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  • Le Directeur de l'Oeuvre d'Orient décrypte les discours du pape en Turquie

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    De KTO.TV :

    Au dernier jour de la visite du Pape François en Turquie, première "lecture" de ce voyage avec Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l'Oeuvre d'Orient. Il revient sur les paroles de vérité du Pape: l'exigence de liberté religieuse, la responsabilité internationale de la Turquie et le dialogue fraternel entre catholiques et orthodoxes.

  • Turquie : Le pape François assiste à la Divine liturgie célébrée en l'église Saint-Georges du Phanar avec le patriarche de Constantinople

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    Diffusé par KTO : à Byzance, cette sacralité qui a disparu voici un demi-siècle de la plupart des églises latines ( JPSC):

  • Le pape François ose prier dans la Mosquée bleue d'Istanbul

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    C’est le titre un peu racoleur du « Figaro ». La formule bien connue : être ensemble pour prier ne veut pas dire prier ensemble. En l’occurrence, cette ligne rouge du « dialogue » interreligieux ne semble toutefois pas avoir été franchie. Voici le commentaire d’Yves Guénois, directeur-adjoint du Figaro, envoyé spécial à Istanbul  (JPSC) :

     Le pape François a explicitement prié, samedi matin, dans la mosquée bleue d'Istanbul aux côtés du grand muphti. C'est une première. Au même endroit, en 2006, Benoît XVI s'était simplement recueilli. Plutôt discrètement du reste. Au point de soulever une polémique. Certains estimant que le pape allemand avait alors «prié» dans la mosquée. D'autres non parce qu'un chrétien, à fortiori le pape, ne pouvait pas, avançaient-ils, prier ainsi dans un lieu de culte musulman. Prudent, le Vatican avait tranché pour le «recueillement» de Benoit XVI. 

    C'est sans doute pour éviter l'ambiguïté mais surtout par conviction profonde - François inscrit le «dialogue» avec les autres, et les autres religions, comme une priorité de son pontificat - que le successeur de Benoît XVI, dans la même mosquée, a donc croisé très visiblement les doigts, incliné longuement la tête en fermant profondément les yeux, deux à trois minutes, pour prier à l'évidence . Et pour… signifier qu'il priait. Et ce en direction du mihrab, cette niche cernée de deux colonnes, qui indique la qibla, donc la direction de la ka'ba de la Mecque.

    Un geste fort en forme de message qui s'inscrit dans la ligne de ce voyage qui se veut une main tendue à l'islam pour combattre le «fondamentalisme», comme François l'a expliqué, vendredi, à Ankara, au premier jour de sa visite. Elle s'achèvera dimanche, où le pape assistera à la divine liturgie orthodoxe avec le Patriarche Bartholomé.

    Quelques instants après cette prière spectaculaire, samedi matin, le Père Federico Lombardi, porte parole du Vatican, s'est empressé de préciser qu'il s'agissait, en fait, d'une «adoration silencieuse». Le Pape, selon Lombardi, ayant d'ailleurs confié à son hôte musulman, «nous devons adorer Dieu».

    Cette étape à la mosquée, où aucun discours n'était prévu, devait être l'un des moments forts de son déplacement de trois jours en Turquie. Il le fut mais restera comme un geste fort du pape François. Car il aura osé là ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a jamais fait: prier ouvertement dans une mosquée à côté d'un dignitaire musulman.

    Après la grande mosquée de Jérusalem en mai dernier, François visitait pour la seconde fois une mosquée en tant que Pape. Pour Benoît XVI ce fut à Istanbul en 2006. Mais c'est Jean-Paul II qui en 2001 à Damas qui entra pour la première fois comme pape dans la magnifique mosquée des Omeyades.

