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  • BXL, 20 novembre : "FORT the VOICELESS", soutien aux persécutés d'Irak et de Syrie

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  • L’épineuse question des vocations sacerdotales en France

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    Une réflexion parue sur le site « Le Rouge et le Noir » sous la signature d’Albert Beauchef : le texte reproduit ci-dessous est la partie III, conclusive d’une analyse dont on peut trouver les deux premiers chapitres ici : Partie 1 - l'épineuse question ... Partie 2 - l'épineuse question ...

    Un signe des temps ?

    Pourquoi un nombre important de jeunes préfère entrer dans les communautés traditionnelles (au sens large) plutôt que dans les diocèses ? Les nombreuses entrées ces dernières années à la Communauté Saint Martin ne peuvent laisser indifférent. Voici 7 points qui nous semblent expliquer cet engouement :

    1.   La liberté des post-modernes

    Mgr Dominique Rey avait raison de dire que les jeunes d’aujourd’hui choisissaient leur séminaire comme ils le feraient pour une école de commerce [1]. Autrefois quitter son diocèse pouvait apparaître comme une infidélité, même légère, aujourd’hui cela semble plutôt un gage d’ouverture et d’universalité…

    2. Le sentiment d’être accueillis comme ils sont, avec leur culture familiale (même tradie)

    Ces jeunes ont souvent fréquenté les mêmes lieux (et aussi un peu les mêmes milieux) : les scouts d’Europe, le pélé de Chartres, les jmj, la messe tradie, etc., dans une culture alors considérée non comme un handicap mais comme une richesse.

    3. Dans un cadre homogène et rassurant 

    Le cadre du séminaire et celui de la Communauté sont homogènes et rassurants (pour les jeunes comme pour leurs parents). Cohérence entre leur histoire (celle de leurs confrères), la formation au séminaire et le ministère futur. 

    4. Pour un projet valorisant

    Clairement assumé par le jeune, valorisé dans les familles, reconnu par la communauté, le statut de séminariste lui permet de se lancer déjà, à sa place, dans un authentique apostolat. 

    5. Pour recueillir un héritage (spirituel, théologique et liturgique)

    Être un héritier, se mettre à l’école de la Tradition de l’Église... Pour un monde qui souffre de tant de ruptures, un tel enracinement est assurément une richesse précieuse aux yeux des jeunes générations. Le paradoxe veut que ce soit les communautés (récentes) qui transmettent cet héritage ancien…

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  • Peut-on donner l’absolution à un divorcé remarié ?

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    De l’abbé Claude Barthe sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « La question de la situation des catholiques divorcés et remariés civilement a été particulièrement débattue lors de l’assemblée extraordinaire du Synode sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », qui s’est achevée le 18 octobre dernier.

    Un texte de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, en réponse à une question posée par un prêtre, vient d’apporter sur un point précis de la pastorale vis-à-vis de ces personnes un élément important, particulièrement éclairant dans la confusion générale des esprits. Cette réponse a l’avantage de se placer en amont de la problématique sur la communion eucharistique des divorcés remariés. Elle règle en effet ce que doit être l’attitude des prêtres exerçant le ministère de la réconciliation pour ces mêmes divorcés remariés.

    Nous publions donc ici le texte intégral en français, en respectant sa forme : 

    À la question d’un prêtre français : « Un confesseur peut-il donner l’absolution à un pénitent qui, ayant été marié religieusement, a contracté une seconde union après divorce ? »

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a répondu le 22 octobre 2014 :

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  • Le "miracle" du petit couteau

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    Le miracle du petit couteau par Mgr Podvin (source)

    Mgr Bernard PodvinDans son bloc-notes de la Croix du Nord du 21 septembre 2014, Mgr Bernard Podvin revient sur l’incroyable témoignage d’amour relaté par Jean-Pierre Améris dans son film Marie Heurtin.

    Marie Heurtin est une jeune fille sourde, muette et aveugle, vivant dans une famille pauvre, en plein dix neuvième siècle. Inutile de dire son terrible isolement dans une nuit relationnelle effroyable. Ses parents désemparés ont tout essayé. L’amour familial est là, mais impossible de socialiser Marie.

