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  • La galère des chrétiens pakistanais

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    De Radio Vatican

    Nouvelles tensions entre chrétiens et islamistes au Pakistan

    Pour la troisième fois fois dans l'actualité récente, le Pendjab a été le théâtre d'intimidations de la majorité musulmane contre des chrétiens. Toutes les familles chrétiennes d'un village du district de Sahiwal ont été contraintes à abandonner leurs maisons et à fuir, un nouvel épisode de persécutions qui est la conséquence d'un mariage entre un chrétien et une jeune fille musulmane.

    Le couple habite dans le district de Khanewal. Quand s'est diffusée la nouvelle du mariage, les musulmans locaux ont intimé à la petite communauté chrétienne locale de rendre l'épouse, et le père de la jeune fille a dénoncé à la police le jeune homme et deux de ses proches pour le rapt de la fille. L'attitude hostile des voisins a finalement contraint les neuf familles chrétiennes résidentes, 25 personnes en tout, à chercher un autre refuge.

    Ce cas est le troisième de ce genre à avoir été rapporté dans l'actualité récente du Pendjab dans l'actualité récente. Généralement, les familles concernées ne parviennent pas à obtenir justice, malgré le soutien des associations locales pour les droits des minorités. La police locale a admis ne pas vouloir procéder avec des mesures qui pourraient amener des tensions ultérieures.

    Les cas d'hommes musulmans qui capturent des femmes chrétiennes (ou issues d'autres minorités) pour les contraindre au mariage après la conversion forcée ont un traitement différent. Ces situations, signalés par centaines chaque année, sont habituellement régularisées par des juristes islamiques, avec l'interdiction pour les familles d'origine de se rapprocher de leur fille. C'est l'un des nombreux visages de la discrimination et de l'intimidation qui frappent les communautés de baptisés dans le pays, souvent attaquées au nom de la loi anti-blasphème.

    Un drame récent a toutefois rencontré un écho médiatique inhabituel dans le pays. Dans les prochains jours, après un premier renvoi, on attend l'inculpation du propriétaire d'une fabrique de briques et de trois autres personnes accusées d'avoir procédé au lynchage et au meurtre d'un jeune couple chrétien après que la femme ait été accusée d'avoir brûlé des pages du Coran. Cette fois-ci, devant l'émotion internationale, les autorités pakistanaises ne sont pas restées inactives. Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées et une centaine d'autres sont recherchées.

    (source : L'Avvenire)

    Voir le détail ici : http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/pakistan/2014-11-17-pendjab-les-chretiens-chasses-de-leur-village-par-les-musulmans-suite-a-un-mariage-interreligieux

  • Chesterton et sa guérilla contre le monde moderne

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    Lu ICI :

    Chesterton et “sa guérilla contre le monde moderne” – Entretien avec Philippe Maxence 

    Journaliste et écrivain, rédacteur en chef du bi-mensuel catholique conservateur L’Homme nouveau, Philippe Maxence est également l’un des meilleurs connaisseurs français de l’œuvre de Gilbert Keith Chesterton (photo). C’est afin de mieux connaître ce penseur original et profondément iconoclaste que nous avons souhaité interroger Philippe Maxence.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Vous êtes à l’initiative de l’association des Amis de Chesterton, comment se fit votre rencontre avec l’œuvre de ce dernier ? 

    Ma découverte de l’œuvre de G.K. Chesterton s’est effectuée en deux temps. Adolescent, j’avais croisé ce nom en lisant des auteurs comme Henri Massis, Gustave Thibon, Jacques Maritain, Paul Claudel ou dans des lectures consacrées à l’histoire de la droite française d’avant-guerre ou au renouveau catholique à la même période. Étudiant, je suis tombé par hasard sur son essai Orthodoxie que j’ai lu avec curiosité et avec une réelle incompréhension concernant certains passages. De ce fait, je me suis obligé à relire ce livre et j’y ai finalement découvert, au-delà d’un propos souvent déconcertant au premier abord pour un Français, une véritable cohérence et l’expression d’une réelle philosophie. La lecture d’autres ouvrages de GKC a ensuite confirmé cette découverte émerveillée qui permettait de rompre avec une certaine approche cartésienne et d’exprimer les vérités éternelles sous un mode tout à fait différent.

