Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Ecologie : au-delà des concepts bateaux

    IMPRIMER

    Extraits de la rencontre entre Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus et Tugdual Derville. délégué général de l'association Alliance VITA, porte-parole de La Manif pour tous, co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine.

    Ref. Extraits de la rencontre entre Mgr Rey et Tugdual Derville.

    JPSC

  • Cardinal Sarah « Il y a trop de prêtres ! »

    IMPRIMER

    Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon, ce commentaire d’Eugénie Bastié (« Le Figaro ») :

    « Il y a trop de prêtres ! », martèle le cardinal Robert Sarah, dans la chapelle du centre Lorenzo, où il nous reçoit, pèlerins du voyage organisé par l’Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon. A deux pas de lui se dresse, simple et majestueuse, la croix de bois offerte par Jean-Paul II qui voyage pendant les Journées mondiales de la Jeunesse aux quatre coins du monde.

    « Il y a trop de prêtres ! Mais des prêtres qui sont vraiment le Christ, il n’y en a pas beaucoup ». « La vitalité des Eglises se mesure au nombre de saints. » ajoute-t-il dans un sourire.

    « Là où les hommes souffrent, l’Eglise doit être présente, pour leur apporter, pas seulement une consolation matérielle, mais la consolation de Dieu. Les hommes n’ont pas seulement besoin de pain. ». Et de poursuivre « Ce serait faire une insulte aux pauvres que de vouloir éradiquer la pauvreté ». On parle trop de politique, pas assez de Dieu, affirme en substance celui qui est né dans une modeste famille coniagui. Une allusion au zèle du pape François, qui brandit la nécessité d’aider les pauvres à longueur de sermons ?

    A le voir, avec sa douceur, et son intensité, on ne peut s’empêcher de comparer les deux hommes. Il serait vain de vouloir les opposer. Le premier est un vent violent, là pour renverser la table où les dés sont pipés, apporter la bonne nouvelle. Le second est une braise venue d’Afrique embraser le monde. 

    Dieu, Dieu, Dieu. Sarah n’a que ce mot, au cœur, et à la bouche. Dieu ou rien. Tel est le titre du livre d’entretien que Robert Sarah a publié avec le journaliste Nicolas Diat. « Je n’ai eu qu’une seule intention dans ce livre : parler de la centralité de Dieu, replacer Dieu au centre de nos vies, de nos pensées, de notre agir ». « La tragédie aujourd’hui, c’est notre relation à Dieu » dit celui qui voudrait rétablir la liturgie car c’est le moyen que nous avons pour accéder à Dieu. « Après le Concile, on a pensé que la liturgie était une activité simplement humaine, une convivialité, et abîmé le rapport avec Dieu. ». Il rappelle que les Pères du concile avait pour souci d’aider l’homme moderne à mieux rencontrer Dieu, mais que cette louable intention s’est transformée en démagogie. Une interprétation erronée de Vatican II a pu conduire les fidèles à penser que la liturgie était un luxe ostentatoire, de ces babioles dont il convenait de se débarrasser pour monter à Dieu en tambourins et prêtres en col roulé. De peur de perdre les fidèles, les messes se sont transformées en kermesses. Il ne fallait pas qu’on s’y ennuie. Résultat : « Nous vivons comme si Dieu n’existait pas », constate-t-il. Face à cet oubli du Christ et cette désacralisation de la liturgie, Sarah prône le retour à une humilité, un éthos liturgique qui ne nous permet de nous effacer face à la présence de Dieu.

    Extraordinaire mystère que cet enfant guinéen, qui reçu Dieu dans son cœur en servant la messe dans son petit village, conduit jusqu’à Rome pour sauvegarder le rite, à la tête de la très prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

    Répare mon Eglise en ruines, dit le Christ à Saint François d’Assises. François s’y ingénie, à redorer le blason d’une institution dénigrée par des temps impies. A nettoyer les écuries d’Augias du Vatican. A consolider la doctrine sociale de l’Eglise. Dans cette maison réparée, Sarah viendra-t-il rallumer le foyer ? Il ne nous appartient pas de le prédire. Seulement de le souhaiter ?

    Ref. Cardinal Sarah « Il y a trop de prêtres ! »

    JPSC

  • L’ « instrumentum laboris » du prochain synode sur la famille enfin disponible en français.

