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  • L'Eglise catholique allemande enregistre de très nombreux départs

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    Lu ICI :

    L’Eglise catholique en Allemagne a connu l’an dernier une nouvelle hémorragie de membres. En 2013, ils ont été 178'805 à quitter l’Eglise, alors qu’ils n’étaient que 118'335 l’année précédente. L’année 2010 avait été la plus noire, avec 181'000 sorties, notamment en raison des remous suscités par les affaires d’abus sexuels.

    Plus de détails : http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Forte-baisse-du-nombre-de-catholiques-allemands-2014-07-20-1181535

  • Face à notre indifférence, la tragédie des chrétiens de Mossoul

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    ASIE/IRAQ - Témoignage de l’Evêque auxiliaire chaldéen de Bagdad : « il n’était jamais arrivé que des chrétiens soient chassés de leurs propres maisons »

    Bagdad (Agence Fides) – « Nous sommes sans voix parce que ce qui est arrivé est véritablement choquant. Les chrétiens sont présents à Mossoul depuis des siècles et ces familles ont été arrachées à l’improviste à leur ville, à leurs maisons, à leurs vies. Nous sommes vraiment préoccupés pour l’avenir des chrétiens dans ce pays » : tel est le témoignage dramatique de l’Evêque auxiliaire chaldéen de Bagdad, S.Exc. Mgr Saad Syroub, après que les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul aient dû quitter la ville (voir Fides 16 et 18/07/2014). « Il n’était jamais arrivé que des chrétiens soient chassés de leurs propres maisons comme s’ils n’avaient aucun droit » poursuit l’Evêque dans un entretien accordé à la Fondation de Droit pontifical Aide à l’Eglise en Détresse, dont le texte est parvenu à l’Agence Fides. « Malheureusement, telle est la réalité aujourd’hui en Irak, en particulier à Mossoul – souligne l’Evêque. Nos pires craintes deviennent réalité et nous ne savons pas comment réagir. Cela fait trop longtemps qu’en Irak la sécurité n’existe pas et que la population, en particulier nos fidèles, est terrorisée ». Mgr Syroub fait appel à la communauté internationale afin qu’elle exerce des pressions sur le gouvernement irakien pour trouver des solutions concrètes. « Avec une plus grande stabilité interne, il n’y aura plus de place pour ces groupes de fanatiques qui prétendent gouverner notre pays. Il faut par ailleurs aider ces pauvres gens qui n’ont plus de maison et se sont vus priver de tous leurs avoirs. Il s’agit d’une véritable tragédie ». (SL) (Agence Fides 19/07/2014)

    Voir : http://www.aed-france.org/actualite/irak-un-decret-de-letat-islamique-provoque-lexil-des-derniers-chretiens-de-mossoul/

    et : http://www.aleteia.org/fr/international/article/mossoul-leveche-incendie-il-ny-a-plus-de-chretiens-dans-la-ville-5881755227652096

  • Les propos roboratifs d'une féministe lesbienne de gauche

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    FigaroVox cède la parole à Marie-Jo Bonnet, lesbienne, féministe, de gauche et opposée à la PMA et à la GPA :

    (...) Marie-Jo Bonnet est historienne, spécialiste de l'histoire des femmes. Militante active de la cause féministe, elle participe dans les années 1970 au MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et à la fondation des «Gouines rouges». Dans son dernier livre Adieu les rebelles! (Café Voltaire, 2014), elle marque son opposition au mariage pour tous, signe selon elle de l'échec de la contre-culture homosexuelle et la réddition des gays au conformisme petit bourgeois.

    Figarovox: Militante historique de la cause féministe, fondatrice des «gouines rouges», vous vous êtes démarquée du mouvement LGBT en vous opposant au mariage pour tous. Vous avez co-signé un appel- avec Jacques Delors, Sylviane Agacinzki et Lionel Jospin notamment- dans Libération pour que le Président de la République interdise les mères porteuses. Pourquoi êtes-vous opposée à la GPA?

