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  • "Si quelqu'un veut être le premier..." Homélie du père Zanotti pour le 25e dimanche du temps ordinaire

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    Prédication du 23 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 30-37) / MERCI au père MICHEL-MARIE ZANOTTI-SORKINE de nous permettre de vous partager cette prédication de la Parole de Dieu. / Visitez son site Internet : http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/ Évangile : Deuxième annonce de la Passion et appel à l'humilité (Marc 9, 30-37)
    Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

  • Un inédit à Liège, le dimanche 20 septembre 2015 à 16h00 : les vêpres liturgiques anciennes (Xe siècle) de la fête de saint Lambert célébrées en plain-chant à l’église du Saint-Sacrement

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    Le chant médiéval avec Marcel Pérès:

     

  • Mitis iudex : une réponse insuffisante à la problématique de l’invalidité de nombreux mariages sacramentels

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    5-Mgr-Pio-Vito-Pinto (1).jpg« Passé assez inaperçue en France, l’article publié le 8 septembre dernier à propos de Mitis Iudex par le président de la commission spéciale pour la réforme des procès matrimoniaux canoniques, Mgr Pio Vito Pinto jette une lumière sans équivoque sur l’objectif poursuivi par la simplification des procédures de déclaration de nullité. Non seulement il a dirigé la commission qui a travaillé pour le pape en vue de la publication de ses Motu proprio du même jour, mais il s’est exprimé dans L’Osservatore Romano, avec tout le poids que donne une parution dans le journal du Vatican. Or ce qu’il dit est lourd de sens : le prélat indique que l’objectif de la réforme est qu’il puisse y avoir davantage de déclarations de nullité.

    « Voulue et décidée par le pape François », comme le dit le sous-titre de l’article à propos de la réforme, elle relève du « pouvoir des clefs » donné à saint Pierre par Notre-Seigneur Lui-même. L’article prend soin de rattacher les nouvelles pratiques aux procédures et réformes antérieures, pour affirmer que la réforme est dans la continuité des réformes de Benoît XIV et de saint Pie X et « dans le même esprit ».

    Mgr Pio Vito Pinto s’explique : « La réforme du pape François, mue par le même esprit qui anime Benoît XIV et Pie X, ne se distingue cependant pas uniquement par une véritable refondation du procès canonique matrimonial, mais avant tout par les principes théologiques et ecclésiologiques qui le soutiennent. »

    S’appuyant sur la 40e proposition finale du synode des évêques de 2005, Mgr Vito Pinto met en évidence la nature de ces principes : « Elle recommandait “d’approfondir ultérieurement les éléments essentiels pour la validité du mariage, en tenant compte aussi des problèmes qui surgissent dans le contexte de la profonde transformation anthropologique de notre temps, à cause de laquelle les fidèles eux-mêmes risquent d’être conditionnés, en particulier à cause d’un manque de formation”. »

    C’est une citation incomplète, puisque la même proposition insistait sur le devoir de former les futurs couples et de « s’assurer au préalable qu’ils partagent réellement les convictions et les engagements indispensables pour la validité du sacrement du mariage ». Il s’agit donc de tout mettre en œuvre pour que le « manque de formation » n’aboutissent pas à ce que « des élans émotifs ou des raisons superficielles conduisent ceux qui se préparent au mariage à assumer une grande responsabilité pour eux-mêmes, pour l’Eglise et pour la société, qu’ils ne pourront ensuite honorer […] ».

    L’article complet est à lire ici : Mitis Iudex : le président de la commission de réforme, Mgr Pio Vito Pinto, veut qu’elle serve au « nombre démesuré » de personnes qui n’ont pas accès à la déclaration de nullité

    JPSC

  • Trois évêques belges en mission de solidarité dans le nord de l'Irak

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    Communiqué de presse de la Conférence épiscopale de Belgique :

     

    Mission de Solidarité des évêques belges dans le nord de l’Irak

     

    Trois évêques belges séjourneront du 17 septembre au 21 septembre dans le nord de l’Irak pour une mission de solidarité. Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, Mgr Jozef De Kesel, évêque de Bruges et Mgr Leon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Vicariat du Brabant flamand et Malines seront les hôtes de l’Église Catholique-Chaldéenne, entre autres responsable à Erbil et à Dohuk de l’accueil de milliers de réfugiés.

