Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Planning familial aux USA : une nouvelle video confirme les accusations de trafic d'organes de foetus avortés

IMPRIMER

Lu sur Le Salon Beige :

Vente d'organes de bébés avortés : la nouvelle vidéo qui met à mal la défense du Planning familial américain

La semaine dernière, après trois ans d'enquête, The Center for Medical Progress publiait une première vidéo filmée en caméra cachée, datée du 25 juillet 2014, montrant une responsable du Planning familial américain décrire la façon dont elle s'organise pour que les avortoirs gérés par son association fournissent des laboratoires en organes de bébés avortés, dont elle évalue le prix entre 30 et 100 $. La vidéo a secoué les Etats-Unis, non seulement parce que la vente d'organes est interdite, mais également parce que le médecin décrit l'utilisation d'ultrasons au cours des avortements pour garder le foetus intact, ce qui peut laisser penser que certains bébés sont tués au cours de leur naissance (ce que l'on appelle un avortement par naissance partielle), une pratique également punie par la loi. En dehors de ces deux aspects légaux, la vidéo a en outre l'intérêt de déranger les partisans de l'avortement, la conversation filmée montrant d'une façon glaçante qu'il s'agit d'être humains, tués et démembrés.

Depuis, les Républicains ont réclamé une enquête parlementaire. Quand à leur demande de couper les subventions versées à l'association, financée pour un tiers par le gouvernement fédéral, elle a dores et déjà été rejetée par le porte-parole de Barack Obama.

De son côté, le Planning familial américain n'a pas contesté l'authenticité de la vidéo, mais s'est défendu en affirmant qu'il s'agissait de dons de patientes pour faire avancer la recherche sur l'embryon, les prix ne correspondant qu'aux frais médicaux et de transport vers les laboratoires. La plupart des journaux français se sont évidemment empressés de lui donner raison.

L'argumentation est mise à mal par une nouvelle vidéo publiée aujourd'hui, toujours tournée en caméra cachée, en février 2015 cette fois. On y voit le Dr Gatter, alors encore présidente du conseil des directeurs médicaux du Planning familial, négocier le prix d'organes de foetus. Celle-ci, après avoir expliqué que l'argent n'est pas sa principale préoccupation, en demande un bon prix, parce que, dit-elle en riant, elle souhaite s'acheter une Lamborghini. La vidéo en anglais est ici :

Commentaires

  • La vidéo précédente était déjà plus que glauque (à vomir même), mais celle-ci n'est pas mal non plus. Au delà de l'atrocité de certains "statement", je relève le passage où elle explique que les termes du contrat avec la mère ("nous ne changerons en aucune manière les soins que nous vous apportons") seront violés pour sélectionner des techniques qui "abîment" moins les enfants avortés (et les fait plus souffrir, mais bon ça ils s'en tapent naturellement). Ce qui montre qu'ils ne sont même pas fidèles à leurs propres idéaux.

    Le contenu est atterrant, mais la communication de défenseurs de la vie américains sur cette polémique est particulièrement réussie : ils ont laissé le temps à toute la presse d'embrayer sur le démenti de Planned Parenhood - qu'ils savaient mensonger- avant de réveler ces nouveaux éléments qui prouvent le contraire. Tout ceux qui ont fait de ce mensonge le fer de lance de leur défense de l'indéfendable sont à présent bien embarrassés...

  • Cher Djo,

    nous sommes hélas sur ce blog entre convaincus, et il n'y a aucune chance que ce qui y est écrit, dans un article ou des commentaires soit repris ailleurs. On peut au contraire compter sur la presse stipendiée, dépendante des politiques et de la publicité, pour passer les faits complètement sous silence et appliquer l'omerta ou même les justifier.

    La santé, la vie, le bonheur de la mère (ne parlons pas de l'enfant) ne compte évidemment pas, sauf comme accroche publicitaire pour capter des « consommatrices ».

    Le but premier est de faire de l'argent, le plus possible, le plus vite possible. No monney, you are nobody.

    Le but idéologique souvent subconscient, jamais dit clairement, est malthusianiste, élitiste, eugéniste et raciste, dans une perspective hédoniste. Il s'agit d'empêcher qu'une bande de sauvages paresseux et irresponsables ne viennent brouter mon blé et faucher mon oseille.