    Marie-Josèphe Bonnet: Plusieurs raisons font que je m'oppose aux contrats de mère porteuse. D'abord parce qu'il s'agit d'une exploitation du corps de la femme par des hommes ou des couples aisés. Ces contrats étendent de manière presque illimitée le domaine du marché. Tout s'achète, tout se vend, y compris le pouvoir procréateur des femmes. Ce qui était un acte gratuit devient un acte marchand. C'est le retour de la lutte des classes dans le domaine de la procréation. C'est donc une instrumentalisation des femmes qui mène à la négation des mères. (...)

    Que répondez-vous à des féministes comme Elisabeth Badinter qui affirme la possibilité d'une GPA éthique?

    Vouloir introduire l'éthique dans le marché de la procréation est une illusion. Aujourd'hui, on estime ce marché à 3 milliards de dollars par an. Les femmes qui acceptent de se prêter à ce «commerce équitable» sont des pauvres, originaires de l'Inde, ou de pays de l'Est, et même de France comme l'ont révélé quelques affaires l'année dernière.

    De plus, comment peut-on parler d'éthique quand il s'agit de promouvoir l'abandon d'un enfant par sa mère! Car rappelons le, le principe des contrats de mère porteuse repose sur l'abandon d'un enfant par sa mère, qui l'a porté, nourri et eu des échanges vitaux avec lui pendant 9 mois.

    Vous allez plus loin que la simple condamnation de la marchandisation du corps des femmes, et dénoncez également la PMA, qui est pourtant une revendication essentiellement lesbienne. Pourquoi?

    Je m'oppose à la fois à la médicalisation de la procréation (non justifiée dès lors que les lesbiennes ne sont pas stériles) et à l'occultation de l'origine paternelle de l'enfant. Je ne crois pas qu'un enfant soit mieux élevé par un couple hétéro qu'un couple homo. Là n'est pas la question. L'important est que l'enfant ait accès à sa double filiation. La filiation monosexuée n'existe pas, c'est un fantasme. De plus, on ne connaît pas les conséquences de ces choix procréatifs nouveaux. Certaines études nous disent que les enfants de couples homosexuels vivent très bien, que c'est merveilleux, mais la vérité c'est qu'on manque de recul pour mesurer quels risques on prend en acceptant la médicalisation sans limite de la procréation.

    Plus généralement je suis contre l'expérimentation sur l'humain. Et l'aspect «bio-technique», consumériste de la PMA (un enfant sur commande, fabriqué en laboratoire) m'effraie. Si les lesbiennes veulent des enfants, elles peuvent très bien se débrouiller sans aller dans en clinique!

    Je suis effarée par le caractère injonctif de certaines revendications, comme si le droit devenait le «sésame ouvre-toi» de l'égalité, comme s'il n'y avait pas d'autres moyens, et surtout un lien d'égalité obligatoire entre les contrats de mère porteuses et la PMA. L'enfant n'est pas un droit, et pour cette raison, on ne peut pas appliquer la logique d'égalité entre les sexes.

    Le militantisme homosexuel est dirigé par un petit groupe politiquement organisé, autoproclamé qui impose ses intérêts, ses désirs et ses choix, en taxant d' « homophobes » tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. (...)

    Tout l'article est ici : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/07/18/31003-20140718ARTFIG00172-marie-jo-bonnet-lesbienne-feministe-de-gauche-et-opposee-a-la-pma-et-a-la-gpa.php

     

  • Quand un médecin euthanasieur belge fait scandale en Angleterre

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    Lu sur SudInfo :

    Surnommé "Dr mort", un médecin belge fait scandale en Grande-Bretagne en décrivant le camp d'Auschwitz comme une "source d'inspiration" dans le débat sur l'euthanasie

    Un docteur belge fait actuellement scandale en Grande-Bretagne. Il a été surnommé « Dr death » (Dr mort) parce qu’il pratique l’euthanasie. Il a en outre organisé un « voyage d’étude » à Auschwitz qu’il qualifie de « source d’inspiration » sur le thème de l’euthanasie.

