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  • Ne pas confondre le pape François avec celui des médias

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    Pape François : le vrai n'est pas celui décrit par les médias

    Le livre « Ce pape qui plaît trop » confond le pape des médias et l’homme qu’il est en vérité. Réaction du journaliste Riccardo Cascioli.

    D'Emanuele D'Onofrio sur Aleteia.org : 

    De l'autre côté des Alpes, l’ouvrage publié par Giuliano Ferrara, Alessandro Gnocchi et Mario Palmaro, « Ce pape qui plaît trop » fait parler de lui. L'une de ses principales dénonciations : la machine médiatique avec laquelle le pape François aurait la mauvaise habitude de flirter, favorisant ainsi une notoriété personnelle croissante et cassant l’image intouchable et sacrée de l’image papale qui s’est construite au fil des siècles.

    Une machine dont il est, disons-le, très difficile d’en sortir indemne : et cela, semble être le dessein des auteurs, Gnocchi et Palmaro, lesquels, à cause de leur critique du Pape, qui, de leur point de vue correspond à un « acte d’amour » envers l’Eglise catholique, ont été évincés de leur poste à Radio Maria. Mais ce livre a au moins l'intérêt d'offrir l’occasion, hors de tout engouement, de faire un point sur la situation, après un an de Pontificat, de ce pape tant chéri. Aleteia a demandé son avis sur le sujet à Riccardo Cascioli, directeur du quotidien catholique italien La Nuova Bussola Quotidiana.

    Que pensez-vous du fait d'accuser le Pape d'une trop grande connivence avec le monde des médias ?

    Riccardo Cascioli : Je comprends qu’il y ait, légitimement, une certaine gêne quant à la façon dont on présente le Pape : un véritable “phénomène François” généralisé, qui met ainsi l’accent sur le moindre détail insignifiant. Par exemple, nous avons pu voir le Pape malade à la une de tous les journaux, comme si cela n’avait jamais eu lieu avant. Il est vrai qu’il y a, même dans les journaux catholiques, un surplus de flatteries qui gêne et atteint le Pape. Le Pape lui-même, dans une interview au Corriere della Sera, a déclaré qu’il ne voulait pas être traité comme une star.

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  • Le pape François est-il devenu un produit marketing ?

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    new-yorker-pape-francois.jpgSur le site « Figarovox », Paulin Césari, journaliste au Figaro-Magazine,  revient sur l'engouement médiatique autour de la personnalité du Pape. Il se gausse de la récupération par la société du spectacle d'un pape qui a pourtant fait du libéralisme et de la société de consommation des maux à combattre :

     « À les entendre, il semblerait que le nouveau pontife soit une synthèse improbable de Madoff et de Katsumi, de Guevara et de Mimie Mathy. Il serait venu libérer l'homme et le monde de cet effroyable carcan qu'ils appellent l'Église

    Si Benoît fut méchant, François est gentil. Ainsi court la rumeur dans le monde merveilleux des Bisounours. Ainsi parlent depuis près d'un an les manœuvriers conscients et les idiots utiles du système à broyer les âmes (le libéralisme triomphant et la société du spectacle qui en est l'expression la plus achevée). Ils se pressent autour du pape François, en qui ils croient voir l'incarnation de leur fantasme structurel: un pape enfin moderne. Comprenons: un domestique servant l'esprit du monde et le corps de ses habitants. À les entendre, il semblerait que le nouveau pontife soit une synthèse improbable de Madoff et de Katsumi, de Guevara et de Mimie Mathy. Il serait venu libérer l'homme et le monde de cet effroyable carcan qu'ils appellent l'Église. Et par là même, nous inciter à la dérégulation totale (économique et pulsionnelle), afin de nous confirmer dans notre hédonisme acéphale et nos hébétudes narcissiques. Bref, selon eux, François ne serait pas catholique, et c'est la bonne nouvelle qu'ils souhaitent nous annoncer.

    Les éloges ambigus se sont ainsi bousculés. Tous les représentants de l'ordre moral (journalistes, écrivains, essayistes, vedettes, politiques et autres «matons de Panurge») se sont ainsi succédé à la tribune. Chacun y allant de son encensement prescriptif, invitant le Pape à être contemporain, le sommant d'être actuel, l'assignant à la modernité.