    IMPRIMER

    Le document qui servira de base de travail au deuxième Synode sur la famille, publié par le Saint-Siège le 23 juin, est désormais disponible en français. Les paragraphes en italiques sont directement issus du rapport du synode de l'an passé. Y voit-on réellement plus clair sur les sujets qui fâchent ?

    a)   S’agissant de l’accès des divorcés remariés à la communion sacramentelle les paragr. 1 et 2 de l’article 123 semblent se contredire : en réalité, l’ « instrumentum » se borne à noter (ce  qui est son rôle légitime), mais de façon embrouillée, les thèses divergentes qui s’affrontent:

    "122. (52) La réflexion a porté sur la possibilité pour les divorcés remariés d’accéder aux sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie. Plusieurs  Pères synodaux  ont insisté pour maintenir la discipline actuelle, en vertu du rapport constitutif entre la participation à l’Eucharistie et la communion avec l’Église et son enseignement sur le mariage indissoluble. D’autres se sont exprimés en faveur d’un accueil non généralisé au banquet eucharistique, dans certaines situations particulières et à des conditions bien précises, surtout quand il s’agit de cas irréversibles et liés à des obligations morales envers les enfants qui viendraient à subir des souffrances injustes. L’accès éventuel aux sacrements devrait être précédé d’un cheminement pénitentiel sous la responsabilité de l’évêque diocésain. La question doit encore être approfondie, en ayant bien présente la distinction entre la situation objective de péché et les circonstances atténuantes, étant donné que «l’imputabilité et la responsabilité d’une action peuvent être diminuées voire supprimées» par divers «facteurs psychiques ou sociaux» (CEC, 1735).

    123. Pour affronter ce thème, un commun accord existe sur l’hypothèse d’un itinéraire de réconciliation ou voie pénitentielle, sous l’autorité de l’évêque, pour les fidèles divorcés et remariés civilement, qui se trouvent dans une situation de concubinage irréversible.  En référence à Familiaris Consortio 84, un parcours de prise de conscience de l’échec et des blessures qu’il a produit est suggéré, avec le repentir et la vérification de l’éventuelle nullité du mariage, l’engagement à la communion spirituelle et la décision de vivre dans la continence.

    D’autres, par voie pénitentielle entendent un processus de clarification et de nouvelle orientation, après l’échec vécu, accompagné d’un prêtre député à cela. Ce processus devrait conduire l’intéressé à un jugement honnête sur sa propre condition, où ce même prêtre puisse faire mûrir son évaluation pour pouvoir faire usage du pouvoir de lier et de dissoudre en fonction de la situation.

    Pour ce qui est de l’approfondissement de la situation objective de péché et de l’imputabilité morale, certains suggèrent de prendre en considération la Lettre aux évêques de l’Église catholique sur l’accès à la Communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (14 septembre 1994) et la Déclaration sur l’admissibilité des divorcés remariés à la Communion eucharistique du Conseil Pontifical pour les Textes Législatifs (24 juin 2000)".

    b)   S’agissant de la reconnaissance ecclésiale des unions entre « gays », le porte-parole des évêques belges, Mgr Johan Bonny, éprouvera manifestement quelque difficulté à faire prévaloir sa thèse : à première vue, l’article 131 ne lui offre pas une grande marge de manœuvre…

    130. (55) Dans certaines familles, des personnes ont une orientation homosexuelle. À cet égard, nous nous sommes interrogés sur l’attention pastorale à adopter face à ces situations, en nous référant à l’enseignement de l’Église : «Il n'y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille». Néanmoins, les hommes et les femmes ayant des tendances homosexuelles doivent être accueillis avec respect et délicatesse. «À leur égard, on évitera toute marque de discrimination injuste» (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 4).

    131. Il est réaffirmé que chaque personne, indépendamment de sa tendance sexuelle, doit être respectée dans sa dignité et accueillie avec sensibilité et délicatesse, aussi bien dans l’Église que dans la société. Il serait souhaitable que les projets pastoraux diocésains réservent une attention spécifique à l’accompagnement des familles où vivent des personnes ayant une tendance homosexuelle et à ces mêmes personnes.

    132. (56) Il est totalement inacceptable que les Pasteurs de l’Église subissent des pressions en ce domaine et que les organismes internationaux subordonnent leurs aides financières aux pays pauvres à l’introduction de lois qui instituent le “mariage” entre des personnes du même sexe".

    JPSC

  • Proche-Orient. Des raisons d’espérer malgré tout ?

    IMPRIMER

    Marc-Fromager (1).jpgDe Marc Fromager, directeur de l’AED (aide à l’Eglise en détresse) France, dans le Revue « La Nef », n° 272, juillet-août 2015 :

    « La crise au Proche-Orient est le produit combiné de responsabilités locales (enjeux énergétiques, lutte entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, radicalisation de l’islam) et étrangères (ingérences occidentales). Dans ce contexte, les chrétiens disparaissent, même s’il existe quelques raisons d’espérer. 