    Wim Distelmans, selon le Daily Mail, provoque la polémique en Grande-Bretagne en raison d’un voyage qu’il a organisé vers le camp de la mort d’Auschwitz, en Pologne. Il a distribué des brochures dans lesquelles il présente un « voyage d’étude » de 3 jours avec visite du camp d’Auschwitz pour 470 Livres (près de 600 Euros). Il décrit Auschwitz comme « le symbole de fin de vie dégradant » et estime donc que cela pourrait être une « source d’inspiration » pour une réflexion sur l’euthanasie.

    Les militants juifs ainsi que les opposants à l’euthanasie estiment ces propos comme « offensants et dégradants ». «  Quel que soit l’avis que l’on a sur l’euthanasie, il est abominable de décrire Auschwitz comme étant une source d’inspiration  », a déclaré un militant travailliste.

    En Grande-Bretagne, l’euthanasie n’est pas légalisée et les opposants considèrent que ce serait « une pente glissante vers le meurtre généralisé des malades  ».

  • Le Pérou victime d'un chantage; plus d'allocation pour le 4e enfant; des évêques pour l'objection de conscience

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  • Cristiano Ronaldo, un rescapé de l'avortement

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    Lu sur la Dernière Heure :

    Et si Cristiano Ronaldo n'était jamais né?

    Cristiano Ronaldo a tout pour être heureux. En quelques mois, le Portugais a décroché la terriblement convoitée Decima (NdlR: la dixième Champion's League après laquelle le Real Madrid courait depuis douze ans), le faisant directement entrer dans la légende de la Casa Blanca. De plus, CR7 a également réussi à battre Lionel Messi dans la course au Ballon d'Or. Cette saison restera donc un excellent millésime pour l'attaquant merengue, malgré un Mondial plus que moyen. 

    Mais la vie du footballeur n'a pas toujours été placée sous les ors du Santiago Bernabeu. Au contraire, le natif de Funchal, sur la petite île de Madère, n'est pas issu d'un milieu favorisé. Le joueur de vingt-neuf ans a en effet vécu entre trois frères et sœurs, materné par Dolores Aveiro, une cuisinière. Sans oublier son père, José Dinis Aveiro, un jardinier municipal qui décédera en 2005 des suites de son alcoolisme.

    Une petite décennie plus tard, Dolores livre un témoignage bouleversant dans une autobiographie dont elle a présenté un passage à la presse, rapporte El Mundo Deportivo. Dans ce livre intitulé "Mère courage: la vie, la force et la foi d'une combattante", la mère de Ronaldo explique le choix terrible auquel elle a été soumise au moment d'apprendre qu'elle était enceinte du joueur. Déjà mère de trois enfants (Elma, Hugo et Katia), la jeune femme sait que l'arrivée d'un quatrième enfant sera très difficile à assumer financièrement pour son couple. 

    Lire la suite sur la D.H.

  • Non, le célibat sacerdotal ne remonte pas à une loi édictée 900 ans après le Christ

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    brandmueller_dw_wis_756616z.jpgHistorien de l'Eglise, le cardinal allemand Walter Brandmüller met les choses au point à ce sujet dans Il Foglio du 13 juillet (nous reprenons la traduction parue sur chiesa.espresso):

    NOUS PRÊTRES, CÉLIBATAIRES COMME LE CHRIST

    Cher Monsieur Scalfari,

    Bien que n’ayant pas le privilège de vous connaître personnellement, je voudrais revenir sur ce que vous affirmez à propos du célibat dans le compte-rendu de votre entretien avec le pape François, affirmations qui ont été publiées le 13 juillet 2014 et immédiatement démenties, quant à leur authenticité, par le directeur du bureau de presse du Vatican. En tant que “vieux professeur” qui ai enseigné l’histoire de l’Église pendant trente ans à l’université, je souhaite porter à votre connaissance l’état  actuel de la recherche dans ce domaine.

    En particulier, il est nécessaire de souligner en premier lieu que le célibat ne remonte pas du tout à une loi inventée neuf cents ans après la mort du Christ. Ce sont plutôt les Évangiles selon Matthieu, Marc et Luc qui rapportent ce que Jésus a dit à ce propos.