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  • Le pape au confessionnal. Et vous ?

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    Voir : 

  • Chrétiens persécutés : une situation qui questionne « notre coma » spirituel

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    Marc-Fromager.jpgDu 24  au 28 mars l’association « Aide à l’Eglise en Détresse » (AED) a organisé la sixième édition de  « La Nuit des Témoins » : des veillées de prières et des témoignages dans quatre grandes villes de France (Strasbourg, Bordeaux, Marseille, Paris) pour partager ce que vivent les chrétiens dans leurs pays. Venant d’Egypte, de Centrafrique, d’Irak, de Syrie, ils sont présentés par Marc Fromager (photo), directeur d’AED France, dans une interview menée par Audrey Radondy pour Radio Vatican. Qui a vu hier soir sur la chaîne KTO la soirée de clôture à Notre-Dame de Paris a pu se convaincre de l’ampleur et de l’efficacité de cette initiative interpellante pour la foi étiolée de nos pays occidentaux sécularisés :

    Qui sont les grands Témoins pour cette 6ème édition ?

    Cette année, nous avons Sa Béatitude Mgr Sidrak, Patriarche de l’Église catholique copte, le chef des catholiques d’Égypte. Ça sera assez intéressant parce que l’Égypte aujourd’hui, on le sait, vit un moment un petit peu historique, un changement de régime. Donc, c’est intéressant d’avoir un témoignage de l’intérieur sur l’évolution de ce pays et l’espérance. Une espérance que j’ai moi-même constatée lorsque j’étais en Égypte la semaine dernière. L’espérance non seulement des chrétiens mais également d’une grande partie de la population égyptienne face à ce nouvel environnement qui s’ouvre à eux. Nous aurons également l’évêque de Mossoul, en Irak. Mossoul, c’est justement peut-être l’un des endroits les pires pour être évêque aujourd’hui dans le monde. Mgr Nona partagera avec nous ce qu’il vit là-bas, sa profonde détresse, la détresse de l’Église, des chrétiens dans ce pays et en particulier dans cette ville mais également les quelques raisons qui font qu’il y a tout de même de quoi espérer. Nous aurons également une religieuse syrienne qui viendra nous donner son témoignage sur la Syrie, sur ce que vivent les chrétiens là-bas, sur ce que vit toute la population syrienne. Et enfin, pour sortir un petit peu du Moyen-Orient, nous aurons Mgr Dieudonné Nzapalaïnga l’archevêque de Bangui en Centrafrique, qui viendra nous parler de la situation dans son pays et des efforts qu’il fait, que l’Église accomplit aujourd’hui pour ramener la paix dans ce pays.

     Quel est l’état des lieux concernant la situation des chrétiens dans le monde ? 

    Globalement, il est difficile de voir d’une année à l’autre les grands bouleversements. On a toujours de grosses difficultés au Moyen-Orient et dans la plupart des pays à majorité musulmane. On a également des soucis et des tensions croissantes dans certaines régions de l’Inde avec des fondamentalistes hindous. On a des problèmes dans des régimes totalitaires, en général des dictatures, souvent communistes comme la Chine, une bonne partie de la péninsule indochinoise avec le Vietnam, le Laos, sans évoquer la Corée du Nord. Des résurgences en Amérique Latine et centrale, comme à Cuba par exemple. Donc, cette situation est assez stable. Nous évaluons à près de 200 millions le nombre de chrétiens dans le monde qui ne sont pas entièrement libres de vivre leur foi ou en tout cas, 200 millions de chrétiens pour lesquels le simple fait d’être chrétien peut à un moment donné, leur compliquer la vie. C’est-à-dire que c’est 10% des chrétiens, puisqu’on est deux milliards, donc un chrétien sur dix dans le monde qui, à un moment donné, doit être prêt à payer le simple fait d’appartenir au Christ et c’est aussi pour eux que cette Nuit des Témoins, cette veillée de prière est destinée.