    Cela fait maintenant un an que l’État islamique a émergé, ce qui a provoqué un exode de 1,3 million de personnes dont 125 000 chrétiens qui ont fui vers Erbil, la capitale du Kurdistan, ayant tout perdu en quelques heures, pour ne pas renier le Christ. L’AED a apporté 7,2 millions d’euros en Irak en un an pour les aider (nourriture, logements et écoles). La Syrie est également plongée dans la guerre depuis 2011, et cela a aussi suscité un exode massif (12 millions de déplacés). Pourquoi tout cela ? Distinguons deux types de responsabilités, les locales et les étrangères.

    Première responsabilité locale : la guerre entre sunnites et chiites, qui n’est pas réellement une dispute doctrinale mais bien plus une lutte entre l’Arabie Saoudite et l’Iran pour la suprématie régionale. Pour briser l’arc chiite (Iran, Irak, Syrie [alaouites] et Liban [Hezbollah]) qui la menace, l’Arabie Saoudite cible le « maillon faible », à savoir la Syrie dont la majeure partie de la population est sunnite. Objectif : renverser Bachar el-Assad pour mettre les sunnites au pouvoir.

    Deuxième responsabilité locale : le projet de gazoduc qatari qui devait alimenter le marché européen en passant par la Syrie. Le refus de la Syrie (pour ne pas nuire à son allié russe dont l’Europe est très dépendante pour le gaz) a déclenché la guerre. Objectif là aussi : renverser Bachar.

    Pour cela, les pétromonarchies soutiennent les djihadistes dont sont issus les combattants de l’État islamique. L’exode des chrétiens syriens qui fuient la guerre et des Irakiens effrayés par l’État islamique a donc la même source. À ces raisons contingentes s’ajoute une autre responsabilité locale, la radicalisation de l’islam qui diminue la possibilité même du « vivre ensemble ». Les chrétiens n’y ont plus leur place.

    Les responsabilités étrangères sont également incontournables : les « guerres du Golfe » (1991 et 2003), sans oublier l’embargo anglo-américain entre les deux opérations (on estime à 500 000 le nombre d’enfants irakiens morts en 12 ans faute d’accès à des médicaments et à une nourriture suffisante – on peut parler de génocide), ont évidemment gravement nui à l’Irak. Les dix années d’occupation (2003-2013) n’ont rien arrangé. 

    Il semble aussi qu’il existe un plan israélo-américain de redécoupage du Proche-Orient basé sur la constitution de zones mono-ethniques et mono-religieuses. Cela conforterait Israël qui se veut un État juif (basé sur une religion) et faciliterait le contrôle de la région par les États-Unis dont la puissance ne serait plus contrariée.

    Enfin, il y a l’alignement systématique de notre politique au Proche-Orient sur celle des Saoudiens et des Qataris, ce qui explique notre acharnement à renverser Bachar, alors que notre intérêt serait bien au contraire de stabiliser la Syrie, si l’on voulait lutter contre l’État islamique et surveiller nos propres djihadistes sur le terrain. Pourquoi ce suivisme ? On peut imaginer qu’on ait besoin de leurs pétrole, gaz et investissements ainsi que de leur vendre des armes. Tout cela crée des liens.

    Veut-on vraiment en finir avec l’État islamique ? Si on voulait résoudre le problème, il faudrait exiger de la péninsule arabique, de la Turquie et de l’Occident qu’ils cessent de soutenir les djihadistes rassemblés dans le nord-est syrien et réunir autour de la table tous les acteurs de cette crise, y compris les Iraniens, les Russes et le régime syrien. Comme rien de tout cela n’est fait, la guerre va continuer, nos djihadistes vont continuer à y aller et 

    en revenir, les chrétiens vont continuer à disparaître et l’ensemble de la population locale va continuer à souffrir !

    Des raisons d’espérer malgré tout ? L’Espérance est une vertu théologale, la guerre va bien finir un jour car ce niveau de violence ne peut pas durer, il y a de plus en plus de conversions au christianisme, il y a paradoxalement de plus en plus de chrétiens (étrangers) dans cette région du monde et les églises de la Péninsule arabique sont archibondées. Une cathédrale est actuellement en construction au Bahreïn !

