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  • Le pape, Charlie, les "Lumières" et la liberté d'expression

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    Il y a des limites à la liberté d’expression par KTOTV

    JPSC

  • Quand l'évêque de Liège "kiffe" la pop-louange

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    C'est sur le site de Sud-Presse :

    L'évêque de Liège «kiffe» la pop-louange: il a chanté ce samedi à Verviers (Vidéo) F.H.

    Ambiance incroyable samedi soir dans l’église heusytoise où le trio verviétois Jesus’Trip donnait un récital étonnant fait de « pop louange » et autres prières chantées. Avec, en invité d’honneur, un étonnant évêque de Liège,

    Monseigneur Jean-Pierre Delville terminait ce week-end sa visite au vicariat (il faut lire "doyenné") de Verviers. À n’en pas douter, il se souviendra de cet épilogue festif face à une foule impressionnante, déchaînée dans une même communion musicale.


    Mgs Delville, évêque de Liège, chante de la... par sudpresse

  • Manifestations anti-"Charlie Hebdo" au Niger : vingt-trois églises détruites, des chrétiens brûlés vifs

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    Lu ICI (via christianophobie.fr)

    Niger: Manifestation anti-Charlie Hebdo et anti-France à Niamey, 23 églises détruites, au moins 5 morts

    Samedi 17 Janvier 2015 – Koaci.com apprend que de nouvelles manifestations sont survenues ce samedi dans le monde musulman contre la caricature de Mahomet en Une de l'hebdomadaire français "Charlie Hebdo".

    Au moins cinq personnes ont été tuées, a annoncé le président Mahamadou Issoufou dans un message à la nation d'une dizaine de minutes. Le président à précisé que quatre corps calcinés ont été découverts dans des églises incendiées dans les faubourgs de Niamey et que le corps d’une femme, probablement asphyxiée par les gaz, avait été retrouvé dans un bar. Il a assuré que les coupables de ces violences seront identifiés et châtiés. "Ceux qui persécutent  les chrétiens n'ont rien compris".

    Au Niger, au lendemain des événements de Zinder, la police a tiré des gaz pour tenter de disperser des manifestants près de la grande mosquée de Niamey, la capitale du Niger. Des restaurants et maquis appartenant à des occidentaux ont été incendiés par des jeunes en rage. 23 sur les 45 églises de la capitale ont été également incendiées ou détruites, des bibles déchirées et brûlées. 

    Une centaine de policiers anti-émeute, munis de casques et de boucliers, protégeaient ce midi la cathédrale de Niamey, essuyant des jets de pierres de protestataires.

    Au moins un millier de jeunes s'étaient réunis pour ce rassemblement, interdit par les autorités, à proximité de l'édifice, encerclé par des policiers anti-émeute. 

    La manifestation avait des tendances clairement anti-françaises, comme hier à Zinder des drapeaux français ont été brûlés. Des agences de l'entreprise française Pari mutuel urbain (PMU) et des kiosques de l'opérateur téléphonique français Orange ont été saccagés. L'ambassade de France à Niamey a appelé ses ressortissants à "éviter toute sortie".

    Ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: "Je sacrifie mon père et ma mère pour notre prophète" ou "L'armée de Mahomet s'est réveillée".

    Plusieurs manifestants ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, au lendemain d'émeutes à Zinder, deuxième ville du Niger, qui ont fait cinq morts et 45 blessés lors de manifestations anti-"Charlie Hebdo". En effet, le bilan inital de 4 vitimes a été alourdi, un cadavre calciné a été retrouvé dans une église incendiée. 

    D’autres manifestations ont été signalées à travers le Niger, pays de 17 millions d’habitants, à 80 % musulmans. À Maradi, à 600 km à l’est de Niamey, deux églises ont été incendiées, une autre église a été ravagée par les flammes dans la ville de Gouré (est), de même qu’une résidence appartenant au ministre des Affaires étrangères.

  • Radicalisation : qui donne le mauvais exemple à qui ?

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    Lu sur le site web de « La libre », cette opinion de Jacques Liesenborghs, ancien enseignant général, technique, professionnel et supérieur pédagogique :

    « Après l’indignation devant l’inqualifiable, après la surenchère médiatique, après l’émotion et le sursaut populaires, l’heure est venue de chercher plus activement des remèdes à la radicalisation de centaines de jeunes en déshérence. Je laisse à d’autres plus compétents l’analyse des mesures sécuritaires envisagées. Parlons un peu éducation.

    “Ils l’ont bien cherché !”

    Expression qu’on a souvent entendue ces derniers jours et pas seulement dans la bouche de jeunes musulmans. Beaucoup de citoyens “bleu-blanc-belge” pensent et, petit à petit, osent dire la même chose ! Le travail à faire autour de la fameuse “liberté d’expression” (et de ses limites ?) est donc colossal et il concerne l’ensemble de la société.

