famille et professeur à l’Université Ecclésiastique San Dámaso de Madrid.

    Ce livre a été présenté à l'auditorium de l'Institut pontifical Jean-Paul II lors d'un événement au cours d'un évènement auquel a notamment assisté le Cardinal George Pell, préfet du secrétariat aux affaires économiques.

    Erreurs dans la thèse du Cardinal Kasper

    « Prenons comme sujet de référence le livre du Cardinal Kasper, ‘L’Evangile de la famille’, qui contient des réflexions très importantes, mais à notre avis contient aussi des imprécisions significatives. Notre apport vise à pouvoir développer les éléments positifs, contribuer à éclaircir ceux qui semblent ambigus, expliquer les raisons pour lesquelles certaines des affirmations nous paraissent erronées, mais surtout, aller au-delà du livre. »

    Ces experts sur le sujet, qui ne furent pas invités à participer au Synode sur la Famille, expliquent aussi que

    « aller plus loin que Kasper est une invitation à faire le pas que lui-même n’a pas fait, ou même passer d’une description de la beauté de l’évangile de la famille à une description de la capacité transformatrice de la pastorale de l’Eglise, du sujet moral et de la culture environnante. »

    Le livre a été publié en Italie, aux Etats-Unis, en Espagne et en Allemagne.

    Ref. Le Conseil Pontifical pour la Famille publie un compte-rendu sur un livre critiquant les propositions du Cal Kasper

    L'institut Jean-Paul II pour la famille n'était pas représenté parmi les experts invités au synode "extraordinaire" d'octobre dernier.

    JPSC

  • Les Slovaques bientôt appelés à un referendum sur le mariage et l'adoption

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    La République slovaque a approuvé la tenue d’un référendum à propos du mariage

    La Cour constitutionnelle slovaque a entériné la tenue d’un référendum d’initiative populaire dont le premier objectif était de faire figurer dans la constitution du pays la mention selon laquelle le mariage n’existe qu’entre un homme et une femme. C’est la suite légale d’une pétition réussie qui a rassemblé plus de 400.000 signatures – plus de 10 % des électeurs – en faveur d’une telle modification constitutionnelle.

    Entre-temps le parlement slovaque a déjà adopté une loi définissant ainsi le mariage et rendant inconstitutionnel le « mariage » gay, dans un pays qui ne connaît pas non plus une quelconque forme d’union civile pour les couples de même sexe. Mais cela n’empêchera pas la tenue du référendum qui vise également, et dans la suite logique de cette première demande, à interdire l’adoption par les couples homosexuels et à permettre aux parents de ne pas envoyer leurs enfants aux cours d’« éducation sexuelle » dispensés dans les écoles.

    En revanche, et à la grande colère de l’Alliance pour la famille qui est à l’origine de la pétition, la Cour constitutionnelle a décidé d’écarter la quatrième question posée, visant à interdire toute institution future de partenariats de même sexe, au motif qu’elle serait « inconstitutionnelle ». (...)

  • Dix femmes meurent victimes de la politique de stérilisation en Inde

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    Lu sur le site du Monde.fr :

    Inde : dix femmes meurent après une opération de stérilisation de masse

    Dix femmes sont mortes et une soixantaine d'autres ont dû être hospitalisées dans le centre de l'Inde, après une opération de stérilisation de masse, a annoncé mardi 11 novembre un responsable local. Vingt-quatre sont dans un état grave, selon les autorités.

    Quelque 80 femmes avaient été opérées samedi dans un camp organisé par le gouvernement de l'Etat de Chhattisgarh, dans un village situé à une centaine de kilomètres de la capitale Raipur. Elles ont subi une stérilisation par voie laparoscopique, procédé censé être peu invasif. L'intervention consiste à bloquer les trompes utérines, généralement sous anesthésie générale.

    Mais les autorités ont été alertées après la multiplication lundi de signalements faisant état de baisse de tension, de vomissements, et d'autres symptômes chez ces femmes.

    « PAS DE NÉGLIGENCE »

    Selon le quotidien Indian Express, elles ont toutes été opérées en environ cinq heures par un chirurgien et son assistant. « Il n'y a pas eu de négligence. Il s'agit d'un médecin expérimenté. Nous allons enquêter » sur cet accident, a dit le principal responsable du secteur de la santé du district de Bilaspur au quotidien. Les autorités soupçonnent notamment le rôle des médicaments qui leur ont été administrés après l'opération.

    Le chef de l'exécutif du Chhattisgarh, Raman Singh, a déjà ordonné la suspension de quatre responsables du secteur de la santé et une plainte a été déposée par la police contre le chirurgien qui a opéré. Chaque famille d'une femme décédée sera indemnisée à hauteur de 400 000 roupies (5 200 euros), ont annoncé les autorités. 

    1 400 ROUPIES

    Ces opérations de stérilisation sont organisées dans divers Etats dans le cadre d'un programme national qui prévoit d'accorder 1 400 roupies (20 euros) aux femmes volontaires. Certains gouvernements offrent également des biens, tels qu'une voiture ou de l'électroménager, pour recruter des couples volontaires.

    La stérilisation des femmes, « méthode dominante de contraception » en Inde

    Nombre d'ONG dénoncent la fixation d'objectifs chiffrés au niveau de certains Etats qui entraîne des dérives, certaines femmes se retrouvant contraintes à une stérilisation, souvent dans des conditions médicales déplorables.

    L'an dernier, les autorités d'un Etat de l'est de l'Inde avaient été vivement critiquées après la diffusion d'images montrant des femmes laissées inconscientes dans un champ après une opération de stérilisation de masse dans un hôpital incapable d'accueillir un nombre important de patientes.

    L'Inde compte environ 1,25 milliard d'habitants et pourrait devenir le pays le plus peuplé de la planète d'ici une vingtaine d'années.

    Lire également : sterilisations-mortelles-en-inde-ils.html

    Mais les errements de l'Inde ne s'arrêtent pas là : inde-legalisation-des-avortements-par...