    C'est donc bien une refondation culturelle, sociale, religieuse qui seule pourra changer la donne.

    Levi.

  • Je voudrais reprendre ici deux commentaires d'un article précédent de belgicatho, commentaires auxquels il n'y a rien à changer.

    == Ce qui est regrettable, c'est que dans les pays qui se disent "civilisés", 99 % de ces homicides volontaires soient commis par des gens qui se disent médecin, qui moyennant finances prennent un contrat sur la tête d'un innocent qui leur est indifférent et qu'ils éliminent sans état d'âme. Lorsque l'on devient professionnel de ce genre de contrat on arrive vite à l'abattage à la chaîne, question de rentabilité.
    Il faut cependant bien constater que les profits maximum ne vont pas à l'exécutant mais aux firmes pharmaceutiques fournissant le ziglon.
    L'industrie de l'avortement est d'abord un énorme marché financier.
    Écrit par : Lucas 19h10 - mardi 21 juillet 2015

    == A Harvey
    Si vous pensez que l'avortement n'est pas d'abord, pour tous ceux qui sont engagés dans la filière, une source de profits, regardez les rapports et les vidéos sur le planning familial américain ; et n'allez pas penser que cela n'arrive pas « chez nous », « pays civilisé », pays des droits de l'homme qui nie ceux de l'enfant comme jadis on a nié ceux des esclaves noirs.
    Lévi
    Écrit par : Levi 10h12 - mercredi 22 juillet 2015

  • Cette femme a une tête pleine de joie et de bonté, inspirant la confiance, et je l'imagine bien assistante du charmant et efficace « docteur » Mengele.

  • On ne dit pas "cette femme" mais "ce respectable docteur" ou éventuellement "ce professeur distingué"
    Levi

  • Petite anecdote malheureuse :

    Ici à Bruxelles, dans les stations de métro on peut voir depuis quelques semaines une publicité placardée sur les murs pour un centre de planning familial bruxellois, le message est direct et montre quelle est aujourd'hui la mission de ce genre d'organisme qui n'est plus du tout la protection de la famille mais le meurtre d'enfants (appelons les choses par leur nom).

    Voici donc le message sur cette affiche :

    "L'AVORTEMENT C'EST POSSIBLE
    dans notre centre de planning familial"

  • Cher Philippe B
    Au moins ils appellent un chat un chat et n'appellent plus un meurtre in utero une IVG ; c'est déjà une victoire pour les défenseurs inconditionnels de la vie.

    La guerre contre une culture mortifère et suicidaire n'est possible qu'en ne se voilant pas la face et en parlant vrai. Choisissons nos mots pour qu'ils reflètent exactement la vraie réalité. L'antiverbe, le mensonge qui appelle le blanc « noir » et le noir « blanc » est l'arme du malin, mais Lucifer ne peut vaincre l'archange Michel.

    Aucune situation n'est désespérée et avec l'aide de la vierge Marie, mère du Christ, la vie et l'amour authentique (qui ne se limite pas au sexe) triomphera. Mais avant la résurrection, comme son fils, nous serons bafoué et nous souffrirons.
    Shimon

  • L'avortement est possible à tout moment en France et en Belgique, il suffit de le mentionner dans le dossier médical comme fausse couche spontanée. Il n'est pas difficile de rompre la poche des eaux.
    Mais aux USA, pays qui pratique encore la peine de mort et les exécutions capitales, ce qui est encore « illégal » en Belgique est pratique courante.
    Si l'on admet que les chinois exécutent les prisonniers politiques en fonction des besoins en organes frais compatibles, pourquoi s'offusquer de l'exécution d'enfants en tenant compte des lois du marché ?
    Lucas.

  • Aux USA un enfant se fabrique ou se vend en toute légalité (parfaitement immorale mais rentable). Alors quelle est la différence entre vendre un enfant entier ou un enfant en pièces détachées de rechange ?
    Ah oui le premier est vivant l'autre ne l'est plus. Ça c'est vous qui le dites, le cœur, le foie, la jambe doivent être bien vivants, sinon on ne peut plus rien en faire, et le cours est bien plus bas.

Les commentaires sont fermés.