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  • Messe d’au revoir de Mgr Léonard à la Paroisse des Minimes (forme extraordinaire du rite romain) | Dimanche 20 décembre 2015

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    Un ami, et nous l'en remercions, nous rend compte de la célébration d'au revoir (suivant la forme extraordinaire du rite romain) de Mgr Léonard à la Paroisse des Minimes, ce dimanche 20 décembre :

    Peu avant son départ pour la France, Monseigneur Léonard nous a fait l’honneur de sa visite à la paroisse des Minimes pour la forme extraordinaire du rite romain.

    L’épître de Saint Paul (I Cor. 4, 1-5) pour ce quatrième dimanche de l’Avent résume à lui seul les vingt-cinq années de sa vie d’évêque, d’abord à Namur, puis à Bruxelles:

    “Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain; bien plus, je ne me juge pas moi-même. Car, encore que ma conscience ne me reproche rien, je ne suis pas justifié pour cela; celui qui me juge, c’est le Seigneur. Ne jugez donc point avant le temps marqué pour la venue du Seigneur: c’est lui qui éclairera ce qui est caché dans les ténèbres, et découvrira les plus secrètes pensées de coeurs; et alors, chacun recevra de Dieu la louange qui lui est due.”

    Monseigneur relève précisément ce passage au début de son homélie, consacrée pour le reste au credo de Nicée-Constantinople (voir ci-dessous).

    A l’issue de la Messe, l’abbé Hygonnet, vicaire des Minimes, prononce une courte allocution pour le remercier chaleureusement, pour cette communauté qu’il a permise et qu’il a aidée.

    Les paroissiens se retrouvent au fond de l’église pour la photo de circonstance, et le joyeux groupe se rend à la maison Saint Paul de la rue des Minimes pour le verre de l’amitié.

    Un paroissien souligne la fécondité des deux apostolats accordés par Monseigneur à la Fraternité Saint Pierre, à Namur et à Bruxelles. Pour cette dernière, une emphase particulière est mise sur la diversité des paroissiens: tant par rapport à leur âge que leur origine culturelle et linguistique.

    Monseigneur prend alors la parole pour remercier les paroissiens. Il rappelle que, durant son ministère, il a toujours soutenu les initiatives ayant pour repère la fidélité à l’Eglise catholique, et c’est dans ce sens qu’il est venu si régulièrement nous rendre visite. Il va vivre maintenant un ministère plus retiré, dans un petit village français à proximité de Notre-Dame-du-Laus. En quelques mots, il explique l’origine historique du lieu, fondé par une mystique qui a bénéficié des apparitions de la Vierge (et même d’autres apparitions, comme celle du Christ crucifié ou de saints), Benoîte Rencurel (1647-1718), qui avait l’habitude d’accueillir notamment des prêtres et, spontanément, de leur proposer de se confesser et d’améliorer tel point de leur vie spirituelle. Monseigneur souligne qu’il est venu à l’invitation de Mgr Di Falco prêcher pour la première fois à Notre-Dame-du-Laus il y a une quinzaine d’années. Lui aussi s’est retrouvé rapidement au confessionnal, d’où sa conclusion, logique: Benoîte Rencurel y est toujours aussi active!

    Avant de s’en aller, il explique qu’il va encore rendre visiter quelques prisons, où il constate qu’en dépit de certaines existences dégradées, la grâce de Dieu y est bien présente, comme en témoigne le cas de cette mère ayant assassiné ses enfants et qui, au milieu de sa souffrance en prison, rencontre le Christ et se convertit. Elle y est maintenant active pour l’animation des chants.

