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  • Liège: ouverture d'un double millénaire par Mgr Delville à la salle académique de l'Université (10 février 2015 à 18 heures)

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  • Grand-Duché de Luxembourg : l’Eglise et l’Etat se séparent

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    Lundi 26 janvier, l’État luxembourgeois a signé une convention avec les cultes réduisant leurs prérogatives, tout en établissant désormais une égalité avec le culte musulman. Lu sur le site web du journal « La Croix » :

    « Majorité (socialistes, Verts et libéraux) et opposition (chrétiens-sociaux) se sont entendus : dans les prochains mois, la Constitution luxembourgeoise sera modifiée pour y inscrire la séparation de l’Église et de l’État.

    Jusqu’à maintenant, les ministres et laïcs salariés des cultes (catholique, protestant, orthodoxe, anglican et israélite) étaient payés par l’État, et l’Église catholique bénéficiait de cours de religion à l’école et du soutien financier à ses paroisses (les autres cultes étaient soutenus sur la base du volontariat).

    CHANGEMENT EN DOUCEUR

    Le Grand Duché ne s’oriente cependant pas vers une laïcité à la française : il continuera de soutenir financièrement les cultes, certes à un niveau bien moindre, et en incluant désormais le culte musulman.

    Lundi 26 janvier, les représentants des six confessions concernées ont signé une seule et même convention. Pas de changement brutal : les salaires et retraites du personnel des cultes actuellement en poste continueront d’être payés par l’État, la prise en charge par les cultes ne s’appliquant qu’aux nouveaux recrutés.

    Chaque culte recevra encore une enveloppe annuelle, proportionnelle à la population de fidèles, soit au total 8,4 millions d’euros (dont 6,7 pourl’Église catholiqueet 450 000 € pour l’islam, la deuxième religion du pays), contre 24,7 millions d’euros auparavant. Cette dotation doit aussi assurer l’autonomie des paroisses, qui ne seront plus financées par les communes.

    A L’ÉCOLE  : ENSEIGNEMENT DES VALEURS

    Un fonds de la gestion des édifices religieux du culte catholique sera également créé. À l’école, les parents n’auront plus le choix entre un cours de religion et un cours de morale. Tous les élèves suivront un même « enseignement des valeurs », qui abordera, entre autres points, toutes les religions.

    Ces accords ont fait l’objet de négociations avec les représentants des cultes depuis l’arrivée du gouvernement Bettel au pouvoir, en décembre 2013. « Je préfère un compromis, nous aurions pu ne pas être associés, estime l’archevêque de Luxembourg, Mgr Jean-Claude Hollerich. Nous perdons beaucoup, et certaines choses font mal. Mais nous ne sommes pas morts, et cette nouvelle situation est un défi pour redevenir une Église missionnaire. »

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  • La Fédération "les scouts" est-elle cohérente ?

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    De SudPresse.be :

    Verviers: la première unité scoute musulmane de Wallonie formée à Hodimont

    Formée à Hodimont, elle prône l’ouverture et veut «combattre les amalgames». Cinq animatrices et une dizaine d’ados: c’est le noyau de la première unité scoute musulmane de la fédération Les scouts (l’ex-Fédération des Scouts Catholiques, soit la plus grosse du pays) de Wallonie. Et cette nouvelle unité vient de voir le jour à Hodimont.

    «On a voulu créer cette unité avec deux ou trois copines, explique Anne Thonus, une animatrice verviétoise convertie à l’Islam. «On a eu envie de transmettre ces valeurs scoutes que j’avais connues durant ma jeunesse et on a pris contact avec la fédération Les Scouts, à Bruxelles. Ils nous ont répondu qu’ils voulaient s’ouvrir à des unités d’autres confessions et on a participé à des temps de formation.»

