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Cardinal Sarah : tout sur sa venue en France

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D’Elisabeth de Baudouin sur le site « aleteia » :

topic (20).jpgOn attendait François en France en 2015. Alors que son voyage a été reporté en 2016, c’est l’un de ses plus proches collaborateurs, le cardinal guinéen Robert Sarah, qui vient en visite dans l’Hexagone, à l’occasion de la sortie de son livre   Dieu ou rien, entretiens sur la foi, écrit en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat (Ed. Fayard, 424 pages).


L’un des hommes clés de la curie

Qui est Robert Sarah ? Derrière l’homme discret, natif d’Ourouss en Guinée (1945) et ordonné prêtre en 1969 se cache en fait un « premier de classe » : nommé archevêque de Conakry à seulement 34 ans par Paul VI (1974), il est créé cardinal – le premier du continent africain - par Benoît XVI en 2010. Entretemps (2001), le « Bébé évêque », comme l’aurait surnommé le Pape Jean Paul II, a été appelé à Rome, d’abord comme « numéro deux » de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dicastère en charge des Eglises des pays en développement, avant de devenir président de « Cor unum », le Conseil pontifical qui coordonne l’action humanitaire de l’Eglise.

De là à lui confier la direction d’une congrégation pontificale, il n’y avait qu’un pas : François l’a franchi en novembre dernier, en le nommant à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dicastère clé en charge de la question, sensible dans certains pays dont la France, de la liturgie. Comme cardinal de curie, il participé au synode sur la famille d’octobre dernier, où les évêques africains se sont signalés par leur défense des valeurs traditionnelles de l’Eglise concernant le mariage et la famille.

Réserve mais liberté de parole

Ses proches le décrivent d’abord comme un grand spirituel, très à l’écoute, pudique et réservé. Ce qui ne l’empêche pas, disent-ils, d’avoir de l’humour et d’aimer rire, voir de prendre plaisir à raconter des anecdotes. Cet homme de sensibilité plutôt classique est, paraît-il, humble, mesuré et sage. Mais c’est aussi un homme courageux, qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense. Il l’a prouvé notamment comme ardent défenseur des droits de l’homme et de la liberté en Guinée. Son livre le confirme, où cet africain francophone, très attaché à la tradition de l’Eglise et qui a beaucoup voyagé, livre avec cette liberté de parole encouragée par le Pape, ses réflexions sur l’Eglise, Rome, les papes, le monde moderne, l’Afrique, l’occident, la morale, la vérité, le mal… et Dieu. De quoi faire couler de l’encre et parler dans les chaumières dans le mois qui viennent…

Rencontrer des parisiens

L’auteur de « Dieu ou rien » ne vient pas à Paris pour de simples mondanités. Cet ancien berger, devenu l’un des plus grands pasteurs de l’Eglise, a même demandé à rencontrer des parisiens. D’où cette série de rendez-vous, organisés dans différentes paroisses parisiennes : le lundi 2 mars à 20 h, il sera à Saint François-Xavier (7e) ; le mercredi 4 à 20h30, à la Trinité (9e) ; le jeudi 5 à 20 h, à Saint Eugène ; le samedi 7 à 16h30, à Saint Léon (15e), le dimanche 8, à l’issue de la messe des jeunes de 19 h, à Saint-Germain-des-Prés. Il sera en outre le mardi 10 à 20 h à la Procure (6ème). Il se rendra également à Fontainebleau le mardi 3 (église Saint Louis, à 20h30), et à Versailles le vendredi 6 (église Saint Symphorien, 20h30).

Cet homme de Dieu pourrait bien en réveiller plus d’un

L’Afrique étonnera le monde, avait dit Saint Jean Paul II. Elle le surprend déjà, en envoyant ses prêtres et ses religieuses par dizaines, en mission chez ceux qui l’ont évangélisée. Cette fois, c’est un cardinal qui fait le déplacement, dans cette France qui fut la métropole de son pays (et qui l’a fait commandeur de la Légion d’Honneur en 2012). Homme de Dieu, ce cardinal, sans doute l’un des « papabile » du prochain conclave, pourrait bien réveiller plus d’un français. Et par là, prouver que la page d’une France fidèle aux promesses de son baptême n’est pas tournée. 

Ref. Cardinal Sarah : tout sur sa venue en France

JPSC

Commentaires

  • "cardinal - le premier du continent africain" ???
    Qu'est-ce que c'est que cette fantaisie ? C'est une énormité !
    Et le Cardinal Gantin ? Et le Cardinal Arinze ? Et tant d'autres...
    Décidément, Aleteia est tout sauf une source fiable.

  • C’est vrai : les cardinaux Sarah, Arinze, Gantin, sans oublier l’ami de Mgr Lefèbvre, Hyacinthe Thiandoum, sont tous africains et tous dans une ligne très traditionnelle. « J’ai la conviction que l’Afrique tout entière, une fois qu’elle aura pu prendre en main ses propres affaires, sans être soumise à l’interférence et aux pressions de pouvoirs ou groupes extérieurs, de quelque nature qu’ils soient, non seulement étonnera le reste du monde par ses réalisations, mais sera capable de partager sa sagesse, son sens de la vie, sa piété envers Dieu, avec d’autres continents et d’autres nations, établissant ainsi, dans le respect mutuel, cet échange et cette collaboration qu’exige le véritable progrès de toute l’humanité. » (Jean-Paul II au président du Nigeria, en 1982).

  • et pourquoi ne s'inviterait-il pas chez...Charlie? Puisqu'il paraît que les Français sont tous Charlie....

  • A noter que le jeudi 5 mars à 20 h, la conférence dans l'église Saint-Eugène Sainte-Cécile (où la messe est célébrée selon l’une et l’autre forme du rite romain) sera sur le thème de la liturgie et la nouvelle évangélisation. Comme l’observe justement l’abbé Barthe sur le « Forum Catholique » ,le cardinal Sarah est un partisan décidé du Motu Proprio Summorum Pontificum de Benoît XVI et de "l'enrichissement réciproque", c'est-à-dire, en ce qui concerne le rite nouveau, de ce qu'il est convenu d'appeler la "réforme de la réforme" de Paul VI

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