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  • Le discours du pape lors de la remise du Prix Charlemagne 2016

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    Discours du pape François lors de la remise du prix Charlemagne 2016 (source)

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  • Le "Curé des Marolles" est mort

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Jacques Van der Biest, le "curé des marolles", s'est éteint à l'âge de 86 ans

    Jacques Van der Biest est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi au CHU Saint-Pierre, d'une hémorragie cérébrale consécutive à une chute, à quelques centaines de mètres de son quartier des Marolles auquel il restera à jamais associé. Il avait 86 ans. Ingénieur polytechnicien de formation, Jacques Van der Biest n'a jamais exercé cette profession, choisissant d'entrer au séminaire au début des années 1950. Ordonné prêtre en 1954, il est nommé vicaire à la paroisse Saints-Jean-et-Etienne-aux-Minimes quelques mois plus tard. Jacques Van der Biest se trouve donc au coeur des marolles, quartier populaire et déshérité de Bruxelles. En 1969, il s'engage aux côtés des habitants pour la première "bataille des Marolles". Les Marolliens s'opposent alors à un projet d'extension du Palais de Justice qui entraînerait l'expulsion de quelque 1200 personnes. La mobilisation populaire débouche sur l'abandon du projet.

    A l'origine du CGAM et de l'ARAU

    Jacques Van der Biest participera aussi à la création du CGAM, le Comité Général d'Action des Marolles, et de l'ARAU, l'Atelier de Recherche et d'Action Urbaines. Il sera aussi des autres combats de son quartier contre un plan d'aménagement (en 1979) et contre les effets de la politique de rénovation urbaine qui provoque une augmentation des loyers et contribue au départ des habitants les plus précarisés (en 1989).

    En 2002, Jacques Van der Biest est fait Chevalier de l'Ordre de Léopold et devient Citoyen d'Honneur de la Ville de Bruxelles en 2005. Atteint par la limite d'âge en 2005, le curé des Marolles est invité par l'Eglise de Belgique à démissionner de sa charge pastorale. Une nouvelle mobilisation populaire lui permet de décrocher une dérogation temporaire, puis, en 2008, l'autorisation de rester en fonction tant que cela lui sera possible.

  • Ce 6 mai, le pape reçoit le Prix Charlemagne

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    Le Pape François recevra le Prix Charlemagne le 6 mai

    Communiqué de presse

    La cérémonie de remise du Prix Charlemagne aura lieu le 6 mai à midi au Vatican. Elle débutera par des discours d'"éloge" prononcés par le Président du Parlement européen, Martin Schulz, par le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et par le Président du Conseil, Donald Tusk. La veille, les trois Présidents participeront à un débat sur l'état de l'Union européenne, qui sera précédé par une déclaration du Premier ministre italien, Matteo Renzi.

    Le Prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle est décerné pour des travaux réalisés en faveur de l’unification européenne. Le Prix doit son nom à Charlemagne, roi des francs, considéré comme le "père de l’Europe" par ses contemporains. Le lauréat du Prix pour l'année 2015 était le Président du Parlement européen, Martin Schulz.

    L'annonce du lauréat 2016 a été faite le 23 décembre 2015 à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, par le comité exécutif du Prix. Mentionnant le discours du Pape François au Parlement européen en 2014, le comité a salué le message "de paix et de compréhension" du Pape ainsi que "sa compassion, sa tolérance, sa solidarité et son intégrité de la création tout au long de son pontificat". "En ces temps où de nombreux citoyens en Europe cherchent leur voie, Sa Sainteté le Pape François envoie un message d'amour et d'encouragement", a déclaré le comité.

    Le programme se présente comme suit :

    Vendredi 6 mai

    10h30              Vatican

    Audience privée conjointe des trois Présidents des institutions européennes avec le Pape François

    12h00              Sala Regia, Vatican

    Cérémonie de remise du Prix Charlemagne

    Discours de bienvenue de Marcel Philipp, maire d'Aix-la-Chapelle

    Lecture de la décision de remise du Prix Charlemagne par le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne

    Prix décerné au Pape François par Marcel Philipp, maire d'Aix-la-Chapelle, et le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne

    Discours des Présidents Schulz, Juncker et Tusk

    Déclaration du Pape François

     

  • Chine : la mort du dissident catholique Harry WU et le renforcement de la persécution religieuse

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    D'Anne Dolhein sur reinformationtv :

    Le dissident catholique Harry Wu est mort ; la persécution religieuse se renforce en Chine

    Le dissident catholique Harry Wu est mort le 27 avril dernier, au terme d’une vie marquée par son propre internement en camp de concentration pendant 19 ans, son exil, puis son travail incessant pour faire connaître l’horreur du Laogaï, version chinoise du Goulag et des camps nazis. En 1960, encore étudiant, il avait été convaincu d’activité contre-révolutionnaire en raison de son appartenance à un groupe d’étudiants catholiques : c’est ce qui avait « justifié » son internement qui ne devait prendre fin qu’après la mort de Mao. Le décès de Harry Wu est l’occasion de constater que, si les choses ont en un certain sens changé en Chine sur le plan économique, le Parti conservant néanmoins le contrôle des grands groupes et de la finance, l’idéologie communiste, elle, reste intacte et la persécution religieuse se renforce.

