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  • Quand on voudrait interdire aux parents d'administrer la fessée

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    Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil, père de trois enfants, publiée sur le site de laLibre.be : 

    Interdire la fessée: Est-il encore permis d’éduquer ses enfants en paix?

    Il serait inexact de dire que l’évocation des fessées que j’ai reçues dans ma jeunesse soit un souvenir ému de piété filiale… pas plus d’ailleurs qu’elle n’est un cuisant et douloureux épisode de mon enfance. J’ai le souvenir de mon vénérable papa qui, suite à une bonne douzaine de « derniers avertissements » et au succès indéniable de mes efforts frénétiques à trouver une limite et de m’empresser de la franchir, finissait à contrecœur par se lever pour m’administrer le juste châtiment que je n’attendais plus à force d’en entendre la promesse. S’ensuivait une scène digne de Pagnol, une course-poursuite à travers les 3 étages de notre maison et un petit combat de catch où mon pauvre papa sacrifiait les restes de sa 4ème lombaire pour maîtriser son petit galopin et gratifier son séant de la correction que son inconduite exigeait.

    Bien entendu, je hurlais de douleur pour la forme à ces tapes inoffensives, mais surtout à la perspective terrifiante du pontifiant et lénifiant discours paternel que je n’allais pas manquer de subir ; exposé moral et eschatologique du plus bel effet sur ma conscience mais que je tenais pour une punition bien plus atroce que la plus acérée des taloches. Comble de l’horreur, il était souvent assorti d’une vraie punition m’obligeant à méditer sur les conséquences de mes actes et parfois même (ô rage, ô désespoir !) à présenter mes excuses. Traumatisme dont je ne me suis jamais remis et dont je porte encore aujourd’hui les stigmates en me comportant de manière civilisée avec le reste de l’humanité.

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  • Le pape insiste sur l'extrême respect dû à ceux que l’on pourrait laisser mourir ou « faire mourir »

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    L'abandon est la plus grave "maladie" de la personne âgée
    Le Pape à l'Assemblée de l'Académie pontificale pour la vie (traduction intégrale)

    Source : Zenit.org

    « L’abandon est la "maladie" la plus grave de la personne âgée, et aussi l’injustice la plus grande qu’elle puisse subir : ceux qui nous ont aidés à grandir ne doivent pas être abandonnés quand ils ont besoin de notre aide, de notre amour et de notre tendresse », déclare le pape François.

     

    Le pape a reçu les participants à la XXIème Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie, ce jeudi 5 mars 2015, à 12h, dans la salle Clémentine du Vatican. L'événement est organisé du 5 au 7 mars, sur le thème "Assistance aux personnes âgées et soins palliatifs".

     

    Discours du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je vous salue cordialement à l’occasion de votre assemblée générale, appelée à réfléchir sur le thème « Assistance à la personne âgée et soins palliatifs », et je remercie le président pour ses aimables paroles. Je suis heureux de saluer particulièrement le cardinal Sgreccia qui est un pionnier… Merci !

    Les soins palliatifs sont l’expression de l’attitude fondamentalement humaine qui consiste à prendre soin les uns des autres, surtout de celui qui souffre. Ils témoignent que la personne humaine demeure toujours précieuse, même si elle est marquée par l’âge et la maladie. En effet, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle se trouve, la personne est un bien pour elle-même et pour les autres et elle est aimée de Dieu. C’est pourquoi, quand sa vie devient très fragile et qu’approche la fin de son existence terrestre, nous ressentons notre responsabilité de l’assister et de l’accompagner le mieux possible.

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  • Le rapport Panzeri: violation de la subsidiarité, critique de référendums nationaux & promotion du "mariage pour tous" au Parlement européen

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    Communiqué de Presse de la FAFCE

     

    Rapport Panzeri:
    Violation de la subsidiarité,
    critique de référendums nationaux
    & promotion du "mariage pour tous"
    au Parlement européen 

     

    Bruxelles, le 5 mars 2015
     
    Dans une semaine le Parlement européen sera réuni à Strasbourg pour sa session plénière de mars. Il votera sur le Rapport annuel sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde en 2013 et la politique de l'Union européenne en la matière

     

     présenté par l’eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, du Groupe des Socialistes et Démocrates, un rapport très contradictoire pour ce qui concerne la subsidiarité et la démocratie. 
     
    Ce rapport contient beaucoup de points positifs, tels que la protection de la liberté de pensée, de conscience et de religion. Néanmoins, le rapport dépasse aussi les compétences de l’UE et viole le principe de subsidiarité puisqu’il critique des référendums nationaux en plusieurs Etats membres de l’UE, notamment la Croatie et la Slovaquie, et la législation nationale en Lituanie (par. 165). Un criticisme qui viole à la fois le mandat des institutions européennes et celui de la Commission du Parlement européen pour les Affaires étrangères… 

    Le rapport « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuel » (par. 162), en dépit du fait que l’UE ne soit pas compétente sur cette question sensible.
     