    Chesterton est depuis plusieurs décennies tombé en Purgatoire – dont vous vous efforcez de l’en faire sortir – alors qu’il était dans la première moitié du XXème siècle un auteur largement connu et apprécié en France. Comment l’expliquer ?

    Jusqu’aux années 1950, Chesterton est encore un auteur lu, traduit et apprécié. Mais il est déjà en perte de vitesse. Mort en 1936, il n’a connu ni la Seconde Guerre mondiale, ni la Guerre froide et moins encore, comme catholique, le Concile Vatican II. Il ne semble plus alors en phase avec les problèmes du temps. La bombe atomique lui est inconnue, tout comme la Chine communiste ou le rock n’roll. Son style et certaines de ses idées, qui rencontrent aujourd’hui une nouvelle faveur, semblent alors passéistes. Pour beaucoup, ces raisons expliquent le désamour rencontré par Chesterton.

    Lire la suite ICI

    Première partie de l’entretien

    Deuxième partie de l’entretien

    Troisième partie de l’entretien

  • Une "bonne" loi sur l'euthanasie garantirait-elle un nombre stable et peu important d'euthanasies ?

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    De Theo Boer sur Euthanasie STOP :

    Mais nous avions tort, terriblement tort même

    En 2001, les Pays-Bas sont devenus le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie, en même temps que le suicide assisté. Plusieurs garde-fous ont été mis en place afin de définir qui pourrait en bénéficier, les médecins respectant ces garde-fous ne feraient pas l'objet de poursuites. Parce que chaque cas est unique, cinq commissions régionales de contrôle ont été mis en place afin d'évaluer chaque cas et pour déterminer s'il s'était déroulé dans le respect de la loi. Pendant les cinq ans qui ont suivi la promulgation de la loi, ces morts provoquées par les médecins sont restées à un niveau stable – leur nombre a même chuté certaines années. En 2007 j'écrivais qu'il n'y a pas nécessairement une pente glissante en matière d'euthanasie. Une bonne loi d'euthanasie, combinée avec la procédure de contrôle de l'euthanasie, fournit la garantie d'un nombre stable et relativement peu important d'euthanasies.» La plupart de mes collègues arrivèrent à la même conclusion.

    Mais nous avions tort, terriblement tort même. Avec le recul, la stabilisation des nombres n'a constitué qu'une pause temporaire.

    Lire la suite sur Euthanasie STOP

  • Le vaccin contre le virus de la désespérance (33e dimanche du temps ordinaire)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    La liturgie de ces dernières semaines de l’année liturgique nous oriente résolument vers l’attente du retour du Christ Roi, que nous célébrerons dimanche prochain. Une chose est certaine : le Seigneur vient ; où ? quand ? Il ne nous appartient pas de le savoir : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les gens diront : “Quelle paix ! Quelle tranquillité !” c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux, comme les douleurs sur la femme enceinte : ils ne pourront pas y échapper » (2nd lect.). Dès lors l’attitude qui s’impose est la vigilance : « ne restons pas endormis comme les autres » insiste saint Paul, c’est-à-dire comme les jeunes filles insensées de la parabole que nous avons méditée dimanche passé, « mais soyons vigilants et restons sobres » comme les vierges sages qui gardent leur lampe allumée dans l’attente de la venue de l’Epoux.

    Reste à savoir comment nous comporter durant cette période qui s’étale entre l’exaltation de Notre Seigneur à la droite de son Père, et son intronisation définitive comme Juge des vivants et des morts, Roi des siècles à venir, Seigneur de l’univers. C’est précisément à cette question que veut nous faire réfléchir la parabole que nous venons d’entendre. Première surprise : le seul personnage vraiment préoccupé du retour de son Maître, n’est pas celui qui est cité en exemple. La parabole fait même une large place aux réflexions intérieures du troisième serviteur - à vrai dire très inquiet à la pensée de la confrontation avec cet homme dur dont il redoute le retour. Les deux premiers, eux, ne se posent pas de question : à peine leur Maître est-il parti, qu’ils reprennent « aussitôt » le travail, sans se faire d’état d’âme, continuant leur activité comme si le Maître était toujours là. Pour eux rien ne semble avoir changé, tant le souvenir de leur Maître demeure vivant dans leur mémoire. De fait : le Maître n’a jamais quitté la maison de leur cœur. Pourtant, c’est bien les deux premiers serviteurs, qui ne se préoccupent ni du départ ni du retour de leur Maître, que la suite du récit désigne comme modèles de l’attitude juste ; alors que le troisième s’entendra reprocher son manque d’initiative, lui qui était tellement préoccupé de ne rien perdre de ce que le Maître lui avait confié.

