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L'euthanasie en Belgique : le rouleau compresseur de la pensée unique

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De Camille de Pommereau sur FigaroVox :

Euthanasie en Belgique : le rouleau compresseur de la pensée unique

FIGAROVOX/TRIBUNE - Camille de Pommereau estime que le débat belge autour de l'euthanasie que l'Institut européen de bioéthique tente d'ouvrir, est entièrement verrouillé par les associations pro-euthanasie.

Camille de Pommereau est juriste en droit public.

L'Institut Européen de Bioéthique (IEB) a publié une proposition de «carte de fin de vie», à commander ou télécharger gratuitement depuis le site de l'IEB. Et voilà que cette simple suggestion suscite l'émoi dans la presse belge. Le Soir, repris par le Journal du médecin, RTL, et maintenant la Libre s'emparent du sujet. L'émotion est grande puisque Le Soir va jusqu'à parler de «guerre des cartes» dans le titre de son article, insinuant une opposition de l'IEB aux déclarations anticipées proposées par l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).

Les déclarations anticipées, relayées activement par l'ADMD belge, ont été mises en place par une loi en 2002. Elles ont pour but de permettre à une personne de consigner ses volontés pour la fin de sa vie, en prévision de l'hypothèse où elle ne serait plus en mesure de s'exprimer. Il en existe deux formes, l'une en faveur de l'euthanasie, l'autre pour l'arrêt des traitements, en cas de forte dépendance.

Ces déclarations peuvent être enregistrées à la commune. Les fonctionnaires municipaux belges sont donc, malgré eux, les maillons actifs de la chaîne d'acteurs qui banalisent l'euthanasie.

Mais les déclarations anticipées n'offrent aucune possibilité d'affirmer explicitement son refus de l'euthanasie. Bien sûr, l'ADMD rétorquera qu'il suffit de ne rien déclarer pour être contre l'euthanasie. C'est un peu court. Car la déclaration anticipée devrait, pour respecter le libre choix des personnes, intégrer la possibilité de refuser l'euthanasie. Ces déclarations peuvent être enregistrées à la commune. Les fonctionnaires municipaux belges sont donc, malgré eux, les maillons actifs de la chaîne d'acteurs qui banalisent l'euthanasie.

«Saturés d'entendre parler de l'euthanasie comme la seule mort sans souffrance», de nombreuses personnes ont fait entendre leur voix pour demander un outil de communication différent. Carine Brochier explique dans un article de La Libre que c'est comme ça qu'est née la carte de fin de vie de l'Institut Européen de Bioéthique en 2008. «C'est le fruit d'une demande de personnes âgées, de leur famille, mais aussi de médecins et de personnels soignants.»

La carte de fin de vie de l'IEB donne au patient la faculté de réitérer sa confiance dans son médecin et éventuellement l'occasion d'échanger avec lui sur ses vœux pour la fin de sa vie. Elle propose aux personnes, outre leur attachement aux soins et au soulagement de leurs douleurs, de se positionner sur d'éventuelles décisions à prendre en fin de vie, telles que le refus de l'acharnement thérapeutique et de toute forme d'euthanasie. En cas de besoin, le signataire de la carte peut désigner une «personne de confiance», qui «coopérerait à la prise de décision médicale à son égard». La personne peut également y inscrire ses volontés relatives à un éventuel prélèvement d'organes, au mode de funérailles, et demander par anticipation une assistance spirituelle.

En définitive, la carte de fin de vie est un pacte de confiance renouvelée entre le patient et le médecin et sa famille, et la garantie que sa vie sera respectée jusqu'à son terme naturel sans que personne ne lui vole sa mort. En faveur de l'apaisement, elle ne peut que faire du bien. Le succès de la carte est si grand, que l'IEB en est à sa cinquième réimpression depuis 2008.

La banalisation médiatique est telle qu'elle imprègne imperceptiblement les citoyens, particulièrement les plus fragiles. L'euthanasie devient la normalité, alors que la loi la prévoyait initialement comme un geste exceptionnel, dans des circonstances exceptionnelles.

Un glissement est en train de s'effectuer en Belgique. La banalisation médiatique est telle qu'elle imprègne imperceptiblement les citoyens, particulièrement les plus fragiles. L'euthanasie devient la normalité, alors que la loi la prévoyait initialement comme un geste exceptionnel, dans des circonstances exceptionnelles. En attestent les différentes extensions progressives de la loi sur l'euthanasie aux enfants et bientôt aux détenus, aux déments, aux dépressifs?

