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  • CitizenGo fait circuler une pétition pour que l'ONU reconnaisse le génocide des chrétiens d'Orient

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    L'ONU doit reconnaître le génocide des chrétiens d'Orient

    By CitizenGO · 05/26/2016

    Tous les régimes sanglants, à travers les siècles, ont en général, cherché à dissimuler leur violence. Mais concernant DAESH, la violence est mise en avant. Pire, c’est leur support de communication: décapitations, torture, amputations, viols, mise en esclavage. Le tout filmé et diffusé dans les médias et sur les réseaux sociaux.

    Alors comment pourrons-nous dire, plus tard, que nous ne savions pas ?

    Le Parlement européen a voté une résolution qualifiant de « génocide » les crimes commis sur les chrétiens d’Irak et de Syrie par l’État islamique. Le jeudi 4 février 2016, les eurodéputés ont adopté une résolution sur « le massacre systématique des minorités religieuses par DAESH, en Irak et en Syrie ». Le texte stipule que DAESH « commet un génocide contre les chrétiens, les Yézidis et d’autres minorités religieuses ou ethniques qui ne partagent pas son interprétation de l’islam ».

    Par ce texte, les parlementaires ont demandé à l’Union européenne, d’instituer un représentant spécial permanent pour la liberté de religion et de conviction, et au Conseil de sécurité des Nations- Unies, de prendre des mesures « pour que ces actes soient qualifiés de génocide ».

    Le  7 mars 2016, le Secrétaire d’Etat américain aux affaires étrangères, Monsieur John Kerry a lui aussi accusé DAESH de commettre ungénocide contre les chrétiens d'Orient.

    Qu’est-ce qu’un génocide ?

    Le génocide est puni par la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par l'Assemblée générale des Nations-Unies le 9 décembre 1948. Il est défini ainsi:

    «Le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : meurtre de membres du groupe ; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe».

    En quoi l’utilisation du mot « génocide » est-elle légitime ?

    Il est souvent très compliqué de prouver « l’intention de détruire ». Mais en ce qui concerne les chrétiens d’Orient, il existe plusieurs déclarations officielles de l’État islamique exprimant, de manière incontestable, la volonté de détruire les « croisés » et les « adorateurs de la Croix ». Aujourd’hui, le nombre des chrétiens a chuté de 1,25 million à 500 000 en Syrie et de 1,4 million à moins de 275 000 en Irak, et ce en quelques années seulement.

    Combien de temps allons-nous encore attendre ? Combien de meurtres, de viols, d’amputations, de mise en esclavage et de personnes brulées vives ?

    Cette pétition est portée et soutenue par des personnes, des organisations et des associations d’horizons politiques et culturels différents.

    CitizenGO les remercie pour leur engagement à défendre les chrétiens d’Orient et les minorités.

    Sens Commun (LR), Les Poissons Roses (PS), le collectif Horizon, Avenir pour tous, l’Institut Montalembert, Jean-Christophe Fromantin (Député des Hauts-de-Seine et Président de ExpoFrance 2025), Saïd Oujibou (Président de l’UNACF), Virginie Tellenne (Frigide Barjot, Présidente de l’APT), Ludovine de la Rochère (Présidente de LMPT), Guillaume de Prémare (Délégué général Ichtus), Jean-Baptiste Maillard ( Secrétaire général de Lights in the Dark), Caroline Wallet (Conseiller municipal), Xavier Bongibault, Philippe de Saint-Germain (Fondateur de la revue Liberté politiques), Les Gavroches, Cyrano.net, Ichtus, Tous chrétiens d’Orient, l’Observatoire Socio-Politique du diocèse de Fréjus-Toulon, P. Louis-Marie Guitton, Philippe de Roux (PS), Alban Gérard (Gavroches), Arnaud Bouthéon (LR),  Bruno de Saint-Chamas, Laurence Tcheng, Clotilde et Christophe Brossollet (Les Gavroches), Falk van Gaver (journaliste, auteur de Taybeh, dernier village chrétien de Palestine aux Editions du Rocher 2015, prix de l'Œuvre d'Orient 2016), Jean-Baptiste d'Albaret (Rédacteur en chef de Politique magazine), Patrice de Plunkett (journaliste et essayiste), Marie-Gabrielle Ménager (Forum Wahou), Les Mères Veilleuses.

