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  • Belgique francophone : dans l’enseignement obligatoire, le cours de morale laïque est en baisse, celui de la religion islamique en hausse, celui de la religion catholique reste ultra majoritaire

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    D’après « cathobel » :

    « L’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles vient de livrer les derniers chiffres en matière de fréquentation des cours de religion et de morale, tous réseaux d’enseignement confondus. Entre 2005 et 2014, la fréquentation du cours de morale a diminué tant en primaire qu’en secondaire. Le cours de religion islamique attire quant à lui de plus en plus de jeunes francophones.

    Il y a dix ans, le cours de religion catholique était fréquenté par la majorité des élèves (69.7%) dans tous les réseaux d’enseignement confondus. Selon les chiffres sur la population scolaire en Belgique, publiés ce matin dans La Libre, seuls 5% des élèves suivaient un cours de religion islamique à cette époque et 24% assistaient au cours de morale.

    En 2014, le paysage a quelque peu changé. Au total, 77% de élèves ont suivi l’année dernière un cours de religion, soit 1% de plus qu’en 2005. Une légère diminution a été enregistrée dans la fréquentation des cours de religion catholique, passant de 69,7% à 69%.

    Par contre en dix ans de temps, le taux de fréquentation des cours de religion islamique a progressé de 1,9% atteignant un pourcentage total de 6,9% des élèves, soit 23.415 enfants. La progression la plus grande a été remarquée dans les athénées: de 9.034 inscrits au cours de religion islamique en 2005, on est passé à 12.127 élèves l’an dernier. La religion islamique a également suscité un intérêt grandissant dans les écoles à pédagogies différenciées.

    Quant au cours de morale, il accuse le coup. Sa fréquentation a chuté de 1.5% en dix ans.

    S.T. (d’après La Libre) ». 

  • "Le droit d'offenser n'existe pas" (Mgr Tomasi aux Nations Unies)

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    Liberté religieuse et liberté d'expression : vers une éthique de la responsabilité

    (VIS). Mgr. Silvano Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève, est intervenu le 10 mars à la 28e session du Conseil pour les droits de l'homme avec un discours consacré à la liberté religieuse et à la liberté d'expression dont suivent de larges extraits.

    "La communauté internationale doit désormais faire face au problème délicat, complexe et urgent du respect des sensibilités religieuses et au besoin de coexistence pacifique dans un monde pluriel, et plus particulièrement à l'établissement d'une relation adéquate entre la liberté d'expression et la liberté religieuse. Le rapport entre ces droits de l'homme fondamentaux a montré ses limites dans les domaines normatif et institutionnel... L'échec de ces efforts est évident quand l'utilisation excessive et irresponsable de la liberté d'expression se transforme en intimidation, menaces ou agressions verbales, empiétant ainsi sur la liberté religieuse, et peut tristement conduire à l'intolérance et à la violence. De même, le Rapporteur spécial sur la liberté religieuse a mis l'accent sur les violences commises au nom de la religion et sur leurs causes profondes".

    "Malheureusement, la violence abonde aujourd'hui. Si par génocide, on entend tout acte commis avec l'intention de détruire, totalement ou partiellement, un groupe national, ethnique, racial ou religieux en tant que tel, la communauté internationale assiste indubitablement à une sorte de génocide dans certaines régions du monde où l'on réduit à l'esclavage et vend des femmes et des enfants, tuant les hommes jeunes, incendiant, décapitant et forçant les personnes à l'exil. Dans ce contexte, la délégation du Saint-Siège souhaite soumettre à une réflexion commune du Conseil des droits de l'homme le fait que ces crimes abominables sont commis contre des personnes appartenant à d'anciennes communautés, pour la simple raison que leurs croyances, leur système social et leur culture sont différents de ceux des combattants fondamentalistes du groupe appelé Etat islamique. La référence à la religion afin d'assassiner des personnes et de détruire la preuve de la créativité humaine au cours de l'histoire rend les atrocités commises aujourd'hui encore plus répugnantes et condamnables. Une réponse adéquate de la communauté internationale qui laisse de côté les intérêts partisans pour sauver les vies est un impératif moral".

    "La violence toutefois ne vient pas de la religion, mais d'une fausse interprétation que l'on en fait ou de sa transformation en idéologie... Tous ces phénomènes tendent à éliminer la liberté individuelle et notre responsabilité envers les autres. Mais la violence est toujours l'acte d'une personne et une décision qui implique la responsabilité personnelle. De fait, l'adoption d'une éthique de responsabilité, permettra de se tourner vers un avenir fécond, en prévenant la violence et en détruisant l'impasse des positions extrêmes dont l'une desquelles soutient toute forme de liberté d'expression et une autre rejette toute critique de la religion".