    Tôt ou tard, l'islam va devoir se réformer sous peine de s'effondrer car il est gangrené par ses extrêmes, on assiste d'ailleurs au réveil des musulmans modérés, en Égypte par exemple, où des dizaines de millions d'Égyptiens (la plupart musulmans) sont descendues dans la rue pour exiger de l'armée qu'ils les débarrassent des Frères musulmans. Au-delà du contrat des Rafales, l'Égypte est le dernier obstacle à une continuité territoriale djihadiste qui va du Proche-Orient à la bande sahélo-saharienne. C'est aussi le pays où il reste le plus de chrétiens d'Orient.

    *« Le monde est petit et les gens murmurent » (proverbe toscan) ».

    Ref. Des chrétiens otages

     JPSC

     

  • Le concile Vatican II en questions, par Mgr Aillet

    IMPRIMER

    FIC107394HAB40.jpgVatican II, Le concile en questions

    Mgr Marc Aillet

    Chez 
    Artège (2015), 
     
    138 pages

    Présentation de l'éditeur

    Le 50e anniversaire du concile Vatican II a déjà suscité une vraie réflexion. Mgr Aillet a souhaité ramasser dans un ouvrage de synthèse, facile d’accès, l’essentiel de ce qui peut être dit de l’histoire parfois mouvementée et de l’Esprit du Concile que l’on a pu à tort opposer à sa lettre.

    Proposant un texte facile d’accès et très vivant grâce au dialogue engagé sous forme de questions-réponses, Mgr Aillet, sans rien occulter, pointe les difficultés ou les malentendus de l’interprétation et de l’application de ce concile depuis 50 ans.

    Au fond, il montre le passage de l’événement à l’héritage, en revenant à la lettre du texte, nécessaire pour en atteindre l’esprit, afin d’assurer la pérennité de cet événement de grâce dans la vie de l’Église.  En partant de son expérience personnelle de la réception du Concile, l’auteur veut assumer l’herméneutique de la réforme et du renouveau dans la continuité si bien définie par le pape Benoît XVI.

    En ce sens, il voudrait être utile aux prêtres et aux fidèles afin de dissiper tous les malentendus qui encombrent souvent la vie ecclésiale et qui empêchent encore aujourd’hui le concile Vatican II de porter tous les fruits que l’on peut légitimement en attendre. 

    Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, est docteur en théologie. Issu de la Communauté Saint-Martin, il fut auparavant aumônier de lycée, curé de paroisse et vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon.

  • Quand la Belgique valide le suicide par euthanasie

    IMPRIMER

    Lu sur Alliance Vita :

    Suicide par euthanasie validé en Belgique

    La révélation, à la fin du mois de juin, qu’une jeune belge de 24 ans en bonne santé physique a obtenu de pouvoir être euthanasiée en raison de ses pensées suicidaires provoque un malaise profond en Belgique et à l’étranger.

    D’après ce que révèlent progressivement les médias, cette jeune femme a une vie sociale et amicale, mais aurait fait plusieurs tentatives de suicide et séjours en hôpital psychiatrique. C’est là qu’elle aurait croisé une autre jeune qui lui aurait parlé d’euthanasie. En creusant, on découvre une famille souffrante, un père alcoolique, une scolarité difficile…

    On assiste à une véritable mise en scène par cette jeune flamande qui se dit passionnée d’art et de théâtre. C’est par un témoignage dans le quotidien flamand De Morgen le 20 juin 2015, que la jeune fille annonce son euthanasie pour… cet été. Le Monde cite des extraits dans son édition du 22 juin dernier  : « Ma vie est un combat depuis ma naissance. Quotidien. Certains jours, je me traîne littéralement de seconde en seconde. Mes 24 ans ont donc été une éternité. » Et maintenant qu’elle sait qu’elle ne vivra pas au-delà de l’été, elle confie : « Je suis délivrée d’un poids énorme. »

    La loi belge autorise l’euthanasie si « le patient se trouve dans une situation médicale sans issue et fait état d’une souffrance physique ou psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable », ces conditions devant être validées par deux médecins. Si le médecin est d’avis que le décès n’interviendra manifestement pas à brève échéance, un troisième médecin doit être consulté (psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée).

    Ce sont donc 3 médecins, dont un psychiatre, qui ont validé cette demande d’euthanasie. Cela souligne combien la loi belge est floue et extensive quant à l’interprétation de l’existence de « souffrances psychiques intolérables » et du caractère « grave et incurable » de la pathologie. 