    Pour notre part, nous croyions avoir compris que la Fédération "Les Scouts" - anciennement "Fédération des Scouts Catholiques" - avait renoncé à son identité confessionnelle pour se proclamer à présent "ouverte à tous" et pratiquer le pluralisme. Est-il logique, dès lors, que cette fédération autorise la création d'unités musulmanes homogènes en son sein ? Pourra-t-on y refonder bientôt des unités catholiques ?

  • Nos démocraties bien dépourvues face au prosélytisme salafiste

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    Que l'on en juge :

    Quand des salafistes offrent le Coran en plein Paris (Stéphane Kovacs (Le Figaro.fr

    Depuis son démarrage «en Allemagne en 2011», «le projet» a été à l'origine de «milliers de conversions», explique fièrement l'association «LIS!» sur son site Internet. Aujourd'hui, le «projet», qui consiste à «rendre le message du Coran accessible au plus grand nombre», se développe en France. Ce samedi, une distribution gratuite de corans a eu lieu place d'Italie, dans le XIIIe arrondissement de Paris. «L'association LIS! partage le message de l'islam, place d'Italie. Allahu Akbar», a tweeté le site «Islamconversion». Présentant les photos d'un grand stand drapé de blanc, derrière lequel une dizaine d'hommes barbus offrent des roses et des corans.

    Sur une vidéo, un responsable commente en allemand: «Il s'est passé ici, la semaine dernière, un grand événement (la manifestation «Je suis Charlie», NDLR) et c'est notre réponse. Nous offrons aux gens le plus beau cadeau de leur vie: le message d'Allah.» Contacté, le site Islamconversion renvoie sur «l'association internationale LIS». Laquelle n'a pas souhaité répondre à nos questions, mais indique, sur Facebook, qu'elle propose «une traduction des sens des versets du noble Coran en français», «distribuée gratuitement aux non-musulmans dans des lieux publics». L'objectif étant de «faire entrer la parole d'Allah dans chaque foyer français».

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  • De nombreux prêtres polonais ont sauvé des Juifs pendant la Shoah

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    Pologne : des prêtres catholiques sauvent des juifs durant la Shoah
    Documents des archives de Yad Vashem

    Pawel Rytel-Andrianik

    ROME, 26 janvier 2015 (Zenit.org) - En Pologne, plus de 1000 prêtres catholiques ont risqué leur vie - 30 l'ont perdue - pour sauver les juifs pendant la seconde guerre mondiale, indique recherche menée dans les archives du mémorial de la Shoah de Yad Vashem (Jéruralem) pour la période 1939-1945.

    L’avocat nazi Hans Michael Frank, gouverneur général de Pologne pendant l’Occupation allemande, avait émis un décret le 15 octobre 1941, établissant que tous ceux qui aideraient les juifs à fuir seraient passibles de mort. Malgré la menace, des milliers de Polonais, dont de nombreux prêtres, risquèrent leur vie pour sauver les juifs des camps d’extermination d’Auschwitz, de Treblinka et d'autres camps d'extermination de Pologne.

    Les recherches ont été menées sur environ 18.000 entretiens, des milliers de pages de documents provenant d’archives, de bibliothèques et de musées.

    Dans l’introduction de son livre "Je rendrai leur nom éternel : les Polonais qui ont sauvé des juifs dans la zone de Treblinka" (I Will Give Them an Everlasting Name : Poles Saving Jews in the Area of Treblinka), l'historien Antony Polonsky soutient qu’entre 40.000 et 60.000 juifs furent sauvés grâce à l’assistance des Polonais.

    « Le réseau d’assistance des Polonais comptait entre 160.000 et 360.000 personnes, écrit-t-il. Toutes ont risqué leur vie et celle de leurs proches pour aider et sauver les juifs ». Parmi celles-ci, beaucoup étaient des prêtres.