    Matthieu écrit (19,29) : “Quiconque aura quitté maisons, frères, sœurs, père, mère, enfants ou champs à cause de mon nom, recevra le centuple et aura en partage la vie éternelle”.

    Ce qu’écrit Marc est très semblable (10,29) : “En vérité, je vous le dis : nul n’aura quitté maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou champs à cause de moi qu’il ne reçoive le centuple”.

    Luc se montre encore plus précis (18, 29 et suiv.) : “En vérité, je vous le dis : nul n’aura quitté maison, femme, frères, parents ou enfants, à cause du Royaume de Dieu, qui ne reçoive bien davantage en ce temps-ci et, dans le temps à venir, la vie éternelle”.

    Ce n’est pas à de grandes foules que Jésus s’adresse lorsqu’il dit cela, mais bien à ceux qu’il envoie répandre son Évangile et annoncer l’avènement du Royaume de Dieu.

    Pour accomplir cette mission, il est nécessaire qu’ils se libèrent de tous les liens terrestres et humains. Et, étant donné que cette séparation signifie la perte de ce à quoi l’on peut normalement s’attendre, Jésus promet une “récompense” plus qu’appropriée.

    À ce point de la réflexion, on fait souvent remarquer que le “tout abandonner” faisait référence uniquement à la durée du voyage au cours duquel son Évangile serait annoncé et que, une fois qu’ils auraient accompli leur mission, les disciples reviendraient dans leurs familles. Mais il n’y a aucune trace de cela. Par ailleurs le texte des Évangiles, lorsqu’il fait allusion à la vie éternelle, parle de quelque chose de définitif.

    Par ailleurs, étant donné que les Évangiles ont été écrits entre l’an 40 et l’an 70 de l’ère chrétienne, ceux qui en furent les rédacteurs auraient donné une mauvaise image d’eux-mêmes s’ils avaient fait tenir à Jésus des propos avec lesquels leur propre comportement dans la vie n’aurait pas été en conformité. En effet Jésus demande à ce que ceux qui participent à sa mission adoptent également sa manière de vivre.

    Mais alors que veut dire Paul lorsque, dans sa première épître aux Corinthiens (9, 5), il écrit : “Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de nous faire accompagner par une femme croyante, exactement comme les autres apôtres et les frères du Seigneur et Céphas ? Ou bien devrions-nous être les seuls, Barnabé et moi, à devoir renoncer au droit de ne pas travailler ?”. Ces questions et ces affirmations ne présentent-elles pas comme acquis le fait que les apôtres aient été accompagnés par leurs épouses respectives ?

    Sur ce point, il faut procéder de manière prudente. Les questions rhétoriques que pose l’apôtre font référence au droit que celui qui annonce l’Évangile a de vivre aux frais de la communauté et cela s’applique également à la personne qui l’accompagne.

    Une question se pose alors, bien évidemment, celle de savoir qui est cette personne qui accompagne. L’expression grecque “adelphèn gynaïka” nécessite une explication. “Adelphè” signifie sœur. Et dans ce texte on entend, par sœur dans la foi, une chrétienne, tandis que “gynè” indique – de manière plus générale – une femme, que celle-ci soit vierge, fiancée, ou épouse. En somme, un être féminin. Toutefois cela fait qu’il est impossible de démontrer que les apôtres étaient accompagnés par leurs épouses. Parce que, si au contraire il en était ainsi, on ne comprendrait pas pourquoi on parlerait clairement d’une "adelphè" en tant que sœur, donc chrétienne. En ce qui concerne l’épouse, il faut savoir que l’apôtre l’a quittée au moment où il a commencé à faire partie du groupe des disciples.

    Le chapitre 8 de l’Évangile de Luc aide à y voir plus clair. On y lit : “Jésus vint, accompagné par les douze et par quelques femmes qu’il avait guéries d’esprits mauvais et de maladies : Marie, appelée la Magdaléenne, de qui étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, Suzanne, ainsi que beaucoup d’autres. Elles servaient toutes Jésus et les disciples avec ce qu’elles possédaient”. Il paraît logique de déduire de cette description que les apôtres auraient suivi l’exemple de Jésus.