    Réf. Le pape François ose prier dans la Mosquée bleue d'Istanbul

  • C’est un cardinal africain qui est appelé à remettre de l’ordre dans la liturgie

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    Le site « Benoît et moi » traduit en français cet article de Mgr Nicola Bux (*) paru  sur le site de la Nova Bussola Quotidiana :

    « http://www.lanuovabq.it  (Traduction d'Anna)

    Lundi 24 novembre le pape a nommé le nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin. Il s'agit du Cardinal Robert Sarah, originaire de la Guinée Conakry, jusqu'ici président du Conseil Pontifical Cor Unum, et, avant, secrétaire de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples (Propaganda Fide). Le cardinal Sarah a aussi été protagoniste du récent Synode extraordinaire sur la famille, prenant position contre les propositions du cardinal Kasper en matière d'admission des divorcés remariés à l'Eucharistie. Il remplace le cardinal Antonio Canizares.
    Afin de comprendre la tâche et les défis qui attendent le cardinal Sarah nous avons demandé l'avis d'un liturgiste connu, don Nicola Bux.

    * * *

    L'homme qui prie est l'homme par excellence: c'est l'acte suprême d'auto-conscience de la foi. Le culte est l'acte le plus grand qu'il puisse accomplir, car il le relie à son origine, à celui qui est le créateur et le sauveur de l'homme.

    Mais le culte catholique souffre actuellement du déséquilibre entre la forme communautaire, qui a crû démesurément après le Concile, et la forme personnelle, annihilée précisément par l'excessif communautarisme qui tue la participation fervente. C'est un des problèmes que le cardinal Sarah, nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin, devrait affronter. La forme communautaire exprime en effet la communion, qui n'est pas une fusion: l'autre reste un autre, n'est pas absorbé ni diminué, en analogie avec le mystère de la Trinité; un seul Dieu, une seule nature divine, mais trois personnes dans le même temps.

    Surtout, le culte sert à faire rencontrer Dieu avec l'homme: c'est sa mission, il sert à introduire l'homme dans la Présence divine: aujourd'hui, en ce temps de déchristianisation, cela n'est plus évident. 
    Présence évoque une chose dont je m'approche, presque à la toucher, mais qui me dépasse, car je suis un pécheur. Alors la réaction de Pierre se déclenche: "Eloigne-toi de moi, car je suis un pécheur". Présence évoque ce qui est "sacré": la liturgie est sacrée, en raison de la Présence divine. Ce "sacré" paraît s'être effondré, emportant aussi l'Eglise dans la crise, comme l'écrivit Benoît XVI.

    Ainsi, de nombreux catholiques, surtout les jeunes, s'évadent petit à petit des "liturgies-spectacles" -litur-tainment -les appellent-ils en Amérique, où le prêtre imite le présentateur de la télévision - et s'en vont rechercher le mystère dans le majestueux rite byzantin ou dans le sobre rite romain ancien. De nombreux évêques commencent à s'apercevoir de ce phénomène. C'est un nouveau mouvement liturgique, dans l'actuel passage de génération. Heureux celui qui s'en sera aperçu à temps!
    De tout cela, la Congrégation pour le Culte Divin doit tenir compte.


    Toutefois, cette Congrégation est aussi préposée à la "discipline des sacrements". On touche ici un point sensible, c'est à dire l'indiscipline répandue, le manque de fidélité au rite, qui peut aussi toucher la validité même des sacrements (voir Jean-Paul II, lettre apostolique Vicesimus Quintus Annus, 1988), invalidant à travers la liturgie les droits de Dieu, et aussi des fidèles. Dans la liturgie, le rite sert en effet de médiateur entre la foi et la doctrine: par preces et ritus, affirme la Constitution liturgique Sacrosanctum Concilium (n.48) . La fidélité aux rites et aux textes authentiques de la liturgie est une exigence de la lex orandi qui doit être conforme à la lex credendi. Le rite, enfin, rythme le temps de la musique et structure l'espace de l'art, les rendant capables de communiquer à l'homme le "sacré", c'est pourquoi [la musique et l'art] possèdent une dimension apostolique, missionnaire et apologétique. 

