Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Réunion secrète d’évêques : un enterrement pour l’enseignement de saint Jean-Paul II

IMPRIMER

Nous avions annoncé ici : « Synode sur la famille : les langues de feu de la Pentecôte dans la jésuitière », la rencontre organisée à la Grégorienne, l’université jésuite de Rome, par un lobby d’évêques et « d’experts » européens désireux d’infléchir la morale catholique du mariage et de la famille. Le « Forum catholique » revient sur ces échanges auxquels participaient notamment les présidents des conférences épiscopales d'Allemagne, de France et de Suisse: 

conf_COP21_viénot_lasida_brunin_baujard-770x375 (1).jpg« Nous en savons un peu plus sur la réunion secrète d’évêques de France, d’Allemagne et de Suisse, hier lundi 25 mai à Rome (évoquée ici). 

La conférence des évêques allemands a publié un communiqué afin de calmer les discussions autour de la révélation de cette très discrète réunion. Voici ce communiqué :

« Le lundi 25 mai dernier, à l’invitation des trois présidents des conférences épiscopales de Suisse, France et Allemagne, des évêques des trois conférences – dont plusieurs pères du synode –, des professeurs de théologie, des collaborateurs de la curie romaine et des journalistes se sont rencontrés pour une journée d’études, à l’université pontificale grégorienne, à Rome. Cette initiative est dans le prolongement de la rencontre annuelle des trois présidences de conférence, qui en 2015, a eu lieu, à Marseille, en janvier.

Les 50 participants ont débattu sur les thèmes du synode d’octobre prochain: «Vocation et mission de la famille en Eglise et dans le monde contemporain». Le souhait des trois présidents était d’enrichir la réflexion sur les fondements bibliques et théologiques de ces thèmes, et de préciser les problématiques au cœur des débats actuels sur le mariage et la famille.

Le premier temps de la journée a été consacré à l’interprétation biblique catholique des paroles de Jésus sur le divorce: comment comprendre les paroles de Jésus en elles-mêmes, et dans le contexte global de l’annonce du Royaume de Dieu et de la Tradition de l’Eglise? Selon la constitution Dei Verbum du Concile Vatican II (n°8), la compréhension chrétienne de la tradition se développe dans l’histoire, sur la base du discernement des réalités spirituelles par les fidèles et à travers l’enseignement du Magistère.

Un second temps a pris en compte les données d’une théologie de l’amour, réfléchissant notamment à la sexualité comme langage de l’amour et don précieux de Dieu. Cette théologie est en attente de propositions nouvelles, qui noue un dialogue intense entre la théologie morale traditionnelle et les meilleurs apports de l’anthropologie contemporaine et des sciences humaines.

Enfin, une troisième séquence de travail était dans une perspective de théologie narrative, éclairant les conditions de la biographie des individus comme histoire de grâce. Dans le contexte social pluraliste et complexe de nos  sociétés, l’individu est confronté à des difficultés sans cesse croissantes dans la construction responsable de sa propre vie. La prise de distance avec les héritages traditionnels rend cette construction encore plus délicate. Les projets personnels et les jugements de conscience jouent un rôle bien plus important. Tout cela impacte fortement la compréhension morale de la vie et constitue autant de défis pour la pastorale conjugale et familiale.

Tous ces exposés et débats ont mis en lumière la diversité des approches actuelles sur la théologie du mariage et de la famille. Cette journée d’études a cependant clarifié que le débat théologique sur l’avenir du mariage et de la famille est nécessaire et riche de promesses. »

Des journalistes ? Quels sont ces journalistes et quels articles ont-ils publiés sur cet évènement complotiste ? 50 participants pour débattre discrètement, cela ressemble en effet à une tentative d’organisation parallèle pour manipuler le prochain synode. Est-ce cela la collégialité dans l’Eglise ? D’autant que parmi les participants, certains sont très clairement hostiles au Magistère de l’Eglise sur la famille et la vie.