    Par ailleurs il faut attirer l’attention sur l’appel empathique au célibat ou à l’abstinence conjugale qui est lancé par l’apôtre Paul (1 Corinthiens 7, 29 et suiv.) : “Je vous le dis, frères : le temps se fait court. Par conséquent, que ceux qui ont une femme vivent à l’avenir comme s’ils n’en avaient pas”. Et encore : “L’homme qui n’est pas marié a souci des affaires du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur. Celui qui est marié a souci des affaires du monde, il veut plaire à son épouse, et le voilà partagé”. Il est clair que Paul, lorsqu’il dit cela, s’adresse en premier lieu à des évêques et à des prêtres. Et lui-même s’en serait tenu à cet idéal.

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  • Retour des obsessions postconciliaires

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    Voici quelques semaines un ami me déclarait : « A quand les femmes prêtres et le mariage des prêtres ? Avec la popularité du nouveau pape, un peu macho, la controverse  obsessionnelle de l’Eglise postconciliaire semble oubliée ».

    C’était aller un peu vite en besogne. La récente décision du synode de l’Eglise anglicane de faire accéder des femmes à « l’épiscopat » et la réponse supposée  de François à son ami journaliste Scalfari sur les prêtres mariés relancent le sujet : à quand des prêtresses dans l’Eglise catholique et l’abolition de la règle du célibat ecclésiastique dans l'Eglise latine ? Et les clichés habituels réapparaissent : Vrai ou faux ? JPSC

    photoFB_copie.jpgRéponse de l’abbé Pierre Amar (photo) sur le site Aleteia :

    L’Eglise est misogyne. Faux. Elle a même l’audace de proclamer que ce que Dieu a fait de plus beau sur cette terre, son chef d'œuvre, est une femme : une vierge immaculée, modèle d’humilité et de prière, Marie, mère du Sauveur. Marie, que nous fêterons ce 15 août dans le dernier des privilèges que le Seigneur lui aura accordé : celui de monter au ciel avec son corps et son âme. Marie que des millions de catholiques prient dans de multiples sanctuaires comme Lourdes, Rocamadour, Fatima, Aparecida ou Guadalupe.

    D’ailleurs, aucune institution n’a jamais autant fait pour les femmes que l’Eglise. Elle n’a eu de cesse que de proclamer la dignité et la vocation spécifique de la femme. Tout au long des siècles, elle n’a pas cessé non plus de se préoccuper du sort des femmes sans famille ou particulièrement vulnérables, à travers des institutions destinées aux enfants abandonnés, aux filles-mères, aux prostituées, aux femmes indigentes, âgées ou malades, aux femmes en instance de séparation, aux femmes détenues, …

    Une femme-prêtre ferait le « job » aussi bien qu’un homme. Vrai. Mais tout dépend de la conception que l’on a du sacerdoce. Car si être prêtre c’est aider les malades, accompagner ceux qui souffrent et qui peinent, faire du catéchisme, écouter, enseigner, célébrer, bref … « faire de la pastorale », oui, bien sûr, une femme peut le faire et d’ailleurs, peut-être même mieux qu’un homme ! Mais on est là dans le registre de l’action et du faire. Or, prêtre ce n’est pas ça. On ne « fait » pas le prêtre, on est prêtre. Le prêtre est un autre Jésus, il est Jésus. La preuve ? Lorsqu’il célèbre la messe, il dit « ceci est mon corps » et non« ceci est le corps de Jésus ». Il y a identité parfaite entre le Christ et lui. Il est pour le Christ, une humanité de surcroit. Et le Christ était un homme. Bref, ce n’est pas que l’Eglise ne veut pas ordonner des femmes, c’est qu’elle ne le peut pas.