Etonnant de voir, que le camp des laïques purs et durs se lève dès que quelqu'un en Belgique ose prendre une initiative contre l'euthanasie. Surprenant aussi de constater, qu'en mal d'arguments certains dans le plat pays n'attaquent les opposants à l'euthanasie que sur base de leurs convictions religieuses. Comme si le fait d'être contre l'euthanasie établissait un lien direct avec une croyance, alors que des médias du monde entier ne cessent d'attirer l'attention sur l'horreur législative belge. Il semblait que la laïcité prônait la liberté de penser, d'agir, de débattre.

Dans ce contexte, la carte de l'IEB est un outil qui apaise et rassure, réaffirmant la bonté des soins palliatifs. «Elle mise sur la relation de confiance entre les médecins, la famille et le patient, en mettant les choses au point.» explique Carine Brochier. En ce sens, cette carte est dans la droite ligne de l'article 8 de la loi relative aux droits des patients qui mise en priorité sur le consentement du patient et la prise en compte de ses volontés par le personnel médical.

Pour garantir le libre choix des individus, il est fondamental de donner réellement ce choix par une diversité de propositions. La carte offerte par l'IEB est donc une véritable opportunité. Elle s'élève aujourd'hui comme la seule alternative possible aux déclarations anticipées d'euthanasie. Si elle n'a pas de valeur légale, elle a pour autant un poids juridique. Car en l'absence de directives anticipées, la recherche de la volonté du patient devra se faire par tout moyen.

Le buzz médiatique autour de cette carte, et l'inquiétude voire la virulence de l'ADMD à son encontre seraient-ils la preuve qu'elle répond à une prise de conscience croissante des citoyens belges face à l'euthanasie?

Commentaires

  • Merci madame de Pommereau de nous signaler l'existence d'une carte de fin vie de l'IEB qui facilite la communication avec les médecins. Dans le climat toute euthanasie qui se répand en Belgique, c'est certainement une initiative heureuse, facilitant la libre expression de chacun ainsi que le respect du désir de chacun.

  • Si l'on veut avoir un son de cloche différent de la pensée unique totalitaire, on peut lire la lettre d'un prêtre à son médecin « directives anticipées »
    lien de l'article :    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/09/directives-anticip%C3%A9es.html

  • La prise en compte des désirs du patient a toujours fait partie de l'art médical, et c'est une bonne chose d'en faciliter l'expression.
    Mais il me semble aussi important de respecter les choix méthodologiques et éthiques du praticien. Dans le régime démocratique et libéral qui est le nôtre, il ne saurait être question qu'un patient impose à un médecin de faire quelque chose que celui-ci considère comme néfaste à ce patient. Le respect inconditionnel de l'objection de conscience fait partie des valeurs démocratiques non négociables. Il ne saurait être acceptable qu'une institution exerce quelque pression que ce soit sur le personnel soignant.

  • Pour ce rendre compte que les lois d'euthanasie ne font pas l'unanimité et qu'elles ont été votées par manipulations politiques et tractations entre les partis, sous influence laïque, il suffit, par exemple de jeter un œil sur les membres d'honneur d'euthanasiestop reprise sur leur site. http://www.euthanasiestop.be/qui-sommes-nous.es

    Selon l'expression du professeur Emmanuel Hirsch : « Les dépositaires de la sagesse publique se sont prononcés à ce propos de manière définitive, adossés à l’habileté de stratégies politiques parvenues de manière consensuelle à leurs fins. » « Les postures compassionnelles et les résolutions incantatoires imposent leurs règles. La discussion est close. »

  • A Nostradamus.
    Il ne suffit pas qu'une loi soit votée « démocratiquement » pour être juste. C'est par un vote "démocratique" que le chancelier a pris le pouvoir en 1933.
    Levi

  • Le terrorisme politique existe. Il suffit parfois qu'un parlementaire craigne pour la suite de sa carrière pour qu'il soit prêt à toutes les compromissions. Comme en France lors du vote du mariage pour tous, ou au parlement européen, ou à l'ONU, etc..
    Salomon

  • La technique de la diversion existe : on agite les prétendus migrants pour faire oublier des lois sociétales contestées et contestables, concernant la vie, le mariage, etc.. On organise une pétition sur l'eau pour faire oublier l'enterrement de « One of Us ».
    La loi votée, la résolution adoptée (ou rejetée) vite il est temps de passer à autre chose, pour consolider les positions acquises dans le mental du peuple.
    Cicéron

  • Ah oui! J'ai vu votre liste : y figure un "islamologue" qui se révèle plutôt un islamiste. D'ailleurs, il fait l'objet d'une sanction de la Communauté.

