Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles porte un coup fatal à la hausse des vocations

    IMPRIMER

    Lu sur « diakonos.be »

    Le Primat de Belgique, en poste depuis moins d’un an, vient de fermer pour des raisons douteuses une fraternité de prêtres qui attirait de nombreuses vocations.

     Jozef De Kesel a été nommé archevêque du siège principal de Belgique, Malines-Bruxelles, succédant à l’Archevêque André Léonard, d’orientation plus traditionnelle. Alors que son prédécesseur s’était illustré par des positions fermes en faveur de la défense de la vie et ses positions tranchées sur la sexualité humaine, De Kesel appelle quant à lui de ses vœux une Eglise qui « ne se replie pas sur elle-même » et qui « respecte les homosexuels ».

     De Kesel a donc fait un pas supplémentaire vers une plus grande « libéralisation » de son diocèse en ordonnant la fermeture d’une fraternité de prêtres fondée par son prédécesseur.

     L’Archevêque Léonard avait en effet fondé la « Fraternité des Saints Apôtres » en tant qu’association cléricale de droit diocésain, avait ouvert un séminaire pour former les séminaristes de cette même fraternité et leur avait confié deux paroisses à Bruxelles.

     La fondation d’une fraternité peut sembler une décision étrange de la part d’un évêque – étant donné qu’il est tout de même seul aux commandes de son propre diocèse – mais cela démontre à nouveau combien d’obstacles un évêque conservateur doit surmonter.

     Comme dans de nombreux diocèses allemands, le soi-disant manque de prêtres est souvent invoqué pour justifier ou renforcer des structures laïques en tous genres, pour instaurer des « liturgies de la parole » avec distribution de la communion ou la création de toutes sortes d’offices extraordinaires qui ont pour effet de rendre les prêtres superflus. Dans de nombreuses paroisses du Nord de l’Allemagne ou dans les zones rurales, les messes sont inaccessibles aux personnes qui ne disposent pas d’une voiture ou qui sont trop âgées pour se déplacer. Ces dernières doivent se contenter de pseudo-liturgies dirigées par des laïcs.

     Plutôt que de perdre du temps à combattre les critiques internes et externes, Mgr Léonard avait choisi une autre option : ouvrir une fraternité qui puisse transmettre la beauté de la prêtrise et attirer de nouvelles vocations. La Fraternité n’avait que 3 ans mais comptait déjà 6 prêtres et 21 séminaristes à son actif – une abondance extraordinaire selon les standards de l’Europe du Nord.

    Lire la suite

  • Brexit aussi à la COMECE ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site « Riposte catholique » :

    Comece.png« Le Brexit pourrait poser une question en interne à la  Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) puisqu’elle est composée d’évêques délégués des 28 Etats membres de l’Union européenne. Pour le Royaume Uni, elle compte un évêque délégué de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, et un évêque délégué de la Conférence épiscopale écossaise. Cette question devrait être à l’ordre du jour de de la prochaine assemblée plénière de la COMECE au mois d’octobre 2016 à Bruxelles.

    Le débat sur l’avenir de l’Europe se poursuivra lors d’un congrès européen organisé par la COMECE, en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des Traités de Rome.

    Le cardinal Reinhard Marx,  président de la COMECE  a déclaré regretter le vote britannique, tout en appelant l’Europe à aller de l’avant (on ne sait pas trop où). Ce regard vers l’avenir, c’est la vocation de la COMECE, pusqu’elle a été crée il y a plus de trente ans pour penser et accompagner le projet européen. C’est ce qu’explique Johanna Touzel porte-parole de la COMECE.

    Voici la déclaration du cardinal :

    « Jeudi dernier, une majorité d’électeurs britanniques a voté par référendum pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Il convient naturellement de respecter cette décision des électeurs britanniques, même si nous la regrettons profondément en tant que COMECE. En effet, l’Union européenne est le projet d’une Communauté solidaire. C’est pourquoi le retrait volontaire d’un de ses membres est douloureux et a des conséquences pour tous les autres. Il faudra maintenir, utiliser et développer à l’avenir les multiples liens culturels et spirituels qui existent entre nous. Nous le savons : l’Europe est plus que l’Union européenne. Les étapes à venir des négociations concrètes sur le retrait et ses modalités vont exiger de toutes les parties concernées qu’elles fassent preuve de sens de la responsabilité et de mesure. En particulier, les plus faibles et les plus vulnérables, ni au Royaume-Uni, ni dans l’Union européenne, ne doivent être victimes de ce processus.