  • Malawi : un islam en voie de radicalisation

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    Lu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    MALAWI : l’Église s’inquiète d’une islamisation croissante

    L’islam traditionnel est certes modéré au Malawi, reconnait Mgr Monfort, évêque de Mangochi, et la coexistence entre les religions a toujours été pacifique. D’ailleurs, les chefs religieux dans le diocèse de Mangochi, dont la population est majoritairement musulmane, entretiennent de bons contacts. L’évêque a évoqué la fondation d’un comité christiano-musulman, qui se réunit en cas de problème et recherche ensemble des solutions. Toutefois, il déplore une radicalisation croissante de la population musulmane.

    «  ils veulent apporter le ‘vrai islam’ au Malawi »

    Selon Mgr Monfort, des prédicateurs musulmans venus du Soudan entrent de plus en plus souvent au Malawi pour y prêcher un islam plus radical. Ils sont difficiles à contrôler, ils se disent « insatisfaits » de l’islam traditionnel local et veulent apporter « le véritable islam » au Malawi. Il y a déjà eu des exactions au cours des années passées. La plupart du temps, elles ont été commises après les prières du vendredi. Mgr Monfort a interpellé les chefs religieux islamiques à ce sujet, qui ont  en effet reconnu que les imams appelaient les gens à la violence, rajoutant « vous devez prier pour les imams, car ils sont mal formés. »

    L’évêque souligne que même pour les chefs religieux, il est difficile de contrôler les imams, car « n’importe qui disposant de suffisamment d’argent a le droit de construire une mosquée. Et celui qui l’a construite contrôle aussi l’imam. Ainsi, dans certains villages, il y a quatre mosquées : une mosquée traditionnelle, qui s’y trouve depuis toujours, ainsi que d’autres mosquées nouvellement construites. »

    Mgr Monfort affirme en outre que de plus en plus d’adolescents obtiennent des bourses pour suivre des études au Soudan ou en Arabie Saoudite, et qu’ils retournent ensuite au Malawi, mais radicalisés. Concernant le nombre de musulmans, l’évêque explique que « beaucoup d’entre eux ont plusieurs épouses, ce qui augmente le nombre de leurs enfants et accroît le taux de musulmans dans la population. Souvent, ces familles n’ont pas les moyens pour permettre une éducation scolaire régulière à autant d’enfants, de sorte qu’elles peuvent seulement les envoyer dans les écoles coraniques, les madrasa. »

    « Pour certains croyants, c’est une grande tentation de se convertir à l’Islam »

    Selon l’expérience de l’évêque, la polygamie joue aussi un rôle pour les adeptes des religions traditionnelles africaines souhaitant rejoindre une grande communauté religieuse. Tandis que la polygamie est inacceptable pour l’Église catholique, les personnes qui se convertissent à l’islam peuvent conserver ce mode de vie familial. Il explique que ces gens sont donc « plus faciles à convertir ». Les musulmans sont invités à épouser les jeunes filles chrétiennes, car même lorsque l’épouse ne se convertit pas à l’islam, ses enfants sont automatiquement des musulmans.

    Selon Mgr Monfort, la mission de l’Église consiste dans l’approfondissement de la foi. « Nous encourageons les prêtres à être proches des gens et, comme le dit le pape François, à sortir de la sacristie. Pour certains croyants, c’est une grande tentation de se convertir à l’Islam – surtout lorsque le seul établissement scolaire du village est une institution musulmane. Ils ont besoin d’aide et d’encouragement. »

    Alors que la population totale du Malawi se compose d’une majorité d’environ 80 % de chrétiens et de seulement 13 % de musulmans, le taux de musulmans dans le diocèse de Mangochi atteint entre 50 et 90 %, selon les régions. En moyenne, environ 75 % de la population totale du diocèse sont musulmans.