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  • Joseph Ratzinger : le football est un retour au Paradis !

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    Ratzinger1977.jpgVoilà bien un fan de foot que l'on n’attendait pas : le cardinal Joseph Ratzinger ! À la veille du Mondial 2014 au Brésil, c’est le moment ou jamais de relire cette réflexion de 1985 sur le football, parue dans son livre  « La gloire de Dieu ». Un ouvrage écrit avant la Coupe du monde de football de 1985 au Mexique, et qui débute par une question élémentaire autant que profonde : pourquoi ce sport parvient-il à électriser autant de gens ?  Voici  quelques-unes de ses réponses les plus percutantes notées sur le site Aleteia :

    D’où vient cette fascination pour le football ?

    À intervalles réguliers, tous les quatre ans, la Coupe du monde de football est un événement qui captive l'attention de plusieurs centaines de millions de personnes. Aucun  autre événement n'est capable d'opérer un mouvement d'une telle ampleur dans le monde. Ce qui prouve que cette manifestation sportive sollicite un élément primordial en l’homme, et la question est de savoir sur quoi se fonde ce pouvoir d’un jeu. Le pessimiste affirmera que c'est la même chose que dans la Rome antique.

    Réintégrer le Paradis 

    Dans cette Rome antique, le mot d’ordre des masses était panem et circenses, du pain et du cirque. Du pain et des jeux constitueraient donc le mot d’ordre vital propre à toute société décadente qui ignore tout autre but dans la vie. Mais  même si l'on accepte l'explication, elle n'est pas complètement satisfaisante. Il faudrait également se demander d'où vient cette fascination pour un jeu qui va jusqu'à revêtir la même importance que le pain ? Pour ce qui est de la Rome antique, on pourrait répondre que la demande ‘du pain et des jeux’ n'est rien d'autre que l’expression d’une vie paradisiaque, une exigence d'une vie de satiété sans effort, d’une liberté accomplie.
     
    Car c'est bel et bien ce qu’on entend par le jeu : un acte de liberté totale, qui ne poursuit aucun objectif, ne répond à aucune nécessité, engage et mobilise néanmoins toutes les forces de l’homme. En ce sens, le jeu serait alors une sorte de tentative de réintégrer le paradis: de s’évader des contraintes  du quotidien et de la nécessité de gagner son pain, pour accéder à ce qui n’est pas obligatoire et donc qui est beau. 

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  • L'avènement du "christianisme athée"

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    Sur le site de l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, Falk van Gaver esquisse "le drame du christianisme athée" :

    « Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenus folles. »

    (Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie, 1908)

    « Ils nous ont fabriqué ainsi une foi vide, et finalement un Jésus athée, simple incarnation de l’homme. »

    (Olivier Clément, L’Autre soleil, 1972)

    « Lorsque, vers 1880, des professeurs français essayèrent de constituer une morale laïque, ils dirent à peu près ceci : Dieu est une hypothèse inutile et coûteuse, nous la supprimons, mais il est nécessaire cependant, pour qu’il y ait une morale, une société, un monde policé, que certaines valeurs soient prises au sérieux et considérées comme existant a priori ; il faut qu’il soit obligatoire a priori d’être honnête, de ne pas mentir, de ne pas battre sa femme, de faire des enfants, etc., etc… Nous allons donc faire un petit travail qui permettra de montrer que ces valeurs existent tout de même, inscrites dans un ciel intelligible, bien que, par ailleurs, Dieu n’existe pas. Autrement dit, et c’est, je crois, la tendance de tout ce qu’on appelle en France le radicalisme, rien ne sera changé si Dieu n’existe pas ; nous retrouverons les mêmes normes d’honnêteté, de progrès, d’humanisme, et nous aurons fait de Dieu une hypothèse périmée qui mourra tranquillement et d’elle-même. »

    (Jean-Paul Sartre, « L’existentialisme est un humanisme », 1945)

       Tout est dit, ou à peu près, de ce qu’est la modernité et de son intime paradoxe, sa contradiction fondatrice : une laïcisation de la religion, une sécularisation de la morale – et par là même un moralisme séculier -, bref, un christianisme athée.

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  • L'Irak à l'agonie; appel de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    PH-Irak-à-lagonie.jpgcliquer sur l'image pour accéder au contenu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse

     

  • Les journalistes allergiques à la religion et tentés par la désinformation ?

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    Lu sur le site de La Vie :

    L'allergie des journalistes à la religion est-elle cause de désinformation ?

