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  • Des centaines de milliers d'Espagnols manifestent pour le respect de la vie à Madrid

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    Grandiose manifestation hier, samedi, à Madrid (plusieurs centaines de milliers de participants) pour le respect de la vie mais aussi pour dénoncer la reculade du gouvernement qui a renoncé à revenir sur la loi libéralisant la pratique de l'avortement.

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  • Avortement : une banalisation sans précédent

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    France: "Une banalisation sans précédent !"

    Paris, 22 novembre 2014 (Zenit.org)

    "Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?", demande Mgr de Kerimel.

    Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne, a adressé une déclaration à l'AFP, ce 22 novembre, à propos d'un projet de résolution parlementaire relative au "droit à l'avortement", sous le titre: "Une banalisation sans précédent !"

    Depuis novembre 2012, Mgr de Kerimel est responsable, au sein de la Conférence des évêques de France, d'un groupe de travail sur « le phénomène social de l'avortement et l'éducation des jeunes ».

    Voici le texte intégral de la déclaration de Mgr de Kerimel.

    Déclaration de Mgr de Kerimel

    Le Parlement se prépare, ces jours-ci, à voter une résolution pour réaffirmer solennellement, à l’occasion de l’anniversaire de la loi Veil, le droit fondamental à l’avortement. Cette surenchère pour imposer l’avortement comme un acte médical banal au service de la liberté des femmes dit la difficulté à fonder de manière solide ce « droit fondamental ». Un droit humain peut-il reposer sur la négation du droit à la vie d’autres êtres humains au tout début de leur existence et de leur croissance ? Nous sommes tous passés par le stade embryonnaire, l’aurions-nous oublié ?

    Certes, la promotion de la liberté des femmes et de l’égalité homme/femme sont des causes justes auxquelles on ne peut que souscrire, mais de quelle liberté parle-t-on ? Quand on lit le récit de bon nombre de femmes qui ont avorté, on entend leur angoisse, la pression de l’entourage, souvent du géniteur, et la souffrance qu’elles éprouvent durablement d’avoir été amenées à commettre un acte qu’elles ressentent comme grave. Pour certaines c’est une véritable descente aux enfers : des sociologues, des psychologues et des psychanalystes, hors de toute référence religieuse, connaissent ces situations douloureuses. Pourquoi le traumatisme post-abortif est-il laissé sous silence ou simplement nié ? Peut-on parler de liberté quand la parole est interdite ?

    Oui, la liberté doit être le fondement des relations homme/femme, et de la maternité. L’amour entre deux personnes humaines inclut la liberté s’il se veut pleinement humain ; la paternité et la maternité requièrent, elles aussi, l’engagement des libertés. Dans les deux cas, il s’agit d’une liberté responsable, une liberté qui s’engage par le dialogue et conduit à une parole donnée.

    C’est donc en amont qu’il faut travailler à la promotion de la liberté des femmes et à l’égalité homme/femme, pour qu’une grossesse ne devienne pas comme une agression qui justifierait une légitime défense en supprimant « l’agresseur » bien innocent, à qui l’on fait porter les conséquences de comportements irresponsables.

    Guy de Kerimel

    Evêque de Grenoble-Vienne

  • Quand un père devient père d'un enfant trisomique

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    "Ce n'est pas toi que j'attendais"

    Interview avec l'auteur du livre Fabien Toulmé

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    source : Fondation Lejeune.org

    Bonjour Fabien Toulmé, vous venez de publier un livre sur la trisomie 21, qui raconte l’histoire d’un père qui devient père d’un enfant trisomique. Pourquoi avez-vous voulu faire ce livre ?

    L’idée de ce livre s’est concrétisée quand mon éditeur m’a demandé si j’avais une histoire ancrée dans le réel à raconter. Il se trouve que j’avais déjà réfléchi à faire le récit de cette expérience : le cheminement d’un père vers sa fille « différente » de celle qu’il espérait. Cela me paraissait être une problématique universelle qui permettait de faire appel à toute une « palette » de sentiments, d’émotions pour transmettre un message sur l’acceptation de l’autre. Il se trouve que cette histoire était la mienne ce qui en rendait l’écriture plus simple, et que c’est aussi, je l’espère, une belle histoire d’amour.

    La réalisation a dû être complexe ! De nombreux dessins, pouvez-vous nous raconter la genèse de ce livre ?