    Le système des laogaï n’a pas non plus été abandonné. Il faut dire qu’il a joué un rôle clé dans le développement économique de la Chine, puisqu’il permet de profiter d’une main-d’œuvre par définition captive, non rémunérée. Il a certainement contribué avec force à « l’émergence » de l’économie chinoise qui aujourd’hui, se situe au tout premier plan mondial. Selon la Fondation de recherche sur le Laogaï, dans laquelle Harry Wu a été actif pendant de longues années, il y avait en 2013 au moins 1.045 camps de « rééducation par le travail » en Chine, avec quelque 4 millions de prisonniers. Ressource capitale pour l’agriculture et l’industrie…

    Harry Wu, dissident catholique : 19 ans de Laogaï

    Ces camps ont toujours été largement ouverts aux chrétiens, persécutés dès l’instant où la République a été proclamée en Chine – et comme ils l’ont été dans tous les pays où le communisme a sévi ou sévit encore. A l’athéisme d’État, toujours d’actualité en Chine, s’est ajouté dès l’origine, en 1950, le « manifeste du mouvement des trois autonomies » : le pouvoir interdisait les missions étrangères, imposait aux religions d’avoir des chefs originaires de la Chine, et rejetait toute aide économique en provenance de l’étranger. A l’époque, la quasi-totalité des catholiques de Chine refusa d’accepter ces normes qui impliquaient la séparation d’avec Rome. Aussitôt, les arrestations d’évêques, de prêtres et de laïcs fidèles allaient commencer.

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  • Toujours plus d'euthanasies aux Pays-Bas

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    Lu sur alliancevita.org :

    Pays-Bas : euthanasies toujours en hausse

    Depuis sa légalisation en 2001, alors que les Pays-Bas étaient le premier pays à dépénaliser cette pratique, le nombre d’euthanasies n’a cessé de croître. Alors qu’on comptait 1.800 euthanasies en 2003, ce nombre est passé à 3.136 en 2010 (+74%) et à 5.516 en 2015, soit une augmentation de 76% par rapport à 2010 et de 206% par rapport à 2003 !

    Le rapport note une « augmentation significative des déclarations d’euthanasies de patients atteints de démence ou de troubles psychiatriques », avec 165 cas contre 122 en 2014.

    Une autre étude, publiée par JAMA Psychiatry, recense, entre 2011 et 2014, 66 cas de suicides assistés qui concernaient essentiellement des patients souffrant de maladies psychiatriques. Le diagnostic le plus courant était la dépression (55 % des cas).

    Un rapport, étudiant le cas des personnes se considérant « fatiguées de vivre » a été remis au gouvernement, en février dernier, concluant qu’il ne fallait pas étendre l’euthanasie à ce type de situation.

    Par ailleurs, alors que l’euthanasie aux Pays-Bas peut déjà être pratiquée sur des enfants mineurs à partir de 12 ans, le Ministre de la Santé hollandais vient de commanditer une étude afin d’étudier la possibilité d’étendre cette loi aux enfants de 1 à 12 ans (les enfants de moins d’un an peuvent déjà être euthanasiés avec le consentement de leurs parents).

    Toutes ces « extensions » de la loi, présentes ou à venir, montrent les graves dérives liées au développement de la mentalité euthanasique dans ce pays.

    Le rapport annuel des comités régionaux de surveillance de l’euthanasie aux Pays-Bas en 2015 a été publié la semaine dernière. Ce rapport révèle que 5.516 personnes sont décédées à la suite d’une euthanasie ou d’un suicide assisté, soit 4 % des 147.010 décès comptabilisés pour cette année.

  • "Ne nous éliminez pas !" ou quand une jeune trisomique anglaise s'adresse au ministre de la santé

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    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    HEIDI CROWTER, JEUNE ANGLAISE ATTEINTE DE TRISOMIE 21 S'ADRESSE AU MINISTRE DE LA SANTÉ: "NE NOUS ÉLIMINEZ PAS !" 