     Les femmes n’ont pas d’âme. Faux. Et tellement ridicule de le penser ! Si c’était le cas, on ne baptiserait jamais les filles, ni hier ni aujourd’hui. Pourtant c’est le cas depuis toujours ! Et si jamais il fallait vous convaincre du génie féminin et de la grâce d’être femme, relisez en urgence Mulieris Dignitatem et la Lettre aux femmes, deux textes magnifiques de saint Jean-Paul II où il s’exclame : « Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et tu contribues à la pleine vérité des relations humaines ».

     Aujourd’hui c’est bloqué mais qui nous dit que plus tard …Faux. Le sujet est clos et depuis longtemps. L’Eglise ne se reconnaît tout simplement pas le droit de revenir sur un choix libre et souverain de Jésus lui-même. Et le fait même que Jésus n’ait appelé que des hommes à devenir ses apôtres, et non sa mère ou même des anges, prouve qu’il ne s’agit pas d’une question de dignité. Qui donc était plus digne d’être prêtre que Marie ? En 1988, Jean Paul II mettait un point final à cette question : « cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église ».

    Quand donc l’Eglise reconnaitra-t-elle que l’homme et la femme sont égaux ? Elle le dit depuis toujours. Déjà Saint Paul se fait l’écho de l’égale dignité de l’homme et de la femme allant jusqu’à dire : « il n’y a plus l’homme et la femme, car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus » (Galates 3, 28).

    Il y a une stricte égalité mais surtout une différence, ce qui ne veut pas non plus dire injustice. Cette altérité est précieuse, source de richesse et de complémentarité. Un peu comme en musique avec les tonalités (majeur, mineur) qui font résonner une mélodie différente où même le corps humain qui a besoin à la fois d’une tête et d’un cœur. Qui dira que l’un est plus important que l’autre ? Impossible de vivre sans les deux !

    « Il n’y a pas assez de femmes au Vatican ou aux postes de responsabilité. Presque vrai. Et pas que dans l’Eglise d’ailleurs : regardez les patrons du CAC 40. Ce sont presque tous des hommes ! Le Pape François est bien conscient de cette difficulté et souhaite que cela change. « Une Eglise sans femmes c’est comme le collège apostolique sans Marie » a-t-il dit. Il a nommé des femmes à la Curie, comme la française Marguerite Léna par exemple. De nombreuses femmes font partie des services du Vatican mais n'en sont pas encore à la tête c'est vrai. Ceci dit, leur efficacité naturelle est peut être plus utile pour le moment à cette place. Les choses bougent, malgré tout. Reste surtout à trouver les compétences et les disponibilités : ce n’est pas avec ce que gagne un salarié d’Eglise que l’on va attirer les personnes les plus compétentes !
    Là encore, il faut envisager la conception que l’on a du sacerdoce : l’enjeu est-il d’avoir un pouvoir ou de servir ? La question ne se pose pas en terme de compétence ou d’égalité c’est un problème de sens : que signifie le sacerdoce ?

    Et le mariage des prêtres ? Padreblog s’en est déjà fait l’écho, dans un article remarqué. A (re)lire ici

    Ref. Les femmes prêtres c’est pour quand ?

    Qui est l’abbé Pierre Amar ? 40 ans. Diocèse de Versailles. Licencié en droit, chargé de communication d'une communauté religieuse, puis aumônier militaire, il est aujourd'hui vicaire en paroisse et en mission d'études à l'Institut Catholique de Paris. Auteur de spectacles pour les familles

    JPSC

  • Aleteia précise l’information sur Mossoul

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    Les bribes d'informations qui parviennent depuis la ville de Mossoul sont extrêmement préoccupantes. Lu  sur le site « Aleteia » l'information de ce jour :

    Mossoul est tombée le 9 juin dernier sous le contrôle de l’organisation qui s’autoproclame « l’État Islamique en Irak et au Levant », ou Daash en arabe. Les images et les informations qui nous parviennent sont fragmentaires, mais outre l’absence d’eau et d’électricité, deux éléments au moins sont prouvés, avec des photos et des témoignages à l’appui.

