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  • Deux chemins de croix pour vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Vivre la Semaine Sainte avec les chrétiens d’Orient

    Cette semaine nous vous proposons deux chemins de croix à méditer en communion avec nos frères d'Irak et de Syrie

     

     » Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, le royaume des cieux est à eux.  » Mt 5,10

    Le 1er chemin de croix a été rédigé par Mgr Samir Nassar, médité par des familles syriennes, réfugiées et sinistrées.

    PREMIÈRE STATION : JÉSUS CONDAMNE A MORT :
    « Pilate livra Jésus pour qu’il soit crucifié» Mt 15, 12-13.
    Un innocent condamné à mort. Quelle justice !
    Seigneur, nos familles se sentent, dans leurs souffrances, bien proches de toi, victimes innocentes à ton image. Forcées par la violence et la persécution de quitter : maisons, écoles, paroisses, villages, voisins, amis, cimetières ;
    pour vivre dans des camps de réfugiés dans la misère et l’indifférence.
    Pilate est toujours là à nourrir l’injustice.
    Seigneur, éclaire l’esprit de ces  » juges » et fais de nous des messagers de
    Justice… Amen. 

    >>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Syrie -- Mgr Nassar

    Ce deuxième chemin de croix a été rédigé par Mgr Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Chemin-de-Croix-775x1024.jpg6éme STATION : VÉRONIQUE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS :
    « C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face. »
    Ps 27,8-9
    Véronique effectue un geste symbolique très fort. Elle vient essuyer la douleur de ton visage. Un geste de foi qui exprime son amour pour toi.
    Ce visage reste imprimé dans la tradition chrétienne.
    Qui va essuyer les visages blessés de nos frères, de nos mamans qui pleurent leurs enfants et leur détresse ?
    Donne-nous, Seigneur, à voir ta face dans celui des pauvres persécutés
    et des victimes innocentes des violences et des injustices. Amen..>>Lire la totalité du chemin de croix

    Pour télécharger ce chemin de croix cliquez ici 2015 Chemin de Croix -- Irak -- Mgr Mouche

  • Transmettre la culture de la vie

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    Les « marches » et autres manifestations « pour la vie » se succèdent,  avec des succès divers. La Belgique n’est pas, pour l'instant, à la pointe du succès sur ce point. Quoi qu’il en soit, dans la promotion de la culture de la vie, il est fondamental de ne pas abandonner la bataille de l’opinion publique. Sur le site "Didoc", Lucia Martinez Alcade nous rappelle quelques clés utiles pour réussir à transmettre le message:

    « Cela s’est vérifié aux Etats-Unis : bien que les médias les plus importants y soient pro choice (« pour le choix », c'est-à-dire en faveur de l’avortement), les pro life (« pour la vie ») ont réussi à entretenir le débat social jusqu’à obtenir un soutien majoritaire dans l’opinion publique.

    Avec une majorité de médias pro choice, 48% de la population des États-Unis se déclare pro life, face à 45% qui se déclarent en faveur de l’avortement, d’après l’enquête Gallup réalisée en mai 2013. Il a fallu quarante ans pour obtenir ce revirement de l’opinion publique, depuis que le Tribunal Suprême a éliminé les restrictions à l’avortement en 1973. Cela n’a été possible que grâce au dynamisme de la société nord-américaine.

    Avec ce panorama, comment communiquer la culture de la vie de façon efficace ? María Martínez Orbegozo propose six clés, qui tiennent compte des années de pratique de l’avortement dans la société occidentale et des différentes campagnes réalisées autour du sujet.