  • extrait d'une publication du dr. Olivier Yaccarini, urgentiste : « La loi sur l’euthanasie,
    en voulant accéder à la demande d’une infime minorité de patients, menace à mon avis
    un bien plus grand nombre de malades, qui voudraient finir leur vie autrement qu’en y
    ayant recours ».
    Socrate

  • A Socrate :
    Par les publications à jet continu vantant les mérites de l'« euthanasie » et du « libre choix », n'examinant jamais les inconvénients et les abus, on crée de toute pièce une demande reposant sur un fantasme. La personne diminuée ou dépendante en arrive à se sentir COUPABLE D'EXISTER encore et d'attendre aide et soutien. Sans parler des visites « spontanées » dans les chambres d'hôpital de démarcheurs des associations en faveur de l'euthanasie.
    Marie-Anne

  • L’alternative à l'euthanasie c'est les soins palliatifs, qui prennent soin des personnes dont la vie est finissante en respectant le rythme naturel du cours des choses, mais en l'accompagnant.
    L'IEB vient de publier un dossier complet sur les soins palliatifs :
    Télécharger le Dossier ICI

    En Belgique il existe une possibilité de congé pour soin palliatif (voir p.ex. : http://www.belgium.be/fr/emploi/gestion_de_carriere/conges_et_interruptions_de_carriere/credit_temps_et_interruption_de_carriere/conge_pour_soins_palliatifs/ ).
    Ce congé est un droit et ne doit pas être autorisé par l'employeur. Il faut simplement lui remettre un certificat médical délivré par le médecin traitant, qui atteste que le travailleur est disposé à dispenser des soins palliatifs, (pas nécessairement à un proche ou un membre de sa famille).

  • Certes il peut exister des « dérives », des abus, voir des pratiques illégales cachées, ainsi que l'a constaté, par exemple, le professeur Raphaël Cohen-Almagor dans sa très sérieuse étude récente « foreigners do not understand us »
    http://www.mercatornet.com/articles/view/foreigners-do-not-understand-us/16602
    traduction en français : « les étrangers ne nous comprennent pas »
    Les limites de l'euthanasie en Belgique et aux Pays-Bas continuent de s'étendre, dit un expert mondial.
    Mais le meilleurs moyen d'éviter des dérives ou des abus est d'avoir avec son médecin une discussion franche et la rédaction d'une carte (quelle qu'elle soit) peut parfois y aider.

  • Beaucoup de religions ont inscrit dans leur code moral l'interdit du meurtre, qui est un impératif catégorique. Mais le « droit de vivre » n'est pas un droit divin, un « choix convictionnel » auquel certains « esprits forts » veulent le réduire. Le droit de vivre est simplement un « droit humain », le premier de tous les droits, sans lequel aucun autre ne vaut.  C'est en vain que les pro-morts tenteraient de nier ce droit au nom d'un « progrès » s'opposant à un « conservatisme religieux » « arriéré et rétrograde », « d'un autre siècle ». 
    Le droit à la vie n'est pas un droit chrétien, c'est un droit universel, inscrit dans la déclaration universelle des droits de l'homme. Et cette déclaration défend les plus faibles, les malades (physiques et mentaux), les vieux, les enfants.
    Salomon

  • ENCARTEZ-VOUS

    Il existe dans certains hôpitaux des démarcheurs de la mort. Ces vendeurs bénévoles d'un genre un peu particulier sont là pour vous enfermer dans votre désespérance, pour vous convaincre des bienfaits de la mort, de l'intérêt pour vous de « dégager ». Éventuellement ils invoqueront des raisons altruistes pour motiver votre décision, voir le présenteront comme un ultime acte d'amour.
    Ces démarcheurs mortuaires interviennent préférentiellement dans les hôpitaux où sévissent des médecins prêts à passer à l'acte. A quoi bon vous vendre quelque chose s'il n'y a aucun service après vente.