    En fait, la réalisation du livre a été très fluide. L’écriture s’est faite assez naturellement et le dessin a suivi. Mon éditeur a apporté du recul sur le vécu mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, ma fille étant maintenant plus grande, j’en ai aussi pas mal sur ces événements, ce qui m’a permis d’aborder certains sujets avec douceur ou humour plutôt que de rester dans le choc. Alors, bien sûr, des retouches ont été apportées en cours de réalisation suite à des questionnements sur la manière de présenter telle ou telle période, mais comme pour n’importe quel livre. Comme c’était ma vie, je me suis immergé dans les souvenirs et ça c’est fait au fil de l’eau : c’était presque une matière vivante qui a trouvé sa forme définitive lorsque j’ai mis le point final à la dernière version de la dernière page et que l’ensemble est parti chez l’imprimeur ! 

    Le livre, très réaliste, montre les différentes étapes de bon nombres de pères ayant un enfant trisomique : la stupeur, l’effondrement, mais au final, un immense message d’espoir et d’amour. Quel message voulez-vous transmettre à travers ce livre, mais aussi à tous les futures pères ?

    Alors il se trouve que l’objectif du livre n’était absolument pas de faire passer un message, sa réalisation a plutôt été conduite par l’envie de témoigner et de raconter une histoire qui me paraissait être une belle histoire, celle que j’aurais aimé lire à cette époque. Si cela permet de réconforter des parents qui se retrouvent dans cette situation et de faire ouvrir les yeux sur la question de la « différence » aux personnes qui n’y sont pas confrontées, j’en bien sûr ravi. Mais je suis persuadé que lorsqu’on écrit un livre avec l’intention de faire passer un message, on oublie l’essentiel : raconter une bonne histoire. Alors que l’inverse est possible. 

    Ce livre raconte le point de vue du père, souvent oublié et peu mis en avant, nous avions, pour la fête des pères essayé de les mettre à l’honneur (avec la vidéo Mon Papa). Pouvez-vous nous dire ce que c’est que d’être père d’un enfant atteint de trisomie ?

    Avant tout c’est être le père d’un enfant. La trisomie n’est qu’une des innombrables caractéristiques qui peuvent définir un enfant. Comme pour tout enfant il faut de la patience, de l’amour, de la complicité, du respect… Je dirai qu’en plus, dans le cas de Julia, il faut un peu d’énergie en plus pour l’emmener à droite et à gauche dans le cadre de son accompagnement médical (kiné, orthophoniste, éducateur…).

  • Ne pas fermer les yeux sur la tragédie que vivent les chrétiens irakiens

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    Sur le blog de Frédéric Helbert, ce reportage :

    Tragédie des chrétiens d’Irak, victimes de Daesh. Reportage.

    Irak:La désespérance des réfugiés chrétiens abandonnés.

    REPORTAGE.

    Depuis l’été dernier plusieurs centaines de milliers de d’irakiens ont fui l’avancée éclair des troupes de l’état islamique. Parmi ceux-là une immense majorité de chrétiens. Pour l’essentiel, les chrétiens ont alors, dans l’urgence, trouvé refuge au Kurdistan. Mais la province autonome d’Irak, en guerre totale contre Daesh, et à la pointe de ce combat, ne peut subvenir à l’immensité des besoins des « déplacés ». Qui survivent dans des conditions misérables. La communauté internationale qui s’était particulièrement émis du calvaire des chrétiens et des Yazidi d’Irak a là encore beaucoup promis mais peu fait. La France n’est pas à l’honneur dans ce tableau. Les chrétiens d’Irak sombrent aujourd’hui dans l’amertume et un profond désarroi. D’autant que les souvenirs des atrocités subies sont encore là, et que  l’hiver arrive désormais, annonciateur d’une catastrophe humanitaire effrayante si rien n’est fait dans les semaines qui viennent.

    Voir la suite et les nombreuses photos sur le blog de F. Helbert

  • Sexe, drogue, avortement : des droits dès l'enfance ?

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    ONU: Les enfants ont droit au sexe, à la drogue et à l’avortement

    De Rebecca Oas, Ph.D. pour C-Fam :

    UNFPA State of World Pop Report 2014

    NEW YORK, 21 novembre (C-Fam) La terre compte aujourd’hui une jeunesse plus nombreuse que jamais. D’après le dernier rapport du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), c’est le moment ou jamais de faire des progrès sans précédent, mais cela requiert que les futures générations soient moins nombreuses.

