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  • L'Occident et l'Islam après le 7 janvier 2015 (Oasis)

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    Fondazione Internazionale Oasis
     
     

    L’Occident et l’Islam après le 7/1/2015 à Paris


    Comme une vague, la colère et l’indignation pour le massacre de Paris ont envahi l’Occident, qui a exprimé de manière inédite une solidarité totale avec les victimes de Charlie Hebdo et celles du supermarché casherMais après, que reste-t-il ?

     
     

    Le tournant crucial

     

     

     

    Martino Diez

    Deux questions dans le massacre de Charlie Hebdo : violence religieuse et liberté d’expressi

     

     

    Et après #jesuisCharlie, que faire avec les musulmans ?

    Maria Laura Conte

    Le message des frères Kouachi, l’attaque jihadiste contre les « valeurs » de l’Occident et la délivrance du moi

     
     

    « Rien ne justifie la violence, mais… »

     

    Clara Pellegrino

    Réactions et commentaires de la presse arabe au massacre de Paris

     
     

    La révolution de l’Islam selon al-Sisi

     

    Michele Brignone 

     

    Ombres et lumières del’appel du président égyptien à affronter la question de la violence dans l’Islam

     
  • L'humour ineffable du probable successeur de Charb

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      Riss devrait succéder à Charb.      Voici un échantillon de ses          grandioses productions;            c'était en février 2005,                quelques semaines avant la       mort de Jean-Paul II.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais, ouf !, il nous reconnaît le droit de ne pas être Charlie : riss-nouveau-directeur-publication-charlie-hebdo-on-droit-dire-je-ne-suis-pas-ch

  • Le vide spirituel d'une culture sans Dieu et l'impuissance d'une laïcité arrogante

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    Tribune de Thierry-Dominique Humbrecht sur Figarovox

    Laïcité et islam: je t'aime, moi non plus

    Une nation dont le seul principe fédérateur est la laïcité souffre d'un vide spirituel qui la fragilise, analyse le philosophe dominicain, Thierry-Dominique Humbrecht.

    Thierry-Dominique Humbrecht est un religieux dominicain, écrivain, théologien, philosophe, lauréat de l'Académie des sciences morales et politiques. Son dernier livre, «Mémoires d'un jeune prêtre» est paru en 2013 aux éditions Paroles et Silence.

    Au-delà de la tragédie des attentats et de la mobilisation nationale, les discours laissent percer des enjeux. Leurs entrelacs jusqu'à l'ambiguïté vont se répercuter longtemps. La manifestation n'a pas seulement été portée par l'émotion, elle l'a représentée. Le gouvernement et les médias l'ont même suscitée, en la déclarant telle dès le début, la modelant ainsi avec une maestria qui serait impressionnante si elle n'avait bénéficié de tels moyens, qui rendaient la tâche aisée.

    C'est sous l'angle de la réponse émotionnelle qu'il fallait prendre parti. Le slogan «Je suis Charlie», opportunément universalisé, traduisait lui aussi un unanimisme rare. La raison de son succès, outre le désir de chacun de s'associer à une légitime protestation, est la pauvreté de son contenu, fondé sur une identification fusionnelle aux victimes, sans réflexion et surtout sans objet. Cette manifestation fut unique par son ampleur mais aussi par son absence de but. Elle était motivée par le refus du terrorisme et par l'affirmation de la liberté démocratique mais elle n'avait pas de but, comme c'est le cas d'habitude pour obtenir quelque chose ou l'empêcher.

    Reste l'émotion collective, alliée d'un jour mais alliée dangereuse lorsqu'elle est seule. Elle sert toutes les manipulations, sur fond de faiblesse du discours rationnel, lequel suppose au contraire motifs, distance et critique. Les fascismes savaient la force de l'émotion collective et en usaient. Les médias devraient devenir plus responsables dans leur maniement de l'émotion des masses.