    Mais il existe aussi des situations où un médecin « altruiste », « plein de compassion » ou simplement « sous pression » pour limiter les coûts ou maintenir une certaine rentabilité prend seul (ou en « collège » complaisant) la décision de vous « aider » à mourir.
    Vous me direz que je fabule, que j'invente, que cela n'existe pas, que cela ne peut pas exister. Si j'en témoigne, c'est comme médecin. Il existe d'ailleurs dans la littérature médicale suffisamment d'articles pour en préciser les modalités.

    Aussi une carte de fin de vie, comme celle que propose l'IEB (Institut Européen de Bioéthique) peut-elle indiscutablement rendre des services. Elle peut aider à éviter l'acharnement thérapeutique, à justifier la non mise en toute de traitements « héroïques » tout autant qu'à éviter un abrègement de votre vie par des moyens artificiels, à contre temps. Elle peut indiquer si vous acceptez ou refusez le prélèvement automatique de vos organes . Elle peut aussi indiquer que vous souhaitez à ce moment là une assistance religieuse ou laïque, la présence de tel médecin ou d'un parent. Elle peut encore indiquer quel genre de funérailles vous souhaitez.
    Cette carte que vous compléterez peut -être obtenue gratuitement auprès de l'IEB en envoyant une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom à l'Institut Européen de Bioéthique - 1 rue de la Pépinière -  Bruxelles.

    Médecin et connaissant bien mes confrères, j'ai voulu avoir cette carte sur moi.
    Dr. John-Paul Lucas.

  • Je considère personnellement que m'abrutir de neuroleptiques ou me rendre stupide à coups de stupéfiants, ou m'endormir définitivement avec des barbituriques est tout sauf une « mort digne ». Pour moi, ce serait une mort lâche qui me volerait le moment le plus important de ma vie, celui de ma mort.
    Élisabeth

  • Plusieurs implications légales et conséquences juridiques des lois d'euthanasie sont bien abordées par Sergio Sahli, avocat, dans son article « L'euthanasie est-elle une solution pour régler la question de la souffrance ? ». http://www.euthanasiestop.be/article/leuthanasie-est-elle-une-solution-pour-regler-la-question-de-lasouffrance-195#_suite
    François Noland

  • Ce qui est choquant, inacceptable, pour les nombreux médecins « pro-vie » est une vision élitiste du monde, c'est de considérer qu'il y a des vies « qui valent » et des vies « qui ne valent pas », qu'il existerait des sous-hommes et des surhommes, des élus et des exclus, des relégués qu'il faut éliminer ou recycler. Ce qui serait intolérable serait un relativisme de la vie. Toutes les vies valent, qu'elles soient finissantes ou triomphantes, misérables ou glorieuses.
    Ce relativisme de la valeur de la vie est complètement contraire aux valeurs de ceux qui se sont donné pour tâche d'assister les faibles et les handicapés, lorsqu'ils ne peuvent pas les guérir.

  • Dr Harvey, vous écrivez en fin de votre commentaire :
    " Ce relativisme de la valeur de la vie est complètement contraire aux valeurs de ceux qui se sont donné pour tâche d'assister les faibles et les handicapés, lorsqu'ils ne peuvent pas les guérir."

    C'est bien ce que tente de réaliser Gabriel Ringlet !

    Il est vraiment regrettable que des "cathos tradis" disent qu'il veut l'euthanasie ! FAUX ! Il fait tout, et plus que tout, pour que celui ou celle qui a demandé son aide, passe par les soins palliatifs.

    Mais une fois que la personne décide de passer par l'euthanasie, il est "chrétien" de l'accompagner jusqu'au bout !

  • A Jacques Delen 17h07
    Excusez-moi de ne pas m'intéresser aux curés ; je perds certainement beaucoup à ne pas connaître un homme aussi remarquable, mais je m'intéressais d'abord à ma communauté médicale ; car enfin toutes les « morts sur ordonnance » relèvent d'abord du corps médical, qui lui en principe a prêté le serment d'Hippocrate, refusant de donner des poisons à son patient pour le faire mourir.
    Dr. Harvey.