    Sur un autre régistre très sensible, la FAFCE a déjà attiré l’attention sur l’article 136 du rapport qui promeut un « droit à l’avortement ». Plus de 65 000 citoyens ont déjà exprimé leur opposition à ce paragraphe à travers une pétition qui demande à l’UE de ne pas soutenir l’avortement qui relève uniquement de la compétence nationale des Etats-membres.

    Ces paragraphes rendent le rapport très contradictoire, étant donné que le texte demande aussi « à l'Union européenne de respecter, de promouvoir et de défendre les principes de l'appropriation démocratique » et « la participation de la société civile et de la transparence de l'aide au développement » dans les Pays tiers (par. 6), et critique les referendums démocratiques et la légitime expression de citoyens à l’intérieur de l’UE même. Des sujets par ailleurs très sensibles dans des pays qui ont souffert de décennies de régimes antidémocratiques.
     
    La FAFCE demande aux Membres du Parlement européen d’être cohérents et de respecter le principe de Subsidiarité et l’expression populaire des citoyens des Etats Membres, notamment en retirant les paragraphes suivants : 

    • 136 – droit à l’avortement
    • 162 -promotion du mariage pour personnes du même sexe ; 
    • 165 critique des référendums et législation d’Etats membres.

    Contact: Maria Hildingsson, Secrétaire général
    +32 4 70 20 39 18

    info@fafce.org

    Fondée en 1997 la Fédération des Associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) a un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et est un membre de la Plateforme de l'Agence des Droits fondamentaux de l'Union européenne. La FAFCE représente des associations familiales de 15 pays européens.
  • Euthanasie des mineurs : une loi pour rien

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    Un an après la promulgation de la loi du 28 février 2014 ouvrant, sous certaines conditions, l'euthanasie aux mineurs en Belgique, aucun cas n'a été enregistré. La Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie n'a en effet reçu aucun document de déclaration concernant un mineur jusqu'à présent, révèle L'Avenir jeudi.

    source

  • Louvain-la-Neuve, 14 mars : 3ème Forum chrétien de la vie sociale

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    9 15 Accueil - Café
    9 45 Temps de méditation
    10 00 La terre vue du Ciel
    Introduction au Forum par Xavier Muller 
    10 30 L'Eglise vue du Ciel :
    "Allez vous aussi à ma vigne"

    Conférence d'Eric de Beukelaer (présentation ici)
    11 15 L'économie vue du Ciel :
    "Pour une économie du Jubilé"

    Conférence de Bruno Roche (présentation ici)
    12 00 Débat avec les conférenciers
    12 30 Lunch
    14 00 L'écologie vue du Ciel :
    "Pour une écologie humaine"
    Conférence de Dominique Vermersch (présentation ici)
    14 45 La société vue du Ciel :
    "Les pierres d'angles"
    Conférence de Chantal Delsol (présentation ici)
    Débat avec les conférenciers
    16 00 Pause-café
    16 30 Table ronde
    17 30 Conclusions du Forum
    18 00 Eucharistie à la chapelle de La Source

    Informations et inscriptions : http://www.forumsocialchretien.be/

  • Vers la canonisation de Louis et Zélie Martin en octobre 2015

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    july12-martins (1).jpgElle pourrait avoir lieu pendant le synode sur la famille, selon le cardinal Amato. De l’agence Zenit :

    ROME, 4 mars 2015 (Zenit.org) - La canonisation des époux Louis et Zélie Martin pourrait avoir lieu en octobre 2015, au moment du synode des évêques sur la famille, selon le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Grâce à Dieu, en octobre, deux époux, parents de sainte Thérèse de Lisieux, seront canonisés », a en effet déclaré le cardinal lors d'une rencontre organisée par la Libraire éditrice du Vatican (LEV) sur le thème « A quoi servent les saints ? », vendredi dernier, 27 février.

    Durant son intervention, le cardinal Amato a souligné l'importance de la sainteté dans la famille : « Les saints ne sont pas seulement les prêtres et les religieuses, mais aussi les laïcs. »

    Béatifiés par Benoît XVI le 19 octobre 2008, Louis et Zélie Martin pourraient donc être canonisés dans le cadre du deuxième volet du parcours synodal sur la famille, lors de la XIVe assemblée générale ordinaire, prévue du 4 au 25 octobre 2015 sur le thème : « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde contemporain ».

    Déjà l'assemblée extraordinaire d'octobre 2014 - « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation » - s'était déroulée sous le signe de la sainteté de vie des époux Martin : leurs reliques étaient à Rome pour le temps de l'assemblée.