    Après le référendum, le temps est venu pour l’Union européenne de regarder de l’avant. La décision des électeurs britanniques confronte l’Union et ses États membres à la question de leurs objectifs et de leurs devoirs. L’Union européenne a besoin d’un nouveau départ. Nous avons besoin en quelque sorte de « repenser » l’Europe. Les réflexions sur le développement futur de l’Union européenne doivent donc s’appuyer sur une participation élargie de la société. L’Europe et l’UE sont la responsabilité de tous, parce que c’est uniquement ensemble que les peuples de l’Europe seront en mesure de trouver un avenir meilleur. Il s’agit notamment de retrouver le chemin vers un «véritable humanisme européen», celui que le Pape François a encouragé les Européens à prendre dans son discours de réception du Prix Charlemagne. L’Eglise compte bien contribuer à ce débat nécessaire sur l’avenir de l’Europe. C’est pourquoi la COMECE organisera en octobre 2017, à l’occasion du 60e anniversaire des traités de Rome, un congrès afin d’insuffler les réflexions de l’Eglise dans le débat sur l’avenir de l’Union européenne.

    Dans le même temps, l’Union européenne ne doit pas se figer dans l’autoréflexion. Que ce soit ensemble ou côte-à-côte, les peuples et les nations européennes ont une responsabilité morale envers le monde, les pays les plus pauvres, la sauvegarde de la création et la limitation du changement climatique. Grâce à l’Etat de droit et à la perspective d’une vie en paix et d’un niveau de vie élevé, l’Europe représente un pôle d’attraction pour de nombreuses personnes. Même sous des conditions politiques modifiées, l’UE devra continuer à être à la hauteur de sa responsabilité dans le monde.

    Le nationalisme qui se renforce dans certains pays ne doit pas devenir à nouveau le levier de l’exclusion, de l’hostilité et de la discorde. Nous nous y opposerons en tant qu’Eglise de toutes nos forces. »

    Ref. Brexit aussi à la COMECE ?

    A noter : sous la direction de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi ancien professeur d’histoire à l’Université catholique de Louvain (UCL),  Gérard-François Dumont (géo-démographe, professeur  à l’Université de Paris IV), Vincent Dujardin (président de l’Institut d’études européennes de l’UCL) et Jan De Volder (professeur à la Katholieke Universiteit Leuven et rédacteur politique de Tertio, revue d’opinion catholique flamande) publient aux éditions « Lumen Vitae » un essai intitulé « Quelle âme pour l’Europe? ». Ce livre sera présenté à la presse lundi prochain  4 juillet, au siège de la COMECE à Bruxelles, en présence notamment de Mgr Alain Lebeaupin, nonce apostolique auprès de l'Union européenne.

    JPSC

  • "Pourquoi je suis pro-européen"

    IMPRIMER

    Sur le blog "Des hauts et débats", Vianney, professeur de sciences économiques et sociales dans un lycée français, nous explique pourquoi il est pro-européen :

    Voici sa conclusion :

    Malgré tous les défauts, malgré les défaillances de l’euro, malgré les difficultés de gouvernance, malgré les problèmes économiques et culturels, je reste pro-européen. D’abord parce que je  crois dans le projet axiologique européen, ce qui se passe de justifications. Ensuite parce que je pense que la gouvernance supranationale est nécessaire et très utile, qu’elle peut être démocratique si on améliore les institutions, et qu’elle est et restera circonscrite à certains domaines. L’Union Européenne ne signifiera jamais la fin des Nations, car l’UE ne sera jamais un seul Etat, une seule Nation. Au mieux (au pire, diront les eurosceptiques), elle deviendra une sorte de fédération d’Etats moins intégrés que les Etats-Unis (leur intégration dure depuis deux siècles !). Tant qu’existeront en Europe des peuples, des langues et des cultures différentes, les Etats-nations ne disparaîtront pas, quelle que soit l’intensité de la mondialisation et les pouvoirs de la Commission européenne.