     

    “Nous ne pouvons pas abandonner les chrétiens du Proche-Orient à leur sort” disent les évêques. La présence de communautés chrétiennes y date du début de notre ère chrétienne. Durant plusieurs siècles, ces communautés ont pu professer leur religion en toute liberté mais ce modèle social semble actuellement sérieusement en péril. C’est la raison pour laquelle la Conférence épiscopale de Belgique a accepté l’invitation émanant du Patriarche des Chaldéens à Bagdad, Sa Sainteté Louis Raphaël I Sako, et de l’archevêque chaldéen d’Erbil, Mgr Bashar Matti Warda, à venir encourager sur place les chrétiens dans le nord de l’Irak ainsi que les nombreux réfugiés (chrétiens et autres), dont le sort les tracassent déjà depuis des mois.

     

    Les évêques belges informeront personnellement à Erbil, le Patriarche de l’Église Catholique-Chaldéenne de la solidarité matérielle concrète supplémentaire que l’Église belge veut proposer aux Églises sœurs au Moyen-Orient. Mais la solidarité chrétienne se matérialise aussi toujours par le biais de la rencontre et la prière conjointe.

     

    La communauté catholique est particulièrement active dans la région, entre autres par l’intermédiaire de la Fondation catholique de Droit Pontifical Kerk in Nood (Aide à l’Eglise en détresse) - qui a collaboré à l’organisation de ce voyage – et des organisations non-gouvernementales Caritas International et Jesuit Refugee Service. Les évêques visiteront entre autres des projets de ces trois organisations caritatives.

     

    La visite des évêques veut attirer l’attention des chrétiens et plus largement de toute l’opinion publique sur la pression importante exercée actuellement sur la diversité religieuse en Irak, en Syrie et dans d’autres pays de la région. “La perte de la diversité religieuse au Moyen-Orient ne serait pas seulement dramatique pour les chrétiens mais pour toute l’humanité” affirment d’ailleurs aussi les évêques locaux.

     

    Au retour de leur mission de solidarité, les évêques partageront leur expérience dans le nord de l’Irak avec les fidèles, et en particulier avec les différentes communautés de chrétiens d’Orient en Belgique.

     

    Personnes de contact :

    - En Belgique : Tommy Scholtes sJ., E-mail : tommy.scholtes@skynet.be, Gsm : 0475 670 427

    - En Irak : Benoit Lannoo, E-mail :benoit.lannoo@hotmail.com, Gsm : +32 476 76 19 43

     

    SIPI – Bruxelles, mercredi 16 septembre 2015

  • Pour les scouts d'Europe aussi, c'est la rentrée

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  • Quand la « Libre Belgique » fait de la publicité pour la masturbation

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    Un fidèle lecteur de Belgicatho nous écrit :

     Ci-dessous, voici ce qu’on trouve dans une page WEB de “La Libre Belgique”. Evidemment, si l’onanisme se révèle scientifiquement bénéfique pour la santé, m’est avis que l’Eglise devrait au moins revoir son argumentaire sur la question... Il faut dire que nombre de catholiques même pratiquants contestent, avec quelque raison je crois, la thèse selon laquelle tout acte sexuel n’est légitime qu’en vue de la procréation, un enseignement qui devient sans objet pour les couples hétérosexuels que l’âge a rendus inféconds mais non exempts ni de libido ni de besoins légitimes de marques intimes de tendresse. Entre la continence stricte et la débauche, il y a peut-être place pour une sexualité normale, apaisée et maîtrisée sans doute, mais non refoulée. Beau sujet de débat dans un Cercle de Bioéthique, non ?

    « A l'heure actuelle, plus personne ne pense que se masturber rend sourd ou stérile (du moins, c'est à espérer). Mais, il reste encore pas mal de clichés et de tabous à propos de cet acte sexuel pourtant perçu comme sain par la plupart des scientifiques. C'est pour cette raison qu'AsapScience, le Tumblr qui vulgarise la science de manière rigolote, s'est penché sur le sujet. Dans cette vidéo, le collectif dénonce tous ces mythes sur l'onanisme et explique combien il est important de ne pas s'en priver.