    Il faut demeurer prudents sur toute information provenant de cette ville pour deux raisons : d’abord il s’agit d’une zone de conflit, où les témoignages de première main sont rares. Ensuite, le gouvernement chiite irakien a intérêt à diaboliser son adversaire, bien qu'il soit grandement aidé en cela par le comportement inqualifiable des militants du Daash.

    Le site ankawa.com relève ainsi que les maisons sont désormais marquées pour que l’on puisse identifier la religion des habitants. Sur les photos mises en lignes par le site, on peut lire « SAKN N », ce qui signifie « résident N », abréviation de Nasere « chrétien ». D’autres maisons sont marquées de « SAKN R », pour Ruad, un musulman non sunnite. Cette information a été confirmée par l’évêque Mgr Shleimon Warduni, évêque auxiliaire chaldéen catholique de Badgad. Elle fait craindre que selon une interprétation du Coran, cela revienne à autoriser le pillage de ces maisons de « mécréants ». En effet, selon un verset du Coran (33:27) : "Dieu vous a fait ainsi hériter de leur pays, de leurs demeures, de leurs richesses et d’une terre que vos pieds n’avaient jamais foulée. La puissance de Dieu n’a point de limite." Ce verset pourrait être interprété comme une licence pour voler les biens des vaincus, des "mécréants".

    D’autres photos, divulguées cette fois par Aleteia en langue arabe, montrent que la croix qui surmontait la cathédrale de Saint Ephrem a été ôtée. Là encore, c’est une image incontestable, qui révèle une action très hostile à l’égard des chrétiens. Mossoul comptait encore 35 000 chrétiens en 2003 un nombre qui était tombé à moins de 3000 avant le 9 juin dernier et la prise de la ville.

    Ref. Mossoul : la croix de la cathédrale abattue, les maisons des chrétiens marquées

    Dernière minute :  Selon les informations de l'édition arabophone d'Aleteia, les militants de l'auto proclamé califat islamique ont donné aux chrétiens jusqu'à samedi midi pour se convertir, payer un impôt, quitter la ville ou mourir.

    Voir : http://www.aed-france.org/actualite/irak-un-decret-de-letat-islamique-provoque-lexil-des-derniers-chretiens-de-mossoul/

    JPSC

     

  • Irak : les dernières familles chrétiennes quittent Mossoul

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    De l'Agence Fides :

    ASIE/IRAQ - Départ de Mossoul des dernières familles chrétiennes

    Mossoul – Les dernières familles chrétiennes encore présentes à Mossoul quittent actuellement la ville en direction d’Erbil, de Dohuk et d’autres localités du Kurdistan irakien considérées comme plus sûres. C’est ce que confirment à l’Agence Fides des sources de la communauté chaldéenne locale. Le nouvel exode s’est accéléré au cours de ces deux derniers jours après que les insurgés sunnites et les militants du prétendu « Etat islamique » aient commencé à marquer avec des signes distinctifs les maisons des chrétiens et des chiites afin d’en prendre possession par la suite. Selon ce qu’indique le site Internet www.Ankawa.com, l’évacuation des derniers chrétiens est également due à l’intensification des bombardements de la part de l’armée régulière sur de nombreux quartiers de la ville, surtout au cours de la nuit. Dans de nombreux villages de la Plaine de Ninive, l’urgence principale est pour le moment représentée par la suspension de la fourniture d’eau, rendue encore insupportable par les hautes températures.

  • Cardinal Müller : « on ne vit pas le mariage chrétien, voilà le problème majeur de la famille! »

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    Lu sur le site Aleteia (extrait) :

    20130111cnsbr13401.jpg « (...)  La Bibliothèque des auteurs chrétiens  (BAC)  vient de publier “L’espérance de la famille”, un petit livre sous forme de dialogue avec  le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Cardinal Gerhard-Ludwing Müller.

    Dans le livre, une longue interview du cardinal par le directeur général de la BAC, P. Carlos Granados, le mois de juin dernier à Rome.  Le texte, revu par le cardinal Müller lui-même, revêt un intérêt particulier en ce moment, à quelques mois des deux synodes sur la famille; le premier, de caractère extraordinaire, convoqué par le pape François,  aura lieu du 5 au  19 octobre 2014,  sur le thème« Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation » .