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  • Liège (Saint-Barthélemy), 30 mars : prière oecuménique en mémoire des martyrs contemporains

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    Communiqué de Presse de Sant'Egidio

    Au début de la Semaine sainte, Sant’Egidio organise une prière œcuménique en mémoire des martyrs contemporains, afin de se souvenir des chrétiens qui ont donné leur vie pour l’Évangile au cours de l’année écoulée.

    La prière pour les témoins de la foi de notre temps aura lieu le lundi 30 mars 2015, à 19hà l’église Saint-Barthélemy, à Liège et sera présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège. Il sera entouré de représentants d'autres Églises chrétiennes.

    Au cours de la célébration, il sera, particulièrement, fait mémoire des nombreux chrétiens qui sont victimes de persécutions au Moyen Orient, comme en Syrie, en Irak et en Égypte. Dans d'autres régions du monde également, les chrétiens ont payé un lourd tribut lors d'attentats ou d'actes de violence aveugle, comme au Pakistan et au Nigeria.

    Une mémoire particulière sera aussi réservée à Mgr Oscar Arnulfo Romero, archevêque de San Salvador, tué pendant qu’il célébrait l’eucharistie, le 24 mars 1980. En cette année du 35ème anniversaire de sa mort, Mgr Romero sera béatifié le samedi 23 mai, à Rome.

    Informations : liege@santegidio.be

  • Le soutien espagnol à la Marche pour la Vie de Bruxelles

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    L'Espagne exprime son soutien à la Marche Pour la Vie 2015 ! 25 mars 2015
    Spanje drukt zijn steun uit naar de Mars voor het Leven van 2015! 29 maart 2015.
    Spain expresses his support to March4life Belgium!

  • Les 500 ans de la naissance de Thérèse d'Avila

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    unnamed.jpgLu sur la-croix.com (Claire Lesegretain):

    « Thérèse d’Avila, c’est l’action amoureuse ! »

    Alors que l’on célèbre, samedi 28 mars, le 500e anniversaire de la naissance de sainte Thérèse d’Avila, la romancière Christiane Rancé publie une excellente biographie de cette grande mystique espagnole (1).

    ENTRETIEN avec Christiane Rancé, romancière et essayiste

    Pourquoi la jeune Teresa de Ahumada y Cepeda décide-t-elle d’entrer au carmel à l’âge de 20 ans alors qu’elle aimait tant plaire ? 

    Christiane Rancé : Elle-même n’a pas tout dit à ce sujet… Dans son autobiographie, elle dit qu’elle a été heureuse chez les augustines du couvent de Notre-Dame-de-Grâce lorsque son père l’y a envoyée à l’âge de 16 ans. Et pourtant, ces 18 mois d’internat étaient une mesure disciplinaire : elle s’était conduite de façon très dissipée avec ses cousins ; elle avait un amoureux qu’elle retrouvait en cachette. Rien d’irrémédiable n’avait été commis, dit-elle, mais sa réputation était menacée.

    De plus, après le mariage de sa sœur Maria, Thérèse – orpheline de mère depuis l’âge de 13 ans – portait la charge de la maison. Elle avait une petite sœur et neuf frères. Dans l’Espagne du XVIe siècle, les femmes ne pouvaient vivre qu’à l’ombre d’un père, d’un mari ou d’un prêtre. Mais son père s’étant appauvri, il ne pouvait lui allouer la dot dont il avait gratifié sa fille aînée. Thérèse ne pouvait donc plus prétendre à un beau mariage. Et puis elle a vu sa mère mourir à 33 ans, épuisée à la naissance de son neuvième enfant. Enfin, à Notre-Dame-de-Grâce, elle a trouvé une bibliothèque et la conversation d’une religieuse érudite et inspirée. Et après une lecture édifiante chez un vieil oncle, elle jure de se faire religieuse : « Je voyais que c’était l’état le plus sûr et peu à peu je me décidai à me faire violence pour l’embrasser », écrira-t-elle.

    Quelle influence ses lectures spirituelles ont-elles eu dans son parcours intérieur ? 

    C. R. : Enfant, Thérèse lit quelques hagiographies. Au couvent, elle dévore tous les grands auteurs chrétiens qui viennent d’être traduits en castillan. Elle subit deux très fortes influences : celle de Francisco de Osuna, et son « Troisième abécédaire spirituel », et surtout, celle de saint Augustin dont les « Confessions » la bouleversent.

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