    Communication positive

    Dans des enquêtes réalisées auprès de femmes en âge de procréer et susceptibles d’affronter des situations induisant à avorter, on a constaté que les campagnes pro life négatives (par exemple, des photos de fœtus avortés) provoquaient un rejet. Il n’en va pas de même avec d’autres types de campagnes centrant leur message sur la femme, sur la valeur positive de la maternité, sur des clips mettant en scène des filles courageuses qui décident de garder leur enfant…

    « Les messages positifs t’inclinent à dire “oui” à ce qu’on te propose », signale María Martínez Orbegozo. Elle ajoute que les manifestations pro life produisent le même effet : on y voit de la joie, des familles, on y entend de la musique ; tout le contraire de l’attitude de féministes radicales qui manifestent de façon violente, en proférant des insultes et en posant des gestes grossiers.

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  • Au Moyen-Orient : "une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse"

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    De l'orient le jour.com :

    « Je vais être clair : au Moyen-Orient, nous faisons face à une entreprise barbare et systématique d'éradication ethnique et religieuse... Les communautés non musulmanes constituent des cibles privilégiées. Elles incarnent cette diversité que Daech veut faire disparaître. Les chrétiens, les yazédis, les Turkmènes, les Kurdes, les Shabaks, tous sont menacés par ce que j'appelle le triangle de l'horreur : l'exil forcé, l'asservissement, la mort. » C'est ce qu'a déclaré, vendredi soir, à New York, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'occasion d'un débat public au Conseil de sécurité, consacré aux « victimes d'attaques et d'exactions ethniques ou religieuses au Moyen-Orient ». Ce fut aussi l'occasion pour le chef du Quai d'Orsay d'appeler le Liban « modèle de coexistence entre les communautés – établi par la Constitution, le pacte national et l'accord de Taëf – et fragilisé par la paralysie institutionnelle à élire, dans les meilleurs délais possibles, un président qui garantisse la pérennité de ce modèle ».

    Lire tout l'article : "Fabius presse le Liban d'élire un président 'qui garantisse la pérennité du modèle de coexistence'"

    Lire aussi le discours à l'ONU du patriarche des Chaldéens, Mgr Sako

  • Crise ukrainienne : quand les Etats de l'Union Européenne ont tout faux

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    Du lieutenant-général e.r. Francis Briquemont, en opinion, dans lalibre.be :

    ... c’est l’année où toute l’Europe commémorait le début de la guerre 1914-1918 en clamant “vive la paix” que la crise ukrainienne a éclaté, il y a un peu plus d’un an.

    C’est une crise qu’il était possible d’éviter et qu’il est un peu trop facile de rejeter automatiquement sur V. Poutine alors que les Européens ont démontré toute l’étendue de leur faiblesse politique au sein de l’UE et leur “ignorance” (voulue  ?) de la géographie. Les querelles se sont envenimées à un point tel qu’il y a un mois la situation tournait à la guerre totale entre les communautés ukrainiennes. C’est alors, avec un an de retard, que le tandem A. Merkel/F. Hollande est intervenu pour arracher l’accord de Minsk qui a mis fin (provisoirement  !) aux combats.

    Mais que d’erreurs ont été commises  : par les révolutionnaires d’abord. Naïveté politique surprenante en croyant qu’il suffisait de crier “vive l’Europe” et “à bas Poutine” pour réussir la révolution. Réactions incompréhensibles ensuite (stupides  !)  : en abolissant d’emblée l’usage de la langue russe, ils ont permis à V. Poutine de récupérer sans effort la Crimée et surtout la base militaire lui donnant accès aux mers du Sud – une obsession russe depuis des siècles; autre erreur majeure des nouveaux dirigeants ukrainiens  : avoir voulu récupérer par la force la région du Donbass russophone tout en lui coupant totalement les vivres. Quand le sang a coulé entre deux communautés d’un Etat – j’ai connu cela en Bosnie – il est bien difficile d’apaiser les esprits. Enfin, les Ukrainiens ont-ils cru que les Européens ou l’Otan allaient se précipiter à leur secours et déclencher une guerre en Europe  ?