Il y avait en effet Monique Baujard, l’hétérodoxe directrice du Service national famille et société de la conférence des évêques de France, qui achève son mandat. Nous connaissons son hostilité à l’encyclique du pape Paul VIHumanae Vitae, encyclique combattue par de nombreux évêques de France, d’Allemagne et de Suisse… et aussi son adhésion au droit à l’avortement.

Ces évêques font comme si saint Jean-Paul II n’avait jamais existé. Exit sa théologie du corps, qui est une théologie de l’amour conjugal, et qui est sans doute la plus importante et novatrice étude théologique du XXe siècle en continuité avec la tradition. On comprend bien qu’ils ne veulent pas des lumières apportées par Jean-Paul II, mais d’une « théologie » faussée par une « anthropologie contemporaine et des sciences humaines » faisant fi de la loi naturelle et du dogme catholique. Mais croient-ils pouvoir se débarrasser aussi facilement de l’enseignement du pontife polonais ?

En même temps, lundi et mardi, le Conseil ordinaire du Secrétariat général du Synode des évêques s’est tenu sous la présidence du Saint-Père, qui avait reçu vendredi dernier le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général, et Mgr Fabio Fabene, Sous Secrétaire. Le Conseil a examiné le projet d’Instrumentum Laboris, découlant du Rapport final du Synode extraordinaire de l’an dernier, lequel a été intégré avec les questionnaires découlant les Lineamenta précédents. Il s’agit des réponses recueillies par les conférences épiscopales et autres organismes officiels, mais aussi de celles provenant de diverses réalités ecclésiales. Il en ressort des observations et des propositions utiles à améliorer le document qui a ainsi été revu par le Conseil. La rédaction finale a été confiée au Secrétariat Général, qui publiera d’ici peu l’Instrumentum Laboris en plusieurs langues. Après cet examen, les membres du Conseil ont pris en compte des propositions du Secrétariat destinées à améliorer les procédures relatives aux travaux de l’assemblée d’octobre."

Ref. Réunion secrète d’évêques : un enterrement pour l’enseignement de saint Jean-Paul II

JPSC

Commentaires

  • Qu'est-ce que c'est que tout ce charabia?

  • @ M.T.
    Comme disait Talleyrand, qui s’y connaissait en matière de duplicité, « la parole a été donnée à l’homme pour cacher sa pensée ». Il aurait pu écrire ce genre de communiqué…

  • Jeanne Smith développe très bien le contexte et les perspectives de cette rencontre... "secrète" (les guillemets ont tout leur sens quand on lit l'article):

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2015/05/la-rencontre-confidentielle-la.html (voir ci-après)

    Quand on veut faire une réunion secrète, on ne se réunit pas à la Grégorienne.

    Depuis 2013, les thèses les plus aventureuses circulent. Elles ont libre court, au point que le pape, qui avait déjà accordé plusieurs interviews à un journal maçonnico-athée (La Repubblica), contentant des passages controversés et même, disons-le, clairement hérétiques, admet maintenant dans une interview donnée à un autre journal, que La Repubblica est le seul journal qu'il lit ! (entretien au journal argentin la voz del pueblo, 24 mai 2015).

    Ca sent de plus en plus le souffre au Vatican... mais souvenons-nous des paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ: le monde passera; mes paroles ne passeront pas.

    L’article de J. SMITH:

    La rencontre « confidentielle » à la Grégorienne à Rome autour du cardinal Marx. Objectif : faire basculer le synode vers l’acceptation des unions homosexuelles

    Ce n’est pas moi qui le dis, mais le vaticaniste anglophone Edward Pentin, généralement bien informé. Il a rendu compte dans le National Catholic Register de la rencontre confidentielle qui a eu lieu lundi à Rome autour du cardinal Reinhard Marx, ou du moins de ce que l’on peut en savoir. L’objectif ? Il est simple : il s’agit de promouvoir les « innovations pastorales » mises en route par le cardinal Kasper et qui se sont invitées au synode extraordinaire sur la famille en octobre dernier. Organisée de manière confidentielle, discrète ou secrète, selon le point de vue, la réunion d’un jour a eu lieu à l’Université pontificale grégorienne. Le Rhin se jette une nouvelle fois dans le Tibre…