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  • La liberté selon Saint-Just

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    Dans un "post" intitulé "Liberté, égalité, civilité. Charlie et nous", Edouard Delruelle, professeur de philosophie politique à l'Université de Liège, écrit:

    "La liberté d’expression est le cœur vivant de la démocratie.Ses ennemis le savent, et c’est pourquoi ils s’en prennent à elle. Ce qu’ils ne supportent pas, c’est une idée bien simple : ce qui est sacré en démocratie, c’est que rien n’est sacré. Tout peut être critiqué, contesté, remis en cause jusque dans ses fondements – tous les pouvoirs, tous les dogmes, toutes les certitudes. C’est pourquoi il est vain de se demander jusqu’où on peut aller en s’exprimant, en écrivant, en dessinant. Arrêtons de nous demander quelles sont les limites de la liberté d’expression. La philosophie de Charlie Hebdo, c’est que ces limites doivent être repoussées le plus loin possible. La Cour européenne des droits de l’homme l’a aussi affirmé en disant que la liberté d’expression exigeait que nous acceptions les « propos qui blessent, qui choquent et qui inquiètent l’Etat ou autrui ».

    Cette sentence dogmatique, appliquée par "Charlie-Hebdo" dans son dernier (en date, hélas) numéro, n'a pu aboutir qu'à une chose: répondre à la haine par la provocation et creuser encore un peu plus le conflit. Lu sur le site "Liberté politique":

     «  […] Bien sûr, les successeurs des journalistes assassinés à coups de fusil par deux extrémistes islamistes passés au stade du terrorisme ont voulu montrer que la liberté d’expression ne se négocie pas. Et en France, ils ont obtenu un énorme succès médiatique et commercial. Mais ont-ils bien mesuré les conséquences possibles de leur démarche, à l’heure où la planète est proche d’une troisième guerre mondiale ?

    Charlie pousse-au-crime

    Au sein du monde musulman modéré, qui existe quoi qu’on ait pu en dire, le roi Abdallah II de Jordanie, qui avait participé dimanche à la grande marche de Paris contre le terrorisme — où beaucoup de manifestants arboraient le slogan « Je suis Charlie » — a depuis lors qualifié Charlie Hebdo d’« irresponsable et inconscient ». Hélas, les faits de ces deux derniers jours confirment le bien-fondé de ce jugement, si sévère puisse-t-il sembler aux partisans de l’expression sans limite contre quiconque, cette liberté d’expression fût-elle le vecteur de l’expression d’un mépris des opinions et des croyances d’autrui…

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  • Une 5e rencontre interreligieuse à Assise pour combattre l'extrémisme ?

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    Lu sur le Portail Catholique Suisse (Maurice Page) :

    Face à l'extrémisme, le pape François envisage une 5e rencontre à Assise

    Rome, 19 janvier 2015 (Apic) Pour combattre l’extrémisme, le pape a mentionné la proposition d’une nouvelle rencontre des religions à Assise contre la violence. Dans le vol qui le conduisait de colombo à Manille le 15 janvier 2015, le pape a confié aux journalistes que des personnes y travaillaient, rapporte l’agence romaine Zenit.

    Ce serait la cinquième rencontre suscitée par un pape. Trois ont été présidées par Jean-Paul II et une par Benoît XVI. La première rencontre des religions pour la paix à Assise a eu lieu le 27 octobre 1986, à l’occasion de l’Année internationale de la paix promue par l’ONU.

    La deuxième a eu lieu en 1993 en pleine guerre dans les Balkans. La troisième a été proposée au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Elle a eu lieu le 29 janvier 2002.

    Le pape Benoît XVI a proposé une rencontre des religions pour la paix, à l’occasion du 25e anniversaire de la première rencontre, le 27 octobre 2011. Mais il y a apporté sa touche personnelle en invitant aussi des non-croyants à y participer.

    Le pape François a déjà eu deux grandes initiatives pour la paix: la veillée de prière et de jeûne pour la paix en Syrie, le 7 septembre 2013, et la soirée de prière pour la paix entre Israéliens et Palestiniens dans les jardins du Vatican le 8 juin 2014. (apic/zenit/mp)  

  • Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !

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    Le rapport Tarabella s’inscrit dans la logique du Rapport Estrela et vise à promouvoir un «droit à l'avortement» au travers d’une résolution du Parlement européen.

    Le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a rejeté le rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG). A sa place, les eurodéputés ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et déclare clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le message est clair : l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement ou l'éducation sexuelle dans les écoles, il s’agit de décisions nationales qui en aucun cas ne peuvent être prises à Bruxelles. 

    Des centaines de milliers de citoyens se sont opposés au Rapport Estrela en 2013 ! Une victoire importante en faveur de la dignité humaine, de la subsidiarité et de l'expression populaire ! Beaucoup de terrain a été gagné grâce à cette victoire : à la suite d’une forte mobilisation des citoyens à travers le continent européen, le Parlement européen a rejeté une tentative majeure de promouvoir un « droit à l'avortement » au niveau de l'UE.