    LAURENCE DESJOYAUX 

    C'est en tout cas ce qu'affirme Ed Stourton, présentateur du programme du dimanche de la chaîne BBC 4. Pour lui, les médias britanniques ont un «angle mort» dès qu'il est question de religion, ce qui les conduit à de «catastrophiques incompréhensions» des évènements qui se déroulent dans des pays où la foi est très présente.

    Dans un entretien à Radio Times rapporté par The Telegraph, le présentateur, ancien reporter chevronné, déplore que les chaînes britanniques, à commencer par la sienne, aient développé une «allergie» à la religion, qu'elles considèrent comme une excentricité qu'il vaut mieux ignorer.

    Pour Ed Stourton, cet «angle mort» sur le religieux, peut provoquer de «catastrophiques erreurs dans la lectures des évènements», notamment concernant le Moyen-Orient ou les autres régions du monde où la religion joue un rôle essentiel dans la vie politique.

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    A titre d'exemple du travail de désinformation : l'affaire des huit cents bébés.

     

  • Renonciation : François sur les pas de Benoît XVI

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    De la-Croix.com :

    Renonciation : le pape François confirme qu’il suivra l’exemple de Benoît XVI

    Dans un entretien accordé au journal espagnol « La Vanguardia », dans son édition du vendredi 13 juin, le pape François affirme que son prédécesseur a « créé une institution » en renonçant au trône de Pierre.

    Il revient également sur les thématiques économiques qui lui sont chères, ainsi que sur les débats concernant les controverses sur le rôle de Pie XII durant la Deuxième guerre mondiale.

    « Le pape Benoît a accompli un geste très grand. Il a ouvert une porte, il a créé une institution, celle d’éventuels papes émérites », affirme le pape François dans un entretien publié vendredi 13 juin par le quotidien catalan « La Vanguardia ».

    « Comme nous vivons plus longtemps, nous atteignons un âge où nous ne pouvons pas poursuivre nos activités plus avant. Je ferai la même chose que [Benoît XVI], poursuit-il. Je demanderai au Seigneur qu’il m’éclaire lorsque viendra le moment et qu’il me dise ce que je dois faire. Je suis sûr qu’il me le dira. »

    Des propos très explicites qui font écho à ceux déjà tenus dans le Corriere della Serra, le 5 mars, et lors de la conférence de presse organisée dans l’avion à son retour de Terre Sainte, le 26 mai.

    Lire la suite sur la-croix.com

    La traduction intégrale de cette interview est ICI

  • L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres

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    6a00d83451619c69e201a3fd1b111d970b-800wi.jpgCette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte  du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à  s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.

    Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie. 

    Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.

    Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.

    Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.

    "Une forme éminente de la charité"

    La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.

    Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.

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  • L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

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    Dans un arrêt rendu jeudi 12 juin, les juges strasbourgeois, réunis dans leur formation la plus solennelle, ont débouté un prêtre marié qui se plaignait d’avoir perdu son emploi de professeur de religion. Lu ce jour dans le journal « La Croix » 

    Une communauté religieuse peut-elle licencier un professeur de religion qui militerait activement contre sa doctrine ? À cette question, les juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) réunis jeudi 12 juin dans leur formation la plus solennelle – la grande chambre –, ont répondu positivement.

    La Cour a en effet débouté un enseignant en religion espagnol dont l’évêque avait retiré l’agrément au motif qu’il s’agissait d’un prêtre marié, père de cinq enfants, et militant du « mouvement pro-célibat optionnel ».

    Ce retrait avait entraîné le non-renouvellement de son contrat de travail par l’État, dont il était salarié. L’ancien prêtre y voyait une atteinte à sa vie privée et familiale, mais les juges strasbourgeois ont estimé, comme la justice espagnole avant eux, que tel n’était pas le cas. Un arrêt qui confirme l’autonomie des communautés religieuses, conformément à la jurisprudence en vigueur.

    LA CEDH RÉGULIÈREMENT SAISIE SUR L’AUTONOMIE DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES

    « La cour a été très sensible à l’obligation de loyauté que ce salarié doit avoir à l’égard de la communauté religieuse, et le fait qu’en tant qu’ancien prêtre, ce dernier était conscient d’un risque de conflit », décrypte Nicolas Hervieu, chercheur au Centre de recherches et d’études des droits fondamentaux (Credof).

    Aussi, l’existence d’une divergence entre les idées qui doivent être enseignées et les convictions personnelles d’un professeur peut poser un problème de crédibilité lorsque cet enseignant milite activement contre ces idées.