    Bien sûr que la nation est une forme passagère condamnée à disparaître… Le Mont-Blanc aussi ! Max Gallo

    L’UE ne nous enlèvera ni notre vin ni notre fromage, ni notre drapeau, notre hymne, notre langue, notre culture, nos choix en matière d’Education, de santé ou de politique de la jeunesse, ni même la plus grande partie de nos décisions économiques. L’UE n’a jamais cessé de promouvoir les cultures et les langues locales et la plupart des mouvements indépendantistes (comme les Catalans) sont très favorables à l’UE. Comment peut-on sérieusement penser que la finalité de la construction européenne est de détruire les Etats-nations ? Elle n’en a ni la volonté, ni (surtout) les moyens.

    Je suis pro-européen, enfin, parce que je pense que ce serait pire sans l’UE. L’euro n’est pas idéal, mais il apporte toujours d’importants bénéfices (fin des coûts de change, des attaques spéculatives, des crises de change, augmentation des échanges, concurrence du dollar) et sortir de l’euro serait probablement pire, désastreux à court-terme, avec des bénéfices incertains à long terme. Les commissaires européens sont technocratiques et incompétents ? Peut être, mais les dirigeant des Nations européennes sont souvent pires. Qui peut franchement se plaindre que la Commission exige que la France améliore le traitement des eaux usées (lien) ? Critique les millions dépensés à perte pour une entreprise aussi inefficace que la SNCM (lien) ? Rappel un premier ministre à l’ordre qui traite des citoyens européens comme des  indésirables (lien) ? Sanctionne les prélèvements excessifs de la France sur les ressources marines (lien) ? Parfois, l’intervention d’une autorité supranationale est bienvenue, précisément au nom de l’intérêt général. L’UE ne protège pas toujours efficacement ses citoyens des conséquences négatives de la mondialisation ? mais elles seraient probablement plus violentes si la France faisaient cavalier seul en jouant protectionnisme des uns contre protectionnisme des autres. Si c’est pour perdre en Cognac ce qu’on gagne en tee-shirt…

    L’Union Européenne est divisée ? Français, sommes-nous bien placés pour lui faire la leçon ? Sans même parler de notre atavisme bagarreur, la République une et indivisible a elle-même du plomb dans l’aile. Nous nous divisons nous aussi, par communautés et identités qui se veulent, se croient, irréductibles. Nous nous divisons au souvenir d’une ancienne unité, incapables de communier à une unité – même nationale – plus haute. (…) Ne mettons pas abusivement sur le dos de l’Europe, de l’Union Européenne, ce que portent les vents mauvais de l’époque. L’angoisse devant les menaces actuelles – économiques, sécuritaires, migratoires – laissent certains imaginer que les structures d’hier répondraient mieux aux défis d’aujourd’hui. Les meilleurs veulent retrouver le cadre connu, comme si l’époque glorieuse devait nécessairement revenir avec lui. D’autres cultivent les réflexes ancestraux, et le nationalisme réflexe. Ils vous disent que ce n’est pas l’Europe qui a fait la paix ? Soit. Eh bien essayez les nationalistes, pour voir. Si vous n’aimez pas l’Union, essayez la désunion.

    Koz

     

  • Jubilé sacerdotal de Benoît XVI : le reportage

    IMPRIMER

    JPSC

  • Confirmer les enfants plus jeunes et reporter la profession de foi à un âge plus avancé ?

    IMPRIMER

    Telle est la proposition de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz, formulée dans la lettre ci-dessous (source) :

    1) État des lieux

    Aujourd’hui dans nos paroisses, de nombreux jeunes et adultes n’ont pas reçu le sacrement de la Confirmation. Il s’agit pourtant du deuxième sacrement de l’initiation chrétienne, complément indispensable du baptême, à travers lequel, Dieu met en place dans le baptisé ce qui permettra à l’Esprit Saint d’agir quand et comme il voudra pour lui permettre de venir au secours de ses faiblesses, de devenir pleinement enfant de Dieu, et de trouver sa place de disciple-missionnaire dans le Corps du Christ.

    Alors que l’Eglise exige normalement la confirmation pour pouvoir recevoir le sacrement du mariage ou pour être parrain ou marraine, en France pratiquement nous avons renoncé à l’exiger, vu le trop grand nombre d’adultes qui ne l’ont pas reçue.

    Enfin, aujourd’hui certains jeunes baptisés choisissent de suivre la préparation à la confirmation, d’autres arrêtent leur formation chrétienne après la première communion ou après la profession de foi. Dans certaines familles “chrétiennes”, les enfants ne sont plus baptisés et les parents disent : ils choisiront plus tard.