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  • Mineurs en fin de vie : euthanasie ou accompagnement jusqu'au bout ?

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org du 28 mars 2014 :

    Euthanasie des mineurs ou accompagnement "jusqu'au bout"? 

    Il y a presque douze ans, la Belgique autorisait l'euthanasie pour les adultes. En février dernier, c'est l'euthanasie pour les mineurs en fin de vie qui a été adoptée (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 14 février 2014). Dans un dossier, l'hebdomadaire Pèlerin a tenté de comprendre une telle évolution et met en parallèle une unité hospitalière française, qui, elle, choisit de soigner jusqu'au bout les adolescents en fin de vie. 

    Le politologue Pascal Delwit explique cette évolution par le fait que "depuis 2000, les démocrates-chrétiens ne dominent plus l'échiquier politique. Ceci reflète une déchristianisation récente mais forte de la population. [...] Désormais, ce sont des partis très laïques, liés à la franc-maçonnerie, libéraux de droite ou socialiste qui gouvernent". Désormais, déplore le P. Eric de Beukelaer, chanoine de Liège et blogueur, "le pragmatisme ultralibéral l'a emporté sur l'humanisme social. L'individu n'est plus vu que comme un être autonome qui fait ses choix seul". 

    Selon Marie-Geneviève Pinsart, vice présidente du Comité consultatif de bioéthique de Belgique (CCBB), cette nouvelle loi "crée un espace de liberté supplémentaire. Elle n'oblige personne. Et elle dépénalise sous conditions ce qui est très différent de distribuer un permis de tuer".

    Pour autant, des voix discordantes essayent de se faire entendre. Ainsi en a-t-il été de 200 pédiatres sur les 1200 que compte le pays, qui ont signé une pétition contre la loi ou encore du Pr Eric Sariban, cancérologue pédiatrique: "j'ai suivi jusqu'au bout 84 jeunes atteints de tumeurs cérébrales. Pas un ne m'a adressé une telle demande [i.e demande d'euthanasie]. Parce que nous savons désormais briser ces 'souffrances intolérables' dont parle la loi". 

    Pour d'autres, comme le pédopsychiatre Philippe Van Meerbeeck, c'est l'absence de limite d'âge qui est dangereux. Cette "liberté de choix sans limite d'âge ne vaut pas en droit, pour un enfant."On sait bien que ce sont ses parents et ses médecins qui vont décider" expliquent les juristes Etienne Dujardin et Drieu Godefrifi, fondateur du mouvement des Dossards jaunes.

    Alors que la Belgique étend l'euthanasie aux mineurs, certaines unités, elles, soignent "jusqu'au bout" des adolescents. Ainsi en est-il à l'unité Coquelicot de l'hôpital Saint-Louis à Paris. Le Pr Nicolas Boissel, chef du service d'hématologie pour "adolescents et jeunes adultes", explique: "je dirais que nos patients sentent la vie jusqu'au dernier instant". Cécile Perrier, Psychologue clinicienne précise: "Depuis cinq ans que l'unité existe, nous n'avons jamais eu de demande d'euthanasie ni même d'arrêt des soins". Dans cette unité, l'équipe s'interdit de dire: "C'est fini, il n'y a plus rien à faire". "Lorsqu'on n'est plus dans les chimiothérapies lourdes, les attentes de greffes, on privilégie leur confort et leurs désirs. Ce message-là, nos patients l'entendent souvent mieux que les parents". 