    Un certain nombre de britanniques se lève contre les nouveaux tests prénataux non invasifs (DPNI) que le Gouvernement prévoit d’introduire dans le système de santé publique, et qui « visent à éliminer davantage de bébés porteurs de trisomie 21 », « ce qui signifie que davantage seront avortés », et l’impact à long terme est certain.

    La semaine dernière, rejoignant les lignes remarquées des jeunes internes en médecine, Heidi Crowter, une jeune femme de 20 ans atteinte de trisomie, s’est adressée directement au ministre de la santé sur un problème qui « relève probablement de la vie et de la mort plus que d’une affaire de contrats de travail ».

    En tant qu' « experte de la trisomie 21 », elle a assuré au ministre que sa vie était « simplement aussi importante et joyeuse que celle de n’importe qui », qu’elle pensait que tous avaient « une valeur égale, et devraient être évalués de manière égale », que les enfants porteurs d’un handicap « participaient aussi à la diversité et à la richesse de la vie ». Expliquant combien les parents d’enfants atteints de trisomie avaient besoin d’être accompagnés et rassurés sur « le potentiel de cette nouvelle vie humaine », sur « l’amour et la joie qu’elle peut avoir et apporter », elle a interpellé le ministre : « Jeremy Hunt, ne nous éliminez pas, travaillez avec nous à bâtir une société qui traite chacun avec toute la dignité, le respect, la compassion, et l’amour qu’il mérite ».

    Comme la comédienne Sally Phillips qui affirmait la semaine dernière que « la trisomie 21 n’est pas une maladie, mais un type de personne », Heidi regrette que les premiers concernés, à savoir les personnes trisomiques, n’aient même pas été consultés. Le Nuffield Council on Bioethics, qui a décidé de se pencher sur les questions éthiques soulevées par ces nouveaux tests, n’envisage pas de consulter une personne trisomique pour cela. Ils ont déjà recruté cinq « experts » légaux ou génétiques « de ces tests, pas des patients », dont deux sont ouvertement des promoteurs du DPNI.

    Pour aller plus loin :

  • « L’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille » accueille avec respect, gratitude et disponibilité filiale l’exhortation apostolique Amoris Laetitia.

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    De Mgr Livio Melina, Recteur de l’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille, sur didoc.be (La version originale de ce texte a été publiée le 10-4-16 sur http://www.istitutogp2.it/.)

    "Amoris laetitia": fidélité à la doctrine et renouveau pastoral

    « L’Institut Pontifical Jean-Paul II pour l’étude du Mariage et de la Famille » accueille avec respect, gratitude et disponibilité filiale l’exhortation apostolique Amoris Laetitia

    Dans ce document, le pape François a conclu le chemin synodal commencé il y a deux ans. Nous avons accompagné ce chemin avec la préoccupation que notre contribution ne soit pas absente, avec ouverture de cœur et d’esprit, avec clarté et franchise, sûrs de la fécondité de l’inspiration qui naît de Jean-Paul II, « le pape de la Famille » et qui a mûri pendant ces 34 années d’engagement en recherche et enseignement, toujours vécus en lien étroit avec l’expérience concrète de la pastorale familiale.

    Je souhaite communiquer rapidement quelques réflexions qui proviennent d’une première lecture du document. Il faudra du temps pour approfondir avec l’attention que cet enseignement du pape François mérite, caractérisé surtout par le grand désir pastoral d’annoncer la Bonne Nouvelle de la famille à partir de la perspective de la miséricorde, souhaitant rencontrer les familles dans le concret de leur existence et leur fragilité, ouvrant pour toutes un chemin de conversion et de croissance dans l’amour.

    Dans le débat ecclésial et dans l’opinion publique, est apparu un grand intérêt pour une question concrète qui n’est certainement pas la plus importante d’un point de vue pastoral, à savoir l’admission à l’Eucharistie des divorcés remariés civilement. En effet, comme le même pape François l’a fait remarquer, ce problème n’est pas central dans le synode. Il suffit de penser aux grands défis de l’Église envers la famille dans le contexte actuel : le fait que les jeunes se marient de moins en moins jeunes ; la perte du rôle social du mariage ; les nouvelles idéologies qui menacent la famille ; et surtout et avant tout, le grand devoir de porter de Christ à toutes les familles, dans le cadre de la nouvelle évangélisation... Sans doute, certains ont voulu concentrer l’attention sur ce point spécifique en le considérant comme un test de vérification, avec l’espoir d’un éventuel changement dans la position de l’Église (on a parlé de « révolution »), comme s’il concernait seulement le niveau pastoral et non doctrinal.

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