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Le roi et la reine bientôt chez le pape

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Le roi Philippe et son épouse la reine Mathilde seront reçus le 12 décembre pour la première fois par le pape François au Vatican, a annoncé jeudi le porte-parole du Saint-Siège. Le porte-parole du Palais a confirmé l'information, sans communiquer d'autres détails. La dernière visite officielle de la monarchie belge au Vatican remonte à octobre 2009, Albert II et Paola ayant été reçus en audience par le pape Benoît XVI.

Bien que catholique pratiquant, le roi Albert II a apposé au cours de son règne sa signature sur une loi dépénalisant l'euthanasie et sur une autre autorisant les mariages homosexuels.

Philippe, catholique proche de la Communauté de l'Emmanuel, semble adopter la même attitude que son père, respectueux de la Constitution belge et des limites de son pouvoir. Il a ainsi signé le 2 mars 2014 une loi controversée sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs.

Commentaires

  • La Belgique n'est pas une monarchie constitutionnelle, mais une monarchie parlementaire. Le Roi règne mais ne gouverne pas. Et le Parlement belge a tellement limité les pouvoirs du Roi, après la fronde de Baudouin contre l'avortement, que le Roi n'a vraiment plus aucun pouvoir. Même pas d'en appeler au peuple, quand les parlementaires veulent lui faire signer une loi que sa conscience personnelle réprouve. Il pourrait alors être remplacé par un robot sans conscience, apposant sa signature sur toutes les lois du pays. En Belgique, l'objection de conscience des citoyens est très malmenée par les politiciens. Mais, dans ce domaine, c'est le Roi qui est le plus mal loti de tous les Belges.

  • Entièrement d'accord (comme c'est souvent le cas) avec Pauvre Job. De Léopold Ier à Léopold III, nos Souverains, tout en respectant la Constitution, avaient le droit d'avoir des idées non "politiquement correctes", de les exprimer, de nommer et révoquer les ministres, d'infléchir leur politique, etc. Depuis 1950, le parlementarisme n'a cessé d'amoindrir la magistrature suprême. Sur beaucoup de sujets difficiles, comme ceux qui concernent la bioéthique, le Roi (comme sa famille et ses proches) n'a d'autre droit que de "sanctionner et promulguer" les lois, c'est-à-dire de prononcer un "amen" sans même faire état que cet acte est contraire à sa conscience. Ses concitoyens, eux, ont le droit d'approuver ou de réprouver les actions parlementaires. Encore doivent-ils eux-mêmes se garder de trop ramer à contre-courant : sous prétexte de protéger certaines libertés (de comportement, d'opinions), des autorités civiles ou des groupes de pression prennent, ou proposent, des mesures liberticides, presque comme si la "majorité démocratique" était, par nature, infaillible. O tempora! O mores! M.-O. Houziaux.

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