    source : Pèlerin (Sophie Laurant) 27/03/2014

  • Regard sur les miracles et les apparitions

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    Le miracle, je trouve qu’on peut très bien le comprendre à partir du Christ en gloire, on peut le comprendre comme une échappée à l’intérieur de ce monde sur la nouveauté du monde nouveau ; loin d’être, comme on le dit parfois, une dérogation aux lois de la nature, il est au contraire l’annonce à mes yeux des lois supérieures et pleinement harmonieuses du monde plus réel qui a commencé avec la résurrection du Christ. Je m’aventure peut-être sur le terrain, sur les plates-bandes d’un autre, mais je me souviens du titre de l’ouvrage de Boutroux : De la contingence des lois de la nature. Les lois présentes de la nature sont justement les lois du monde tel qu’il est maintenant, où le mal est inévitable, où il est incontournable. C’est peut-être l’ensemble du monde qui est contingent, qui est comme il aurait pu ne pas être, comme il devrait ne pas être et, espérons-le, ne sera plus un jour. Est-ce que le miracle n’est pas une petite échappée, un petit clin d’œil adressé à l’ancien monde, comme dirait l’Apocalypse, par le nouveau ? Les apparitions - je sais bien qu’il faut du discernement pour voir celles qui sont authentiques et celles qui ne sont que des créations purement humaines - les apparitions, celles qui sont reconnues, et celles qui peuvent encore l’être, ne sont-elles pas à l’intérieur de ce monde-ci, un regard qui s’ouvre vers nous à partir de la réalité du monde nouveau ?

    J’ai été amené récemment à participer à un débat à la télévision sur « Et après la mort ? » où l’on a évoqué les expériences qui se produisent dans certains états à l’approche de la mort, l’élargissement de la perception du monde et toute la métaphysique qui s’en dégage. Oh ! je sais qu’il faut beaucoup de prudence sur le plan épistémologique quant à la manière dont on parle de ces expériences ; mais elles ont au moins le mérite de suggérer que quand nous approchons de la limite de l’existence terrestre, la perception que nous avons du monde réel s’élargit . Nous sommes actuellement des myopes, nous sommes actuellement des taupes qui ne percevons qu’une infime partie d’une réalité, d’une réalité débordante et qui s’entrouvre à notre regard probablement quand nous approchons de la limite du temps et de l’existence terrestres. Ce qui m’a impressionné aussi dans cette perspective, c’est la coexistence de deux mondes : le monde où nous sommes, qui est réel, d’une réalité probablement déficiente mais réelle, tragiquement réelle même ; et le monde nouveau, qui existe, j’oserais même dire, plus réellement que le monde visible.

    Soit dit en passant, ce qui fait la beauté de l’eucharistie qu’on célèbre chaque jour, c’est que l’eucharistie est à l’intérieur de ce monde la présence réelle et réalisante du monde nouveau. Chaque fois que nous célébrons l’eucharistie, nous débarquons en quelque sorte pour un temps dans ce qui est au-delà du temps, nous débarquons sur le sol ferme de l’éternité, un petit peu comme dans le dernier chapitre de l’évangile de Jean, les disciples qui sont sur les eaux mouvantes de l’existence terrestre débarquent sur le sol ferme où se tient le ressuscité qui leur a préparé la nourriture : « Venez déjeuner ».

    Extrait de la conférence donnée par Monseigneur Léonard à la réunion inaugurale du Projet Nouveau Regard,  à l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques (Nord-Pas de Calais).

    Ref Conférence de Mgr Léonard

  • Des prêtres pour prolonger dans le temps la présence de Jésus

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    Audience générale du pape : « Les prêtres prolongent dans le temps la présence de Jésus »

    Du site de Famille Chrétienne (Sybille d’Oiron)

    En ce mercredi 26 mars, le pape François reprend le cours de la catéchèse qu’il a entamée sur les sacrements. Aujourd’hui, celui de l’ordre, à l’occasion duquel le pape exalte à la fois la dignité et les exigences de la mission du prêtre, et appelle chacun à prier pour « ceux qui sont en difficulté » (...)

    L’ordre – qui se décline en diaconat, presbytérat et épiscopat – « habilite à recevoir la mission que le Christ a confiée aux Apôtres : celle de paître son troupeau, dans la grandeur de son esprit et selon son cœur ».

    Le pape reprend, en appuyant certains mots de gestes de la main : « Paître le troupeau de Jésus, non pas avec une force humaine ou son propre pouvoir, mais avec celle de l’Esprit. Et selon son cœur, qui est un cœur d’amour. Le prêtre, l’évêque ou le diacre doit donc paître le troupeau avec amour. S’il ne le fait pas avec amour, ça ne sert à rien ».