  • ENCARTEZ-VOUS

    Il existe dans certains hôpitaux des démarcheurs de la mort. Ces vendeurs bénévoles d'un genre un peu particulier sont là pour vous enfermer dans votre désespérance, pour vous convaincre des bienfaits de la mort, de l'intérêt pour vous de « dégager ». Éventuellement ils invoqueront des raisons altruistes pour motiver votre décision, voir le présenteront comme un ultime acte d'amour.
    Ces démarcheurs mortuaires interviennent préférentiellement dans les hôpitaux où sévissent des médecins prêts à passer à l'acte. A quoi bon vous vendre quelque chose s'il n'y a aucun service après vente.

    Mais il existe aussi des situations où un médecin « altruiste », « plein de compassion » ou simplement « sous pression » pour limiter les coûts ou maintenir une certaine rentabilité prend seul (ou en « collège » complaisant) la décision de vous « aider » à mourir.
    Vous me direz que je fabule, que j'invente, que cela n'existe pas, que cela ne peut pas exister. Si j'en témoigne, c'est comme médecin. Il existe d'ailleurs dans la littérature médicale suffisamment d'articles pour en préciser les modalités.

    Aussi une carte de fin de vie, comme celle que propose l'IEB (Institut Européen de Bioéthique) peut-elle indiscutablement rendre des services. Elle peut aider à éviter l'acharnement thérapeutique, à justifier la non mise en toute de traitements « héroïques » tout autant qu'à éviter un abrègement de votre vie par des moyens artificiels, à contre temps. Elle peut indiquer si vous acceptez ou refusez le prélèvement automatique de vos organes . Elle peut aussi indiquer que vous souhaitez à ce moment là une assistance religieuse ou laïque, la présence de tel médecin ou d'un parent. Elle peut encore indiquer quel genre de funérailles vous souhaitez.
    Cette carte que vous compléterez peut -être obtenue gratuitement auprès de l'IEB en envoyant une enveloppe pré-adressée et timbrée à votre nom à l'Institut Européen de Bioéthique - 1 rue de la Pépinière -  Bruxelles.

    Médecin et connaissant bien mes confrères, j'ai voulu avoir cette carte sur moi.
    Dr. John-Paul Lucas.

    ping back :
    http://www.ieb-eib.org/fr/bulletins/obtenir-la-carte-de-fin-de-vie-de-lieb-339.html#sujet981

  • La mort, la mort, la mort sans phrases !
    Début de vie? fin de vie ? Milieu de vie? Peu importe. Il faut que Satan tue, et mente pour tuer : père du mensonge et homicide dès le commencement.
    Malheur à ceux et celles qui servent ses turpitudes! Ils récolteront ce qu'ils auront semé : la mort éternelle. La damnation.

  • @ Giordano Bruno 09h46
    Pourquoi recourir à la diffamation ? Pourquoi recourir à de bas arguments ad hominem. C'est indigne de vous. N'avez-vous donc pas d'arguments raisonnables pour défendre vos idées, pour défendre la mort organisée du faible ?
    Celui qui est né faible, ou celui qui l'est devenu, n'est pas indigne, mais le fort qui écrase le faible l'est, lui, indigne par l'usage qu'il fait de sa force.

    Si les médecins et scientifiques, si les hommes de loi ou les hommes de foi sur cette unique liste ne vous semblent pas respectables, peut-être d'autres trouveront-ils grâce à vos yeux. Si vous n'aimez pas l'Institut Européen de Bioéthique, si les personnes d'Alliance Vita vous semblent méprisables, peut-être trouverez-vous ceux de la Fondation Lejeune, ou de Généthique plus respectables ? Si vous cherchez des parrains anglo-saxon, vous pouvez aller voir du côté de Lifesite ou Human Life International ou beaucoup, beaucoup d'autres.
    Non vraiment on ne peut pas prétendre qu'une majorité de personnes dans le monde soit pour l’élimination organisée du faible. Si le pape vous donne de l'urticaire, comme tout ce qui est juif, chrétien ou musulman, peut-être le Dalaï-lama sera-t-il plus en odeur de sainteté chez vous ? Et si vous le rejetez lui aussi, peut-être reconnaîtrez-vous la déclaration universelle des droits de l'homme.
    Nostradamus.

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