    Le Credo, expliqué par Monseigneur Léonard

    “Ne perdons jamais de vue que le temps de l’Avent est prioritairement un temps où nous nourrissons notre espérance de la nouvelle venue, “adventus”, en latin, du nouvel avènement, en forme contractée du nouvel Avent de Jésus dans la gloire. Et ici, nous faisons mémoire au terme du temps de l’Avent de la naissance de Jésus, il y a une vingtaine de siècles, c’est parce que cette première venue est pour nous la garantie de sa nouvelle venue dans la gloire. Tout ce temps liturgique est tourné vers l’avant, en latin, la parousie en grec, le nouvel avènement dans la gloire de Jésus à la fin de l’histoire et à la fin de ce monde. Et nous osons espérer fermement que cette nouvelle venue aura lieu, puisque la première a eu lieu. Les espérances d’Israël ont été exaucées par le premier avènement de Jésus dans l’humilité et dans l’humiliation, et l’espérance du nouveau peuple de l’alliance, à savoir l’Eglise, sera elle aussi espérée par la nouvelle venue de Jésus, cette fois, dans la gloire. Lors du premier avènement, il a été jugé et condamné par les hommes. Quand il viendra de nouveau dans la gloire, c’est lui qui jugera les vivants et les morts avec justice et avec miséricorde.

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  • Diocèse de Fréjus-Toulon : les Missionnaires de la Miséricorde divine fêtent leurs 10 ans

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    Vu sur le site de « Famille chrétienne » :

    Le Jubilé de la Miséricorde coïncide avec le dixième anniversaire de la communauté fondée par l’abbé Loiseau dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Une très belle vidéo a été réalisée à cette occasion par les missionnaires pour (re)découvrir son triple charisme : miséricorde, adoration et messe sous la forme extraordinaire, mission.

    JPSC

  • Thomas d'Aquin était-il gay friendly ?

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    C'est ce que l'on pourrait croire en lisant le livre d'Adriano Oliva intitulé "Amours", mais cinq dominicains réfutent cette "thèse" (source) :

    Thomas d’Aquin et l’homosexualité

    Cinq dominicains répondent à Adriano Oliva

    Est-ce qu’un thomisme “gay-friendly” va devenir tendance dans le futur ? Est-ce la prochaine étape d’une théologie universitaire sophistiquée ? Telle est l’impression donnée par le médiéviste Adriano Oliva dans son nouveau livre, Amours, publié en français et en italien. Le travail vise un large public. Entre autres choses, le dominicain italien appelle à une révolution dans la pratique pastorale de l’Église à l’égard des divorcés remariés civilement ainsi que des personnes homosexuelles sexuellement actives. De nombreuses prétentions d’Oliva s’enracinent dans une nouvelle interprétation de Thomas d’Aquin. Le livre a déjà provoqué un scandale significatif. Dans ce qui suit, cinq Dominicains (trois de l’Angelicum à Rome et deux de la Dominicain House of Studies, à Washington, DC) répondent à la lecture erronée que fait Oliva du Docteur angélique. Nous allons examiner quatre grandes interprétations et utilisations abusives de saint Thomas. Nous commençons par son traitement du mariage, qui conduit tout droit à sa position qu’un critique a qualifié de “Thomisme gay.” Toutes les références sont faites à partir de l’édition française.

    1) Première erreur : Séparer le lien du mariage du bien des enfants

    Oliva sépare les deux parties essentielles du mariage que Thomas d’Aquin tient fermement ensemble. Saint Thomas note que le mariage s’établit par le consentement du couple. Ce qui survient dans la cérémonie de mariage. Pour saint Thomas, le lien du mariage a une double finalité : 1) la procréation et l’éducation des enfants, et 2) la croissance du couple dans l’amour et le soutien mutuel à travers leur vie commune. Pourtant Oliva prétend que, pour saint Thomas, la procréation ne fait pas partie de « l’essence du mariage » (Amours, p. 20). Comme le montre la conclusion du livre, Oliva soutient que saint Thomas peut nous aider à penser le mariage dans une complète abstraction de la procréation et du bien des enfants. Il déclare (p. 113) : « De même que dans le couple hétérosexuel chacun est poussé à se transcender dans l’amour de l’autre, et ceci non à travers l’ouverture à la procréation qui ne fait pas partie de l’essence du mariage, mais à travers l’amour indissoluble pour le conjoint … ».

