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Malgré (?) la contraception, le nombre des IVG est toujours en hausse

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C'est en France, mais cela vaut sans doute pour les pays limithrophes dont le nôtre.

Lu sur Liberté Politique :

Les IVG en hausse, malgré (ou à cause ?) de la contraception

Le recours à l’avortement en légère hausse en France en 2013, malgré une relative stabilité depuis une dizaine d’années, d’après les auteurs d’une étude publiée le 9 juillet par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).

En 2013, 229 000 IVG ont été réalisées en France, dont presque 217 000 en métropole. Ces chiffres correspondent donc à une légère hausse par rapport à 2012 (219 000), alors que la tendance était à la baisse les deux précédentes années, avec 226 100 IVG enregistrées en 2010 et 222 200 en 2011.

La contraception n’empêche pas l’IVG

D’après les auteurs de l’étude, « seules 3 % des femmes, ni enceintes ni stériles, ayant des rapports hétérosexuels et ne voulant pas d’enfant, n’utilisaient aucune méthode de contraception », s’appuyant sur les données de l’enquête Fécond, menée par l’Institut national d’études démographiques (INED).

Ainsi, « le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive », alors qu’en 2007, « 2 femmes sur 3 ayant eu une IVG utilisaient une méthode contraceptive qui n’avait pas fonctionné, en raison d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif ».

Le Quotidien du médecin note que pour les chercheuses de la DREES, les femmes ont également davantage recours à la contraception d’urgence ; depuis 2005, plus d’1 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année.

IVG médicamenteuses

C’est parmi les femmes de 20 à 24 ans que les IVG demeurent les plus fréquentes, avec un taux de 28,8 IVG pour 1 000 jeunes femmes, alors que la moyenne est de 15,6 pour 1 000 pour les 15-49 ans. Chez les moins de 20 ans, les taux continuent de décroître, avec 9,5 recours pour 1 000 femmes chez les 15-17 ans, et 21,8 chez les 18-19 ans.

Les IVG médicamenteuses représentent 58 % du total des IVG. À l’hôpital, 81 % des IVG sont prises en charge dans le secteur public.

Sources : DREES, Quotidien du médecin (9/07/15)

Commentaires

  • Pourquoi un tel déni de réalité ?

    L'avortement blesse profondément la femme
    (et tue l'enfant qui grandi en elle).
    Les femmes ayant subi un avortement
    (cédant aux pressions anxiogènes
    par manque d'amour ou de soutien)
    ne doivent pas être blâmées mais aimées
    comme toute mère, tout père, qui perd un enfant.

    Le premier des droits de l'homme
    est le droit à la vie.
    Si ce droit fondamental n'est pas respecté
    les autres ne le seront pas.

    L'avortement est un meurtre
    avec préméditation.
    L'euthanasie est un meurtre
    avec préméditation.
    Jamais n'existe de « droit au meurtre ».

    La femme est maître de son corps
    oui, mais pas de celui de son enfant
    qui n'est ni un objet que l'on possède, garde ou jette
    ni un esclave sur qui on a « droit de vie et de mort ».
    Il est des choix criminels.

    Le troisième Reich, eugénique
    a commencé par supprimer les malades mentaux
    puis les juifs, les homosexuels
    les communistes et les franc-maçons.

    « la mort de tout homme me diminue,
    parce que j’appartiens au genre humain ;
    aussi ne demande jamais pour qui sonne le glas :
    il sonne pour toi.».

    No man is an island,  entire of itself;
    every man is a piece of the continent,
    a part of the main;

    any man's death diminishes me,
    because I am involved in mankind,
    and therefore never send to know for whom the bell tolls;
    it tolls for thee.
    (John Done, meditation XVII)

  • Pour rappel :
    L'AVORTEMENT EST UN MEURTRE.
    Ainsi en ont décidé les lois « dépénalisant » l'avortement en décidant de ne plus appliquer de peine ou de sanction (même légère) à cet acte criminel particulier, en lui accordant d'office des circonstances atténuantes, dans certains cas « limités ».
    La « dépénalisation » facilite et allège le travail des magistrats, elle ne supprime pas l'aspect criminel d'un acte, inique et barbare, qui met délibérément fin à une vie humaine jugée indésirable ou encombrante.

    Un meurtre reste un meurtre, quelle que soient les moyens utilisés. L'empoissonnement par mifépristone associée à une prostaglandine pour faciliter l'accouchement, pour être discret (et précoce) reste un homicide par empoisonnement.
    On ne sort jamais indemne d'un meurtre; jusqu'à son dernier jour on ne l'oublie pas.
    LEVI

  • On ne peut pas appeler un avortement autrement que comme un « homicide volontaire avec préméditation ». Il n'empêche que je suis d'accord sans réserve avec Salomon, les femmes qui ont avorté « ne doivent pas être blâmées mais aimées ; comme toute mère, tout père, qui perd un enfant. »
    En outre, qui d'entre nous peut dire qu'il n'a pas de sang sur les mains.
    Levi

  • « La contraception n’empêche pas l’IVG »
    C'est certain, par le refus de l'enfant, par la pédophobie qu'elle implique, elle prépare la future mère à l'élimination de cette nouvelle vie innocente qui se développe en elle.

  • « 2 femmes sur 3 ayant eu une IVG utilisaient une méthode contraceptive qui n’avait pas fonctionné, en raison d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif ».
    Pas seulement. La « pilule » n'a pas la sécurité que les marchants lui prêtent. Même sans oubli, on peut devenir mère « sous pilule ».