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  • Avortement, euthanasie, procréation artificielle : les paroles fortes du pape

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    L'avortement et l'euthanasie, des « péchés contre Dieu Créateur » avertit François

    Radio Vatican

    (RV) Le Pape François a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il dit, d’un péché contre Dieu Créateur. Le Saint-Père a reçu samedi matin quelque 5000 médecins catholiques italiens. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il recommandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    C’est ainsi un véritable plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs. De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François est formel : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas est un droit, a-t-il martelé, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Evangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent l’attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines. 

    (Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

  • Les prêtres mariés de rite oriental pourraient être autorisés à exercer leur ministère partout dans le monde

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    C'est ici (en italien) : http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it/2014/11/14/francesco-da-il-passaporto-ai-preti-sposati-orientali-valido-in-tutto-il-mondo/

  • Les évêques américains ont élu leurs représentants pour le Synode de 2015

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    « La conférence épiscopale des États-Unis a élu les représentants qu’elle enverra au Synode pour la Famille qui se déroulera en 2015 : les quatre élus principaux sont l’archevêque de Louisville Joseph Kurtz, actuel président de la conférence épiscopale, l’archevêque de Philadelphie Charles Chaput, Daniel cardinal Di Nardo, archevêque de Galveston-Houston et l’archevêque Joseph Gomez de Los Angeles. Les deux élus remplaçants sont le futur archevêque de Chicago Blaise Cupich, et l’archevêque de San Francisco Salvatore Cordileone. Une élection dont on peut dire sans trop se tromper qu’elle viendra grossir les rangs du camp conservateur de la prochaine séance. En effet, en dehors de Mgr Cupich, qui est connu pour être l’un des modernistes les plus affirmés de toute la conférence américaine, les élus font partie des évêques aux positions assez traditionnelles des États-Unis. Tous ont déjà affirmé leur affection pour la liturgie latine ; Mgr Gomez est connu pour sa mésentente cordiale avec son prédécesseur, le très progressiste cardinal Mahony ; Mgr Cordileone est l’un des plus bruyants opposants au « mariage » homosexuel, et Mgr Chaput a récemment été aussi critique que le cardinal Burke au sujet de la première session du synode.
    Alors que le pape a récemment ignoré les orientations de la conférence en choisissant un progressiste pour le siège vacant de Chicago, il semble que les évêques américains sont en train d’affirmer leur penchant conservateur pour l’avenir. »

    Ici, sur « riposte catholique » : Les évêques américains ont élu leurs représentants pour le Synode de 2015

    JPSC

  • Disparition d’une haute figure de l’épiscopat français : Mgr Henri Brincard

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    Lu sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    mgr-brincard-de-retour-au-puy (1).jpgCe vendredi 14 novembre, Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay a rendu son âme à Dieu,  dans sa 75e année à Caluire (Rhône). C'était un ami de L'Homme Nouveau. Nous publions ci-dessous le communiqué de la Conférence des évêques de France :

    « Nous apprenons avec tristesse le décès de Mgr Henri Brincard, évêque du Puy-en-Velay survenu ce jour, le vendredi 14 novembre 2014 dans sa 75ème année à Caluire (Rhône). Gravement malade, Mgr Henri Brincard désira rester jusqu'au bout en tenue de service pour son diocèse. 