    Les bénéfices pour la santé ne sont plus à prouver : réduction des risques de cancer de la prostate et meilleure qualité du sperme chez les hommes, des règles moins douloureuses et diminution des infections urinaires chez les femmes, amélioration de la circulation sanguine, un système immunitaire plus performant, moins de stress et plus de bonheur pour les deux. Et ce ne sont que des exemples. Aussi, le plaisir solitaire (ou solitaire à deux) fait de vous un(e) meilleur (e) amant (e) car il permet de muscler les muscles du plancher pelvien.

    Bref tout du bénéfice raconté dans ce petit clip vidéo humoristique. Attention cependant à ne pas pratiquer la masturbation de la même manière à chaque fois. Le risque ? S’immuniser aux caresses de votre partenaire ou à tout type d'autre simulation de votre part. Il est donc conseiller de ne pas toujours utiliser la même main ou le même « outil ».

    Ref. Exit les clichés, la masturbation, c'est bon pour la santé !

    JPSC

  • Afrique : les évêques publient une déclaration commune pré-synodale

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    Archeveques-Gh.jpgLu sur le site « aleteia » :

    Les évêques d’Afrique et de Madagascar rendent aujourd’hui publique une déclaration commune adoptée en juin dernier (8-11 juin 2015) à Accra (capitale du Ghana) lors d’une réunion de tout l’épiscopat africain et de Madagascar, préparatoire au synode ordinaire de la famille qui s’ouvrira le 4 octobre prochain.

    Dans cette déclaration signée par 45 prélats africains dont 32 présidents de Conférences épiscopales représentant 40 pays africains et Madagascar, dix cardinaux et trois prélats africains romains, les évêques africains et malgaches lancent un appel pressant aux dirigeants politiques mais aussi « aux fils et filles du bien-aimé continent africain », demandant à tous de « respecter, aimer et servir l’Afrique en vérité ». Ils le font alors qu’à la fin de la semaine s’ouvre à New York (États-Unis) le Sommet des chefs d’État devant adopter un plan mondial de développement d’ici 2030.

    Dans la tradition de saint Gélase, Pape africain, ils invitent les dirigeants politiques à « écouter la voix de leur conscience » et à se souvenir « que chaque personne humaine aura des comptes à rendre à Dieu pour ses actes ».

    Avertis des avancées culturelles, politiques et juridiques d’agents externes à l’Afrique promouvant « la santé et les droits sexuels et reproductifs » et « la perspective du genre » sur le continent africain, les évêques africains et malgaches dénoncent sans ambages le mensonge des politiques néo-colonialistes imposant aux cultures et aux gouvernements africains, « comme conditions d’aide au développement », préservatifs, contraceptifs, « services abortifs », « éducation sexuelle » purement technique et immorale, « déconstruction des stéréotypes de genre » : ces denrées, disent-ils, sont devenues plus accessibles aux africains que le mode d’emploi du développement intégral. Ils disent un « non catégorique à ce plan qui assassine [leur] continent ».

    Les évêques ciblent en particulier le Protocole de Maputo et les Observations générales n°2 sur son article 14 qui mettent les gouvernements sous pression notamment de légaliser ou dépénaliser l’avortement et de procurer à leurs populations un accès universel aux contraceptifs modernes. Ils notent que ce programme mortifère, « piloté par des agents externes à l’Afrique », se retrouve également dans des déclarations politiques panafricaines, telles que le Plan d’action de Maputo pour la Mise en œuvre du cadre d’orientation continental pour la promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs, la Déclaration d’Abbis-Abeba sur la population et le développement en Afrique après 2014, ou la Position africaine commune sur le programme de développement pour l’après-2015.

    Les évêques d’Afrique et de Madagascar se déclarent « unanimement blessés au plus intime de [leur] cœur de pasteur » par « une résurgence terrifiante de l’esprit colonialiste ». Les Africains ne sont pas des partenaires serviles des agents de la gouvernance mondiale. Ils ont une contribution humaine et spirituelle prophétique à apporter à l’humanité en ce temps où la famille et la foi sont si gravement menacées.

    La déclaration a déjà été envoyée personnellement aux chefs d’État et de gouvernements africains, au Secrétaire général de l’ONU et aux responsables des institutions panafricaines, entre autres.