    Rien de tout ceci se trouve dans saint Thomas. Bien au contraire, le Docteur angélique insiste sur le fait que « le bien des enfants est la fin principale du mariage » (Commentaire sur les Sentences, livre 4, distinction 33, question 1, article 2, corpus). Nulle part saint Thomas ne dit que le bien des enfants est optionnel pour le mariage. Là où saint Thomas unit l’amour mutuel du couple et la charge de leurs enfants, Oliva divise.

     

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  • La voie de la canonisation de Mère Térésa est ouverte

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    Cité du Vatican, 18 décembre 2015 (VIS).

    A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation du décret relatif au miracle attribué à l'intercession de la bienheureuse Mère Teresa de Calcutta (Agnes Gonxha Bojaxhiu: 1910 - 1997), religieuse albanaise (née en Macédoine sous l'empire ottoman), fondatrice des Missionnaires de la Charité.

  • Liège: concert de Noël à l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy

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  • A Mossoul, il n'y a plus un seul chrétien...

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    Sur lalibre.be, Bosco d'Otreppe interviewe Marc Fromager :

    "Il n'y a plus un seul chrétien à Mossoul, des pans entiers de l’histoire de l’Église disparaissent"

    Marc Fromager, directeur de la fondation internationale AED (l'Aide à l’Église en détresse) est de passage ce vendredi à Bruxelles. Bon connaisseur du Moyen-Orient (il vient de publier chez Salvator Guerres, pétrole et radicalisme – les chrétiens d'Orient pris en étau), il témoigne de ses inquiétudes quant à la situation sur place, mais aussi de ses doutes face aux manœuvres internationales qui viennent cette région du monde.

    On a beaucoup parlé des événements de l'été 2014 avec la prise de Mossoul et de la plaine de Ninive par Daech. Pour les chrétiens sur place, ce fut un tournant ou la situation était-elle déjà extrêmement difficile avant ?

    Ce fut un tournant, et cela a eu un impact médiatique important qui a engendré une réelle prise de conscience en Occident. La mobilisation financière des Européens en faveur des chrétiens d'Orient fut d'ailleurs très importante. Nous en avons été les premiers témoins. Pour autant, la situation sur place ne s'est pas détériorée en un seul coup. Il y avait déjà eu un premier tournant en 2003 avec le début de l'occupation américaine. C'est alors que l'on a commencé à voir des attentats contre les chrétiens.

    Sur place, les chrétiens sont-ils persécutés en tant que chrétiens, ou le sont-ils parce qu'ils ne sont pas musulmans ?

    Il y a les deux. Notons tout d'abord qu'il n'y a pas que les chrétiens qui souffrent. Toute la population locale souffre et est forcée de migrer. En Irak, la plupart des victimes sont d’ailleurs musulmanes tant elles subissent la guerre entre les chiites et les sunnites. Proportionnellement cependant, les chrétiens qui représentent 1 % de la population irakienne souffrent plus que les autres. Ils souffrent plus parce qu'ils sont une petite minorité, parce que personne n'est là pour les défendre, et parce que l'on arrive au stade où ils sont sur le point de disparaitre. Traditionnellement également, les chrétiens relevaient plus de la classe moyenne, et ils étaient du coup visés parce que leur niveau de vie était peut-être un peu au-dessus de celui de la population irakienne. On les visait donc plus pour des rançons que par haine de leur foi. Aujourd'hui cependant, on peut imaginer que de par la radicalisation de l'islam qui s'opère au Moyen-Orient, la volonté de les faire disparaître parce qu'ils sont chrétiens est réelle. Quand l’État islamique a pris la plaine de Ninive, ils ont proposé trois options aux chrétiens : se convertir, fuir, ou être tués. Concrètement donc, il n'y a plus de place pour les chrétiens sur place, comme il n'y a plus de place non plus pour les yézidis ou pour les musulmans qui n'acceptent pas l'islam radical.

