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  • Frère de Jésus ?

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    Du dominicain Renaud Silly (couvent Saint-Thomas d’Aquin de Toulouse) sur "Figarovox ":

     La Vie de Jude frère de Jésus : Françoise Chandernagor met sa plume alerte et sa probité historique au service de la première Église de Jérusalem, gouvernée par la famille de Jésus. Cette grande oubliée de l'histoire, rejetée par les deux camps, en voulant être juive et chrétienne ne fut ni l'une ni l'autre, aux dires de ses détracteurs. On doit se féliciter de tout ce qui contribue à faire connaître la source juive jamais tarie qui irrigue le christianisme, car c'est la fidélité aux origines qui protège contre l'idéologie et la violence religieuse.

    Dommage cependant que Chandernagor fasse dépendre son récit d'une thèse historiquement contestable sur la fratrie d'au moins sept rejetons de son époux Joseph qu'aurait enfantée Marie de Nazareth. Pour en démontrer l'existence, elle se prévaut d'une écrasante galerie d'autorités, pères de l'Église, exégètes, et porte l'estocade en tirant à elle le témoignage de Benoît XVI. Pourtant, elle ne cite pas un fait important qui ruine sa démonstration.

    Les villageois de Nazareth nous disent que les frères de Jésus se nomment «Jacques et Joset, Jude et Simon» (Évangile selon Marc 6,3). Joset étant une forme hellénisée de Joseph, l'usage juif de la papponymie (on donne à l'enfant un des prénoms de son grand-père et non de son père) exclut l'existence d'un fils de saint Joseph prénommé comme lui. Mais surtout, on lit dans le même Évangile que se tenait près de la croix de Jésus «Marie, mère de Jacques et Joset» (Marc 15,40). Si cette femme était la mère de Jésus, on la présenterait comme telle, non pas comme mère de Jacques et Joset. Selon Matthieu (27,56), elle fait partie de l'entourage féminin qui accompagne Jésus depuis la Galilée. Il est donc impossible qu'il s'agisse de sa mère. Encore vivante lors de la Passion, comme la mère du Christ, cette seconde Marie ne peut avoir été l'épouse de Joseph qui, comme juif pieux, n'était pas polygame. Nommés deux fois ensemble et dans le même ordre, «Jacques et Joset» forment un duo aisément identifiable, le premier n'étant autre que le chef de l'Église de Jérusalem, tenu pour un saint par ses fidèles comme par les Pharisiens, mort en glorieux martyr en 62 ou 67.

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  • Persécutés, exilés, tués, parce que chrétiens

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    Les langues se délient. Le pape François a parlé fermement, le lundi de Pâques, « La Libre » y va maintenant d’un éditorial et d’un long article signé par Vincent Braun, Marie-France Cros et Christophe Lamfalussy  (mise à jour du mercredi 15 avril 2015) :

    "Les communautés chrétiennes ne sont pas menacées directement. Elles sont menacées par la violence, par l’anarchie, par l’insécurité, la pauvreté. C’est tout cela qui les pousse à fuir. Les chrétiens veulent vivre dignement, en liberté, avec les autres. En général, les musulmans les apprécient et demandent à ce qu’ils restent", nous disait en juin dernier Mgr Antoine Audo, l’évêque chaldéen d’Alep, en Syrie.

    Depuis, le groupe terroriste Etat islamique a entrepris d’édifier un "califat" en Irak et en Syrie. La menace est devenue plus directe sur les chrétiens d’Orient, de ces deux pays en particulier mais pas seulement.

    Les communautés chrétiennes du Moyen-Orient composent une mosaïque de cultes divers (copte, maronite, arménien, chaldéen, syriaque, grec melkite…) qui se sont implantés partout dans la région dès les premiers temps du christianisme. Celles-ci se sont intégrées aux Etats, trouvant des arrangements avec les pouvoirs locaux et les communautés dominantes, musulmanes, pour sinon vivre en harmonie avec elles, participer au mieux au tissu social de ces Etats.

    Depuis plusieurs années, la région est déstabilisée par des conflits qui remettent en cause les conditions de leur subsistance. Ces changements se traduisent par une poussée de l’intolérance et une inflation des violences à l’égard de ces communautés dans un environnement où la religion dominante, l’islam, est de plus en plus brandie comme repère moral absolu par des groupes plus ou moins structurés et nombreux (Frères musulmans, salafistes…), quand elle n’est pas instrumentalisée par des bandes armées.

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  • Les autres missionnaires de la miséricorde

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    Rien à voir avec le projet ici du pape François d’envoyer de par le monde des « missionnaires » ambulants de la miséricorde pontificale, chargés d’absoudre les péchés les plus graves (pédophilie cléricale, ordinations épiscopales illicites, viol du secret de la confession, sacrilège eucharistique, etc.) dont la remise est réservée au Saint-Siège.

    Il s’agit ici des missionnaires de la miséricorde divine fondés par l’abbé Fabrice Loiseau : nouant un dialogue fécond avec les musulmans, menant des évangélisations de plage, ces Missionnaires portent la Bonne nouvelle du Christ depuis dix ans déjà dans le diocèse de Fréjus-Toulon. L’abbé Loiseau en est persuadé : « On nous propose une société insultante vis-à-vis de tout ce qui est religieux. Il faut montrer que c'est la foi chrétienne qui nous permettra de vivre une véritable paix. ».Vu sur le site web de « Famille chrétienne » :

    JPSC