    Leur inscription dans le calendrier des saints sera la première canonisation commune d'un couple. Mariés en 1858, ils ont donné naissance à neuf enfants - dont quatre moururent prématurément - durant leurs 19 ans de vie conjugale. D'après les lettres de Zélie Martin, une profonde affection unissait le couple, qui vivait en famille une vie de foi et de charité.

    Zélie mourut à 46 ans, en 1877, des suites douloureuses d'un cancer. Louis vit ses filles entrer dans la vie religieuse et vécut lui aussi l'épreuve de la maladie jusqu'à sa mort en 1894, à 71 ans.

    Le sanctuaire d'Alençon, ville de Louis et Zélie, propose une prière pour la canonisation du couple :

    « Dieu d'éternel amour, tu nous donnes dans les bienheureux époux Louis et Zélie Martin, un exemple de sainteté vécue dans le mariage.
    Ils ont gardé la foi et l'espérance au milieu des devoirs et des difficultés de la vie.
    Ils ont élevé leurs enfants pour qu'ils deviennent des saints.
    Puissent leur prière et leur exemple soutenir les familles dans leur vie chrétienne et nous aider tous à marcher vers la sainteté.
    Si telle est Ta volonté, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons maintenant à travers leur intercession,et daigne les inscrire au nombre des saints de ton Église.
    Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »

    JPSC

  • Guerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

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    topic (19).jpgGuerre liturgique, critique du Pape, Manif pour tous, islam et islamisme, grandeur de l’Afrique : un cardinal répond sans langue de buis

    Interview d’Elisabeth de Baudouin pour « Aleteia »

    «  […] Présent à Paris durant quelques jours à l’occasion de la sortie de son livre Dieu ou rien, rédigé en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat, le nouveau préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a répondu aux questions d’Aleteia.

    Éminence, dans votre livre Dieu ou rien, vous évoquez à plusieurs reprises la « guerre liturgique » qui divise les catholiques depuis plusieurs décennies. Guerre d’autant plus regrettable, dites-vous, que sur cette question, ils devraient être particulièrement unis. Comment sortir aujourd’hui de ces divisions et réunir tous les catholiques autour du culte rendu à Dieu ?

    Cardinal Robert Sarah : Le Concile Vatican II n’a jamais demandé de rejeter le passé et d’abandonner la messe de saint Pie V, qui a engendré de nombreux saints, ni même de laisser le latin. Mais il faut en même temps promouvoir la réforme liturgique voulue par le Concile lui-même. La liturgie est le lieu donné pour rencontrer Dieu face-à-face, Lui apporter toute notre vie, notre travail ; et faire de tout cela une offrande à sa gloire. On ne peut pas célébrer la liturgie en nous armant : en portant sur nos épaules un armement de haine, de lutte, de rancœur. Jésus l’a dit Lui-même : « Avant de présenter ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». Dans ce « face-à-face » avec Dieu, notre cœur doit être pur, débarrassé de toute haine, de toute rancœur. Chacun doit éliminer de son cœur ce qui peut assombrir cette rencontre. Cela suppose que chacun soit respecté dans sa sensibilité.


    N’est-ce pas justement ce que Benoît XVI souhaitait ?

    Cardinal Sarah Oui, c’est le sens du motu proprio Summorum Pontificum (juillet 2007, ndlr). Benoît XVI a mis beaucoup d’énergie et d’espoir dans cette entreprise. Hélas, il n’a pas totalement réussi car les uns et les autres se sont « cramponnés » à leur rite en s’excluant mutuellement. Dans l’Église, chacun doit pouvoir célébrer selon sa sensibilité. C’est une des conditions de la réconciliation. Il faut aussi porter les gens à la beauté de la liturgie, à sa sacralité. L’Eucharistie n’est pas un « repas entre copains », c’est un mystère sacré. Si on la célèbre avec beauté et ferveur, on arrivera à une réconciliation, c’est évident. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est Dieu qui réconcilie, et cela va prendre du temps. 

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  • Le Cardinal Robert Sarah en France : Entretien exceptionnel sur KTO

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    9782213686103 (1).jpgDans un entretien exceptionnel, le cardinal guinéen Robert Sarah raconte son parcours de vie sous le signe de la Croix, de son village natal dans la brousse à ses hautes responsabilités auprès des Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. Ce dernier l'a nommé en novembre 2014 préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Durant la dictature marxiste de Sékou Touré en Guinée Conakry, celui qui fut archevêque de Conakry à 33 ans n'a jamais renoncé à annoncer la foi ou dire la vérité malgré l'oppression politique. Les temps actuels le poussent à prendre à nouveau la parole, pour alerter du drame aux conséquences insoupçonnées qui se joue en Occident : le rejet de Dieu pour vivre sans lui. Après la publication d'un livre d'entretien Dieu ou rien (Fayard), il livre ses réflexions sur Dieu, l'Eglise, l'apostasie du monde moderne, la liturgie, le synode sur la famille sans oublier bien sûr sur la vocation de l'Afrique.

    JPSC