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  • Quand la Suède refuse l'asile à des chrétiens d'Irak

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    CEDH : la Suède refuse l’asile à des chrétiens d’Irak (source : Liberté Politique)

    L’Aide à l'Église en Détresse, SOS-Chrétiens d’Orient et l’ECLJ ont été autorisés par la Cour européenne des droits de l’homme à témoigner de la situation des chrétiens en Irak, à l’occasion d’une affaire introduite par un couple d’Irakiens catholiques contestant à Strasbourg le refus des autorités suédoises de leur accorder l’asile.

    La Cour européenne doit juger si la situation en Irak permet ou non le renvoi de ce couple dans leur pays d’origine.

    Pour éclairer la Cour, l’European Center for Law and Justice s’est associé à deux organisations de terrain, l’Aide à l’Église en Détresse et SOS-Chrétiens d’Orient, afin d’apporter des informations et témoignages récents et concrets, rendant compte de la complexité des situations locales. L’Aide à l’Église en Détresse et SOS-Chrétiens d’Orient œuvrent en soutien aux communautés chrétiennes persécutées, afin notamment de les aider à demeurer dans leur pays.

    Dans le mémoire remis à la Cour, ces organisations rappellent le véritable exode des chrétiens dans ce pays dont ils constituaient 10% de la population il y a encore deux décennies. Depuis, ils ont été chassés par les attentats, les persécutions et surtout aujourd’hui par l’organisation « État islamique ». Il ne reste tout simplement plus de chrétiens à Mossoul et depuis des années, des attentats meurtriers parsèment la vie des derniers chrétiens dans l’ensemble du pays.
    Le mémoire contient aussi six témoignages récents de chrétiens vivants en Irak : ils racontent comment leur vie a été bouleversée, comment ils ont perdus des proches et leurs biens matériels, comment ils ont dû fuir devant l’avancée de l’islam radical, et comment l’Église constitue leur principal et ultime soutien.

    L’ECLJ espère que ces observations permettront à la Cour de prendre la juste mesure de l’ampleur du désastre que vit ce pays et des conditions de vie des chrétiens qui y demeurent encore grâce notamment à l’aide d’organisations comme l’Aide à l’Église en Détresse et SOS-Chrétiens d’Orient.

    Grégor Puppinck est directeur de l'ECLJ.

  • Irak : quand les milices chiites veulent obliger les chrétiennes à se voiler

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    De François Teutsch, avocat, sur Boulevard Voltaire
     
    En Irak, les milices chiites veulent forcer les chrétiennes à se voiler
     
    En Irak, terre qui vit naître Abraham et de tant d’autres, ce sont les chiites qui, loin des caméras occidentales, persécutent les chrétiens d’Orient.
     
    Les horreurs de l’État islamique à l’encontre des chrétiens, des yézidis, des chiites, et même de certains sunnites sont bien connues. À l’instar de la propagande communiste d’après 1956, elles permettent, en se focalisant sur un monstre – ici Staline, là l’E.I – de préserver l’essentiel. Lorsque la condamnation du premier s’accompagnait d’un « pas-touche à Lénine », la dénonciation des crimes du second détourne le regard du quotidien des chrétiens dans l’ensemble du monde islamique.
     
    En Irak, terre qui vit naître Abraham et de tant d’autres, ce sont les chiites qui, loin des caméras occidentales, persécutent les chrétiens d’Orient. Leur dernière invention ? Des affiches collées sur les églises et maisons dans les quartiers chrétiens de Bagdad, incitent les femmes à « imiter la Vierge Marie » en se couvrant la tête d’un voile. Selon le patriarche de Babylone, Mgr Louis Sako, ces affichent disent à peu près « la Vierge était voilée, vous aussi portez le voile sinon nous vous y forcerons ».

    Lire la suite sur Boulevard Voltaire

     

  • Noël : soutenir les chrétiens d'Orient avec "Evangile au Quotidien"

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    "Evangile au Quotidien" adresse ce message :

    Chère Madame, Cher Monsieur,

    Chers abonnés,

    Noël approche et la situation de nombreux Chrétiens d’Orient demeure dramatique.