    Voici ce qu’en dit Pentin. La rencontre a rassemblé une cinquantaine de participants : des théologiens, des évêques et même des représentants des médias, à l’invitation des présidents des conférences épiscopales d’Allemagne, de Suisse et de France, soit le cardinal Marx, Mgr Markus Büchel et Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille. Tout cela, on le sait, en revanche, la réunion s’est tenue à huis-clos et l’un des thèmes clefs, selon des participants qui ont tout de même parlé, était de déterminer comment l’Eglise peut mieux accueillir les personnes se trouvant au sein d’unions stables de même sexe. Il semblerait que « personne » ne se soit opposé à la reconnaissance par l’Eglise de ces unions comme étant valides.

    Incise.
    — S’il y avait des représentants des médias, la rencontre ne peut pas avoir été confidentielle et discrète, et encore moins secrète !, direz-vous.
    Mais si, justement. Un journaliste sait se taire, c’est même une de ses principales et paradoxales qualités. Il sait quoi dire, et jusqu’où. Il semble, s’il faut en croire Edward Pentin, ou plutôt un observateur qu’il cite, que ces représentants des médias soient importants dans le dispositif, leur rôle étant de promouvoir les thèmes soulevés et leur traitement, conformément aux choix de ce Rhineland Group qui pivote autour de l’épiscopat allemand, dans les semaines qui précéderont le synode sur la famille à l’automne prochain. Pour la France, des journalistes de La Croix et d’I-Media étaient présents selon The New Catholic Register qui affirme être en possession de la liste complète des participants.
    Quoi qu’il en soit la rencontre aura été à la fois une opération discrète et une opération de communication. S’agit-il de préparer les esprits à une tentative massive de modification de l’enseignement multi-séculaire – et surtout certain ! – de l’Eglise catholique ?

    Outre le nouveau regard sur les unions homosexuelles, les participants ont évoqué, selon Pentin, la nécessité de « développer » l’enseignement de l’Eglise sur la sexualité humaine, afin de remplacer la « théologie du corps » de saint Jean-Paul II par une « théologie de l’amour ». Sur l’outrecuidance de ce discours je vous renvoie au blog d’Yves Daoudal, qui cite le communiqué des évêques allemands sur ce point, publié par leur « conférence » à l’issue de la réunion : « Un second temps a pris en compte les données d’une théologie de l’amour, réfléchissant notamment à la sexualité comme langage de l’amour et don précieux de Dieu. Cette théologie est en attente de propositions nouvelles, qui noue un dialogue intense entre la théologie morale traditionnelle et les meilleurs apports de l’anthropologie contemporaine et des sciences humaines. »

    Comme si le monument de la théologie du corps n’avait pas existé…

    Mais poursuivons avec Pentin. « Un prêtre suisse a mis en avant « l’importance de la libido humaine » ; un autre participant, parlant de la communion pour les divorcés remariés, demande : « Comment pouvons-nous la refuser, comme si c’était une punition pour les gens qui ont eu un échec et qui ont trouvé un nouveau partenaire avec qui commencer une nouvelle vie ? »
    Selon La Stampa, Anne-Marie Pelletier, docteur en science des religions, lauréate du Prix Ratzinger en 2014, a salué le dialogue qui a eu lieu entre théologiens et évêques comme un « vrai signe des temps ». L’Eglise doit entrer « dans une dynamique d’écoute mutuelle », a-t-elle dit selon le quotidien italien, où le magistère continuera de guider les consciences mais ne pourra le faire de manière efficace qu’en se faisant « l’écho des paroles des baptisés ». Et d’ajouter que la réunion avait « prix le risque de la nouveauté, dans la fidélité au Christ ». Un autre participant cité par La Stampa a déclaré, selon celui-ci, que le synode serait un « échec » qu’il continuait simplement d’affirmer ce que l’Eglise a toujours enseigné.

