L'intolérance antichrétienne a encore frappé : la statue du saint Pape à Ploërmel devra quitter le domaine public, a jugé le tribunal administratif de Rennes. Lu sur le site « aleteia » :
Après les crèches, et les affiches dans les couloirs du métro, les statues... Une statue de Jean-Paul II sur une place de Ploërmel constitue donc un « symbole ostentatoire de la religion ». L'affaire courait depuis des années déjà, mais elle vient d’être tranchée par le tribunal administratif de Rennes. C'est en 2006 que le maire de la ville avait fait ériger sur une place une imposante statue du pape, une statue en bronze de huit mètres de haut offerte par l'artiste russe Zurab Tsereli. Haro sur le symbole ! La Libre Pensée locale et autres défenseurs d’une conception extrême du respect de la laïcité ont d’emblée attaqué le projet. « Délire mégalo papal d’un maire UMP, protestait Vigilance Laïque en 2006. « Après la messe électoraliste de Bertrand Delanoë lors de l'inauguration de la place Jean Paul II à Paris, voici à présent la statue de Jean Paul II chez les Bretons ! » Dressée à Ploermel depuis maintenant trois ans, la statut de jean paul II dérange toujours les défenseurs de la laïcité et les citoyens soucieux de l’utilisation des fonds publics, se plaignent les Libres Penseurs sur leur blog. Elle est érigée sur une place publique. Des fonds publics ont servis à financer son installation, son inauguration... Elle est donc illégale au regard de la loi de 1905 de "séparation de l'église et de l'état ». » En 2009, la Libre pensée du Morbihan avait déjà réussi à faire annuler la subvention accordée par le conseil général du Morbihan pour la construction du socle pour atteinte à la laïcité. La ville avait dû rembourser la somme.
Le tribunal propose d’enlever la croix
La religion, à commencer par la religion catholique, doit-elle, au nom d’une conception extrême de la la‑incité, demeurer cloîtrée, cachée, voire rejoindre les catacombes ? Le tribunal administratif de Rennes vient de donner raison à la Libre pensée : la statue de Jean-Paul II et la croix qui la surplombe ne doivent pas rester sur le domaine public de la ville. Le rapporteur public avait proposé d’enlever la croix et l’arche, « symboles ostentatoires de la religion ». Le tribunal administratif a suivi sa proposition. Enlever la croix ? Pas question, ni pour le maire ni pour l’artiste. La municipalité a maintenant six mois pour décider ou non de faire appel devant le conseil d’Etat de cette décision d’autant plus inepte que la statue est érigée sur… la place Saint Jean-Paul II. Faudra-t-il demain déménager la statue du saint pape polonais ? Rebaptiser la place ? Ou plus simplement déclasser la place du domaine public ? Quoiqu’il en soit, tant ce recours de la part d’extrémistes laïcs que la décision du tribunal amènent à se demander une fois de plus en ces temps si peu tolérants si, oui ou non, les chrétiens sont encore des citoyens à part entière en France.
Ref. après les crèches, la Libre Pensée s’en prend à une statue de Jean Paul II
JPSC
Commentaires
les laïcards français s'en prendront à toute manifestation et expression du catholicisme. Tout fait farine au moulin.
La lutte contre l’islamisme sert de prétexte, de justificatif, à la lutte contre le catholicisme;
Ce n'est pas le christianisme qui les chatouille (enfin pas trop), on peut tolérer le protestantisme et il n'est pas question d'émettre la moindre critique à l'encontre du judaïsme.
Ce qui irrite dans le catholicisme, c'est bel et bien sa morale sexuelle; le fait que à travers le célibat des prêtres il affirme qu'une continence et une chasteté est possible.
C'est bien aussi ce qui dérange un certain nombre de cathos "progressistes" qui contestent "humanae vitae", et militent pour la contraception artificielle et l'avortement qui est sa conséquence nécessaire, l'euthanasie (si on tue son fils qui dérange, pourquoi ne pas tuer son père quand il devient gênant?)
Plus que d'autres Jean-Paul II a été le pape de la famille, il a clairement réaffirmé son attachement à la vie et donc son opposition à l'avortement et à l'euthanasie.
Le respect de chaque personne en son corps de la conception à la mort naturelle est pour lui un principe non négociable. Il faut donc, au nom de la liberté exacerbée et sans limite enfouir sa mémoire et si on le peut le faire disparaître de l'histoire.
S'il des actes qui nous blessent ou blessent la foi catholique, pourquoi y répondre avec des arguments qui n'ont pas la douceur de l’Évangile et ne rappellent rien de la tendresse de Jésus ? Si c'est la paix que nous voulons répondons par des arguments "paisibles", à la manière de Jésus dans sa Passion... Donnons une autre image de l’Église que celle de gens malheureux, comme des bêtes blessées prêtes à sortir les griffes...
le Pape est aussi un chef d'état , c'est un argument pour maintenir la statue, on ne rend pas hommage au chef spirituel des catholiques, mais au chef d'état.
La libre pensée est mal nommée elle est la pensée asservi a Satan