    Ref. Les évêques d’Afrique disent non au néocolonialisme et à l’esclavagisme idéologique 

    JPSC

  • Être chrétien dans la péninsule arabique

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    10653_eglise-koweit_440x260.jpg «Un accord vient d’être signé entre la secrétairerie d’État du Vatican et le Koweït. La réaction de Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique d’Arabie du Nord, dont dépendent les catholiques de cet État.Dans quel contexte cet accord s’inscrit-il ? Lu sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Cet accord a été signé à l’occasion de la visite du Premier ministre du Koweït, le cheikh Jaber Moubarak Al-Sabah, au pape François le 10 septembre. La finalité de cet accord est de « consolider ultérieurement les liens de collaboration existants […] spécialement au niveau politique et culturel, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale. » Cela passera notamment par la constitution de deux commissions, qui devraient être amenées à travailler des sujets comme la liberté religieuse, l’enseignement du catéchisme dans les écoles religieuses, la sécurité des églises, la nécessité d’avoir de nouvelles églises, etc.

    Mon espérance, c’est que l’accord final auquel aboutiront les travaux de ces deux commissions permettra d’aplanir bon nombre de difficultés que nous rencontrons. Et fera du Koweït un exemple à suivre par les autres pays du Golfe.

    On dit que la situation des chrétiens au Koweït devient de plus en plus difficile. Cet accord est-il destiné à garantir leur protection ?

    Si, en disant « plus difficile », on pense que les chrétiens sont empêchés de professer leur religion, ce n’est pas exact. Ils ne sont pas du tout empêchés de pratiquer leur foi. En revanche, il est toujours plus difficile de pratiquer dans le sens où les catholiques qui sont 350 000 au Koweït ont officiellement deux églises… Étant donné que leur nombre augmente, il devient de plus en plus compliqué de faire face aux besoins de nos fidèles.

    Les chrétiens peuvent annoncer l’Évangile par le témoignage de leur vie.

    Comment vivent les catholiques du Koweït ? Peuvent-ils aller à la messe et pratiquer leur foi ?

    Les catholiques du Koweït peuvent aller librement à l’Église. Personne ne les contrôle ou ne les arrête. À l’intérieur de l’enceinte de l’Église, nous avons une absolue liberté de culte. La plus grande difficulté, c’est d’obtenir un terrain pour une nouvelle église.

    Il y a quelques années, le ministre des Affaires islamiques avait donné son accord pour que soient donnés à l’Église catholique 3000 m2 pour une nouvelle église, ce qui constitue d’ailleurs un terrain extrêmement petit pour une communauté aussi grande. Mais, quand cette nouvelle est arrivée au Parlement, il y a eu une révolution des fondamentalistes. Ceux-ci ont affirmé que non seulement il ne fallait pas construire de nouvelle église, mais qu’il était nécessaire de détruire celles qui existaient. Évidemment, rien n’a été détruit mais le terrain n’a pas été donné.

    Il est encore interdit d’enseigner le catéchisme dans les écoles religieuses. Les chrétiens peuvent annoncer l’Évangile par le témoignage de leur vie et en donnant le bon exemple.

    Aux Émirats arabes unis, il semble exister une liberté réelle pour les croyants. La situation est-elle très différente au Koweït ?

    Je ne dirais pas qu’il existe une liberté réelle aux Émirats arabes unis dans leur ensemble. Il y a de grandes différences d’un émirat à l’autre. L’émirat d’Abu Dhabi se distingue par son ouverture à l’égard des églises chrétiennes. À côté dela nouvelle église catholique inaugurée il y a quelques mois à Moussafah est en train d’apparaître une grande église grecque-orthodoxe.

    Parmi les pays du Golfe, je crois que Bahrein est celui qui est le plus ouvert. La liberté de culte y est largement garantie. Un terrain y a été donné à l’Église pour qu’elle puisse construire une cathédrale (Notre-Dame d’Arabie). Et, sur le plan civil, des avancées peuvent également être notées, comme le fait qu’une catholique et une juive sont membres du Sénat du roi. Le roi m’a d’ailleurs donné la nationalité bahreinite peu après le moment où j’ai commencé à résider dans ce pays. Un immense cadeau qui me permet de voyager librement dans le Golfe avec ma seule carte d’identité, ce qui constitue une grande aide pour mon ministère.