    « Fidélité au Christ » ? On peine à y croire.
    Cette nouvelle « écoute » de l’Eglise, réclamée par les évêques de Suisse, et d’Allemagne est revendiquée à l’heure où les laïcs de ces pays ont répondu massivement aux questionnaires dressés dans la foulée des Lineamenta du synode en réclamant une adaptation de l’enseignement de l’Eglise à la réalité du monde sécularisé.

  • @ Philippe
    Je vous cite : " Un journaliste sait se taire, c’est même une de ses principales et paradoxales qualités. Il sait quoi dire, et jusqu’où. Il semble, s’il faut en croire Edward Pentin, ou plutôt un observateur qu’il cite, que ces représentants des médias soient importants dans le dispositif, leur rôle étant de promouvoir les thèmes soulevés et leur traitement ".
    C'est exactement de cette façon que fonctionne le service de presse du groupe Bilderberg. Certains journalistes sélectionnés participent aux réunions annuelles mais ils ne disent que ce qui est permis de dire et qui sert la cause du groupe.
    Cela donne évidemment un aperçu de ce qu'est en réalité l'objectivité des médias et la sacro-sainte liberté d'expression.

  • @Eleison

    Le passage que vous citez n'est pas de moi mais de Jeanne Smith. Mais votre information sur le groupe Bilderberg permet de situer cette présence de médias triés sur le volet dans un contexte particulier. Finalement ça ne devrait pas nous étonner.

    Mais faisons confiance au Seigneur... Il veille. De tout ceci il sortira quelque chose d'infiniment plus grand que ces manoeuvres, pour la gloire de Dieu.

  • Dommage que de tels commentaires ne respirent pas la sérénité évangélique. C'est la grandeur de l’Église de pouvoir se dire dans la paix et la confiance des pensées différentes. Restons donc fidèles à cet Esprit d'ouverture.. Que jamais dans le dialogue ne soit exclu celui qui pense autrement...

  • La sérénité évangélique, c'est la parole de Dieu. Ce n'est pas le fruit de nos convenances, à géométries variables, en fonction d'intérêts particuliers ou de lobbies.

    Libre à vous de penser et de vous sentir serein comme vous l'entendez (qui suis-je pour juger ?), mais au fait, que voulez-vous dire par: "c'est la grandeur de l'Eglise de pouvoir se dire dans la paix et la confiance des pensées différentes" ? Différentes de qui ? par rapport à quoi ? par rapport à ce que le Christ enseigne ? qu'un mariage est destiné un homme et une femme ? qu'un homme ou une femme marié qui en épouse un(e) autre commet l'adultère ?

    L'Esprit d'ouverture... Avec un grand E... Comme Esprit Saint... pas pour moi, merci. La grandeur de l'Eglise c'est d'être fidèle au Christ, pas à l'esprit du monde.

  • Pardonnez-moi, Monsieur Dubled, mais "l'Eglise doit pouvoir se dire", comme vous le formulez, ça ne signifie rien du tout. L'Eglise n'a pas à se dire elle-même. Elle a à dire et à annoncer la personne de Jésus-Christ et à transmettre contre vents et marées le dépôt sacré de la foi exprimé dans toute la richesse de la tradition vivante. Votre "esprit d'ouverture", s'il conduit à ce que l'Eglise renonce à la fidélité au message du Christ qui est sa tête, n'est que poudre aux yeux et égarement. Le véritable Esprit, celui promis par Jésus, conduit à la vérité toute entière. Vérité sur Dieu, vérité sur l'homme.

