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  • Homélie pour le dimanche des vocations

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    Du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr) (archive 2009) :

    Ce quatrième dimanche de Pâque, dont la liturgie nous présente la parabole du Christ Bon Berger, est traditionnellement choisi comme Journée mondiale de prière pour les vocations.

    Nous le savons hélas trop bien : depuis quelques années le nombre des candidats au sacerdoce est en chute libre, et la tendance au redressement, si souvent annoncée, n’est guère significative. Que se passe-t-il ? Le Seigneur cesserait-il d’appeler des jeunes à travailler dans sa vigne ? Ne serait-ce pas plutôt nous qui sommes devenus sourds à ses appels ? Je dis « nous » bien que l’appel soit bien sûr personnel ; mais pour que le dialogue entre Dieu et son élu puisse s’instaurer, un ensemble de conditions sont requises, qui impliquent la famille, la paroisse, l’école, bref : l’entourage chrétien du jeune que Dieu a choisi. Il est clair que l’appel du Seigneur passe par des médiations ; ou même s’il résonne directement au cœur de l’intéressé, celui-ci a besoin du discernement, du soutien, de la confirmation de son entourage. Or si les proches ne croient plus à la grandeur de la vocation sacerdotale, s’ils ne sont plus convaincus de la grâce extraordinaire qu’elle représente, si leur attitude ou leurs paroles sont plutôt dissuasives, il y a beaucoup à parier que l’appel n’aboutira pas et que la vocation sera avortée.

    Chaque vocation sacerdotale est enfantée par l’Eglise toute entière ; en premier lieu par l’Eglise domestique où le candidat a grandi, et l’Eglise locale où il a reçu les sacrements d’initiation chrétienne. Or tout enfantement est source de souffrances : « Pour faire un prêtre, disait St Jean Bosco, il faut beaucoup de larmes, de sueur et de sang ! » Sommes-nous prêts à payer ce prix pour voir se rajeunir le corps sacerdotal si vieillissant dans notre pays ? Sommes-nous prêts à prendre les devants et à assiéger le Cœur du Christ pour qu’il accède à notre demande ? Le Saint curé d’Ars disait que l’Eucharistie et le Sacerdoce sont des dons de l’amour du Cœur de Jésus : c’est donc à lui qu’il faut nous adresser pour obtenir les prêtres dont notre Eglise a un urgent besoin.

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