    Le cardinal Sarah, qui a été secrétaire de Propaganda Fide, le sait bien.
    ---

    (*) Consultant de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

    Ref. Quand c’est à un Africain de remettre de l’ordre dans la liturgie

    JPSC

  • Le pape en Turquie : l'analyse de l'évêque de Liège

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    Lu sur le site de la RTBF (Daniel Fontaine) :

    L'évêque de Liège Jean-Pierre Delville est un spécialiste de l'histoire des religions. Pour lui, la visite du pape en Turquie a deux dimensions: le rapprochement avec l’Église orthodoxe de Constantinople et le dialogue avec l'islam. Un dialogue crucial, au moment où certains leaders utilisent la religion pour justifier leurs guerres de conquêtes. Interview.- Quelle est la signification de cette visite, huit ans après un voyage similaire de Benoit XVI ? Quel est le message du pape en s'y rendant aujourd'hui ?

    La première chose, c'est qu'il est invité par le patriarche Bartholomée, le patriarche de l’Église orthodoxe. Le pape va là-bas pour continuer à renouer les relations entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe. Il y va d'ailleurs à la date du 30 novembre, qui est la fête de Saint André, patron de l’Église orthodoxe de Constantinople. C'est une tradition: chaque année, la Vatican y envoie une délégation. Cette année-ci, c'est le pape en personne qui s'y rend. Donc, il veut accentuer la dimension de dialogue avec l’Église orthodoxe.

    - Mais en Turquie, la communauté chrétienne est ultra-minoritaire. Il doit aussi s'adresser aux musulmans.

    Bien sûr, c'est le deuxième volet de ce voyage. A l'occasion de cette rencontre avec l’Église orthodoxe, le pape se trouve dans un pays à 99% musulman et va donc aussi établir des contacts avec le chef de l’État Recep Tayyip Erdogan et avec le monde musulman, dans un contexte que nous savons particulièrement difficile aujourd'hui à cause du jihadisme de l'Isis (l'organisation État islamique, ndlr) en Irak et en Syrie. Par définition, le pape va aussi accentuer le dialogue avec le monde musulman dans la situation difficile actuelle.

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  • Lorsque des médias catholiques se mettent à douter du pape : proposition de lecture

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    Nous remercions Arnaud Dumouch pour sa "lecture" inspirée par celle de Henri Hude au sujet du doute qui s'est fait jour dans certains milieux catholiques à l'égard du pape François et auquel n'échappent pas certains de nos amis. Cela ne veut pas nécessairement dire que nous adhérions sans réserve aux affirmations d'Arnaud Dumouch concernant le "saint" Concile Vatican II et les orientations suivies depuis par l'Eglise postconciliaire.

    Lorsque les médias catholiques se mettent à douter du pape François (7 mn).

    Analyse d’un théologien, par Henri Hude et Arnaud Dumouch, 30 novembre 2014

    Traditionnellement, les grands médias travaillent à couper le peuple de Dieu du pape : il est l’Autorité rigide, le tueur de la liberté et de l’amour au nom d’une vérité périmée.

    Mais le peuple comprend de plus en plus que ces médias cherchent le manipuler et il ne se laisse plus faire. Alors, changement de tactique : Ces médias se mettent à dire du pape François le plus de bien qu’ils pourront. Ainsi l’élite catholique, par habitude, tendra à se méfier de ce pape dont les médias, chantre de la mondanité, diront du bien. Il faut ajouter que ça ne marche pas si mal et que des journalistes catholiques tombent de plus en plus souvent dans ce piège. La tactique a pourtant des chances limitées de succès, une fois passé un moment de flottement. De plus en plus, l’intuition du pape sera comprise, lui qui a canonisé ensemble Jean XXIII et Jean-Paul II, le pape symbole de l’amour pastoral et le pape symbole de la vérité lumineuse. 

    http://www.libertepolitique.com/Actua...

  • France : les opposants à l'euthanasie tirent la sonnette d'alarme

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    Du Figaro.fr (Agnès Leclair) :

    Fin de vie : les opposants à l'euthanasie tirent la sonnette d'alarme

    À quelques semaines des propositions de la mission parlementaire sur la fin de vie, un nouveau collectif «Soulager mais pas tuer» lance une campagne de mobilisation des opposants à l'évolution de la loi Leonetti.