    Ces derniers n'ont pas été épargnés par l'Occupation : sur les 16.000 prêtres que comptait la Pologne en 1939, quelque 4.000 furent emprisonnés dans les différents camps d’extermination et 2.000 furent tués dans les chambres à gaz. Dans certains diocèses comme Włocławek, Gniezno et Chelmno, environ la moitié des prêtres furent tués.

    Beaucoup continuèrent à apporter de l’aide aux personnes en difficulté, en particulier à des juifs. L’assistance de l’Église catholique faisait partie d’un programme dans lequel les prêtres agissaient en secret.

    Avant la seconde guerre mondiale, la Pologne comptait la plus grande communauté juive au monde. D’après le Mémorial de l’Holocauste des États-Unis, à Washington, en 1933, 9,5 millions de juifs vivaient en Europe, soit 1,7% de la population européenne et 60% de la population juive mondiale, celle-ci étant estimée à 15,3 millions. La Pologne en comptait plus de trois millions. Au cours de la guerre, trois millions de juifs et trois millions de catholiques polonais furent assassinés.

    Traduction de Constance Roques

  • Pourquoi les écoles catholiques sont des modèles efficaces d'intégration

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    Alors que la laïcité est actuellement présentée comme le seul outil efficace de promotion de la paix civile, le directeur diocésain de l'Enseignement catholique de Paris, Frédéric Gautier,  invite à ne pas méconnaitre la soif religieuse des jeunes. Lu sur « Figarovox » :

    « La minute de silence demandée le 8 janvier par le Président de la République fut dans les établissements catholiques de Paris un temps paisible de recueillement pour les uns et de fervente prière pour les autres, y compris dans les communautés éducatives accueillant indifféremment des familles juives et musulmanes, parfois en forte proportion. Est-ce fortuit?

    Depuis de nombreuses années, nous faisons le constat que les motivations des familles juives et musulmanes, y compris de milieux modestes, pour l'inscription de leurs enfants, sont explicitement religieuses. «Ici on parle de Dieu», «Dieu est connu et reconnu» nous disent-elles. Par ailleurs, la perception que ces familles ont souvent de l'école publique est la négation de la dimension religieuse et l'absence de contenu éducatif au sens «moral» du terme, en dépit de «valeurs républicaines» constamment rappelées, mais considérées comme purement formelles et inopérantes.

    La foi qui inspire nos attitudes éducatives et l'esprit de nos relations avec les élèves et les adultes est perçue par ces familles comme la mise en œuvre de nos convictions chrétiennes souvent en analogie avec leur propre manière de voir ou de faire, ou avec leurs exigences éducatives. Nos convictions morales et civiles peuvent se fonder sur la foi, comme elles peuvent trouver leur justification dans une «morale laïque» issue du sens commun. La tradition du dialogue entre Foi et Raison dans l'Église catholique, la promotion de la liberté de conscience et la distinction classique entre «spirituel» et ««temporel» sont de ce point de vue des principes déterminants. Mais les motivations religieuses demeurent, d'expérience, plus efficaces et plus fécondes pour légitimer, pour nos élèves, les exigences d'une liberté respectueuse d'autrui, d'une égalité devant la règle qui ne nie pas les différences anthropologiques fondamentales, d'une fraternité qui provient de la reconnaissance d'un même Dieu -Père.

    L'école catholique associée à l'État par contrat est perçue par beaucoup de familles juives et musulmanes comme étant tout à la fois «L'École de l'Église catholique» et «l'École de la République». Se joue alors en son sein, pour les élèves comme pour les parents, un processus d'identification qui unit la dimension religieuse à une France qui la reconnaît et la respecte comme telle dans une institution éducative, et non qui la nie ou la cantonne dans la seule sphère du «privé» au nom de la «laïcité».

    L'actuelle sacralisation de la dérision religieuse joue très efficacement contre l'intégration souhaitée, dans une forme d'irresponsabilité qui suscite ce qu'elle dit vouloir éviter. Bossuet s'est déjà gaussé de cette inconséquence: «Dieu se rit des hommes qui dénoncent des faits dont ils chérissent les causes».