    Prêtre en 1975

    Né le 18 novembre 1939 à Savennières (Maine-et-Loire), Mgr Henri Brincard a été ordonné prêtre le 23 août 1975 comme oblat perpétuel des chanoines réguliers de saint-Augustin de la congrégation de Windesheim-Saint-Victor. Il fit ses études supérieures à l’école des Chartres ainsi que des études de philosophie et de théologie au séminaire des Carmes et à l’Université catholique de Fribourg en Suisse.

    Il a exercé son ministère de prêtre comme directeur spirituel, prédicateur de retraites pour les prêtres et religieux, ainsi que pour les associations et foyers chrétiens. Il a été également chargé de cours pour la communauté Saint-Jean de Rimont et de cours de philosophie à la Grande-Chartreuse. Au sein de sa congrégation, il assurait des cours de philosophie et de théologie à l’abbaye Saint-Pierre à Champagne-sur-Rhône.

    Evêque en 1988

    Mgr Henri Brincard fut nommé évêque du Puy-en-Velay le 8 août 1988 par le pape Jean-Paul II et fut consacré évêque le 2 octobre 1988. Il succède à Mgr Louis Cornet qui fut évêque du Puy-en-Velay de 1978 à 1987.

    Il fut évêque accompagnateur du Centre national des archives de l’Église de France de 2000 à 2011 et fut chargé de la coordination de la pastorale sur les chemins de Saint-Jacques (France-Espagne) jusqu’en 2012. Depuis 2007 jusqu’à 2013, il fut évêque accompagnateur de l’Association des œuvres mariales et par ailleurs Président de l’Association des directeurs d’établissements chrétiens (ADDEC).

    Il était commissaire en 2011 et 2012 puis depuis 2013 délégué pontifical pour la congrégation des Sœurs contemplatives de Saint-Jean et assistant religieux pour les Frères de Saint-Jean et les Sœurs apostoliques de Saint-Jean.

    Fidèle à Marie et défenseur de la famille

    Mgr Henri Brincard était l’auteur du livre Marie et l’Eglise dans la lumière du Jubilé de l’an 2000 (Salvator).

    Le cercueil sera déposé à la cathédrale du Puy-en-Velay à partir de ce samedi 15 novembre en fin d’après-midi. Les obsèques auront lieu le mercredi 19 novembre à 15h en la cathédrale du Puy.

    On retiendra notamment de Mgr Brincard son entière consécration à la cause éthique et spirituelle de la famille.

    "Elle est icône de la Trinité, répétait-il inlassablement en écho à Jean-Paul II. Elle est le premier visage de l'Eglise. Soyons courageux, inventifs et audacieux pour la promouvoir ».

    Ref. Adieu à Mgr Brincard

    Mgr Brincard est aussi un ancien de la célèbre Ecole des Roches, qui fut notamment dirigée par André Charlier, un écrivain et musicien (1895-1971), ami de Paul Claudel, de Jacques Copeau, et grand admirateur de Péguy comme son frère aîné Henri Charlier. Son œuvre écrite, plus restreinte que celle du sculpteur Henri, se range toutefois à ses côtés par la qualité de la pensée qui est celle d'un maître de sagesse et d'un éducateur au plein sens du mot.

    Cette école fut  fondée en 1899 près de Verneuil-sur-Avre (Eure) dans un esprit s'inspirant des institutions scolaires britanniques : il y a des chefs de maison, des capitaines, le sport et la nature y sont favorisés. Les Roches se veulent une école libre,  religieuse mais non confessionnelle, pour les élites nouvelles, dans le cadre de la mouvance pédagogique d’une éducation nouvelle.

    Henri Brincard est l’un des fleurons de ce cercle des poètes pas encore tout à fait disparus

     JPSC

  • Le cardinal Sarr, archevêque de Dakar, a ses réserves sur le récent synode « extraordinaire » sur la famille

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    theodore_cardinal.gifLe cardinal, archevêque de Dakar, revient sur les défis de l'Église d'Afrique évoqués avec le Pape lors de sa récente visite « ad limina » chez le pape François. Lu sur le site de « La Vie » :

    « En visite ad limina avec les évêques du Sénégal, de Mauritanie, du Cap-Vert et de Guinée-Bissau, le cardinal Théodore-Adrien Sarr, archevêque de Dakar, au Sénégal, évoque les défis de l’Église en Afrique dans une interview à I.Media, citée par l’agence Apic.

