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Un évêque gallois va fermer un tiers des églises de son diocèse

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Lu sur le site du journal La Croix (Gauthier Vaillant):

Un diocèse du Pays de Galles va fermer un tiers de ses églises

Mgr Peter Brignall, évêque de Wrexham, au nord du Pays de Galles, explique dans une lettre pastorale datée du 31 mars 2016 qu’il va fermer 22 des 62 églises du diocèse, pour faire face au manque de prêtres.

« Pour certains, ce sera choquant, pour d’autres ce ne sera pas assez radical. » Mgr Peter Brignall, évêque de Wrexham, veut croire que la fermeture d’un tiers des églises de son diocèse sera « un défi », mais aussi « une grande opportunité de renouveau ». Mais c’est avant tout une restructuration imposée par le manque croissant de prêtres.

Ce diocèse du nord du pays de Galles, qui compte aujourd’hui 62 églises, n’en comptera plus que 40 en 2020. À cette date, selon les projections, il restera 22 prêtres en activité dans le diocèse. En 2014, il comptait 30 prêtres diocésains et 25 religieux, pour environ 38 000 catholiques.

« Mon intention est de garantir que dans chacune des églises restantes, la messe sera célébrée chaque dimanche de l’année », écrit-il dans une lettre pastorale datée du 31 mars 2016, et distribuée le 3 avril aux fidèles. Il célébrera lui-même une dernière messe dans chacune des 22 églises qui seront fermées dans les trois années à venir.

Le Pays de Galles, terre de mission

Citant l’exhortation apostolique La joie de l’Évangile du pape François, Mgr Brignall rappelle que « la paroisse n’est pas une institution dépassée, précisément parce qu’elle dispose d’une grande flexibilité ; elle peut prendre différents contours, dépendant de l’ouverture et de la créativité missionnaire du pasteur et de la communauté. »

Un projet mûri « depuis plusieurs mois, et même plusieurs années » par l’évêque, qui dit avoir étudié la situation avec ses prêtres et réalisé des projections, non seulement sur le nombre de prêtres, mais aussi sur le nombre de fidèles dans chaque paroisse.

Cette profonde structuration « signifie que les pasteurs et les communautés devront poser un regard nouveau sur notre manière de vivre en paroisse », et devront aussi réaliser « combien l’Église catholique au Pays de Galles est profondément missionnaire », écrit Mgr Brignall. La nation britannique est majoritairement chrétienne, mais le catholicisme représente à peine 3 % de la population.

Commentaires

  • «En cette année 2016, trois séminaristes seulement seront ordonnés prêtres et seront intégrés dans l'archidiocèse de Buenos Aires. Ce chiffre, dans une juridiction ecclésiastique qui contient plus de trois millions d'habitants et était le siège épiscopal du pape actuel, marque un déclin sans précédent de la prêtrise comme un choix pour la vie consacrée»

    Ainsi commence un article de l'édition de Buenos Aires de "Clarin". Ce bilan catastrophique montre à quel gouffre conduit la voie que Bergoglio a suivie, pendant des années, dans le diocèse de Buenos Aires et qu'aujourd'hui, comme pape, il applique à l'Église universelle.
    La soi-disant «Église en sortie» se révèle être tout simplement une «Église en liquidation». L'Antichambre de l'extinction.
    Egalement parce que, comme pape, de façon incroyable, Bergoglio est allé frapper quelques rares congrégations religieuses et quelques rares évêques qui - contrairement aux autres - avaient de nombreuses vocations (grâce à une spiritualité à l'opposé de celle bergoglienne).

    Si on sait que le cardinal Danneels est le grand ami de François, faut-il s'étonner de la situation actuelle de l’Église de Belgique ?

  • Vos propos démontrent à souhait la manière dont il convient, selon vos perceptions réductrices d'être chrétien !

  • @ Mr Delem

    Je vais laisser l'honneur à Benoit XVI de vous répondre (mais trouvez-vous peut-être aussi que Benoit XVI a des perceptions réductrices d'être chrétien ?) :

    « Méfiez-vous des faux prophètes : ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au-dedans, ce sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Cueille-t-on des raisins sur des épines ? Ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre produit de bons fruits alors que l’arbre mauvais produit de mauvais fruits. » (Mt. 7, 15-17)
    « Ceci concerne (...) les faux prophètes qui disent à chacun : je possède la clé (...). Jésus nous demande d’avoir du discernement devant eux, d’être prudents (...), d’être raisonnablement et objectivement vigilants ; de ne pas se laisser prendre par n’importe quels mouvements, qui ont belle allure mais qui sont vides et destructeurs. Jésus veut avant tout que nous nous référions à la permanence de la Parole de Dieu et que nous nous demandions quels en sont les fruits. Le critère des fruits reste toujours valable. Dans l’Eglise, il faut voir avant tout si quelqu’un se prêche à soi-même, s’il veut imposer ses vues personnelles. Ou s’il a l’humilité de se mettre au service de la foi de l’Eglise et devenir un serviteur du bien commun et de l’unique Parole. » (Benoît XVI, Voici quel est notre Dieu, éd. Plon/Mame.)

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