     Jean-Marie Dumont »

    Ref. Koweït : 350 000 catholiques, deux églises

    JPSC

  • Migrants : le pape François fait preuve d’un réalisme inattendu

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    42f52940f2005cf4c8b1182df33b45689d9343b3.jpgLa menace terroriste que les vagues migratoires actuelles font peser sur l’Europe ne fait aucun doute selon le Saint-Père qui a reconnu le danger potentiel d’une infiltration par des terroristes de l’EI. Lu sur le site « aleteia » : 

     « Je dois reconnaître que, de nos jours, les conditions de sécurité aux frontières ne sont plus les mêmes qu’autrefois. La vérité c’est qu’à moins de 400 kilomètres des côtes siciliennes sévit un groupe terroriste incroyablement cruel. Donc, les risques d’une infiltration existent. » Taxé un peu rapidement d’angélisme, le pape François a fait preuve d’un réalisme inattendu au cours d’une interview exclusive accordée à la radio portugaise Renascença : « Personne n’a dit que Rome serait à l’abri de cette menace ».

    Néanmoins, le Saint-Père a tenu à réaffirmer la primauté de l’accueil spontané sur la méfiance même légitime : « Si un réfugié arrive, malgré toutes les précautions de sécurité à prendre, nous devons lui souhaiter la bienvenue, parce qu’il s’agit d’un commandement biblique ». Mais, se référant à la « très grande crise du travail » sévissant en Europe, le pape François met en garde contre tout « simplisme » dans la façon de traiter les migrants et demandeurs d’asile.

    Appel aux communautés catholiques

    François a ensuite renouvelé son appel aux institutions catholiques à prendre en charge des familles de réfugiés : « Chaque paroisse, chaque institut religieux et chaque monastère, devrait prendre dans une famille. Une famille, pas une personne seule. Une famille donne plus de garanties de sécurité et de confinement, pour éviter les infiltrations d’un autre genre ».

    Précisant sa pensée, François a poursuivi : « Quand je dis que la paroisse doit accueillir une famille, je ne veux pas dire qu’ils doivent aller vivre dans la maison du prêtre au presbytère, mais que chaque communauté paroissiale doit trouver un endroit, un coin pouvait être transformé en petit appartement ou bien, si nécessaire, elle peut louer un petit appartement pour cette famille. [Les migrants] doivent être munis d’un toit, accueillis et intégrés dans la communauté… Il y a des couvents qui sont presque vides ! ».

    Avec le Catholic Herald

    Ref. Le pape François met en garde contre les terroristes infiltrés parmi les réfugiés

    JPSC

     

  • Face aux migrants, quelle doit être l’attitude des chrétiens ? Dialogue entre Mgr Rey et Rémi Brague

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    monseigneur-rey-eveque-de-frejus-toulon-et-remi-brague_article.jpgLa crise des migrants que connaît l’Europe renvoie les chrétiens aux racines bibliques de leur foi et à la construction même de l’Occident. Pour sortir du débat actuel par le haut, la foi et l’annonce leur seront d’une précieuse aide. Regards croisés de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et du philosophe Rémi Brague. Un article de Samuel Pruvot dans « Famille chrétienne » :

    Mgr Dominique Rey : Quand on voit ces barques fragiles ballottées par les vagues de la Méditerranée, comment ne pas penser aux origines du peuple de Dieu ? L’histoire du salut est façonnée par l’exil. Adam et Ève ont été chassés de l’Éden. Abraham quitta Ur pour se rendre à Canaan sur une route semée d’arrêts, d’embûches et d’épreuves. Le destin d’Israël est marqué par l’exil de tout un peuple à Babylone et en Égypte. Dans la douleur, les Juifs entretiennent le souvenir heureux de Jérusalem : « Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion » (ps 137). C’est la Terre promise qui met en marche le peuple d’Israël.

    À nous chrétiens, il rappelle qu’à l’image de Jésus-Christ qui prêchait la Bonne Nouvelle de ville en ville, nous cheminons sur terre vers le Ciel. Notre vie nomade est un pèlerinage terrestre qui s’achèvera pour retrouver le Créateur. En marchant, nous nous déracinons pour mieux nous enraciner en Dieu. Nous marchons avec Dieu, vers Dieu. C’est à tout cela que font écho les cohortes de réfugiés qui quittent le Proche-Orient pour gagner l’Europe.