    Le cardinal Sarr reconnaît les difficultés posées à l’Afrique par le récent synode sur la famille, dont les débats ont parfois mis en lumière les écarts entre les préoccupations de l’Occident et du Continent africain. « En effet, car il faut comprendre que les préoccupations sociales de l’Occident aujourd’hui ne sont pas forcément les nôtres », avance-t-il.

    Le cardinal regrette par exemple la place tenue par la question de l’homosexualité.« L’Occident ne doit pas nous imposer sa vision actuelle de l’homosexualité. Nos peuples savent que l’homosexualité existe, ils gèrent cela à leur manière, mais on sent aujourd’hui une pression pour une dépénalisation de l’homosexualité », affirme-t-il. « Chacun a ses options, mais je ne suis pas d’accord avec le fait de présenter cela comme le nec plus ultra de l’évolution et du progrès de l’humanité. » 

    Au sujet du mariage, la question en Afrique se concentre surtout sur la polygamie. « Si la question des divorcés remariés commence à être importante dans nos pays, le premier problème, chez nous, c’est l’accueil des polygames qui veulent devenir chrétiens, ou qui veulent épouser un ou une catholique », explique le cardinal. 

    Islam et animisme

    Évoquant « la présence massive de l’islam dans cette sous région de l’Afrique de l’Ouest », le cardinal a estimé que les relations étaient bonnes avec la communauté musulmane. « Nous avons dit (au Pape) que, jusqu’à présent, les relations sont bonnes, que nous ne sommes pas inquiets, mais que l’on peut se poser des questions sur l’avenir étant donné l’offensive des islamistes un peu partout, et surtout en Afrique de l’Ouest avec ce qui se passe au Mali et au Nigeria », explique le cardinal.

    S’il ne ressent pas de menace des fondamentalistes, le cardinal a fait part de l’importance du respect de la laïcité dans les pays d’Afrique sub-saharienne. « Il faut que la diplomatie vaticane soit très attentive à encourager les Etats africains, au Sud du Sahara, à maintenir coûte que coûte leur option pour un Etat non confessionnel, une laïcité positive pour ainsi dire. Cela afin que toutes les communautés soient reconnues et libres de pratiquer », plaide-t-il. 

    Autre défi abordé par le cardinal Sarr, la place de l’animisme. « En lui-même, l’animisme ne constitue pas un danger, précise-t-il. Mais nous ne faisons pas attention à ce qui reste d’animisme en nous (…) Que nous soyons musulmans ou catholiques, il y a un fort héritage qui est en nous. Il faut dénoncer cette foi dans des forces occultes car pas mal de monde continue à s’y fier. A mon sens, il y a encore des ruptures à faire avec cet animisme présent en chacun de nous. » 

    Ref. Cardinal Sarr : "Les préoccupations sociales de l’Occident ne sont pas forcément les nôtres"

    Vous avez dit « périphéries » ?

    JPSC

  • Groupe éthique sociale et Union des étudiants catholiques de Liège: de l'humanisme à la famille

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    De l'humanisme à la famille232.jpg

     

    Inscriptions au lunch débat du 24 novembre prochain "Moyen Orient et Persécution religieuse" nécessaires pour le 19 novembre au plus tard. Tél 04.344.10.89 ou email : info@ethiquesociale.org. On peut aussi s’inscrire en ligne sur le site internet : www.ethiquesociale.org

     JPSC

  • Scandale au Kenya : l’ONU aurait introduit un agent abortif dans un vaccin contre le tétanos

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    Les évêques du Kenya accusent les Nations Unies de procéder à une réduction de la population via un agent abortif contenu dans un vaccin contre le tétanos. Plus de 2 millions de femmes seraient concernées ! De Sylvain Dorient sur le site « aleteia » :

    « Mardi 7 novembre, l’association des médecins catholiques du Kenya publiait une déclaration selon laquelle ils avaient découvert un élément qui provoquait des fausses couches dans un vaccin antitétanique administré à 2,3 millions de femmes par l’Organisation mondiale de la santé et l'Unicef. Le clergé catholique a encouragé tous ses fidèles à refuser le vaccin (voir Kenyatoday).