    Pour témoigner de notre communion, nous vous proposons de répondre à la demande d’aide que nous avons reçue de Monseigneur Arbach, Patriarche Grec Melkite Catholique de Homs, Hama, et Yabroud, en Syrie.

    Mgr Arbach nous propose de financer la construction d’un centre paroissial dans le village de Rableh. Il s’agit d’un village majoritairement catholique, composé de grecs-catholiques (Melkites) et de maronites. Rableh est situé dans la région de Homs, près du Liban, et comptait plus de 5.000 habitants en 2004.

    Construire un centre paroissial, pour la catéchèse, les activités et réunions de la paroisse et le logement du curé est un formidable signe d’espoir pour ces familles éprouvées. Bâtir pour l’avenir des chrétiens en Syrie montre que l’on conserve espoir en un futur pour cette communauté dans son pays. L’Eglise est le principal et ultime soutien de cette communauté.

    Financer la construction d’un bâtiment permet aussi de donner du travail et du courage à des pères de familles.

    Le devis qui nous a été présenté s’élève à 50.000 euros. Tous ensembles, abonnés de l’Evangile au Quotidien, nous devrions parvenir à leur offrir ce cadeau de Noël !

    Nous suivrons et partagerons avec vous l’avancée des travaux, jusqu’à l’inauguration.

    Nous vous invitons à participer à ce cadeau à nos frères chrétiens en faisant un don que nous reverserons courant janvier en intégralité pour le financement de ce centre paroissial.

    Vous pouvez faire un don sécurisé en ligne, par carte bancaire, à l’adresse suivante http://levangileauquotidien.org/donation/FR/ en veillant à indiquer « Rableh » dans la case "message au site marchand", figurant sur la deuxième page du formulaire de don. Vous pouvez aussi faire un don par chèque ou par virement (voir les modalités ci-dessous). 

    Que nous puissions ou non apporter un soutien financier, associons-nous par la prière aux souffrances des chrétiens persécutés dans le monde. Prions ensemble pour la paix en attendant Jésus, le Prince de la Paix !

    D’avance, nous vous en remercions très chaleureusement!

    Recevez, chers abonnés, l’assurance de notre dévouement,

    L’Equipe française de l’Evangile au Quotidien.

    Bertrand, Soeur Anne-Emmanuel, Thérèse et Grégor.

    Dons en ligne :
    http://levangileauquotidien.org/donation/FR/
    Indiquez « Rableh » dans la case "message au site marchand"

    Dons par chèques :
    Vous pouvez également adresser votre don par chèque à l’Evangile au Quotidien,
    4 quai Koch, 67000 Strasbourg, France.
    Indiquez « Rableh » et votre adresse électronique sur le dos du chèque pour l’envoi du reçu.

    Dons par virements :
    Vous pouvez aussi faire un virement au compte suivant : IBAN = FR76 - 3000 - 3030 - 8500 - 0372 - 6114 - 293 ; Code BIC = SOGEFRPP
    Indiquez « Rableh » et votre adresse électronique ou postale pour l’envoi du reçu.

    Information « dons et réduction d’impôt :
    Si vous déclarez vos impôts en France, vous pourrez bénéficier d’une réduction de votre impôt sur le revenu égale à 66 % de votre don. Il vous suffira de reporter ce don dans votre prochaine déclaration d’impôts, en y joignant le reçu fiscal que notre association vous délivrera. Exemples : un don de 10 € à notre association correspond à une dépense réelle de votre part de 3,4 € ;  un don de 50 € à notre association correspond à une dépense réelle de votre part de 17 €.

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    « L’EVANGILE AU QUOTIDIEN », 4, QUAI KOCH, 67000 STRASBOURG, FRANCE

  • Le cdH s'oppose fermement à la gestation pour autrui

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    De genethique.org :

    LE CDH S’OPPOSE FERMEMENT À LA GPA EN BELGIQUE

    Au terme d’un an de travail en commission et d’auditions[1], le Sénat belge a approuvé un « rapport d’information »[2] qui entend répondre à la question : « faut-il encadrer légalement la pratique des mères porteuses ?»[3](cf. Gènéthique du 7 décembre 2015).
     