    Les anti-euthanasie sont sur le pied de guerre. Avant même que les conclusions de la mission sur la fin de vie confiée au députés Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS) par François Hollande soient connues, un nouveau mouvement vient de se lancer pour mobiliser «contre toute forme d'euthanasie et pour le développement des soins palliatifs».

    Ce collectif baptisé «Soulager mais pas tuer» a organisé vendredi des rassemblements dans une soixantaine de villes et tenu sa première conférence de presse à Paris, à quelques mètres de l'Assemblée Nationale afin de plaider pour «le développement d'une culture palliative, préservée de toute intention de provoquer la mort». Des grandes silhouettes blanches en carton étaient tenues par des manifestants pour symboliser leur soutien «aux plus fragiles».

    Philippe Pozzo di Borgo, l'aristocrate tétraplégique dont l'histoire a inspiré le film Intouchables, a accepté d'être le parrain de ce nouveau collectif. «Ne touchez donc pas aux intouchables. Soulagez-nous, mais ne nous tuez pas. Quelle violence faite aux humiliés, à la vie aux extrémités!», a écrit en soutien au mouvement l'ancien patron de Pommery devenu tétraplégique.

    «On fait trop croire aux Français qu'il leur faudrait choisir entre souffrir et mourir», ont déploré les associations membres du mouvement. Parmi elles, Alliance Vita, une association pro-vie, engagée de longue date contre l'euthanasie mais aussi l'initiative Convergence Soignants Soignés qui réunit depuis 14 ans des professionnels de santé engagés pour la «sauvegarde de la confiance» avec les patients ou encore Soigner dans la dignité, association créée par des étudiants en médecine.

    «Une résistance est en train de naître»

    Au cœur de leurs inquiétudes, un nouveau droit à une «sédation profonde et terminale jusqu'au décès, et dans un délai non déraisonnable», évoquée par le député PS Alain Claeys dans un entretien accordé au journal Libération le 27 novembre. Le parlementaire est allé jusqu'à évoquer «une aide active à mourir» pour décrire cette sédation. Une «euthanasie masquée, qui ne dit pas son nom», se sont émus les porte-paroles de «Soulager mais pas tuer» pour qui la ligne jaune risque d'être franchie. «Ce n'est pas la même chose que la pratique de la sédation en phase terminale qui peut se révéler nécessaire et légitime. Nous contestons toute pratique de sédation ayant pour objectif de provoquer la mort, notamment quand cette sédation est accompagnée d'un arrêt de l'alimentation et de l'hydratation, quand ce procédé est destiné à arrêter la vie», plaide le mouvement. «Ce n'est pas le même geste que l'euthanasie. Cette possibilité existe déjà dans le code de déontologie, il faut la faire rentrer dans la loi», avait cependant estimé Jean Leonetti dans le Figaro, le 24 octobre dernier. Mais à moins de deux semaines de la remise de leur rapport, les deux députés doivent apparemment encore accorder leurs violons.

    «Une résistance est en train de naître», a estimé Tugdual Derville, porte-parole d'Alliance Vita. Ce dernier craint par ailleurs que le débat parlementaire ne «dérape» si la mission Leonetti/Claeys et ses propositions «pseudo-consensuelles» donnaient naissance à un texte législatif comme s'y est engagé le président de la République. «N'oublions pas que Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale est favorable à la légalisation du suicide assisté», glisse-t-il. «Nous ne voulons pas arriver après la bataille, nous voulons informer, prévenir, être un détonateur».

    Les partisans de l'euthanasie, de leur côté, ont également déjà commencé à critiquer le travail de la mission. «Nous ne voulons pas d'une amélioration de la loi Leonetti car cette loi, faite par les médecins et pour les médecins, a échoué. Nous voulons un changement de logique plaçant la personne qui va mourir au centre», a ainsi indiqué début novembre à l'AFP Jean-Luc Romero, le président de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).