    Les instructions de l’ UNFPA visent à ce que le « dividende démographique » garantisse un libre accès à l’avortement aux adolescents, l’abrogation de l’âge minimal de consentement aux relations sexuelles, et l’affaiblissement du rôle des parents dans la formation sexuelle de leurs enfants.

    « Les jeunes ont besoin d’accès à une large palette de services de santé sexuelle et reproductive, qui inclut […] des soins abortifs sans danger », explique le rapport 2014 sur l’état de la population mondiale. Selon l’ UNFPA, les systèmes juridiques de la plupart des pays sont en retard dans la mise en œuvre des traités de protection des droits de l’homme. Ils doivent désormais « reprendre contact avec les réalités des adolescents et de la jeunesse. »

    Aucun traité de l’Onu ne fait mention de l’avortement, ou n’oblige les Etats à exposer la jeunesse aux adultes qui leur offrent des services sexuels et reproductifs.

    L’ UNFPA est particulièrement préoccupée par l’âge de consentement, et par les législations exigeant une autorisation préalable des parents pour l’accès à l’avortement, à la contraception, ou à d’autres services, comme par exemple les programmes d’échange d’aiguilles pour les usagers des drogues.

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  • Le chant grégorien s’apprend aussi à Liège : programme des formations offertes pour l'année académique 2014-2015

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    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat : Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège.

    E-mail : jpschyns@skynet.be Tél. 04.344.10.89  (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89)

    Site :    http://www.gregorien.com 

    Le programme 2014-2015

    marcel-peres.jpg1. CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).

     A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54,  à Liège.

    Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’ Hildegarde von Bingen :

     du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.

     Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :

    du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi  4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre  2015 ; du  vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre (16h00) pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

    Le droit d’inscription (repas et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).

    Réduction de 10  % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.

    Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).

    Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent . Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.be ou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email : petra.osb@skynet.be . L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com . Les inscriptions sont ouvertes

    Ensemble Organum: florilège:

    2. CYCLE DE COURS D’INITIATION  AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS

    stéphan Junker.jpg À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège

    Deux samedis après-midi par mois, du 29 novembre 2014 au 30 mai 2015. Chant d’ensemble : 12  leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi  30 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina  de Vienne (Autriche), direction : Isabell  Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc  célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »

    Calendrier : 

    ● Les samedis 29 novembre et 20 décembre 2014, 17 et 31 janvier,  janvier, 14 et 28 février, 21 et 28 mars, 25  avril, 2 et 16 mai 2015, de 15h à 17h30 ● Le  jeudi 28 mai 2015, de 19h30 à 21h30 : répétition générale  ● Le samedi 30 mai 2015, de 16h à 18h : concert et messe de clôture avec le concours de la Schola Resupina de Vienne

    Ces cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙  moins de 33 ans : 75€  ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€  ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.  

    Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305  BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention  « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).

    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be. Les inscriptions sont ouvertes

    ● Informations générales et inscriptions en ligne  sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

     Office de saint Lambert  par l'Ensemble Psallentes (dir. H. Van den Abeele):

     les origines du chant grégorien, par un moine de Solesmes:

  • Entretien. Père René-Luc : « J’ai choisi Marthe Robin pour être ma petite sœur dans le Ciel »

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    P.-Rene-Luc-C-est-difficile-de-ne-pas-connaitre-son-pere_article_popin.jpgAlors que la première pierre de Capmissio, nouvelle école d'évangélisation dont il est à l'origine, est posée ce vendredi, le père René-Luc, auteur du best-seller Dieu en plein cœur, revient sur la rencontre avec celle qui a bouleversé sa vie. De Mathilde Rambaud sur le site « aleteia »

    Aleteia : Dans votre livre Dieu en plein cœur (Éd. Presses de la Renaissance), vous racontez votre « rencontre » avec Marthe Robin, sur son lit de mort. Dans quel contexte cela s’est-il passé ?

    Père René-Luc : J’étais un adolescent d’une quinzaine d’années et je venais tout juste de me convertir. Je participais à une mission d’évangélisation dans un collège à Megève (Haute-Savoie, ndlr), en février 1981. À la fin de cette semaine, sur le chemin du retour, nous avons appris le décès de Marthe Robin et décidé de faire un détour par Châteauneuf-de-Galaure (dans la Drôme, village natal de Marthe Robin, ndlr). Nous y sommes arrivés le lendemain de sa mort, le 7 février. On m’avait  dit que cette femme était stigmatisée, mais je ne savais même pas ce que signifiait ce terme et, converti depuis quelques mois seulement, je n’avais jamais entendu parler de Marthe. Mais j’étais un peu intrigué…

    Quel souvenir en gardez-vous ?