    Le Sénat belge n’a pas le pouvoir de légiférer, cependant ce rapport,  qui n’a pas valeur de recommandations, pourrait servir de base à une proposition de loi, si la Chambre des représentants venait à se saisir de cette « question délicate ». Ce que la sénatrice Christine Defraigne du groupe MR[4], qui avait déjà déposé en 2003 une proposition de loi sur ce sujet, souhaite voir advenir « rapidement ».
     
    Lors de l’examen au Sénat de ce rapport, un premier point, soulevé par le Comité des femmes belges francophones a été évoqué, mais rapidement balayé: ce comité dénonçait un conflit d’intérêt entre « la qualité de co-rapporteur et la fonction de Madame de Sutter », gynécologue spécialisée en médecine reproductive. Alors que pour cette même raison le Conseil de l’Europe a, pour sa part, reporté l’examen du projet européen de résolution sur la GPA, (cf. Gènéthique du 24 novembre 2015) le Sénat en a simplement « dit un mot » durant la séance, n’estimant pas nécessaire de le retranscrire dans le rapport ou de reporter l’examen.
     
    Contenu du rapport
     
    A l’exception du groupe cdH (centre démocrate Humaniste), les groupes politiques souhaitent« interdire et sanctionner pénalement les GPA commerciales » tout en encadrant la GPA « purement altruiste » « à de strictes conditions », incluant cependant « une compensation financière pour la mère porteuse ». Leur objectif est de « déterminer un cadre légal clair et assurer une sécurité juridique aux différentes parties en présence, à savoir la mère porteuse, les parents d’intention et l’enfant à naitre ».
     
    La question d’une règlementation internationale a également été abordée, sans qu’un consensus n’ait été trouvé entre les différents groupes politiques.
     
    Toutefois Anne Barzin, du groupe MR, a soulevé timidement quelques « inquiétudes » concernant« le contrôle de l’aspect commercial que pourraient malgré tout prendre certaines GPA » et les« conséquences psychologiques de cette situation sur l’enfant ». « Quelle place donner à cette personne [la mère porteuse] vis-à-vis de l’enfant ? Comment celui-ci trouvera-t-il ses repères entre sa mère porteuse et sa mère ? ». Car contrairement aux parents d’intention et à la mère porteuse, l’enfant « n’aura pas fait le choix de manière délibéré de se retrouver dans cette situation ».
     
    Position du cdH
     
    Au terme de ces travaux, les divergences subsistent. Le groupe cdH s’est particulièrement démarqué, souhaitant pour sa part interdire la GPA, qu’elle soit « commerciale » ou « altruiste ». Le sénateur François Desquesnes a notamment rappelé que « le législateur n’est pas là seulement pour organiser une pratique nouvelle que la science permet dorénavant de réaliser, il est là pour apprécier si cette avancée est aussi un progrès pour la société et pour l’homme (…) la réponse [face à une avancée de la science médicale] ne doit pas être automatiquement ‘oui’». Expliquant ensuite que la différence entre les couples lesbiens ou hétérosexuels et les couples gays était « de nature physiologique », il a réfuté l’idée d’une « discrimination entre les couples dans la législation belge actuelle ». Cette différence qui peut être qualifiée d’ « inégalité de fait », ne peut donc « justifier que les droits fondamentaux d’une personne [ici de la mère porteuse] soient réduits ou amoindris ».
     