  • L'année de la vie consacrée s'ouvrira dimanche

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    "Réveillez le monde !" : lettre apostolique "à tous les consacrés"

    "Réveillez le monde !", demande une nouvelle fois le pape François aux personnes consacrées à Dieu dans le célibat pour le Royaume, à l'occasion de l'ouverture, dimanche, 30 novembre, de l'Année de la vie consacrée. Elle s'achèvera le 2 février 2016.

    En raison du voyage du pape en Turquie, c'est le cardinal préfet du dicastère romain pour la vie consacrée, le cardinal Joao Braz de Aviz qui présidera la messe d'ouverture, dimanche matin, en la basilique Saint-Pierre. Une veillée de prière est aussi organisée, samedi soir, à 19h, en la basilique Sainte-Marie-Majeure.

    Le pape a choisi une "lettre apostolique", de 9 pages (format A 4), pour transmettre ce message à "tous les consacrés", en date du 21 novembre 2014, fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La lettre est publiée par le Vatican aujourd'hui, 28 novembre, en italien.

    Le pape indique notamment trois priorités pour la réalisation de la vocation d'une personne consacrée qui se propose de suivre le Christ de plus près en embrassant une vie selon les trois conseils évangélique de pauvreté, chasteté et obéissance:  « regarder le passé avec gratitude » - de façon à affermir son identité -; « vivre le présent avec passion », en vivant pleinement l’Evangile dans un esprit de communion;  « embrasser l'avenir avec espérance », sans se décourager.

    Aux plus jeunes, le pape recommande de ne pas céder à "la tentation des chiffres" et de "l’efficacité". Citant implicitement le pape Benoît XVI, il rappelle que la foi se communique "par attraction": il s'agit donc de savoir transmettre "la joie et le bonheur" de la foi vécue en communauté. C'est cela qui fait grandir l’Eglise.  Le pape invite donc au témoignage de "l’amour fraternel", de la "solidarité", du "partage".

    Aux communautés, le pape recommande de créer des espaces où se vive "la logique évangélique du don, de la fraternité, de la diversité et de l’amour réciproque". 

    Enfin, le pape souhaite que cette Année de la vie consacrée soit l’occasion d'une plus grande collaboration entre les différentes communautés dans les domaines du service des pauvres, de l’accueil des réfugiés, de l’initiation à la prière, et l’annonce de l’Evangile.

    Dès l'annonce de l'Année de la vie consacrée, il y a un an, le 29 novembre 2013, le pape avait utilisé cette expression de "réveiller le monde": les personnes consacrées « sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde », affirmait le pape en recevant les membres de l’Union des supérieurs généraux (USG) au Vatican, soit quelque 120 supérieurs, à l'occasion de leur 82e Assemblée générale.

    Le pape leur avait consacré aux trois heures au cours desquelles il a eu un long dialogue « fraternel ». La mission du consacrée est spéciale, disait le pape : « ce sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde. La vie consacrée est prophétie ».

    Un décret du Grand pénitencier, le cardinal Mauro Piacenza, annonce la concession d'une indulgence plénière - aux conditions habituelles prévues par l'Eglise - pour la participation aux événements organisés à Rome par le dicastère pour al vie consacrée et dans les diocèse, aux jours dédiés à la vie consacrée, par la visite à la cathédrale ou une autre église conventuelle ou d'un monastère contemplatif, à l'occasion de la liturgie des Heures.

  • Le pape François en Turquie pour favoriser le dialogue et la paix

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    Le Pape en Turquie pour favoriser le dialogue et la paix

    Cité du Vatican, 28 novembre 2014 (VIS). Pour son sixième voyage apostolique, le Saint-Père a quitté ce matin Rome à destination d'Ankara. A l'instar de ses prédécesseurs, il entend lui imprimer un caractère principalement œcuménique car la Turquie a une place à part au plan géographique, mais aussi pour les Papes. A l'annonce de son élection, les autorités turques définirent Jean XXIII "le premier Pape turc de l'histoire". Il est vrai que Angelo Roncalli avait laissé un souvenir très positif de son séjour de 1935 à 1944 comme Délégué apostolique. En 1967 ensuite, Paul VI fut le premier à y effectuer un voyage officiel, en corollaire à sa visite historique en Terre Sainte. Ce fut le tour de Jean-Paul II en 1979 puis de Benoît XVI en 2006.