    Dans la préface de l’ouvrage, le P. Granados explique lui-même que l’idée de ce dialogue  « est née d’un souci pastoral de rendre plus compréhensible aux fidèles chrétiens le sens de ce qui est commenté ces jours-ci sur le prochain Synode. Les paroles du Préfet pour la Doctrine de la foi éclairent le cadre dans lequel émergent les points d’interrogation d’aujourd’hui sur la famille ».

    La présentation du livre est du cardinal Fernando Sebastián Aguilar, qui affirme que le cardinal Müller nous rend ici un grand service, en nous proposant dans cet ouvrage des idées et des suggestions pour repenser en profondeur et avec sérénité des questions sur la famille, au sein de la tradition et de la communion de l’Eglise.

    « Le problème principal que nous avons dans l’Eglise concernant la famille ne réside pas tant dans le petit nombre des divorcés remariés  désireux de s’approcher de la communion eucharistique, souligne le cardinal Sebastián. Le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et le grand nombre des baptisés et mariés sacramentellement qui ne vivent pas leur mariage ni leur vie matrimoniale en conformité avec la vie chrétienne et les enseignements de l’Eglise, voilà le problème."

    "Selon moi, répond le cardinal Müller à une question qui lui est posée dans ce livre que publie la BAC, l’objectif principal du prochain Synode devrait être de favoriser la ‘récupération’ de l’idée sacramentelle du mariage et de la famille, en insufflant aux jeunes qui sont disposés à entamer un chemin conjugal, ou à ceux qui sont déjà dedans, le courage dont ils  ont besoin. Au fond, il s’agit de leur dire qu’ils ne sont pas seuls sur ce chemin, que l’Eglise, toujours mère, les accompagne et les accompagnera."

    Le Cardinal Müller

    Gerhard Ludwing Müller ( Mayence, Allemagne, 31-12-1947), cardinal de Ratisbonne, est depuis juillet 2012 préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et président de la Commission  pontificale  Ecclesia Dei, de la Commission théologique internationale et de la Commission pontificale biblique. Durant seize ans, il a enseigné la théologie dogmatique à l’Université  Ludwing-Maxilian de Munich et a été chargé de la publication en allemand des œuvres complètes  (16 volumes) de Joseph Ratzinger, le Pape Benoît XVI.

    sources: 

    On ne vit pas le mariage chrétien, voilà le problème majeur de la famille!

     SIC

     JPSC

  • Vatican : quand la communication trébuche

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    Le moins qu'on puisse dire, c'est que les interviews accordées à Scalfari provoquent une confusion dont on aurait pu faire l'économie. Est-il vraiment indispensable que la communication, au sommet de l'Eglise, se décline au travers d'interviews accordées à des journalistes? Surtout lorsqu'il s'agit de remettre le couvert avec quelqu'un qui avait déjà été épinglé en raison de son sens assez approximatif de la rigueur journalistique... Sur son blog "Le Suisse Rom@in", l'abbé Rimaz insiste sur le fait :

    Scalfari de la Repubblica avec le Pape François: ces interviews qui créent la confusion

    Enième tentative d'explication sur ce second entretien du Pape avec Scalfari de la Repubblica. 

    Une chose est certaine, la confusion est belle et bien présente. Pour un communicateur comme notre Pape, c'est assez dommageable. 

    De source romaine, il y avait un accord formel non écrit entre le Pape et Scalfari: entretien privé, sans publication, et qui n'a pas été respecté. Le Pape n'a pas revu la copie et ses paroles, bien que pas totalement fausses, ne sont pas précises du tout. 

    Quant à l'aimable réaction du Père Lombardi, elle tient certainement à la bonté même du Pape qui n'a pas voulu trop froisser son ami. 

    Lien

    Sur le site "Benoît-et-moi", les analyses et commentaires vont bon train, non sans une certaine sévérité... :