    Depuis plusieurs années, la CEDH est régulièrement saisie dans les affaires d’autonomie des communautés religieuses. « De tels cas reviennent régulièrement devant la cour, précise Nicolas Hervieu. Il est probable qu’elle devra à nouveau se prononcer sur ces questions dans les années à venir. »

    Loup Besmond de Senneville »

    Ref.: L’autonomie religieuse renforcée par la Cour européenne des droits de l’homme

    Une excellente nouvelle pour tous ceux qui oeuvre à préserver l'identité des communautés religieuses face au sécularisme ambiant. JPSC

  • La Coupe du Monde de football, emblématique de l'ère du vide

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    "Qui fait en sorte qu'à longueur de pages, d'heures d'antenne radio-et-télédiffusées, le même sujet soit traité avec une constance qui donne la nausée? Que le psittacisme le plus monotone y règne? Que les intellectuels y sont tellement asservis qu'ils ne trouvent rien de mieux à faire que de s'épancher urbi et orbi en analyses de café des sports dont le premier supporter venu serait capable? Le jugement tombe sans appel: il s'agit d'un régime totalitaire. Pendant un mois, nos journaux, nos médias, à travers leur monotonie, vont ressembler à ceux de l'ex-RDA: du foot, du foot et encore du foot ; ce qui ne manque pas de rappeler la presse communiste: le parti, le parti, et encore le parti. La Coupe du monde est une singerie de l'univers totalitaire au sein même du monde libre."

    Lire le coup de gueule du philosophe Robert Redeker

  • Derrière le vote de l'euthanasie, une mutation anthropologique

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    "(...) On a présenté le droit de «mourir dans la dignité» comme l'expression d'un droit fondamental enfin reconnu: celui d'en finir librement avec sa propre vie lorsqu'elle devient invivable. La thèse était la suivante: chacun peut donner la conception qu'il veut à l'existence et nul n'est obligé d'assumer la conception sacrée de la vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle, avec la part de consentement au «mystère de l'existence» qu'elle implique.

    Dans la mesure où les services publics devraient respecter la diversité des croyances, la possibilité de l'euthanasie devrait être offerte à tous, chacun étant libre ou non de s'en prévaloir. On voit jusqu'où peut aller la logique des droits lorsqu'elle se conjugue avec un certain relativisme moral et qu'elle réclame la gratuité des services propres à l'État social. (...)

    (...) C'est notre rapport à la dignité humaine qui s'éclaire ici. La modernité l'assimile à l'autonomie: c'est elle qui donnerait sa valeur à l'existence. Inversement, la vieillesse est disqualifiée comme l'âge de la déchéance. Dépendre d'autrui serait avilissant. Plus la perte d'autonomie serait grave, moins la vie vaudrait la peine d'être vécue. Dans une société où la famille a éclaté et où les aînés sont souvent laissés à l'abandon, le vieil âge est présenté sous le signe de l'indignité. La banalisation culturelle de l'euthanasie n'est peut-être pas sans lien avec cette disqualification morale des vieux jours. (...)

    Extraits d'un article de Mathieu Bock-Coté relatif au vote de l'"aide médicale à mourir" qui vient de survenir au Québec : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/12/31003-20140612ARTFIG00112-comment-le-quebec-a-vote-l-euthanasie-au-nom-des-droits-de-l-homme.php

  • Quand Jean d'Ormesson confesse sa foi

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    Jean d'Ormesson: «Croire en Dieu, on aurait tort de s'en priver…»

    D'Etienne De Montety sur lefigaro.fr/livres

     «Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement », confie Jean d'Ormesson.

    INTERVIEW - Il publie un très personnel cantique de la Création.

    En 1980, Jean d'Ormesson écrivait Dieu, sa vie, son œuvre. En 2014, son panthéisme joyeux s'est transformé en action de grâces. Il publieComme un chant d'espérance: un court livre où l'écrivain fait part de son émerveillement et de sa stupéfaction face au mystère de l'univers. Il le fait avec brio, comme à son habitude. Commencé comme un court traité de cosmologie, le livre tourne vite à la quête de Dieu. Ce Dieu-là n'est pas celui qui régnait en maître chez ses grands-parents à Saint-Fargeau, il y a cent ans ; c'est une Personne plus insaisissable et plus riche à la fois: l'auteur des beautés de la Création, et celui qui donne la vie et la joie. Et ce Dieu, Jean d'Ormesson l'avoue, l'émeut chaque jour davantage.

    À quand remonte votre intérêt pour Dieu?