  • Pour recadrer cet article, voici quelques extraits de Wikipedia:
    "La théorie du complot - également désignée, de façon plus récente, par les néologismes conspirationnisme ou théorie conspirationniste - propose de donner une vision de l'histoire perçue comme le produit de l'action d'un groupe occulte agissant dans l'ombre. Loin de la simple rumeur, il s'agit (selon Peter Knight, de l'université de Manchester) d'un récit théorique qui se prétend cohérent et cherche à démontrer l'existence d'un complot entendu comme le fait qu'« un petit groupe de gens puissants se coordonne en secret pour planifier et entreprendre une action illégale et néfaste affectant le cours des évènements ». La conspiration secrète civile, criminelle ou politique, visée par la théorie du complot, agirait généralement dans l'objectif de détenir ou conserver une forme absolue de pouvoir (politique, économique ou religieux)." [...]
    "La théorie du complot répondrait, dans cette perspective, aux besoins de compréhension des sociétés en crise en identifiant une causalité simple et unique à tous les bouleversements que l'individu ou les masses peuvent subir. [...]En identifiant des responsables, le monde est simplifié à une vision manichéenne ancestrale, avec un Bien et un Mal nettement définis. Karl Popper voyait dans les théories du complot une « sécularisation des superstitions religieuses » où « les dieux d’Homère, dont les complots expliquent la guerre de Troie, y sont remplacés par les monopoles, les capitalistes ou les impérialistes »"
    "Jérôme Beau explique qu'une personne adhérant aux théories du complot « se positionne implicitement comme plus intelligente que celles qui se font avoir » ; face à son entourage, elle peut se sentir « supérieure » et potentiellement apte à sauver « ceux qui sont considérés « non informés », « naïfs » ou incapables de reconnaître les conspirations en question."
    "Les Jésuites ont également été régulièrement visés dans de nombreux pays : au Portugal et en Espagne, en Chine et au Japon, en Pologne et en Allemagne. Dès le début du XVIIe siècle, le faux Monita secreta les montre complotant pour conquérir l'influence politique et économique. Ils sont plus tard visés par une théorie du complot politique par les jansénistes et de nombreux protestants. Au XIXe siècle, ils sont désignés comme l'« Ordre noir » par Jules Michelet et Edgar Quinet qui attribuent, dans leur livre Les Jésuites, la Restauration et la Monarchie de Juillet à un complot des jésuites. Les romans d'Eugène Sue (notamment Le Juif errant, publié sous forme de roman feuilleton dans le contexte difficile de la révolution de 1848) se sont largement fait l'écho de ces croyances. Plus tard, l'Opus Dei passe à son tour pour une société secrète et financière qui contrôle les États."
    Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot
    On est en plein dans le mille.

  • Excusez-moi, mais que voulez-vous dire par: "pour recadrer cet article" ?

    Votre rappel de la théorie du complot, enfin celle que vous reprenez à votre compte sans doute pour démontrer quelque chose (mais quoi ?), parle d'un "récit théorique qui se prétend cohérent..."

    Bon... sauf que dans le contexte, on ne se limite plus à un récit théorique. On parle de prises de positions, d'écrits, qui ne sont pas fantasmés par quelques âmes simples désireuses de comprendre à moindre frais des choses qui dépassent leurs petites intelligentes (merci pour elles). Au fait, on suppose que la liberté de parole est toujours garantie, y compris le droit de ne pas être d'accord avec le bon théologien qu'est W. Kasper, tellement vanté par François.

    Si par hasard il se trouve, sur ce blog, quelques âmes aussi simples que la mienne, je les encourage simplement à approfondir ce qui n'est donc qu'une image, une construction stupide pour complotiste névrosé:

    L'interview intégrale du cal Kasper au Corriere della Sera
    http://leforumcatholique.org/message.php?num=779497

    Un extrait qui donne le ton: "Nos principes ne changeront pas mais il faut trouver un langage nouveau"

    Autre article intéressant:
    http://www.catholicnewsagency.com/news/bishops-synod-ponders-reform-of-rules-as-secretive-meeting-eyes-reform-of-pastoral-care-35545/

    où on nous explique comment le secrétaire général du synode change les règles de fonctionnement de ce synode. Encore la théorie du complot !