    La sénatrice Véronique Waroux s’est également exprimée en séance, expliquent que « ces auditions ont clairement fait évoluer son approche personnelle sur ce sujet éthique ». Déclarant « en avoir entendu ‘de toutes les couleurs’ » au cours des auditions, et bien qu’ « initialement sincèrement ouverte à cette méthode particulière de maternité, pensant à des familles qui souffrent du mal d’enfants », elle dit aujourd’hui « non à la GPA ». En effet « légiférer sur la GPA, ce n’est pas simplement répondre à la souffrance d’un couple en manque d’enfant, c’est surtout prévoir comment répondre à toutes les souffrances nouvelles potentiellement générées par cette GPA ». Or à ce jour« force est de constater, au vu des divergences d’opinions entre partis (…) que nous manquons de réponses concluantes ».
     
    Elle a énoncé avec force la position contestée de son parti : « Puisqu’une grossesse n’est pas un acte banal et peut mettre en danger la mère porteuse, puisque nous manquons de données statistiques, d’études sérieuses et de recul sur les répercussions psychologiques de cette pratique, vu le très large éventail de questions soulevées par la GPA, vu le grand nombre de problème entraperçus lors des auditions et l’impossibilité de tout prévoir, nous disons non à la GPA !»
     
    S’opposant a une demi mesure distinguant GPA altruiste et commerciale, elle a déclaré : « La législation sur la GPA ouvre dangereusement une porte sans savoir avec précision ce qui se cache derrière elle. De plus, on ne peut que l’ouvrir complètement. Impossible de se contenter de l’entrouvrir car toute restriction sera assimilée à de la discrimination ». Ce que François Desquesnes a appuyé :« Le distinguo entre la GPA commerciale et la GPA altruiste ou non commerciale peut se comprendre et se défendre intellectuellement. Mais, dans les faits, il nous semble que les limites sont complexes et difficiles à respecter et à contrôler quand on crée un mécanisme qui, d’une façon ou d’une autre, aboutit à de l’offre et à de la demande».

    ___________________________

    [1] 25 personnes ont été entendues dans le cadre des auditions.

    [2] Le rapport n’est pas encore disponible.

    [3] Actuellement en Belgique, la « pratique des mères porteuses » n’est ni interdite ni encadrée légalement. Les règles de la PMA et de l’adoption sont « bricolées » et appliquées dans les quatre centres qui pratiquent la GPA.

    [4] Mouvement Réformateur.

  • La gestation pour autrui (GPA) fermement condamnée au Parlement Européen

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    Du bulletin de l'IEB :

    Parlement Européen : ferme condamnation de la Gestation Pour Autrui

    Ce jeudi 17 décembre 2015, le Parlement européen a voté son rapport annuel sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde 2014 et sur la politique de l’Union européenne. Dans son paragraphe 114, les parlementaires ont pris pour la première fois dans l’histoire de l’Union européenne une position sur la Gestation Pour Autrui (GPA).

    C’est ainsi que le Parlement européen "condamne la pratique des mères porteuses, qui porte atteinte à la dignité humaine de la femme dans son corps et ses fonctions de reproduction utilisés comme une marchandise ; considère que la pratique de la gestation pour autrui qui implique l'exploitation de la reproduction et l'utilisation du corps humain pour un gain financier ou autre, en particulier dans le cas des femmes vulnérables dans les pays en développement, est interdite et considérée comme une question d'urgence dans les instruments des droits de l'homme".

    Une majorité claire des parlementaires ont ainsi réaffirmé leur opposition à la GPA. (Vote nominatif des parlementaires , p. 105)
    Source : Parlement européen.

    Dossier de l'IEB : "Faut-il légaliser la gestation pour autrui?"

  • François : un pape entre adulation et critiques

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    De l'Agence de presse catholique IMedia-info.org :

    Le pape François, entre popularité mondiale et résistances au sein de l’Eglise

    Près de trois ans après l’élection du pape François au trône de Saint-Pierre, son pontificat semble avoir atteint un certain tournant. Si auprès d’une bonne partie des catholiques, mais aussi des non-croyants, François jouit toujours d’une grande popularité, il n’en est pas toujours de même avec le clergé, et encore moins au sein de son propre gouvernement, où une colère sourde semble gronder.