    Le pape fait silence un instant. Puis ajoute : « S’ils le font avec le pouvoir de l’Esprit Saint, au nom de Dieu et avec amour, les ministres choisis et consacrés pour ce service prolongent dans le temps la présence de Jésus ».

    Adepte des prêches structurés, le pape François donne trois points de repère pour y parvenir :

    • « Ceux qui sont ordonnés sont placés à la tête de la communauté. À sa tête, oui, mais dans le langage de Jésus, cela signifie servir, ainsi qu’il l’a lui même pratiqué et enseigné à ses disciples (Mt 20,25-28 ; Mc 10,42-45) ».  Et d’enfoncer le clou : « Un évêque, un prêtre qui n’est pas au service de la communauté ne fait pas bien, il se trompe ».

    • C’est « l’amour passionné pour l’Église » qui anime le prêtre, comme il anime le Christ qui donne toute sa vie pour la rendre sainte (Eph 5, 25-27). « De même, le prêtre, l’évêque donne toute sa vie pour la communauté et il l’aime de tout son cœur : elle est sa famille ; il l’aime comme le Christ aime l’Église. Saint Paul dit la même chose des époux. C’est un grand mystère d’amour que ces deux sacrements du ministère sacerdotal et du mariage par lesquels on arrive au Seigneur. »

    • Si l’apôtre Paul recommande à Timothée de ne pas négliger, et même de « raviver toujours le don qui est en lui », le Saint-Père, lui, met en garde : « Quand on n’alimente pas son ministère par la prière, la lecture de la parole de Dieu, la célébration quotidienne de l’eucharistie et la fréquentation du sacrement de pénitence, on finit inévitablement par perdre le sens du service et la joie qui est liée à la profonde communion avec Jésus ». Le risque est alors de verser dans « une médiocrité qui ne fait pas de bien à l’Église ». Et le Saint-Père d’appeler chacun – il le redira dans toutes les langues – à aider les prêtres et les évêques, à prier pour « ceux qui sont en difficulté et ont besoin de redécouvrir la fraîcheur de leur vocation ».

    Un appel aux vocations

    Avant de conclure, le Saint-Père livre à la foule « une chose qui [lui] vient à l’esprit : comment devient-on prêtre ? » « Où achète-t-on les billets d’entrée ? », ajoute-t-il en souriant. « Non, ils ne s’achètent pas. C’est le Seigneur qui prend l’initiative, c’est lui qui appelle. Peut-être y a-t-il ici quelques jeunes qui ont entendu cet appel, avec l’envie de devenir prêtres, de servir les autres dans les choses qui viennent de Dieu, l’envie de donner toute sa vie pour catéchiser, baptiser, pardonner, célébrer l’eucharistie, soigner les malades… Cette chose que vous avez entendue dans votre cœur, c’est Jésus qui l’y a mise. Prenez en soin et priez pour qu’elle grandisse et donne du fruit à toute l’Église. »

  • Afrique centrale : le chaos continue

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    archeveque-bangui-centrafrique-360-x-200_article_large.jpgDans les années 1960, la France comme la Belgique a tout à coup jeté les populations d’Afrique centrale dans le bain de l’indépendance, un peu comme on jette les jeunes chiens à l’eau. L’idéologie « tiers-mondiste » était à la mode. Mais voilà, les hommes ne sont pas des chiens. Ils ont besoin d’apprendre. Après un demi-siècle de déconvenues et de régression sociale, le spectacle est désolant, de part et d’autre de l’Oubangui et de l’Uélé. L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga (photo), fait actuellement le tour des capitales européennes pour plaider la cause de la Centrafrique, en proie aux violences tribales sur fond de guerre de religions. Pour l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », Jean-Claude Bésida l’a interviewé sur le présent chaotique de son pays  :

    Qu’êtes-vous venus demander aux Européens ?

    Je suis en Europe avec l’imam de Bangui pour demander l’intervention des Casques bleus. Et demander de l’aide humanitaire pour la République Centrafricaine. C’est ce que j’ai dit à tous mes interlocuteurs, que ce soit à Paris, Bruxelles, Londres, Rome ou La Haye. Tous m’ont écouté avec beaucoup d’attention. L’intérêt est là, indéniablement. Maintenant, nous avons besoin d’une aide au plan militaire, mais aussi aux plans financier et humanitaire.