    Nous sommes arrivés dans sa chambre et j’ai été saisi par l’ambiance feutrée et douce de la pièce et du peu de lumière qui filtrait, même après son décès. J’ai alors découvert ce « petit bout de femme »… Elle était assez âgée ! Beaucoup de photos de Marthe la montrent quand elle avait une trentaine d’années, mais quand je l’ai vue elle devait avoir près de 80 ans. Et son visage était si paisible… Son front m’a particulièrement marqué. Il y avait des traces de sang, comme des croutes, pas énormes mais bien visibles. J’étais impressionné. 

    Que vous a apporté cette rencontre ?

    Après avoir quittée Marthe, je me suis mis à la prier et à énormément lire sur sa vie. Je l’ai choisie comme ma petite sœur dans ma vocation sacerdotale. La question de la vocation est en effet arrivée peu après et j’ai mis Marthe « dans le coup ». Comme je le dis dans mon livre Dieu en plein cœur, Marthe doit avoir le pied marin parce que j’ai souvent eu recours à elle quand ma vie tanguait ! Et à chaque fois, j’ai vraiment senti son soutien.

    Quel lien avez-vous avec elle aujourd’hui ?

    Je la prie toujours comme une petite sœur dans le Ciel et j’ai beaucoup d’amis dans les Foyers de Charité. Je vais régulièrement à Châteauneuf me recueillir dans la chambre de Marthe. Elle fait partie de ma vie, de mon univers. Je suis tellement content de savoir qu’elle est vénérable ! C’est un vrai signe de reconnaissance qui me touche beaucoup. 

    Vous ouvrirez, en septembre 2015, Capmissio, une nouvelle école d’évangélisation à Montpellier. Comment ce projet est-il né ?

    Suite à cette mission d’évangélisation à Megève, le père Daniel-Ange qui était l’un des prêtres de l’équipe, s’est dit que faire intervenir un jeune auprès des jeunes était une idée géniale. J’ai participé à plusieurs missions avec lui entre 1981 et 1984. Il a alors fondé la première école d’évangélisation. Le principe est de dispenser une formation à des jeunes tout en leur donnant la possibilité de s’investir auprès d’autres jeunes. Ceux-ci n’ont pas le temps de se former spirituellement pendant leurs études et le regrettent. L’Église, par ces écoles, répond à ces deux besoins de formation et d'évangélisation. Pendant mes missions, j’ai toujours prié Marthe dans mon cœur. Pour moi, elle est vraiment présente de manière étonnante dans la mise en place de ce projet d’école d’évangélisation à Montpellier.

    En quoi cette nouvelle école d’évangélisation sera différente ? 

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  • l’Islam radical embarrasse le pape François

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    Du 28 au 30 novembre prochains, le pape François va effectuer un voyage apostolique en Turquie, à l’occasion de la fête de saint André (30 novembre), apôtre considéré fondateur de l’Église d’Orient. L’évêque de Rome, comme François aime s’appeler lui-même, a jusqu’ici montré beaucoup de réserve et de prudence dans ses commentaires sur le drame que vivent les chrétiens d’Orient en terre d’Islam. C’est ce que nous rappelle ici Sandro Magister sur le site « chiesa » :

    «  « Dans quelques jours, le pape François va se rendre en Turquie, c'est-à-dire dans une région où a lieu cette nouvelle guerre mondiale "en morceaux" qu’il voit se répandre dans le monde.

    Le califat islamique qui s’est installé tout près de la frontière turque, à cheval sur la Syrie et l'Irak, pulvérise les vieilles frontières géographiques. Il est mondial par nature. "La marche triomphale des moudjahidines arrivera jusqu’à Rome", a proclamé, à la mi-novembre, Abou Bakr al-Baghdadi, le calife.

    En Égypte, en Arabie Saoudite, au Yémen, en Algérie et en Libye, pays qui est juste en face des côtes italiennes, des éléments islamiques lui ont fait allégeance. Par son activité dans deux pays voisins, le Nigeria et le Cameroun, Boko Haram a étendu le califat jusqu’à l'Afrique subsaharienne. Et le califat attire de nouveaux adeptes accourus d'Europe et d’Amérique du Nord.