    Le pape François, qui fête ses 79 ans ce 17 décembre 2015, semble toujours bénéficier d’une grande popularité chez les fidèles catholiques. Il suffit de constater l’enthousiasme des foules venues à sa rencontre au Vatican ou lors de ses récents voyages pour constater que cette popularité se confirme aux quatre coins de la planète. Pour autant, le pape ne fait pas l’unanimité chez les catholiques, certains reprochant au pape une forme de démagogie à l’origine de cette popularité.

    Démagogue, le pape ? Dans son essai Le pape François, un combat pour la joie (Le Passeur Editeur), le vaticaniste de l’Agence France Presse Jean-Louis de la Vaissière tente de dépasser ce préjugé. L’auteur reconnaît volontiers que certaines plaisanteries de ce pape qui parle de Don Camillo ou se présente comme un “curé de campagne“, sont démagogues. Mais François, croit-il savoir, est “volontairement démagogue“, dans le but de “montrer que l’Evangile n’est pas loin des gens“. Mais pour les catholiques soucieux du respect de la doctrine et de la tradition, le pape va justement trop loin dans ce dialogue avec les non croyants ou avec les fidèles d’autres religions. Il suffit de voir ce mouvement lancé sur Twitter accompagné du hashtag#NotMyPope (Pas mon pape), publiant des photos du pape dans des situations jugées alarmantes : avec un moine bouddhiste, un rabbin, un imam, etc.

    Mais les critiques vont au-delà de la forme, à savoir le comportement parfois peu protocolaire du pape François. D’autres fidèles, perturbés par ses discours ou décisions - la réforme des procès en nullité de mariage, par exemple -, “ont très peur de ce qu’ils voient comme une insécurité doctrinale“, ou le fait de “privilégier la miséricorde sur la vérité“, constate Jean-Louis de la Vaissière. Pourtant, estime le vaticaniste, “ces six derniers mois ont montré que l’Eglise ne renie rien de sa doctrine : elle ne juge pas, mais ne se renie pas“. Pour lui, le pape “ne cède rien“, il a seulement “l’esprit dialectique d’un jésuite, et respecte les non-croyants, les agnostiques, voire même les anticléricaux s’il estime que ce sont des hommes bons“.

    Crispation au sein de l’Eglise

    Au sein du clergé, les opinions sont aussi mitigées sur ce pape qui n’est pas toujours tendre avec les prêtres. Carriérisme, mondanités, corruption, bureaucratie, ou encore la rigidité des prélats qui “mordent“, tout y passe. “Ceux qui sont honnêtes le prennent mal, et cela crée un vrai malaise“, reconnaît Jean-Louis de la Vaissière. Mais c’est surtout au sein de son propre gouvernement que François semble rencontrer les plus grandes difficultés. Si sa diatribe contre les “15 maladies“ de la curie, lors de ses vœux de Noël de 2014, est encore restée dans les esprits, c’est aussi la réforme de la curie qui suscite “des inquiétudes sur les postes qui seront supprimés“, relève le spécialiste de l’AFP. “Ces derniers mois ont laissé la place à des séries d’audits, de créations de commissions. Il y a un sentiment de flou, très mal vécu en interne“, confirme ainsi Marie Duhamel, journaliste à Radio Vatican, qui vient de publier un “livre-objet“ particulièrement réussi : Pape François (éditions Mame).

    La méthode employée par le pape, qui a choisi de s’entourer d’une garde rapprochée de neuf cardinaux n’ayant pas fait carrière à la curie romaine, est aussi vivement critiquée. De nombreux prélats ‘anciens de la curie’ regrettent ainsi de ne pas être plus consultés. Les proches du pape, eux, avancent que la réforme de la curie sera avant tout spirituelle, à travers un changement des mentalités. En lançant le grand Jubilé de la miséricorde, le pape François semble lancer un nouveau pari, au peuple entier des fidèles, mais aussi à ces détracteurs, comme une invitation à la réconciliation. Reste à savoir si le message sera entendu partout. BL