    Et comment ne pas évoquer une fois de plus les erreurs des Etats de l’UE. Comment les dirigeants occidentaux ont-ils pu imaginer que l’UE pouvait signer un pacte d’association avec l’Ukraine en “snobant”V. Poutine. Comment ont-ils (du moins certains) pu laisser croire aux rebelles ukrainiens que leur pays pouvait se rapprocher de l’UE et de l’Otan sans que la Russie soit directement concernée. Il y a un an, le couple franco-allemand aurait dû oser organiser un sommet avec V. Poutine sur l’avenir d’une Europe stable et associée de l’Atlantique à l’Oural. Est-ce encore possible  ? J’en doute car je ne crois pas que la France et l’Allemagne puissent, aujourd’hui, imposer un tel projet au sein d’une Otan dominée par les Etats-Unis, car de cette Europe-là, les Etats-Unis n’en veulent pas. Lisez R. Kaplan, il nous explique pourquoi. Espérons quand même que l’UE puisse rétablir des relations stables avec la Russie, au moins sur le plan économique, même si cela ne plaît pas aux Ukrainiens et à quelques va-t’en “crise”… En fait, il y a un an, les Européens ont oublié cette réflexion de Napoléon  : “Regardez la carte d’un Etat et vous connaîtrez sa politique étrangère.”

    Lire tout l'article : "La revanche de la géographie et le conflit ukrainien"

  • Mettre le couvert à l'église pour la messe du Jeudi-Saint ?

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    Lu sur le site « Pro Liturgia »

    0704_jeudiSaint003 (1).jpgDans un certain nombre de paroisses, l’habitude a été prise de célébrer la Messe du Jeudi-Saint sur une table dressée dans la nef centrale de l’église. La Congrégation pour le Culte divin a eu l’occasion de dire plusieurs fois que cette pratique n’était pas licite et devait être abandonnée là où elle subsiste encore.

    Explication : « Les normes liturgiques actuelles insistent sur l’importance qui doit être donnée à l’autel dont la position doit permettre d’attirer l’attention des fidèles : “L’autel, où le sacrifice de la croix est rendu présent sous les signes sacramentels, est aussi la table du Seigneur à laquelle, dans la messe, le peuple de Dieu est invité à participer ; il est aussi le centre de l’action de grâce qui s’accomplit pleinement par l’Eucharistie. Dans un lieu destiné au culte, la célébration de l’Eucharistie doit s’accomplir sur un autel (...). Il convient que dans toutes les églises il y ait un autel fixe qui signifie, de manière claire permanente le Christ Jésus, Pierre vivante (1P 2, 4 ; cf. Ep 2, 20). (...) 
    Ainsi donc, l’usage de dresser une table au milieu de la nef pour célébrer la dernière Cène (Jeudi-saint) ou la Messe de Première Communion des enfants relève d'une pratique dont le symbolisme ainsi que la valeur éducative et pastorale est incohérente : cette façon de faire détourne l’attention des fidèles de l’autel, perturbe le sens premier de la liturgie et, contrairement à ce que l’on croit, ne favorise pas la participation des fidèles à ce que représente réellement l’Eucharistie. » (Source : Notitiae, Vol. 38, p. 492) » 

    http://www.proliturgia.org/

     « La forme fondamentale [de la messe] est la prière d’action de grâce sur le pain et le vin. C’est de la prière d’action de grâce, après le banquet  du dernier soir que la liturgie de la messe a commencé, et non du banquet lui-même. Ce dernier était considéré aussi peu essentiel et aussi facilement séparable  que déjà dans l’Eglise primitive il était omis… Ce que l’Eglise célèbre dans la messe  n’est pas la dernière Cène  mais ce que le Seigneur, durant la dernière Cène, a institué et confié à l’Eglise : la mémoire de sa mort sacrificielle » ( Josef Andreas Jungmann, cité par Benoît XVI dans ses Opera Omnia, tome «  Jésus de Nazareth, » p. 495).

    C’est ce que les paroles du rituel de la sainte messe nous rappellent d’ailleurs clairement au moment de la consécration : "pridie quam pateretur", "postquam cenatum est", le jour avant de souffrir, après avoir soupé… 

    JPSC