    Après trois heures de vol, l'avion papal a atterri dans la capitale turque à 13 h locales (midi heure de Rome). Après la brève cérémonie d'accueil, il s'est rendu au centre d'Ankara pour s'incliner devant le tombeau de Mustafa Kemal, dit Atatürk, le Père des Turcs (2881 - 1936), premier Président de la République et créateur de l'état moderne. Après avoir déposé une couronne de fleur et signé le livre d'or du mausolée, le Pape a gagné le nouveau palais présidentiel, où il s'est entretenu en privé avec le chef de l'Etat M.Recep Tayyip Erdogan. Au livre d'or du mausolée, le Pape François a écrit: "Mes vœux les plus sincères afin que la Turquie, pont entre deux continents, ne soit pas qu'un carrefour mais aussi un espace de rencontre, de dialogue et de paix entre hommes et femmes de toute ethnie, culture et religion". Dans celui de la présidence: "Puisse le Tout Puissant concéder paix et prospérité au peuple turc. Puisse ce pays être tout entier une aire de coexistence pacifique entre cultures et populations, dans laquelle chacun se sente protégé dans sa dignité et soit libre de professer sa foi librement". Avant de s'entretenir avec le nouveau Premier Ministre, il s'est adressé aux corps constitués:

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  • Pour bien commencer la nouvelle année liturgique: recourir au portier...

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    Par Benoît, 27 novembre 2014

    th (1).jpgOui, j’avoue : je me confesse. Et pourtant…  Chaque fois c’est la même chose : je décide d’y aller, je me fixe une date. La date arrive, je recule la date ; la date re-arrive, je re-recule la date. Mais malgré ce retard, la patience de Dieu finit toujours par m’avoir et je vais me confesser.

    J’ai pourtant dressé une liste convaiquante de bonnes raisons pour ne pas me confesser, en voici un extrait :

    1. C’est humiliant,
    2. Je n’aime vraiment pas ça,
    3. Je confesse (presque) toujours les mêmes péchés (sauf parfois quand j’ai le malheur de pécher avec originalité),
    4. Mieux vaut attendre le semaine prochaine, d’ici là j’aurais le temps de faire un examen de conscience un peu plus sérieux (excuse à réitérer chaque lundi matin),
    5. Je n’y trouve même pas la petite compensation psychologique dont certains parlent : se sentir léger en sortant du confessionnal.

    Et malgré tout cela, je finis toujours par y aller. Je n’y peux rien, le fond de mon être est saisi par la vérité de l’Évangile : “Il m’a aimé et s’est livré pour moi” (Ga 2, 20). Quoi que je fasse, quoi que j’ai fait, il m’aime. Alors que j’étais sans force c’est alors, au temps fixé, que le Christ est mort pour moi, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheur, est mort pour nous (Cf. Rm 5, 6-8). Il n’y a rien à y faire, il m’aime. Rien à y faire, plus que ma misère, plus que mon humiliation, il y a sa miséricorde, il y a son humilité. Rien à y a faire, il revient sans cesse, me regarde et, se faisant plus petit que moi, me dit “Que veux-tu que je fasse pour toi ?” (Lc 18, 41). Il se ceint d’un linge, se met à mes pieds et me les lave (Cf. Jn 13). C’est Lui qui m’aime, toujours Lui le premier (Cf. 1 Jn 4,10). Il a définitivement donné sa vie pour moi. Alors, à son amour, je cède.

