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  • Vatican : un coming out calculé à la veille de l’ouverture du synode sur la famille

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    Le Vatican a jugé, ce samedi, «très grave» et «irresponsable» le coming out d'un prêtre polonais et décidé de le suspendre de ses fonctions au Saint Siège, après qu'il ait révélé dans la presse son homosexualité, a indiqué un communiqué du porte-parole du Vatican. «Le choix de faire une déclaration aussi fracassante à la veille de l'ouverture du synode (sur la famille), apparaît très grave et irresponsable», a précisé le Père Federico Lombardi, dans ce communiqué.

    Lu sur le site du "Matin" (Suisse):

    Un prêtre polonais, membre de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, révèle son homosexualité samedi à deux journaux, à la veille du synode sur la famille, afin de faire bouger une Église «en retard» et «paranoïaque» sur le sujet.

    Le père Krysztof Olaf Charamsa, né à Gdynia (Pologne) il y a 43 ans, révèle également qu'il a un compagnon: à cause de cela, «je sais que je devrai renoncer à mon ministère, qui est pourtant tout ma vie», confie-t-il au quotidien italien il Corriere della Sera.

     La suite ici : Un prêtre polonais fait son coming out

    Plus de précisions ICI (blog de J. Smits)

    JPSC

  • Retour aux racines

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    Le livre du cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien. Entretien sur la foi (Fayard), vient d'être traduit en allemand avec une préface de Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontifical et secrétaire personnel de Benoît XVI. Le mensuel « La Nef » publie ici ce beau texte :

    Ce livre est un livre radical. Bien sûr, pas dans le sens où nous utilisons souvent ce mot aujourd’hui, en référence aux contestations ou aux opinions politiques extrémistes. Non, c’est la radicalité de l’Évangile qui inspire ce livre, la radicalité qui a animé et anime encore tant de témoins de la foi, la radicalité d’une décision inéluctable que chacun doit prendre, tôt ou tard, lorsqu’il entend l’appel du Christ, le prend au sérieux, ne veut plus s’en détourner et doit finalement y répondre. 

    C’est là que chaque personne peut comprendre que toute son existence d’homme le mène6a00d83451619c69e201b8d150eb1e970c-320wi.jpg à cette question : Dieu ou rien !

    Le cardinal Robert Sarah ne craint pas de parler de la radicalité de l’Évangile pour la confronter sans concession à l’examen du temps. Il démontre de manière convaincante que les nouvelles formes d’athéisme et d’agnosticisme ne sont pas simplement des impasses intellectuelles concernant les individus. Pour lui, les profondes transformations morales que connaissent nos sociétés sont davantage une menace existentielle et ce, non seulement pour le christianisme, mais surtout pour la civilisation humaine. 

    D’abord, c’est Dieu qui disparaît, puis c’est au tour de l’homme de se faire dieu : « Aujourd’hui, dans des pays riches et puissants, l’éclipse de Dieu conduit l’homme vers un matérialisme pratique, une consommation désordonnée ou abusive, et la création de fausses normes morales. Le bien matériel et la satisfaction immédiate deviennent l’unique raison de vivre. Au bout de ce processus, il ne s’agit même plus de combattre Dieu ; le Christ et le Père sont ignorés. La cause est entendue : Dieu n’intéresse plus personne. Il est mort et son départ nous laisse indifférents. […] La nouvelle règle consiste à oublier le Ciel pour que l’homme soit pleinement libre et autonome. »

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  • Un successeur tout trouvé pour l'archevêché de Malines-Bruxelles ?

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    5.jpgC'est ce qu'il semble d'après la Libre Belgique (Bosco d'Otreppe) qui publie cette nouvelle ce matin :

    Rome aurait trouvé le successeur de Mgr Léonard

    Après la démission de Mgr Léonard comme archevêque de Malines-Bruxelles en mai dernier, tout indique que la Belgique devrait connaître prochainement le nom de son successeur.

    Si beaucoup pariaient sur une mise en avant de l’évêque d’Anvers Mgr Bonny, c’est un autre nom qui semble récolter le consensus. La personnalité de Lode Van Hecke, père abbé de l’abbaye d’Orval, aurait, en effet, convaincu le nonce apostolique en Belgique, Mgr Giacinto Berloco, tout comme la congrégation pour les évêques à Rome.

    Pour l’heure, rien n’est encore confirmé, mais après une sortie en ce sens de Rik Torfs, le recteur de la KUL sur les ondes de la VRT, la rumeur tient le coup et trouve un écho certain auprès de l’Eglise belge.

    Orval capital

    Il se confirme, en tout cas, que parmi la quarantaine de personnes que le nonce aurait rencontrées pour établir sa terna, sa liste de trois personnalités susceptibles de reprendre la fonction, le nom du cistercien trappiste aurait gagné en légitimité semaine après semaine. Si ce choix se confirme, il s’agirait pour Rome d’un compromis parfait, confirment plusieurs sources.

    Néerlandophone, originaire de Roulers, Lode Van Hecke a su se faire apprécier en Wallonie, en redynamisant l’abbaye d’Orval mais en gardant également des liens précieux avec les évêchés flamands, qui lui envoient régulièrement leurs paroissiens en retraite.

    Et puis, il faut le reconnaître, sa personnalité est moins clivante que celle de Mgr Bonny, encore super-favori il y a un an. Sa très ouverte prise de position en amont du synode sur la famille de 2014 aurait refroidi quelques personnalités en quête d’un "rassembleur" à la tête de l’Eglise de Belgique.

    "Discret , Lode Van Hecke est une personnalité fidèle et efficace", explique-t-on au sein de l’Eglise. "Et puis il a fait de l’abbaye d’Orval un lieu par lequel tout le monde finissait par passer."

    Agé de 65 ans, père abbé depuis 2007, Lode Van Ecke peut donc compter sur sa bonne réputation pour devenir le nom qui contenterait tout le monde dans une Eglise cherchant à s’assurer d’une nouvelle stabilité.

    L’avenir est dans les mains du nonce

    Une fois la démission d’un évêque acceptée par Rome, le Pape demande au nonce apostolique de lui présenter une terna, une liste secrète reprenant trois personnalités susceptibles d’assurer le poste, en sachant que la condition pour devenir évêque est d’être prêtre. Une fois la terna remise, c’est la congrégation pour les évêques qui soumet au Pape ses recommandations avant que celui-ci ne nomme le successeur en question. En Belgique et contrairement à la France, aucun avis n’est demandé au gouvernement. Seul un échange d’informations purement protocolaire est organisé entre le nonce et le Premier ministre.