    Rémi Brague : La Bible rappelle effectivement au peuple installé sur sa terre qu’il fut lui aussi nomade. En conséquence, il devra comprendre ce qu’éprouve un étranger coupé de son sol et forcé à vivre dans un milieu nouveau. C’est pourquoi le souvenir de la captivité en Égypte est sans cesse ravivé.

    Ceci dit, la Bible éclaire notre expérience actuelle, mais c’est indirectement. Ne faisons pas comme les fondamentalistes musulmans ou protestants du « Bible Belt » américain. On ne peut pas appliquer tels quels aux Français les préceptes de la Bible. Nous ne sommes pas le peuple élu. Nous ne sommes rien de plus qu’une « nation du monde », dont certains membres sont baptisés, et de la sorte greffés sur Israël, qui est et reste le seul peuple élu. Parmi les baptisés, un certain nombre prend au sérieux les conséquences de son baptême. Cette nation s’est formée en une entité politique sous l’autorité d’un État qui prend en charge tous les citoyens, chrétiens ou non.

    La naissance de l’Occident chrétien n’est-elle pas le fruit de vagues successives de migrants qui ont trouvé une nouvelle identité via l’Église ?

    Rémi Brague : À partir du IIIe siècle, l’Empire romain a laissé entrer, d’abord avec l’accord des autorités, puis malgré elles, des populations venues de l’Est, de ce qu’on appelait alors la Germanie. C’est ce qu’on appelle, d’un terme péjoratif, les « invasions barbares ». Les historiens ont actuellement tendance à réviser à la baisse les estimations sur le nombre de ces nouveaux venus. Il n’y a jamais eu de submersion.

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  • Le pape a-t-il court-circuité le prochain synode en ouvrant la porte à un divorce qui ne dit pas son nom ?

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    C’est l’opinion de Sandro Magister sur son site chiesa : la réforme des procédures de mariage voulue par le pape François va multiplier les jugements de nullité, d’à peine quelques milliers à plusieurs millions. Ils pourront être obtenus avec une grande facilité et même en 45 jours seulement. Lorsque le synode consacré à la famille va s’ouvrir au mois d’octobre, les jeux seront déjà faits :

    ROME, le 15 septembre 2015 – Au fil des jours qui passent, on se rend de plus en plus compte de la portée révolutionnaire des deux motu proprio publiés le 8 septembre par le pape François – le second étant destiné aux Églises catholiques de rite oriental – qui sont consacrés à la réforme des procès en nullité de mariage :

    > Lettera apostolica "Mitis Judex Dominus Jesus"

    > Lettera apostolica "Mitis et Misericors Jesus"

    C’est le pape en personne qui, au début du document, indique quel est le motif de la réforme : 

    "Le nombre énorme de fidèles qui, alors même qu’ils ont le désir de répondre aux appels de leur conscience, sont trop souvent détournés de le faire par les structures juridiques de l’Église".

    Lors de la présentation officielle des deux motu proprio, le président de la commission qui a élaboré la réforme, Mgr Pio Vito Pinto, doyen de la Rote Romaine, a transformé ce motif en un objectif à atteindre :

    "Passer du nombre très limité de procès en nullité - pas plus de quelques milliers - au nombre démesuré de malheureux qui pourraient obtenir un jugement de nullité mais ne sont pas pris en considération par le système en vigueur".

    Il y a longtemps que François est tout à fait convaincu que la moitié au moins des mariages qui sont célébrés à l’église, partout dans le monde, sont invalides. Il l’avait affirmé à l’occasion de la conférence de presse qu’il avait donnée le 28 juillet 2013 à bord de l’avion qui le ramenait de Rio de Janeiro à Rome. Il l’a dit de nouveau au cardinal Walter Kasper, qui l’a raconté au cours d’une interview accordée au magazine "Commonweal" et publiée le 7 mai 2014.

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  • Liturgie : l’eucharistie face à Dieu

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    5068082-7565726.jpgL’évêque d’Ajaccio, Mgr de Germay, publie sur le site de son diocèse un éditorial plein de bonnes intentions. Mais l’enfer lui-même, dit-on, en serait pavé. Le sens de la liturgie est perdu, à peu près partout, dans l’Eglise d'Occcident où un propos comme celui de Mgr de Germay est devenu inaudible. Irréversible ?

