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Analyse géopolitique d'une crise sans précédent

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Lu sur le site de l'Homme Nouveau :

Géopolitique d’une crise sans précédent

Rédigé par Thomas Flichy de La Neuville le dans Société

La politique au Moyen-Orient manque pour le moins de clarté, entre les États-Unis qui ont mis en place un double jeu et les pays du Golfe devenus des paradis financiers. Face à l’État islamique, les forces en présence sont mal préparées. Les migrations en masse font-elles partie d’une politique de grande envergure, aux effets pervers voire meurtriers ? Exposé d’échanges fructueux entre diplomates et universitaires lors d’un colloque au Liechtenstein, suite aux attentats du 13 novembre.

De toute évidence, les États-Unis ne se sont pas décidés à la destruction rapide de l’État islamique. Comment l’expliquer ? Une hypothèse serait que les États-Unis connaîtraient actuellement une transition diplomatique. Celle-ci se ferait avec lenteur en raison du poids de la bureaucratie et déboucherait logiquement sur des contradictions passagères au sein de leur politique moyen-orientale. Le département ­d’État a ouvert un dialogue avec l’Iran, il reconnaît la nécessité d’une solution politique en Syrie, toutefois, cette inflexion ne tarit pas les ventes d’armes vers l’Arabie Saoudite, qui remontent inévitablement vers l’Irak et la Syrie.

De leur côté, les pays du Golfe ont fait évoluer leur économie au cours de la décennie passée. Jadis fondée exclusive­ment sur le pétrole, celle-ci s’est financiarisée au point que ces principautés sont devenues les nouveaux paradis fiscaux de la planète, remplaçant des pays comme le Luxembourg. Couvrant les transactions troubles avec le maximum d’opacité, leurs gouvernements ont criminalisé le dévoilement d’information sur les comptes bancaires.

 

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Commentaires

  • Aux dernières nouvelles, l'Allemagne compte intervenir militairement au Proche-Orient, mais ce, sans entrer en relation ni avec les Russes ni avec l'armée syrienne.
    Mme Merkel a décidément un penchant marqué pour les babouches du calife Erdogan (référence morale incontournable).

  • L'Allemagne a depuis longtemps des relations privilégiées avec la Turquie, même avant la 1e guerre où ils étaient alliés. Avant le début de l'invasion migratoire actuelle ( 1 millions de réfugiés pour 2015, pas Turcs mais envoyés par la Turquie ), elle comptait déjà près de trois millions de ressortissants d'origine turque. Une belle tête de pont pour les 75 millions de Turcs vivant en Turquie , dans l'attente de leur intégration à l'Europe. La Turquie laïque est morte depuis l'accession au pouvoir du FRERE MUSULMAN Erdogan mais cela n'empêche pas Angela Merckel de lui faire les yeux doux.

    Il n'y a pas que l'Allemagne à emboîter le pas à la France. Après l'Angleterre, voici les Pays-Bas qui s'y mettent aussi. Il paraît que ce sont les attentats du 13 novembre qui les ont réveillés, alors que la " coalition " US somnolait depuis plus d'un an. Je croirais plutôt que c'est l'action déterminée de la Russie, depuis début octobre, qui les y a poussés. Car, non seulement ils avaient l'air totalement ridicules, mais encore la Russie et l'armée syrienne commençaient à marquer trop de points dans la région. Il fallait donc leur couper l'herbe sous le pied, autant que faire se peut. Et n'oublions surtout pas que la Turquie fait partie comme eux de l'Otan soucieux avant tout d'affaiblir la Russie, cette épine dans le pied du Grand Echiquier.

  • Bonsoir Eleison.

    Il se lit ici et là que pour entraver l'action russo-irano-syrienne, la Turquie envisagerait de bloquer les Détroits au ravitaillement des Russes.
    Dans ce cas-là, on serait loin des petits trafics (juteux) sur les frontières du califat d'Erdogan.

  • Non, cela ne risque pas d'arriver de sitôt ou alors, c'est la troisième guerre mondiale garantie. il y a des règles internationales très précises qui limitent fortement le pouvoir de la Turquie en la matière. :

    http://fr.sputniknews.com/international/20151126/1019846500/turquie-bosphore-fermeture-russie.html

    Erdogan joue aux gros bras pour assurer sa popularité nationale mais il n'a aucune chance de succès dans une guerre irresponsable contre la Russie. , même au sein de l'Otan. En cas de conflit général, la Turquie serait la première à être rayée de la carte.

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