    Sur le drapeau noir de cet État islamique nouveau né, on peut lire, écrite en caractères coufiques, la profession de foi : "Il n’existe pas d’autre Dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète".

    Les chrétiens figurent parmi les nombreuses victimes de cet  islam puritain, qui se définit comme le seul vrai et qui veut également faire disparaître ce qu’il considère comme les principales trahisons par rapport à l'islam des origines : l'hérésie chiite, dont l’épicentre est l’Iran, et le modernisme laïcisant de la Turquie de Kemal Atatürk, personnage dont le pape François visitera le mausolée au début de son voyage dans ce pays.

    À Racca - la ville de Syrie qui est la capitale de fait du califat et d’où le jésuite Paolo Dall'Oglio a disparu - le nouvel État islamique a imposé au très petit nombre de familles chrétiennes qui ont survécu, 15 contre 1 500 précédemment, la jizya, l’impôt de protection, à hauteur de 535 dollars par an, un montant disproportionné, sous peine de confiscation de leurs maisons et de leurs biens.

    A Mossoul il n’y a plus une seule église où la messe soit encore célébrée, ce qui n’était même pas arrivé après l'invasion des Mongols.

    Il est impossible de ne pas discerner, dans ces faits, les caractéristiques d’une "guerre de religion" poussée à l’extrême, une guerre faite au nom d’Allah. Il est illusoire de nier l’origine islamique de cette violence théologique sans bornes. Même la "Civiltà Cattolica", revue qui fait l’objet d’un contrôle, l’a écrit, quitte à être ensuite contredite par son tremblant directeur Antonio Spadaro, un jésuite qui prétend être l’interprète de François.

    À propos de l'islam, l’Église catholique balbutie et cela est d’autant plus vrai que l’on monte plus haut dans la hiérarchie.

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  • Verviers, 30 novembre : Concert Bach et Haendel avec l'Emulation et la Chorale Ste Julienne

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  • Visite du Pape à Strasbourg : le Conseil de l'Europe communique

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    Visite et discours du Pape François au Conseil de l’Europe

    Strasbourg. 20.11.2014 – Le mardi 25 novembre, le Pape François effectuera une visite officielle au Conseil de l’Europe. Répondant à l’invitation faite par le Secrétaire Général Thorbjørn Jagland lors d’une audience privée au Vatican, Sa Sainteté prendra la parole devant l’Organisation lors d’une session solennelle de l’ensemble de ses institutions (à 12h40, heure de Strasbourg), alors que le Conseil célèbre son 65e anniversaire.

    Le Pape François sera accueilli par Thorbjørn Jagland, Secrétaire Général ; Charles Michel, Premier Ministre de la Belgique (au titre de la présidence belge du Comité des Ministres) ; Anne Brasseur, Présidente de l’Assemblée parlementaire ; Jean-Claude Frécon, Président du Congrès ; Dean Spielmann, Président de la Cour européenne des droits de l’homme ; Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme ; et Jean-Marie Heydt, Président de la Conférence des OING.

    Contexte

    La dernière visite d’un Souverain pontife au Conseil de l’Europe remonte au 8 octobre 1988, date à laquelle le Pape Jean-Paul II y a été accueilli à la veille du 40e anniversaire de l’Organisation.

    Le Saint-Siège a reçu le statut d’observateur auprès du Conseil de l’Europe le 7 mars 1970, mais la coopération a commencé dès 1962.

    Etat Partie à la Convention culturelle européenne, le Saint Siège joue un rôle actif au sein de l’Organisation dans le domaine de la culture. Il participe également au processus d’évaluation et de suivi de Moneyval.

    Le Saint-Siège est aussi membre des organes suivants du Conseil de l’Europe:

    • la Commission européenne pour la démocratie par le droit (« Commission de Venise »);
    • la Banque de développement du Conseil de l’Europe ;
    • le Centre européen pour l’interdépendance et la solidarité mondiales (Centre Nord-Sud de Lisbonne).

    Complément d’informations :

    Le musée historique de Strasbourg prête pour cette occasion spéciale le pupitre original du Conseil de l’Europe utilisé en 1988 par le Pape Jean-Paul II.

    Le vitrail de la « Vierge de Strasbourg » (de Max Ingrand), reproduction de l’œuvre donnée en 1956 à Strasbourg et à sa cathédrale par le Conseil de l’Europe, sera présenté au Pape François.

    La tapisserie "Astronomie" (d’après un carton de Cornelis Schut provenant des musées du Vatican), don de Paul VI au Conseil de l’Europe en 1977, sera aussi exposée.