  • Ce qui est regrettable, c'est que dans les pays qui se disent "civilisés", 99 % de ces homicides volontaires soient commis par des gens qui se disent médecin, qui moyennant finances prennent un contrat sur la tête d'un innocent qui leur est indifférent et qu'ils éliminent sans état d'âme. Lorsque l'on devient professionnel de ce genre de contrat on arrive vite à l'abattage à la chaîne, question de rentabilité.
    Il faut cependant bien constater que les profits maximum ne vont pas à l'exécutant mais aux firmes pharmaceutiques fournissant le ziglon.
    L'industrie de l'avortement est d'abord un énorme marché financier.

  • Lucas, ne pensez-vous pas que vous exagérez un peu ? N'y a-t-il pas des « médecins » qui travaillent bénévolement ou à bas coûts ? N'existe-t-il pas des firmes pharmaceutiques faisant passer le bien de l'humanité avant le profit ?
    Harvey 150722 ; 09:12

  • A Harvey
    Si vous pensez que l'avortement n'est pas d'abord, pour tous ceux qui sont engagés dans la filière, une source de profits, regardez les rapports et les vidéos sur le planning familial américain ; et n'allez pas penser que cela n'arrive pas « chez nous », « pays civilisé », pays des droits de l'homme qui nie ceux de l'enfant comme jadis on a nié ceux des esclaves noirs.
    Lévi

  • L'avortement ne sera JAMAIS UN DROIT, « même dépénalisé », même si le contrat sur la tête d'un innocent est financé par la sécurité sociale. Il ne peut pas y avoir de « droit de tuer », que l'on soit James Bond, médecin, ou maman, ou enfant.
    Mais le meurtre son enfant innocent sans défense et en disant que c'est « pour son bien » est le plus horrible de tous, autant que de tuer son vieux père ou sa vielle mère « pour leur bien » quand ils sont devenus encombrant ou trop coûteux.

    Puisque l'avortement n'est jamais un droit, il n'est JAMAIS UN DEVOIR, l'avortement n'est JAMAIS UNE OBLIGATION. Nul ne peut contraindre un homme ou une femme à tuer son semblable. Cela c'est le propre des régimes totalitaires fascistes, communistes ou socialistes. Le métier de bourreau doit rester volontaire et laisser celui qui s'y engage se débrouiller avec sa conscience. Nul ne saurait être contraint non plus d'être complice d'une exécution sans jugement.
    Michel de Notre-Dame

  • Au lieu de blâmer les avortées et les avorteurs, il faut dire et redire la joie d'être mère ou père et la beauté de la maternité.
    Il faut montrer la joie profonde, l'amour et la solidarité qui existent dans les familles nombreuses et bien peu présents avec l'enfant unique.
    Une carrière, une maison, une voiture sont-elles capables de donner les mêmes joies qu'un enfant ? Valent-elles la mise à mort de « la chair de ma chair » ?
    J'entends déjà les sarcasmes : « ce n'est pas vous qui l'avez élevée cette famille nombreuse. D'où sortez-vous avec des idées aussi rétrogrades ?  Retournez au moyen-âge !»
    A chacun ses choix, et à chacun d'en assumer les conséquences, sur sa vie, sur son couple, mais si possible, ne tuez pas un innocent.
    Marie-Madeleine

  • « C’est parmi les femmes de 20 à 24 ans que les IVG demeurent les plus fréquentes... ». C'est clairement le moment où la libido est la plus forte et où, en même temps, la jeune femme pense à construire « sa carrière ».

    Il est clair que le corps de la femme est bien plus capable de porter un enfant entre vingt et vingt-cinq ans que entre trente et trente-cinq ans. Quant à une première grossesse à l'approche de la quarantaine, est-ce bien raisonnable ?
    Un enfant de vingt ans sera-t-il mieux soutenu par une mère de quarante ou de soixante ans ?
    Si on a le projet, le désir d'être mère, différer la grossesse n'est ce pas un vrai piège qui profite d'abord aux entreprises exploitant le dynamisme et la créativité de femmes jeunes pour les mettre ensuite sur une voie de garage ?
    Léo

  • Léo, vous faites peu de cas de la différence, de l'inégalité, homme-femme. Pourquoi serait-ce à la femme de sacrifier « sa carrière » pour être mère, alors que l'homme, lui peut-être père à cinquante ans quand il a déjà fait sa carrière ?
    Vous ne tenez pas compte non plus des nombreux divorces dans notre société actuelle, des pères défaillants et de la nécessité, avec les divorces, pour une mère d'être capable de gagner sa vie et celle de ses enfants.
    Et comme il est plus facile de vivre avec deux budgets que avec un seul, pourquoi empêcher une divorcée ou un divorcé « de refaire sa vie » ?
    Marie-Madeleine

  • Marie-Madeleine, « faire une carrière » n'oblige pas à multiplier les relations avec des partenaires irresponsables. Un peu de sérieux ne nuit pas à « la carrière ».
    Et par ailleurs, sauf si une femme choisi de se réaliser, de « faire carrière » dans la maternité et y trouve vraiment sa joie, une « carrière exo-familiale » n'est pas incompatible avec des maternités.
    Léo.

  • Il faut relire le très remarquable article « Sur l'idéologie contraceptive » de Pierre-Olivier Arduin, publié sur le site de l'Observatoire SocioPolitique de Fréjus Toulon et repris par belgicatho :
    http://www.belgicatho.be/archive/2015/02/20/sur-l-ideologie-contraceptive-5563158.html
    ainsi que les nombreux commentaires qui ont été faits, et particulièrement les deux premiers signés de M.T., femme que je trouve pleine de bon sens. On trouvera dans les commentaires, également de nombreux liens vers des textes du magistère.
    Jean-Jacques

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