    Position du président de la conférence épiscopale italienne (récemment désigné par François à ce poste), sur les unions homosexuelles:
    https://a2f3eb1dc48fceb3d11aff62f3a8822532172807.googledrive.com/host/0B92_djwQlPfOWjYxYmlIT3dxVHc/Mogavero%20La%20Stampa%20May-25-2015.pdf
    Encore la théorie du complot !

    Orientations de la conférence épiscopale allemande (sans que tous les évêques allemands se reconnaissent ou cautionnent le texte, puisque tous n’ont pas été invites à la réunion):

    http://www.dbk.de/fileadmin/redaktion/diverse_downloads/presse_2015/2015-088a-Studientag-in-Rom_franz.pdf

    … Où on apprend que "Un second temps a pris en compte les données d’une théologie de l’amour, réfléchissant notamment à la sexualité comme langage de l’amour et don précieux de Dieu. Cette théologie est en attente de propositions nouvelles..."

    Il aura fallu 20 siècles après la révélation chrétienne pour vivre ça... quelle chance !

  • Et on ne manquera pas de lire la réflexion et l'article lié, sur le même sujet, sur Benoît et moi ce même jour... Le tout vaut son pesant d'or et éclaire une fois de plus les tenants d'une vision déformée qui serait celle des méchants conservateurs. Je cite:

    "J'ai trouvé ces deux articles, respectivement sur la Bussola et ACIstampa (Andrea Gagliarducci)
    La chose qui me stupéfie le plus (et Dieu sait qu'il y aurait beaucoup à dire sur cette rencontre secrète qui sent le complot à plein nez!), c'est que L'UNIQUE MÉDIA ADMIS À CE HUIS CLOS EST... LA REPUBBLICA. Autrement dit, le seul quotidien lu par le Pape (de son propre aveu!), et la créature de son exégète de prédilection, j'ai nommé Scalfari.
    Ceux qui persistent à dire que tout se fait à l'insu du Pape devraient ôter leurs lunettes roses. Clairement, François a décidé de s'appuyer sur l'opinion publique progressiste, qui est le coeur de cible de ce journal. Prétendre le contraire est de l'aveuglement, ou de la mauvaise foi."

    Comme je préfère la bonne foi et que j'appelle un chat un chat, je fais mienne cette réflexion. Eh oui, c'est ainsi, les faits parlent d'eux-mêmes. Il en va des faits comme des sympathies (ou des antipathies)... elles disent beaucoup sur chacun...

  • @ Frederic Rottier
    Je m'étonne que Wikipedia ait omis de citer, parmi les plus grands complotistes que le monde ait connus , le cas de Saint Jean l'Evangéliste, qui est aussi l'auteur d'une "Révélation", dite "Apocalypse" ou " Dévoilement" en grec. Il y est beaucoup question de deux ou trois bêtes, notamment la dernière, bête politique au service des autres, qui fera la guerre à l'Agneau et à l'humanité à une certaine époque où il sera possible de contrôler de façon absolue tous les échanges monétaires. Mais , bien sûr, tout cela n'est que le symbole de ce bon vieil empire romain : on peut dormir tranquilles !
    Au fait, Wikipedia a oublié aussi George Orwell et son fameux Big Brother qui a pris beaucoup d'actualité depuis 1948 et surtout depuis 1984. Mais tout cela n'est évidemment que fiction...

  • Etre chrétien, cela de tout temps être à contre-courant des idées du monde.
    Que dire du cas de mon mari en adultère notoire depuis un an qui attend le feu vert du vatican pour régulariser son comportement ???
    Ce sera la porte ouverte à l'acceptation de l'adultère banni dans quasi tous les chapitres de la bible !

  • 2 Timothée 4:3-5 "Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l'oeuvre d'un évangéliste, remplis bien ton ministère."

Les commentaires sont fermés.