    Pour ma part, je partage avec tant d’autres la formule de Voltaire : “Je n’aime pas ce qu’ils disent, mais je me battrai pour qu’ils puissent le dire”. Mais ce n’est pas facile à expliquer et à faire entendre quand on se trouve par exemple avec une bande d’ados et qu’un fort en gueule proclame : “Ils le méritaient et votre minute de silence, je ne la respecterai pas” (traduction polie).

    Des cours de citoyenneté ?

    Certains politiques sont rapidement montés au créneau pour “vendre” leur solution : des cours de citoyenneté. Encore des cours en plus. Les programmes seraient-ils à ce point cadenassés ? On ne pourrait donc pas faire l’indispensable travail de formation citoyenne dans les cours d’histoire, de géographie, de français, de langues modernes, de sciences… ? Il me semble que tout enseignant devrait avoir pour mission de s’en préoccuper et de faire découvrir la dimension citoyenne de la plupart des sujets abordés en classe. Ou encore d’organiser des projets interdisciplinaires avec des collègues et, pourquoi pas, des élèves actifs. Et donc de favoriser la liberté d’expression le plus souvent possible. Toute école devrait faire le point. Qui fait quoi en la matière ? Quelles initiatives nouvelles prendre ? Avec quels partenaires ?

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  • Six millions de Philippins ont assisté à la messe du pape à Manille

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    Le pape François a drainé “entre 6 et 7 millions“ de fidèles lors de la messe célébrée sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, au Rizal Park de Manille (Philippines). C’est ce qu’a indiqué par la suite le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, assurant qu’il s’agissait dès lors du “plus grand évènement de l’histoire des papes“.

    Manille (Philippines) - le 18/01/2015 à 10:57:00 Agence I.Media
    A Manille, le pape François demande aux Philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde entier.

    Devant une foule immense rassemblée à Manille (Philippines) sous une pluie battante, dans l’après-midi du 18 janvier 2015, le pape François a célébré une messe au cours de laquelle il a déploré que l’homme ait créé des “structures sociales qui entretiennent la pauvreté, l’ignorance et la corruption“. Il a dénoncé les “pièges“, les “plaisirs éphémères“ et les “gadgets“ de l’époque actuelle, ainsi que les “attaques insidieuses“ contre la famille et la destruction de l’environnement. Le pape a demandé avant tout aux catholiques philippins d’être “missionnaires“ en Asie et dans le monde.

    Comme Jean-Paul II (1978-2005) lors de son voyage en 1995, le pape François a célébré la messe dans le Rizal Park, au cœur de Manille. La foule qui s’étendait dans les rues alentours, entre six et sept millions de personnes selon les estimations des autorités locales, était en liesse à l’arrivée du pontife. Jamais un pape n'avait rassemblé tant de fidèles.

    Les Philippins, souriants malgré la pluie incessante, brandissaient au passage du pape une statue du Santo Niño, l’Enfant-Jésus particulièrement vénéré dans le pays et dont la fête liturgique est célébrée ce 18 janvier. C’est à bord d’une papamobile originale que le chef de l’Eglise catholique a traversé la foule : un jeepnay blanc créé pour l’occasion, à savoir une espèce de minibus construit sur une jeep américaine, le moyen de transport le plus populaire aux Philippines. Comme la veille à Tacloban, dans la tempête, le pape était couvert d’un poncho jaune.

    Puis il a célébré la messe depuis un immense podium, dos à la Baie de Manille et à la Mer de Chine. Au pied de l’autel se trouvait, sous la pluie, le président de la République Benigno Aquino. Avant la messe, le pape avait rencontré à la nonciature apostolique le père de la jeune bénévole de 27 ans décédée accidentellement la veille à Tacloban, au terme de la messe pontificale.

    Vaillants missionnaires

    Au cœur de son homélie, le pape François a particulièrement demandé aux 80 millions de catholiques philippins d’être “de vaillants missionnaires de la foi en Asie“. Il a souhaité qu’ils soient “témoins et missionnaires de la joie de l’Evangile, en Asie et partout dans le monde“. Au terme de la messe, il a d’ailleurs envoyé les fidèles en mission. 