    Comment un psychiatre a-t-il pu céder aux tendances suicidaires d’une jeune patiente ? Quelle répercussion aura la médiatisation d’un suicide accompagné et validé par la société belge ? Les acteurs de la prévention du suicide, particulièrement chez les jeunes, peuvent être inquiets. Le taux de suicide en Flandre reste l’un des plus élevés d’Europe, tout comme celui de l’ensemble de la Belgique, où l’on estime qu’environ 2.000 personnes se suicident chaque année.

    Pour aller plus loin : http://www.atlantico.fr/decryptage/autorisee-mourir-24-ans-parce-qu-elle-plus-envie-vivre-belgique-accumule-derives-euthanasie-carine-brochier-beatrice-stella-2217502.html#ibsvRasR0h2t4cCF.99

  • Pourquoi l'Europe est démunie face au djihadisme

    IMPRIMER

    De Mathieu Slama sur FIGAROVOX :

    Pourquoi l'Europe est désemparée face au terrorisme islamiste

    FIGAROVOX/ANALYSE - Comment en arrive-t-on à un tel déferlement de violence? Les attentats de vendredi ont suscité stupeur et incompréhension. Pour Mathieu Slama, l'État islamique se nourrit du vide spirituel de nos sociétés occidentales.

    Certains parlent d'une déclaration de guerre. D'autres alertent contre le risque de l'amalgame. Tout le monde ou presque est d'accord pour dire que le terrorisme islamiste contemporain représente un danger immense pour nos sociétés occidentales.

    Mais il y a un autre enjeu. Les attentats commis par des fous de Dieu ne nous bouleversent pas seulement en raison de leur atrocité. Cet enjeu n'est pas facile à saisir. Il s'échappe quand nous tentons de rationaliser ces événements, d'en comprendre la logique. Comment des hommes, dont certains sont nés en France, jouissant du confort prodigué par notre modernité occidentale, comment ces hommes peuvent-ils décider, à un moment de leur vie, de mettre un terme à ce confort et à leur existence dans un déchaînement de violence? Il y a derrière cela un immense mystère. Y voir le simple résultat de la folie, de la détresse sociale ou de la contestation ne suffit pas.

    L'Europe occidentale ne peut pas, en réalité, comprendre un tel phénomène, et encore moins y répondre idéologiquement. La question religieuse y a été progressivement reléguée à une affaire de croyance individuelle, d'«option spirituelle». Le sacré n'est plus sacré, au sens où il doit être, nécessairement, désacralisé. Le droit au blasphème devient un droit fondamental. Les Femen ont pignon sur rue, malgré leurs outrances. Les réformes sociétales, sans limites ni prudence, sont imposées au mépris du bon sens. L'Europe occidentale consacre la victoire de l'individu roi, libéré de toute transcendance et enracinement: l'homme sans contexte, pour reprendre l'expression de Rémi Brague. Face au retour du religieux dans sa forme la plus absolue et monstrueuse, l'Europe est désemparée.

    Lire la suite

  • Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac, 22 Juillet 2015: Pèlerinage des malades auprès de Saint Charbel.

    IMPRIMER

    messes des malades.jpg

     19h30: Procession des reliques + Onction des malades et Messe présidée par son Exc. Mgr. André-Joseph Léonard 

    Soyez nombreux à nous rejoindre

    ORDRE LIBANAIS MARONITE 

    ABBAYE DE BOIS-SEIGNEUR-ISAAC

    MONASTÈRE SAINT CHARBEL

    2 RUE ARMAND DE MOOR

    1421-OPHAIN-BSI

    BELGIQUE

    www.olmbelgique.org

    facebook: Les Amis du Monastère St. Charbel en Belgique

    http://youtu.be/BaS90eiwRjU

  • Benoît XVI : vacances 2015 à Castelgandolfo

    IMPRIMER

    66834.jpgDésertée depuis l’accession du pape François à la charge pontificale, la résidence d’été traditionnelle des papes à Castelgandolfo, au bord du lac d’Albano, va reprendre du service en accueillant son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI. Cette résidence (photo) bénéficie de l'extra-territorialité (accords du Latran, 1929). Lu sur le site Benoît et moi :

    « Benoît XVI est arrivé ce matin à 11h30 à Castelgandolfo où il passera quelques jours de repos à l'invitation du Pape François. Pour accueillir Joseph Ratzinger, arrivé du Vatican dans une voiture officielle, il y avait la police de Castelgandolfo et les autorités de la ville - le maire Milvia Monachesi et le président du Conseil communal Maurizio Colacchi, qui lui a adressé quelques mots de bienvenue (*)

     

    big304418a4ca07775091.jpgbig304418a4ca07775092.jpg

     

    Lire la suite