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L'encyclique Laudato si, un document catholique ?

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L’encyclique Laudato si : Est-elle un document catholique ou un traité humaniste ? (13 mn)
Par Arnaud Dumouch, 19 juillet 2015. Pour écouter l’encyclique complète en Audio : http://metz-catholique.fr/dossiers/en...
Les médias classiques ne parlent que de la dimension environnementale de cette encyclique. Ils refont l’erreur qu’ils firent pour la lecture de Vatican II, dont ils déformèrent le message. Les commentateurs catholiques semblent croire les médias classiques !
Pour écouter l’encyclique complète en Audio : http://metz-catholique.fr/dossiers/en...

Les médias classiques ne parlent que de la dimension environnementale de cette encyclique. Ils refont l’erreur qu’ils firent pour la lecture de Vatican II, dont ils déformèrent le message. Or les commentateurs catholiques semblent croire les médias classiques !

Il faut donc la lire ou l’écouter. Le pape François développe au contraire une ECOLOGIE TOTALE, à la manière de Tugdual Derville. Dans la ligne de toute la foi de l’Eglise, il montre que TOUT EST LIÉ et que les 5 dimensions de l’homme ne sauraient être bafouées (1° mystique –verticale, le sens ultime de la vie, le Sauveur- ; 2° la dimension spirituelle -relations humaines- ; 3° psychologique (les sentiments du bien-être) ; 4° corporelle –santé- et 5° environnementale –exaltées avec raison par nos médias-).
Et c’est bien la dimension mystique qui débute et conclut cette encyclique. La négliger comme le fait l’Europe depuis 50 ans en exaltant l’homme et en tuant Dieu, conduit à une vengeance de la nature et à la venue d’hommes qui, en réaction, exaltent Dieu et tuent l’homme.

Commentaires

  • N° 50 de l' "encyclique":

    50. "Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de penser à un monde différent, certains se contentent seulement de proposer une réduction de la natalité. Les pressions internationales sur les pays en développement ne manquent pas, conditionnant des aides économiques à certaines politiques de “ santé reproductive ”. Mais « s’il est vrai que la répartition inégale de la population et des ressources disponibles crée des obstacles au développement et à l’utilisation durable de l’environnement, il faut reconnaître que la croissance démographique est pleinement compatible avec un développement intégral et solidaire ».[28] Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes. On prétend légitimer ainsi le modèle de distribution actuel où une minorité se croit le droit de consommer dans une proportion qu’il serait impossible de généraliser, parce que la planète ne pourrait même pas contenir les déchets d’une telle consommation. En outre, nous savons qu’on gaspille approximativement un tiers des aliments qui sont produits, et « que lorsque l’on jette de la nourriture, c’est comme si l’on volait la nourriture à la table du pauvre ».[29] De toute façon, il est certain qu’il faut prêter attention au DESEQUILIBRE DE LA DISTRIBUTION DE LA POPULATION SUR LE TERRITOIRE, tant au niveau national qu’au niveau global, parce que l’augmentation de la consommation conduirait à des situations régionales complexes, à cause des combinaisons de problèmes liés à la pollution environnementale, au transport, au traitement des déchets, à la perte de ressources et à la qualité de vie, entre autres".

    Très concrètement, ça donne quoi comme mesure visant à rétablir l'équilibre ? Est-ce ici qu'on trouve la dimension mystique ? Ah non, nous sommes au milieu du texte, suis-je bête !

  • Une encyclique n'a pas à être mystique mais doctrinale et pastorale. Mais n'oublions pas que cette encyclique s'adresse au monde (aux hommes et femmes de bonne volonté) et non aux seuls catholiques.

    Ce que j'en comprends dans ce passage c'est que l'on parle souvent du fait que nous serions trop nombreux sur terre et qu'il n'y aurait pas assez de ressources pour tout le monde, et qu'il faudrait réduire la croissance démographique et restreindre la natalité (théorie malthusienne) mais on se garde bien de reconnaitre que les ressources sont accaparées par certains et leur partage à l'échelle planétaire pas du tout équilibré : certain (pays) consomment au delà du raisonnable alors que d'autres restent à mourir de faim et ne peuvent que regarder les pays riches venir leur voler les ressources de leur propre terre.

    Jésus lui même a fait référence à cela en parlant du riche et du pauvre Lazare. Comment pouvons nous prétendre défendre et protéger la nature si on laisse mourir nos semblables sans avoir aucune compassion ni solidarité à leur égard. L'écologie ne se limite pas à protéger la faune et la flore mais aussi à protéger l'être humain pour qui cette terre a été créée. Tout est lié et il est important que le monde le comprenne.

    Après pour ce qui est de la partie doctrinale, spirituelle, il faut lire le reste de l'encyclique. On ne peut avoir une vision et une compréhension correcte de ce texte si on n'en retire que quelques passages.

  • La référence à Nicolas Hulot, au début de cette video, est particulièrement mal choisie, parce qu'il est co-préfacier (avec le Cardinal Barbarin si je ne m'abuse) d'une édition française de Laudato si. Ce n'est sans doute pas le choix du pape lui-même, mais que cet homme introduise l'invitation à l'écologie globale quand on sait qu'il fait ses affaires en hélicoptère, ça ne fait pas très sérieux.

  • Cher Philippe, tout le problème de cette encyclique c'est qu'elle est touffue et aborde tous les problèmes dans une vision d'écologie totale et chrétienne de l'homme, autrement dit, dans le respect de TOUTE la nature humaine jusque dans sa dimension sauvée par le Christ.
    Le risque est donc d'exalter tel ou tel passage et de tout lire à la lumière de ce passage.
    Or y il a une lecture catholique de l'écologie, à la lumière de tout le Magistère et elle est présente dans cette encyclique, puisqu'elle en est le début et la fin. N'oubliez pas non plus que, au milieu, elle aborde de manière très précise l'avortement, la théorie du genre etc. bref tout ce qui déplaît à notre monde occidental hédoniste.

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