    « En ce début d’année pastorale, il est bon de se rappeler le but de ce que nous allons entreprendre. Nos activités ne visent pas à faire fonctionner une institution mais à évangéliser. Elles se situent dans la dynamique des paroles du Christ : « allez, de toutes les nations, faites des disciples ».

    Or, reconnaissons-le, cette évangélisation ne va pas de soi. Dans nos pays de vieille chrétienté, l’Eglise vit une mutation qui comporte des aspects positifs mais aussi – et de façon assez évidente depuis plusieurs dizaines d’années – les éléments d’une décroissance qui dure encore. Aujourd’hui la grande majorité des jeunes de moins de 20 ans ne savent quasiment rien de Jésus-Christ. Le défi de la nouvelle évangélisation est immense et passionnant à la fois. Il nous pousse à revenir sans cesse à ce qui constitue le cœur de notre foi, c’est-à-dire au kérygme comme aime à le rappeler le Pape François.

    l’intérêt d’aller à la messe chaque dimanche

    La nouvelle évangélisation passera également par une pastorale renouvelée de l’eucharistie. Comment pourrait-il en être autrement puisqu’elle est « la source et le sommet de la vie chrétienne » ? La désaffection que nous constatons pour nos messes dominicales doit nous interroger. Comment se fait-il que tant de jeunes et d’adultes qui ont été initiés à la foi chrétienne ne voient pas l’intérêt d’aller à la messe chaque dimanche ?

    Même si ce n’est pas la seule raison, nous devons accepter de remettre en question la façon dont nous célébrons l’eucharistie. La réforme liturgique qui a suivi le Concile était nécessaire. Elle a permis, entre autres, de donner une place plus large à la Parole de Dieu, de permettre une participation plus aisée des fidèles par l’utilisation de la langue vernaculaire, de promouvoir une certaine sobriété des rites tout en retrouvant des éléments de la grande tradition liturgique de l’Eglise. S’il ne s’agit donc pas de remettre en cause la réforme liturgique, il n’est en revanche pas interdit de s’interroger sur la façon dont elle a été mise en œuvre.

    La possibilité pour le prêtre de célébrer face au peuple a été selon moi mal accompagnée

    Un des aspects concerne l’orientation de nos liturgies. La grande majorité des églises sont orientées vers l’Orient qui symbolise le Christ. Les anciens avaient bien conscience de prier en étant tournés vers le Christ. La messe était perçue comme un moment où les fidèles se tournaient vers leur Dieu, d’abord pour l’écouter puis pour lui offrir le sacrifice d’action de grâces. La possibilité pour le prêtre de célébrer face au peuple a été selon moi mal accompagnée. On a alors progressivement perdu le sens de cette orientation fondamentale et perçu la messe uniquement comme un dialogue entre l’assemblée et le prêtre. Celui-ci s’est ainsi parfois considéré comme un animateur, se sentant la mission de rendre la messe accessible, compréhensible, animée, sympathique même, faisant des commentaires, se permettant d’adapter les formules liturgiques, etc. Du coup, l’attention des fidèles était de plus en plus captivée par la « prestation » du prêtre et/ou celle de l’animateur de chants.

    En voulant expliquer les rites, on leur interdit de remplir leur fonction qui est de suggérer le mystère

    Cette dérive n’a pas favorisé la participation des fidèles souhaitée par le Concile. En voulant absolument expliquer les rites, en effet, on les « aplatit », on leur interdit de remplir leur fonction qui est de suggérer le mystère. La formation liturgique est certes nécessaire, mais en dehors de la messe. Bien célébrée, la liturgie de l’Eglise peut orienter les cœurs vers Dieu, manifester sa présence et aider les fidèles à se laisser toucher par « l’œuvre de la rédemption qui s’accomplit ». Elle est le fruit de 2000 ans de tradition. Tout y est pensé pour être au service d’un événement dont l’acteur principal est Dieu lui-même et auquel nous sommes invités à participer, d’une participation non pas d’abord extérieure mais intérieure.

    Avec l’humilité de celui qui sait être au service d’une œuvre qui le dépasse, avec simplicité et sans ritualisme, sachons être les serviteurs de la beauté de la liturgie pour redonner à ceux qui l’ont perdu le goût du don de Dieu.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio »

    Ref. Liturgie : l’eucharistie face à Dieu

    JPSC