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Le Sacrement de Pénitence dans tous ses états

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Pour commencer le Carême, quoi de mieux que de parler du sacrement de réconciliation ? N'est-ce pas en effet à la pénitence que nous sommes invités en ce début du mois de mars ? Ce sacrement, appelé aussi bien " confession ", que " sacrement de pénitence " ou " de réconciliation " relève d'une démarche personnelle qui ne semble pas toujours évidente. Alors, faut-il se confesser ? Y a-t-il des raisons particulières à recevoir ce sacrement même si on " se sent bien " dans sa vie et que notre conscience ne semble pas troublée plus que d'ordinaire ? L’an dernier à pareille époque, le père François Potez, curé de Notre-Dame-du-Travail à Paris et le père Arnaud Toury, délégué diocésain à la Pastorale liturgique et sacramentelle du diocèse de Reims apportaient un éclairage selon le cœur et l’esprit. C’est à (re)voir ci-dessous. JPSC :

 

Source: KTO Le sacrement de réconciliation

Commentaires

  • Sacrement de "réconciliation" ? Non, sacrement de pénitence, de confession, du pardon...
    Pourquoi ? Parce que "réconciliation" signifie que les torts sont partagés, or Dieu n'a aucun tort à son passif et n'a rien à se faire pardonner.
    Je sais que nos traductions françaises parlent de "réconciliation" (Rom 5, 10 et ailleurs), mais curieusement la bible de Tyndale me semble plus près de la vérité en traduisant καταλλαγὴν par atonment, pardon.
    par ex. Day of atonement : jour du pardon.

  • "nous le demandons au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu".
    2e épître aux Corinthiens, chap. 5, v. 20

  • Il me semble que le thème de l’alliance est central dans l’ancien comme dans le nouveau testament, parce que Dieu considère l’homme, créé « à son image et à sa ressemblance », non pas comme un « muslim » (soumis) mais comme un partenaire, c'est-à-dire « comme si » cet homme était son égal : parce qu’il l’aime d’un amour de charité (« Deus caritas est ») qui retient sa puissance. La rupture de l’alliance est toujours le fait de l’homme et la réconciliation toujours offerte à l’initiative de Dieu dont la bonté est irréversible. Mais si l’homme a vraiment été créé libre, l’alliance doit être acceptée pour exister. Cette dimension de l’alliance offerte par le créateur et acceptée par la créature est présente dans chacun des sacrements sous le mode qui est propre à sa fonction.

  • "La rupture de l’alliance est toujours le fait de l’homme et la réconciliation toujours offerte à l’initiative de Dieu dont la bonté est irréversible."
    Cette phrase me semble parfaite pour exprimer à la fois la rupture unilatérale de l'homme par le péché et l'offre de... pardon (ou de réconciliation) à l'initiative de Dieu.

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