    Je lui fait confiance, et lui faisant confiance je me tourne vers l’Église à laquelle il a confié mon salut :

    “Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes des Enfers ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux (…) quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié.” (Mt 16, 18-19)

    Je vais voir le portier à qui furent confiée les clefs et je me confesse.

    Non pas parce que ça me fait du bien ou que ça me donne bonne conscience,  pas non plus par conformisme, non … pour rien de tout ça.

    Simplement parce que j’ai besoin d’être sauvé ; parce que, par la Croix de Jésus, ce portier à le pouvoir de me délier.

    Parce que sortant du confessionnal, je me sais pardonné.

    Merci Jésus.
    Merci à tous ceux qui ont donné leur vie pour être portier du Seigneur.

    Benoît

    http://cahierslibres.fr/2014/11/recourir-au-portier-confession/

    JPSC

    Liège, église du St-Sacrement, Bd d'Avroy, 132, tous les mardis de 17h00 à 19h00: un prêtre à votre disposition:

    4e couverture adoration[1]001.jpg

  • Vous avez dit : "dhimmitude" ?

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    Lu sur le site de la DH :

    B3ZpNCIIgAACyZb.jpgLe Real retire la croix chrétienne de son logo pour un partenaire arabe

    Dans le cadre d'un partenariat avec la Banque Nationale d'Abou Dhabi, le Real Madrid a retiré la croix chrétienne se trouvant à la tête de son logo. Selon le quotidien Marca, les Merengues veulent ainsi éviter de froisser les musulmans.

    En septembre, le président du Real, avait annoncé un partenariat de trois ans entre son club et la Banque Nationale d'Abou Dhabi, l'un des plus grands établissements bancaires dans le monde arabe. Une collaboration sûrement très lucrative pour les Galactiques...

    Mais voilà que le journal découvre que sur la carte crédit présentée lors de l'annonce officielle, le logo du Real est dépourvu de sa croix catholique. Le quotidien affirme que cette croix ornant habituellement la couronne, a été retirée "afin de ne pas offenser ou mettre mal à l’aise les clients musulmans."

    Cette carte de crédit fera également office de carte d'abonnement du club de football. Mais ce changement ne semble que concerner la carte de crédit émise dans les Emirats Arabes. En Europe, le logo restera inchangé.

    Une pareille initiative avait déjà créé la polémique en avril 2012, lorsque le Real avait conclu un accord avec le gouvernement des Emirats Arabes Unis pour la création du complexe touristique "Real Madrid Resort Island". Mais n'ayant pas les fonds nécessaires à disposition, ce projet était finalement tombé à l'eau.

  • Le pape François à Strasbourg : à la droite du Seigneur on a apprécié ses deux discours

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    Lu sur « riposte catholique »

    Dans un discours où presque tous les sujets à résonance politique ont été abordés, le Pape François s’est adressé au Parlement Européen de Strasbourg. Si le souverain pontife a longuement insisté sur la dignité des migrants, un sujet qui lui est cher et qui a souvent été identifié comme la marque d’une expérience pastorale radicalement différente de la situation actuelle des pays européens, il a tenu des propos sur l’identité de l’Europe, que l’on n’avait plus entendus depuis Jean-Paul II et Benoît XVI, rappelant que l’Europe ne peut être qu’une alliance de nations, et non pas un territoire unifié. Par ailleurs, devant une assemblée composée à l’immense majorité de partisans actifs de l’avortement, il n’a pas hésité à énoncer clairement et simplement la doctrine chrétienne à ce sujet, ainsi que sur l’euthanasie. Enfin, on a pu se réjouir d’entendre dans sa bouche un vocabulaire qui s’en prend frontalement au discours laïcard qui accuse la religion de tous les maux terrestres, notamment lorsqu’il a affirmé que « c’est l’oubli de Dieu qui engendre la violence et non sa glorification ». Un discours particulièrement clair et sans concession, comme il était nécessaire face à une pareille audience, et qui a même valu au Souverain Pontife une ovation particulièrement longue.

    Ref. Le Pape François à Strasbourg : une vision politique claire

    JPSC