    Fausses couches 

    Dans le journal canadien lifesitenews, le porte-parole de l’association, le Dr Muhame Ngare, détaille : « Nous avons envoyé six échantillons venant de différents endroits du Kenya à un laboratoire sud-africain. Tous ont révélé la présence d’un antigen HCG ». L’HCG est l'hormone permettant au corps de la femme enceinte de reconnaître son enfant, pour qu’il ne soit pas attaqué par le système immunitaire. L’élément présent dans le vaccin bloque cette hormone, entraînant des fausses couches, selon les analyses du professeur Bellet (voir un article de Découverte).

    Qui ment ?

    Le gouvernement kenyan nie. Son ministre de la Santé, James Macharia, a affirmé à la BBC : « Je recommanderais ce vaccin à ma propre femme, à ma fille, je l’accepte à 100% et suis sûr qu’il n’a aucun effet indésirable ». Ce à quoi le Dr Ngare répond : « Soit ce sont eux qui mentent, soit c'est nous, mais posez-vous la question : quel intérêt les médecins catholiques auraient-ils à mentir ? Ils sont dans le pays depuis plus de cent ans, ils vaccinaient avant même que ce pays existe ». Il fait part des signes qui les ont inquiétés, récoltés auprès des 54 hôpitaux, 83 centre de santé et 17 écoles d’infirmières. Avant d’avoir les résultats des laboratoires sud-africains, le Dr Ngare avait déjà été étonné de constater que l’on procédait à cinq injections étalées sur plus de deux ans et que cette campagne ne concernait que les femmes. Ce procédé semblait similaire à des campagnes menées par l’OMS et l'Unicef au Mexique, au Nicaragua et aux Philippines. À chaque fois, l’objectif aurait été un contrôle de la démographie par la stérilisation des femmes en âge de procréer. Dans le cas de ces trois pays, les femmes ayant été vaccinées seraient devenues stériles quelques années après les injections. 

    Des précédents au Mexique et aux Philippines

    Ces campagnes de stérilisation ont été dénoncées en leur temps. Au Mexique, le comité Pro Vida, s’est étonné en octobre 1994 d’une campagne de vaccination antitétanique destinée seulement aux hommes. Il a fait analyser les vaccins et a conclu à la présence de l’élément pathogène dans le vaccin. Même histoire ou presque aux Philippines en 1995, où la Ligue des femmes catholiques des Philippines a obtenu de la justice l’arrêt d’un programme anti-tétanique de l’Unicef parce qu’il contenait la fameuse hormone B-hCG (gonadotrophine chorionique humaine). Dans ce pays, 3,5 millions de femmes sont concernées ! Malgré l’énormité de ces affaires, elles n’ont pas été relayées par les grands médias. »

    Ref. Scandale au Kenya : un agent abortif caché dans un vaccin

    Be cool : big brother s’occupe de vous

    JPSC

  • L’Ordre des Chartreux a un nouveau ministre général

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    Lu sur « riposte catholique » :

    « Dom Dysmas de Lassus, Prieur de la Chartreuse de Portes a été élu nouveau Prieur et ministre général de l’ordre, le 74e Révérend Père de l’Ordre des Chartreux.

    Il succède à Dom François-Marie Velut, qui, pour des raisons de santé, a demandé à être démis de sa charge.

    Cette élection a été confirmée par le collège des Prieures et Prieurs de tout l’ordre le 7 novembre. Les moines et moniales sont actuellement 350.

    Dom Dysmas (Michel) de Lassus est âgé de 58 ans. Il est entré en chartreuse à 20 ans. Il a été jusqu’alors Père-Maître des novices à la Grande Chartreuse puis puis Prieur de la Chartreuse Notre Dame de Portes.

    Dom Dysmas de Lassus est le fils d’Arnaud de Lassus, l’un des fondateurs de l’Action familiale et scolaire et l’un des anciens permanents de l’Office international fondé par Jean Ousset avec lequel il collabora pendant de très longues années »

    Réf. Un Français à la tête de l’ordre des Chartreux

    JPSC