    Cependant, l’eurodéputé belge Marc Tarabella, du groupe socialiste, conteste actuellement le principe de subsidiarité en ce qui concerne "les SDSG" en faisant la promotion d’un des principaux points du rapport Estrela, à savoir un « droit à l'avortement ». M. Tarabella est le rapporteur du rapport annuel du Parlement européen sur l'égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’UE en 2013. Un rapport annuel qui a été rejeté en 2014, connu alors sous le nom «rapport Zuber».

    M. Tarabella tente de convaincre le Parlement européen à accepter la disposition suivante : « Le Parlement européen (...) insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle de leurs droits sexuels et reproductifs, notamment grâce à un accès aisé à la contraception et à l'avortement ; soutient par conséquent les mesures et actions visant à améliorer l'accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive et à mieux les informer de leurs droits et des services disponibles ; invite les États membres et la Commission à mettre en œuvre des mesures et des actions pour sensibiliser les hommes quant à leurs responsabilités sur les questions sexuelles et reproductives ».

    L’action de M. Tarabella est incohérente compte tenu de la position récemment adoptée par le Parlement européen, affirmant qu'il n'y a pas de compétence de l'UE sur la question de l'avortement. Néanmoins, au cours des réunions de la Commissionsur les droits de la femme et l’égalité des genres du Parlement européen, il a déclaré sa détermination à promouvoir un "droit à l'avortement". Il est donc nécessaire de réaffirmer ce que le Parlement européen a déclaré le 10 Décembre 2013.

    Une fois de plus les citoyens de l'UE doivent faire entendre leur voix pour défendre le principe de subsidiarité et empêcher que le Parlement européen nouvellement élu adopte un rapport qui comprendrait un "droit à l'avortement".

    Ne laissez pas Tarabella relancer les positions d’Estrela !

    La FAFCE vous invite à signer cette pétition pour envoyer un signal fort et uni des citoyens au Parlement européen avant les votes qui auront lieu d'abord dans la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, le 20 Janvier 2015, puis lors de la plénière du Parlement européen.

    Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !

    Madame le Député,

    Monsieur le Député,

    Des centaines de milliers de citoyens ont exprimé leur préoccupation au sujet du rapport Estrela en 2013. Leurs voix ont été entendues : le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution qui établit clairement les limites de la compétence de l’UE concernant la «santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG). La résolution a déclaré que « La définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Néanmoins, cette position est maintenant contestée par l'eurodéputé Marc Tarabella (S&D) dans son projet de rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes au sein de l'Union européenne en 2013. Le paragraphe 14 du projet de rapport vise à promouvoir un « droit à l'avortement » bien que cette question ne peut se situer dans la compétence de l'UE.

    En tant que citoyen de l'UE, je vous demande de ne pas permettre que le Parlement européen outrepasse sa compétence et de vous lever en faveur de la subsidiarité, qui est un principe fondateur de l'Union européenne.

    Je vous demande de rejeter le paragraphe 14 du rapport Tarabella dans la réunion du 20 Janvier de la Commission FEMM. Si le projet de rapport devait être adopté avec le présent paragraphe ou avec des modifications favorisant un « droit à l'avortement », je vous invite à rejeter le rapport lors du vote en plénière.

    Salutations,
    [Votre Nom]
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  • Quand de jeunes Tunisiens prennent le chemin de l'église

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    Lu sur le site du Monde :

    A Tunis, de jeunes musulmans prennent le chemin de l’église

    De plus en plus de jeunes musulmans tunisiens à la recherche d'une nouvelle spiritualité épousent la foi chrétienne. Ils seraient plusieurs dizaines chaque année à devenir catholiques ou protestants et sont les représentants d'une génération qui jouit d’une certaine liberté de conscience et de croyance.

    Sur la voûte de l'église de la Goulette, dans la banlieue nord de Tunis, les vertus cardinales s'incarnent par quatre figures féminines: force, justice, prudence et tempérance. C’est la dernière qui retient l'attention de Cyprien. « Temperentia (en latin), voilà ce dont les chrétiens de Tunisie ont le plus besoin pour ne pas heurter les sensibilités des autres». Les autres, ce sont les musulmans, qui sont plus de dix millions pour seulement 25 000 chrétiens, selon une estimation du diocèse de Tunis.