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  • Des Belges à la Marche pour la Vie à Paris; récit

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    Marche pour la Vie - Paris, le dimanche 25 janvier 2015

    Il est 13h30 quand notre car s'arrête à proximité de la place Denfert-Rochereau. Il reste une heure avant le début de la Marche pour la Vie, et cette édition 2015 marque le funeste anniversaire de la loi Veil, promulguée en 1975, il y a quarante ans. La première image qui vient en arrivant sur la place, ce sont les milliers de ballons noirs portés par les manifestants. Les haut-parleurs diffusent déjà nombre de témoignages, comme ce père de famille qui raconte la mort de deux de ses enfants suite à une trisomie 14. Alors que cette grave affection avait été décelée durant la grossesse, le couple, au lieu de choisir l'avortement, décida de leur laisser les quelques minutes de vie que leur laisse cette maladie à leur naissance. Et l'énergie qu'ils auraient consacrée à ces enfants, ils l'ont donnée dans la fondation d'une association ayant pour but de soutenir les familles confrontées a la même difficulté que la leur.

    2015-01-25_13-59-25.jpgLa porte-parole de la manifestation, Julie Graziani, résume la situation: née après la loi Veil, elle avait été baignée dès son enfance dans cette mentalité contraire à la vie, pour laquelle un embryon n'est qu'un amas de cellules. Elle a vu comment de ses copines avaient été poussées à avorter, qui par ses parents, qui par son petit copain. C'est une fois enceinte qu'elle a pris toute la mesure de la nécessité de défendre la vie dès sa conception.

    Les organisateurs demandent ensuite de soutenir les sept députés qui se sont honorés en refusant de signer la loi qui fait de l'avortement un « droit de la femme »: Xavier Breton, Jean-Frédéric Poisson, Nicolas Dhuicq, Olivier Marleix, Yannick Moreau, Jean-Christophe Fromantin, Gilbert Collard et Jacques Bompard. Ce dernier est également invité pour un discours à la tribune.

    2015-01-25_14-25-15.jpgLa marche débute à 14h30, alors que la place est noire de monde et déborde même dans les rues avoisinantes.

    Le public de tous âges avance dans la bonne humeur en passant notamment par l'avenue Denfert-Rochereau et le Boulevard du Montparnasse. Tant à l’avant qu’à l’arrière, j’essaye, sans succès, de voir le bout du cortège. Il y a décidément beaucoup de monde! Nous rejoignons la place Vauban vers 16h.

    A l'arrivée, on nous annonce le nombre de participants: 45.000 (un comptage précis avait été effectué au milieu de la marche). Nous écoutons avec attention le récit de Me Jérôme Triomphe, le célèbre avocat qui défend la cause de Vincent Lambert, ainsi que sa maman. Cette dame n’a de toute évidence qu’un but: sauver son fils, dont l’état semble lentement mais sûrement s’améliorer.

    2015-01-25_16-12-45.jpgAprès une allocution de Jean-Marie Le Méné, c’est Cécile Edel, la présidente de la « Marche pour la Vie », qui prononce le discours de clôture: après un rappel historique, elle souligne « que la vie humaine, toute vie humaine, chaque vie humaine est sacrée ». Elle remercie  ceux qui se sont engagés depuis de nombreuses années pour soutenir cette belle cause, « car le respect de la Vie ne saurait souffrir aucune exception au nom d’une pseudo liberté ou d’une fausse charité. »

    Et de conclure: « 40 ans…le combat contre la culture de mort est long et rude, mais croyez-moi, nous ne lâcherons pas, nous ne renoncerons pas, nous ne trahirons pas, et nous gagnerons, nous l’emporterons ! ».

    C’est avec la joie du devoir accompli et des cordiales rencontres que nous rejoignons notre car, direction Bruxelles, où nous arrivons vers 22h30.