    Comment jugez-vous l’opération Sangaris ?

    Sangaris, avec la Misca (mission africaine) a stabilisé la situation. Sans Sangaris, on aurait basculé dans le pire, c’est-à-dire le génocide. On sentait les cœurs des uns et des autres gorgés de vengeance et de haine. Au départ, la mission était de désarmer les ex-Séléka. Or, avec le 5 décembre, les données ont changé rapidement. Il y a eu en effet ce jour-là l’attaque coordonnée des anti-balakas, qui sont arrivés de partout avec machettes et couteaux sur Bangui. Tous ces jeunes ont commencé à pourchasser les ex-Séléka. Puis très vite, ils s’en sont pris à des familles musulmanes dans un élan de vengeance difficile à arrêter. Du coup, aujourd’hui, il faut beaucoup plus que 6 000 ou 7 000 hommes pour restaurer l’ordre dans le pays.

    Quelle est en ce moment la situation sur place ?

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  • Rencontre François-Obama : le pape a défendu le droit à la vie et à l'objection de conscience

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    Lu sur France24.com :

    Au Vatican, le pape François qui a reçu Barack Obama a évoqué le droit à "l’objection de conscience" des catholiques américains. L’avortement est un des points de discorde entre les deux hommes.

    C’est l’un des points de divergence entre le chef de l’Église et le chef de l’État américain. Jeudi 27 mars, à l’occasion d’une rencontre entre Barack Obama et le pape François au Vatican, le souverain pontife a défendu une nouvelle fois le "droit à la vie" pour les catholiques américains confrontés à des interruptions de grossesse.

    Le Saint-Siège n’a pas vu d’un très bon œil la réforme de santé de Barack Obama qui prévoit, entre autres, le remboursement par les employeurs de la contraception et de la pilule abortive – deux mesures qu’ils jugent contraires aux droits religieux. Ils demandent donc une nouvelle fois le droit à l’objection de conscience, notamment pour des médecins qui refuseraient de pratiquer des avortements.

    Les deux hommes ont également évoqué des sujets plus consensuels comme la lutte contre la pauvreté. À cet égard, le pape et le président américain sont tombés d'accord sur un "engagement commun pour l'éradication de trafic d'êtres humains dans le monde", selon le communiqué du Vatican. (...)

     

  • Banneux, 25-27 avril : Retraite de la Miséricorde Divine

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  • Le premier pape applaudi par l'opinion publique laïque

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    François, le premier pape applaudi par l'opinion publique laïque

    C’est l’aspect véritablement nouveau du succès de ce pontificat. Jean-Paul II et Benoît XVI ont connu, eux aussi, la popularité à un niveau très élevé et parfois même supérieur, mais uniquement de la part des fidèles. Les gens qui étaient en dehors de l’Église les ont durement combattus 

    ROME, le 27 mars 2014 – Le pape François vient de franchir le cap de la première année de son pontificat en étant soutenu par une immense popularité. Mais cela n’a rien de nouveau. En 2008, déjà, Benoît XVI avait atteint des niveaux d’approbation identiques. Et Jean-Paul II avait été encore plus populaire, cela pendant plusieurs années de suite.

    Ce qu’il y a de nouveau, c’est autre chose. Avec François, pour la première fois depuis des temps immémoriaux, un pape est applaudi non seulement par ses fidèles, mais presque davantage encore par les gens qui ne font pas partie de l’Église, par l'opinion publique laïque, par les médias séculiers, par les gouvernements et par les organisations internationales.

    Même le rapport publié au début du mois de février par une commission de l'ONU dans lequel l’Église est attaquée férocement l’a épargné, en s’inclinant devant ce "qui suis-je pour juger ?" qui est désormais universellement considéré comme la formule emblématique des "ouvertures" de ce pontificat.

    Il n’en a pas été ainsi pour ses deux derniers prédécesseurs. À l'apogée de leur popularité, ils étaient soutenus par le peuple chrétien. Mais le reste du monde était contre eux.

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