    Cyprien, de son nom de converti, dit de sa nouvelle religion qu'elle est « une rencontre dans l'itinéraire de sa vie ». Sa trajectoire est singulière, il en convient. Issu d'une famille peu pratiquante et d'un grand-père imam formé à la Zitouna (université islamique de Tunis), il est artiste, tantôt poète, tantôt metteur en scène.

    Méditation et prière

    L'idéologie socialiste sera son premier engagement. Mais vers vingt ans, la Bible remplace ses lectures marxistes. « J'avais tout dans ma vie, sauf le bonheur. Je ressentais un vide et je suis entré dans une spirale de désespoir » raconte-t-il. L’athée qu'il était s'ouvre à la théologie et vit le christianisme comme une illumination. « La seule façon de me soulager était l'art. Désormais je m'apaise grâce à la méditation et à la prière », dit Cyprien, converti en 2008 et devenu séminariste afin de devenir prêtre après un voyage en Italie.

    Retour au coeur de Tunis à l’église anglicane du quartier El Hafsia. Samedi, le culte y est dispensé en arabe tunisien par un pasteur américain. Plus offensifs que leurs homologues catholiques, les représentants du culte protestants perçoivent le Maghreb comme une terre vierge pour l'évangile et redoublent d’efforts pour attirer de nouveaux fidèles. L'ambiance est bon enfant pendant l'office entrecoupé de pauses musicales, où trois jeunes jouent le rôle de l'orchestre au répertoire copte, jordanien ou libanais.

    Les missionnaires envoyés en Tunisie sont plus nombreux depuis 2011 et la prêche interdite en publique a lieu dans des cercles réduits. En parallèle des lieux de culte traditionnels, des églises clandestines voient le jour dans les maisons de particuliers et accueillent dans la discrétion des chrétiens plus nombreux.

    Ex « demi-salafiste »

    Reda (nom changé à sa demande) assiste à l’assemblée lorsque son père a le dos tourné. Ce jeune de 22 ans, ex « demi salafiste » comme il dit, est devenu un chrétien hybride : catholique, il fréquente aussi l'église anglicane. Reda a progressivement rejeté l’islam, qu’il assimile désormais à la violence. « J'étais musulman par peur. Avec le christianisme j’ai trouvé une relation plus personnelle avec Dieu, moins rituelle », dit-il.

    Au premier rang de la salle, Amal, 24 ans, parle de son parcours avec recul et humour. Son rire nerveux cache une histoire dure à dire. Celle qui joue la matriarche du groupe a payé sa conversion au prix fort. « Mon père a essayé de me tuer à trois reprises. La première fois, il m'a emmenée dans une zone abandonnée près de l'aéroport et m'a défigurée. La seconde fois, je me suis protégé le visage. Je m'en suis bien sortie, avec seulement le bras cassé ». Puis elle change de sujet, oubliant au passage le récit de la troisième tentative.

    Ces jeunes qui interrogent les dogmes ont adopté le christianisme malgré la pression familiale et l'intimidation sociale mais ils restent discrets sur leur nouvelle foi. En dépit du climat de relative liberté, aller au bout de leur engagement a souvent un prix. Cyprien a vécu sans domicile fixe, Marwen a abandonné ses études, Amal a perdu son travail à deux reprises. L’ONG protestante « Portes ouvertes » place la Tunisie à la 30ème place de son indice mondial de la persécution des chrétiens.

    Salsabil Chellali

  • Le problème est de savoir si nous, nous voulons être quelque chose

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    « Le danger d'islamisation, disait le Cardinal Vingt-Trois sur Europe 1 en décembre 2010, c'est si, nous, nous ne savons pas ce que nous voulons. Ce n'est pas le problème de savoir si les musulmans veulent être musulmans, ça c'est clair qu'ils veulent être musulmans.

    Le problème, c'est de savoir si nous, nous voulons être quelque chose.

    Il est évidemment plus difficile de se remettre en cause que de remettre en cause les autres. Nous qui refusons l'invasion migratoire, sommes-nous mariés et si oui, combien d'enfants avons-nous ? Nous qui disons « non » à l'islamisation de notre société, allons-nous à la messe chaque dimanche ? Élevons-nous nos enfants dans la Foi ? »