    Un lien émouvant et mouvementé

    Dans leur misère, les Heurtin veulent confier Marie à des religieuses accueillant des enfants sourds muets. Mais le handicap de Marie est d’un degré tel que la Supérieure de cette maison renonce à la garder. Dans cette communauté, pourtant, se trouve Sœur Marguerite. La sœur est de santé fragile. Mais elle est saisie par cet appel. Elle propose de consacrer le restant de ses jours à « humaniser » Marie. Elle ne peut accepter qu’on laisse cette enfant  dans la prison de son polyhandicap. Le visage de Marie est pour la sœur un signe de Dieu.

    À compter du douze novembre prochain, un film remarquable de Jean-Pierre Améris relate le lien émouvant et mouvementé qui s’établit pour toujours entre elles. À vue humaine, quelle folie ! La religieuse ne dispose d’aucune méthode pédagogique, d’aucun support technique comme c’est le cas en 2014. La « méthode » ? C’est son cœur débordant d’amour et de patience. Non ! Marie n’a pas vocation à demeurer une sauvage ! Y croire est sans doute très beau, mais y parvenir ? Le film ne fait aucune économie des nombreux échecs. Marguerite ne veut pas quitter la terre sans voir le sourire apaisé de Marie.

    Une audace prophétique

    La rentrée littéraire vient d’être broyée par un « livre succès » polémique ne méritant pour tout commentaire que le silence. Comment préserver le film français Marie Heurtin d’être à son tour happé par la médiocrité ? Sœur Marguerite incarne dans ce film une audace prophétique. En deux siècles, les sciences de l’éducation et la technologie ont complètement changé la relation au handicap. On ne peut que se réjouir de certains progrès. Surtout quand ils procurent un confort de communication. Mais la technique ne se substituera jamais à la présence chaleureuse et encourageante. Sœur Marguerite avait les mains vides, mais redoublait d’attention envers Marie. On souhaiterait en 2014 voir de nombreuses Sœur Marguerite dans nos chambres d’hôpitaux bien équipées en technique, mais peu habitées humainement. Croyez-le, chers lecteurs, les personnes ayant déjà vu Marie Heurtin sont conquises par l’humanité et la profondeur de ce chef-d’œuvre. Je suis témoin que les sourds et malvoyants donnent à Jean-Pierre Améris la plus touchante approbation. Les Sœurs de la Sagesse, dont Sœur Marguerite était membre, disent aussi « se retrouver » dans le film. Tout cela atteste le sérieux d’un scénario qui mêle humour, tendresse et gravité avec une pudeur tellement rare aujourd’hui.

    Un film sensoriel et relationnel

    Dans notre monde d’images violentes, Marie Heurtin est un récit bienfaisant. Le soin porté à la gestion du son est également impressionnant. Notre oreille n’est plus éveillée à goûter une écoute de cette qualité. Le film est sensoriel et relationnel. Victoire sur la nuit ! Sœur Marguerite a compris que Marie est attachée à un petit couteau paternel. Ce lien tactile et affectif sera le déclic. La porte d’entrée d’une communication nouvelle ! Comme l’écrit Mgr Marcel Perrier : « La personne handicapée dit tant de choses en peu de mots ! Elle connaît le mystère de la vie intérieure. Pour elle aussi, la conscience est le lieu où la voix de Dieu se fait entendre ! » Marie Heurtin fut confiée par Dieu aux bons soins de Marguerite.

    Mais jamais le dévouement n’est perçu comme unilatéral dans le film. Chacune reçoit de l’autre. Le don véritable est réciprocité. Jean-Pierre Améris place sa caméra au jardin de l’amour. Promettez-moi de vous faire du bien en allant, très nombreux, contempler le « miracle » du petit couteau !

    Lire aussi : http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/11/12/03002-20141112ARTFIG00016--marie-heurtin-un-signe-de-dieu.php

  • BXL, 18 novembre : "le synode, entre dialectique et vérité" par Jeanne Smits

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    La Fédération Pro Europa Christiana invite Jeanne Smits à donner une conférence à Bruxelles le mardi 18 novembre. Voici le message de son président, le duc Paul von Oldenburg :

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