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Des Belges à la Marche pour la Vie à Paris; récit

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Marche pour la Vie - Paris, le dimanche 25 janvier 2015

Il est 13h30 quand notre car s'arrête à proximité de la place Denfert-Rochereau. Il reste une heure avant le début de la Marche pour la Vie, et cette édition 2015 marque le funeste anniversaire de la loi Veil, promulguée en 1975, il y a quarante ans. La première image qui vient en arrivant sur la place, ce sont les milliers de ballons noirs portés par les manifestants. Les haut-parleurs diffusent déjà nombre de témoignages, comme ce père de famille qui raconte la mort de deux de ses enfants suite à une trisomie 14. Alors que cette grave affection avait été décelée durant la grossesse, le couple, au lieu de choisir l'avortement, décida de leur laisser les quelques minutes de vie que leur laisse cette maladie à leur naissance. Et l'énergie qu'ils auraient consacrée à ces enfants, ils l'ont donnée dans la fondation d'une association ayant pour but de soutenir les familles confrontées a la même difficulté que la leur.

2015-01-25_13-59-25.jpgLa porte-parole de la manifestation, Julie Graziani, résume la situation: née après la loi Veil, elle avait été baignée dès son enfance dans cette mentalité contraire à la vie, pour laquelle un embryon n'est qu'un amas de cellules. Elle a vu comment de ses copines avaient été poussées à avorter, qui par ses parents, qui par son petit copain. C'est une fois enceinte qu'elle a pris toute la mesure de la nécessité de défendre la vie dès sa conception.

Les organisateurs demandent ensuite de soutenir les sept députés qui se sont honorés en refusant de signer la loi qui fait de l'avortement un « droit de la femme »: Xavier Breton, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Christophe Fromantin, Gilbert Collard et Jacques Bompard. Ce dernier est également invité pour un discours à la tribune.

2015-01-25_14-25-15.jpgLa marche débute à 14h30, alors que la place est noire de monde et déborde même dans les rues avoisinantes.

Le public de tous âges avance dans la bonne humeur en passant notamment par l'avenue Denfert-Rochereau et le Boulevard du Montparnasse. Tant à l’avant qu’à l’arrière, j’essaye, sans succès, de voir le bout du cortège. Il y a décidément beaucoup de monde! Nous rejoignons la place Vauban vers 16h.

A l'arrivée, on nous annonce le nombre de participants: 45.000 (un comptage précis avait été effectué au milieu de la marche). Nous écoutons avec attention le récit de Me Jérôme Triomphe, le célèbre avocat qui défend la cause de Vincent Lambert, ainsi que sa maman. Cette dame n’a de toute évidence qu’un but: sauver son fils, dont l’état semble lentement mais sûrement s’améliorer.

2015-01-25_16-12-45.jpgAprès une allocution de Jean-Marie Le Méné, c’est Cécile Edel, la présidente de la « Marche pour la Vie », qui prononce le discours de clôture: après un rappel historique, elle souligne « que la vie humaine, toute vie humaine, chaque vie humaine est sacrée ». Elle remercie  ceux qui se sont engagés depuis de nombreuses années pour soutenir cette belle cause, « car le respect de la Vie ne saurait souffrir aucune exception au nom d’une pseudo liberté ou d’une fausse charité. »

Et de conclure: « 40 ans…le combat contre la culture de mort est long et rude, mais croyez-moi, nous ne lâcherons pas, nous ne renoncerons pas, nous ne trahirons pas, et nous gagnerons, nous l’emporterons ! ».

C’est avec la joie du devoir accompli et des cordiales rencontres que nous rejoignons notre car, direction Bruxelles, où nous arrivons vers 22h30.

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