    Mon livre traite de Dieu, non pas parce que je vieillis, mais parce que ce sujet m'intéresse depuis longtemps. J'ai été élevé dans la religion catholique. Généralement, quand les gens disent ça, c'est pour mieux s'en démarquer. Ce n'est pas mon propos. Je ne suis jamais allé au catéchisme, hormis quelques mois au cours Bossuet, c'est ma mère qui m'a transmis la foi. Enfant, j'ai lu et relu l'Histoire sainte. Je revois mon père, qui était un catholique de gauche, me disant: est-ce bien vrai, tout ça? Sa remarque m'ouvrit un abîme de perplexité. Je n'ai jamais été très pieux, mais face aux mystères de l'existence, j'ai toujours manifesté un sentiment d'étonnement. Je suis étonné d'être en vie, je n'en reviens pas que le soleil se lève le matin ; je suis stupéfait d'écouter l'andante du Concerto 21 de Mozart. L'éternité, le temps, l'histoire me remplissent d'étonnement

    Lire la suite sur le figaro.fr

    Comme un chant d'espérance, de Jean d'Ormesson, Éditions Héloïse d'Ormesson, 160 p., 16 €.

  • Phoenix (Arizona) : un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre assassiné

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    Du Salon Beige :

    Un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre assassiné

    De l'abbé Evrat Secrétaire général de la Fraternité Saint-Pierre : La nuit dernière, le presbytère de la Fraternité à Phoenix (Arizona, USA) a été cambriolé. L’abbé Eric Flood, Supérieur du District d'Amérique du Nord de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, a été contacté par la police qui l'a informé que l’abbé Kenneth Walker, FSSP avait été assassiné et que l’abbé Joseph Terra se trouvait dans un état critique. Prêtres et fidèles, offrons dès maintenant des prières pour le repos de l'âme de l’abbé Walker et pour la santé de l’abbé Terra. Prions également pour que leurs familles trouvent la force nécessaire dans cette tragédie.

  • Après Mossoul, les djihadistes se sont emparés de Tikrit

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    De Radio Vatican :

    Des insurgés se sont emparés mercredi de la ville irakienne de Tikrit, deuxième chef-lieu de province à tomber aux mains des rebelles en deux jours, a rapporté la police. « Tout Tikrit est aux mains des insurgés », a déclaré un colonel de la police.

    Tikrit est le chef-lieu de la province de Salaheddine et situé à mi-chemin entre Bagdad et la deuxième ville du pays, Mossoul, tombée mardi aux mains de l'insurrection.

    Selon un général de la police, les insurgés sont des membres du puissant groupe jihadiste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Ils ont attaqué depuis le nord, l'ouest et le sud de la ville, a-t-il ajouté. Un commandant de police a indiqué de son côté que les insurgés avaient libéré quelque 300 détenus d'une prison de Tikrit.

    L'EIIL a lancé une offensive lundi soir en Irak et conquis depuis, presque sans combats, la totalité de la province de Ninive ainsi que des localités de Kirkouk à l'est et de Salaheddine au sud.

    L'exode de la population vers le Kurdistan irakien

    A Mossoul, des centaines de milliers de personnes dont des chrétiens ont fui vers le kurdistan irakien, notamment l’Archevêque chaldéen Mgr Amel Shamon Nona, et tous les prêtres de la ville. Près de Kirkouk, des villages ont déjà échappé au contrôle du gouvernement alors que la zone urbaine vit dans une atmosphère suspendue, la population étant réfugiée dans les maisons alors que les milices kurdes des Peshmergas venues du Kurdistan protègent la ville des djihadistes. Dans les quatre paroisses chaldéennes de Kirkouk, on prie chaque jour pour que de nouvelles souffrances soient épargnées à la population. « Nous avons suspendu le catéchisme et les activités avec les jeunes pour des motifs de sécurité – raconte le Père Kage à l’agence Fides – mais les églises sont ouvertes.

    Depuis les Etats Unis où il visite les communautés chaldéennes, le Patriarche d’Antioche des Chaldéens, Mgr Louis Raphael I Sako a diffusé une déclaration. Il invite tous ses compatriotes à ne pas céder à la panique et à s’unir face aux convulsions sectaires qui mettent en danger la survie même du pays. « Nous croyons – écrit le Patriarche, que la meilleure solution à tous ces problèmes est la création d’un gouvernement d’unité nationale afin de renforcer le contrôle de l’Etat et l’Etat de droit pour protéger le pays, les citoyens et leurs propriété et conserver l’unité nationale ».

    Le Patriarche chaldéen rappelle l’importance de Mossoul également sur un plan historique : la deuxième ville de l’Irak se trouve dans la zone de l’antique Ninive, la capitale assyrienne par ailleurs citée dans la Bible. Dans la partie finale du message, le Patriarche invoque enfin l’aide de « Dieu, source de toute paix » afin que tous les irakiens puissent affronter les épreuves avec courage et faire l’expérience du don de la paix dans leur vie.