    La Poste française émettra un timbre commémoratif spécial le 25 novembre.

  • Découverte de la sépulture d'Etienne, premier martyr

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    Lu sur Orthodoxologie :

    Découverte du lieu de sépulture de l'archidiacre et protomartyr Etienne

    Lors de fouilles près de la ville palestinienne de Ramallah, des archéologues ont découvert l'une des plus grandes reliques chrétiennes - le lieu de sépulture du saint archidiacre Etienne, premier martyr du Christ, rapporte le portail de nouvelles Linga.

    Les fouilles des ruines au village de Taiar, qui se trouve à deux kilomètres à l'ouest de Ramallah, réalisée par les chercheurs palestiniens et israéliens ont donné des résultats inattendus. Dans le cadre d'un projet par l'Université de Jérusalem pour la découverte et la restauration d'antiquités, un groupe d'archéologues dirigé par le Docteur Salah Al Hudeliyya a découvert les ruines d'un complexe d'église entier qui comprend un temple de l'époque byzantine et de celle des Omeyyades ainsi qu'un monastère byzantin.

    Selon une déclaration de M. Al Hudeliyya, cette découverte est d'une grande valeur pour les chrétiens du monde entier.

    "À l'intérieur de ces églises nous sommes tombés sur une inscription qui indique que cette église avait été construite en l'honneur du saint apôtre, archidiacre et Protomartyr Etienne, enterré ici en l'an 35 de Notre Seigneur," a rapporté l'historien.

    Le chercheur a assuré les autorités locales et l'Eglise, dont les représentants ont récemment visité les ruines nouvellement découvertes, que l'université, comme auparavant, mettra toutes ses ressources et toute son énergie dans la mise en œuvre du projet en cours.

    "Il reste cinq ans, puis les recherches nécessaires seront achevées et ce monument sera prêt; il  deviendra sûrement un lieu de pèlerinage pour les croyants  du monde entier. Les touristes pourront ainsi profiter de l'occasion, parce que ce site est un exemple vivant de la continuité des cultures de la région Moyen-Orient: ici sur le même site, nous pouvons voir l'héritage de l'antiquité, du début et de la fin du Moyen Age, des cultures hellénistique, byzantine , et islamique, " a dit l'archéologue en conclusion.

    Un quart des ruines du village de Taiar appartient à l'Église de Jérusalem, qui estime l'expert, fera de ce lieu un endroit approprié pour les pèlerins.

    Version française Claude Lopez-Ginisty d'après Pravoslavieru

    (via Riposte catholique)

  • PÉTITION À L’ATTENTION DU CONSEIL DE L'EUROPE : Les infanticides néonataux en Europe doivent être condamnés

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    Le 19 novembre, veille de la journée internationale des droits de l’enfant, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a fait savoir qu’il estime que la pratique de l’infanticide néonatal ne relève pas de sa compétence et refuse de rencontrer des ONG désireuses de l’informer à ce sujet. En juillet 2014, le Comité des Ministres ne parvenait pas à se prononcer sur ce même sujet.

    Par un courrier du 1er novembre, quatre organisations non gouvernementales (le Bureau international catholique de l'enfance, l’Union mondiale des organisations féminines catholiquesla Fédération des associations familiales catholiques en Europe et le Centre européen pour le droit et la justice) ont demandé à M. Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de le rencontrer pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement. Chaque année en effet, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Ces faits sont attestés par des données officielles et des témoignages de sages femmes. Une étude publiée dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology a conclu qu'à 23 semaines de gestation, le taux d’enfants survivant à l’avortement atteint 10%.

    Laisser des enfants agoniser sans soins, ou les tuer, simplement parce qu'ils ne sont pas désirés, est inhumain. C’est pourquoi, ces ONG voulaient rencontrer le Commissaire aux droits de l’homme pour lui demander de réaffirmer que tous les êtres humains-nés vivant, ont le même droit à la vie et aux soins de santésans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance, conformément aux droits de l’homme.

    Mais le Commissaire a refusé de recevoir ces ONG, estimant que sa compétence « ne couvre pas les questions soulevées ». Pourtant, le 15 janvier 2014, il avait pris position publiquement contreles avortements sélectifs en fonction du sexe, demandant leur interdiction pénale. En outre, la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant, dont on célèbre le 25ème anniversaire, rappelle que« l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance ».

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