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  • Charlie Hebdo : quand, après le drame, on débat de la liberté d'expression

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    De Patrice de Plunkett sur son blog :

    Après le drame, un débat sur la "liberté d'expression"

    Dans le sillage du drame de la semaine dernière, Le secret des sources (France Culture) traitait de la « liberté d'expression » : irresponsabilité des médias ?  sens du « je suis Charlie » ? etc :

    La sémiologue Mariette Darrigrand a mis en cause la mentalité du journaliste retranché derrière le « je fais mon métier » (« comme pourrait le dire un industriel de l'agro-alimentaire ») et revendiquant sa propre subjectivité « alors que dès la première année d'école de journalisme on leur apprend à ne pas dire "je"». La sémiologue s'interroge même sur le dogme de la « liberté d'expression » : « C'est une notion qu'il faudrait réviser... La liberté d'expression ne peut pas être l'émanation du Moi, le droit personnel à jouir de quelque chose... Il faut réfléchir à la finalité ! »

    Sous la direction de Val puis de Charb, Charlie Hebdo avait cessé d'être un journal anarchiste pour devenir l'une des expressions du subjectivisme contemporain. Insulter les religions toutes les semaines (de façon ordurière), mais en ignorant tout de ces religions : la posture de Charlie ne mérite pas d'être appelée « critique des systèmes de pensée » – n'en déplaise à Christophe Deloire*, autre invité de l'émission de ce matin. D'autant que ces insultes véhiculaient une véritable haine antireligieuse, synthétisée par la phrase de Charb : « Ce ne sont pas des églises et des mosquées qu'il faut construire, mais des asiles psychiatriques ! ». Cette phrase était digne de Béria*. Or elle a été proclamée dimanche soir dans le grand auditorium de Radio France, à la soirée d'hommage à Charlie Hebdo, et elle a été acclamée par le public : un public composé du tout-Paris politico-médiatique, sous le patronage du ministère de la Culture.

    Lire la suite sur le blog de P. de Plunkett

    Lire également : sur le blog de Koz : ma-mere-cest-sacre-et-la-liberte-dexpression

  • Mgr Johan Bonny n'accepte pas le prix que lui décerne l'association holebi "Çavaria"

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    Il est particulièrement significatif que l'évêque d'Anvers se soit vu décerner un prix par un groupe LGBT belge. Il a beau avoir demandé le retrait de sa candidature et refusé ce prix encombrant, ceci illustre l'incohérence profonde de ses positions en opposition flagrante avec le magistère de l'Eglise catholique. Étonnamment le communiqué ci-dessous ne fait aucune mention des nombreuses réactions hostiles à ses prises de positions. Quant à la dernière proposition où il se revendique du pape François, on se permettra tout de même de lui faire remarquer que rien, dans l'enseignement du pape, ne l'autorise à revendiquer sa caution pour justifier les positions aventureuses qu'il a prises, lesquelles sont particulièrement appréciées par l'association Çavaria.

    MGR JOHAN BONNY N'ACCEPTE PAS LE CAVARIA-AWARD (prix décerné par une association HOLEBI et transgenre) (source)

    Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers, ayant appris que le Campaign Award de çavaria lui a été décerné, souhaite apporter les clarifications suivantes. 

    En vue du Synode sur la famille qui a eu lieu à Rome du 5 au 19 octobre 2014, il a rendu publiques quelques considérations personnelles en septembre 2014 (voir www.bisdomantwerpen.be). Ces considérations suivent une ligne historique du Concile Vatican II jusqu’à aujourd’hui. Dans son texte il essaye de rapprocher au maximum théologie et pastorale. L'Église ‘comme maison et école de communion’ est le fil conducteur de sa contribution. De nombreuses réactions positives lui sont parvenues en réponse à ce texte. Beaucoup apprécient de pouvoir communiquer de façon respectueuse avec lui sur des questions les touchant personnellement et concernant la relation, le mariage et la famille.

    Comme évêque, Mgr Bonny se veut berger pour tous les croyants du diocèse d’Anvers et bâtisseur de ponts entre ceux qui lui sont pastoralement confiés. En conformité avec sa mission et sa responsabilité, il se veut à l’écoute des joies et des préoccupations de tous les croyants, en recherche de réponses appropriées aux questions de notre temps, portées par l'Evangile et la foi de l'Église, en dialogue avec tous les concernés tant à l'intérieur et qu’à l'extérieur de l'Église catholique.

    Lors de la nouvelle de sa nomination pour le Campaign Award de çavaria, Mgr Bonny a demandé oralement et par écrit, le retrait de son nom de la liste des candidats. Il ne souhaitait pas recevoir de prix pour ce qui est de sa mission et de sa responsabilité. Comme le prix lui a malgré tout été décerné, Mgr Bonny souligne vouloir préserver son indépendance face à tous les groupes ou associations impliqués dans un domaine particulier. Son objectif demeure d’unir et de réconcilier, sur les pas du pape François.

    Anvers, 17 janvier 2015

    Olivier Lins
    Porte-parole du diocèse d’Anvers