    Par contre, de plus en plus d’enfants ou d’adolescents non baptisés demandent spontanément l’initiation chrétienne. Il s’agit donc de prendre en compte la multiplicité des démarches, en proposant une vision cohérente et simple des sacrements par lesquels on devient disciple du Christ et membre de son Eglise.

    Notre pastorale des sacrements de l’initiation des enfants et des jeunes place la première communion vers l’âge de 8-10 ans et la confirmation entre 12 et 14 ans. Nous avons donné l’impression que la confirmation était le sommet des trois sacrements de l’initiation. La nature du sacrement de la confirmation est tout autre.

    Les jeunes eux-mêmes, comme les animateurs, parlent de la confirmation en disant qu’ils vont “confirmer” le baptême reçu étant bébés. En fait, il ne s’agit pas pour le baptisé de « confirmer » ou de ratifier son baptême, mais de recevoir le sacrement qui le complète et le “renforce”. Le mot confirmatio signifie « renforcer ». Il s’agit de renforcer non le baptême lui-même, mais l’onction du saint-chrême reçue juste après le baptême, geste qui annonce la chrismation, le don du Saint Esprit par l’imposition des mains et la marque du saint-chrême sur le front.

    Le mot chrismation -onction du saint-chrême- est plus expressif que celui de “confirmation”. En italien, par exemple, la confirmation s’appelle “cresima”. En tout état de cause, il ne faudrait plus parler de “confirmation”, mais de “chrismation” pour les adultes admis simultanément aux trois sacrements de l’initiation, puisque l’onction post-baptismale est omise, et qu’ils reçoivent directement la chrismation.

    Les adolescents en cours de collège qui se préparent à la confirmation le font avec sérieux, souvent grâce à une retraite. Mais les candidats sont trop peu nombreux. Moins de cinq pour cent des jeunes baptisés sont au final confirmés.
    Pour ceux qui n’ont pas été confirmés, il n’y a pas d’âge pour demander et recevoir ce sacrement. Chaque année, nous célébrons avec bonheur des confirmations d’adultes.

    Lire la suite

  • L'évêque de Fréjus-Toulon ordonne six prêtres, sept diacres, et consacre son diocèse au Coeur sacré de Jésus

    IMPRIMER

    Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon :

    Pour l’amour du Cœur de Jésus

    Messe des ordinations 2016

    Le dimanche 26 juin 2016, sous la "cathédrale de verdure" de La Castille, monseigneur Dominique Rey a ordonné 6 nouveaux prêtres et 7 nouveaux diacres. Ce dimanche, en ce Jubilé de la Miséricorde, coïncidait avec la consécration du diocèse au Sacré Cœur de Jésus.

    Il y a près d’un siècle en 1921, Mgr Guilibert, mon prédécesseur recevait une lettre signée Aubert de La Castille, qui léguait au diocèse de Fréjus-Toulon le domaine viticole de la Castille et son château. Mme Aubert écrivait à l’évêque de Fréjus-Toulon en ces termes : « Oui les vocations vont affluer ici ; c’est de La Castille, redevenue la maison du Bon Dieu, qu’il sortira des saints… Je demanderai au Sacré cœur de la bénir. »

    La célébration de ce jour nous invite à nous réapproprier spirituellement cet héritage qui est aussi une promesse, une prophétie. A la fin de cette cérémonie d’ordination et en cette année dédiée à la Miséricorde divine, je vais consacrer le diocèse de Fréjus-Toulon au Sacré Cœur de Jésus.

    Le culte du cœur de Jésus, disait Pie XII, c’est le culte de l’amour rédempteur. En contemplant à la suite de l’évangile de Jean (chap 19) le côté ouvert du Christ exposé sur la croix en sa Passion, nous vénérons la victoire de l’Amour. Au-delà de tout ce que Jésus a dit et accompli en son existence terrestre, après avoir rendu son dernier souffle, Jésus livre à notre contemplation le symbole récapitulatif et expressif de sa nature et de sa mission, le signe de l’amour, le signe du cœur. Le cœur de Jésus nous rappelle que Dieu est amour, à quel point Dieu nous aime, jusqu’à mourir pour chacun d’entre nous, jusqu’à ouvrir son cœur paternel.

    Le curé d’Ars disait que «  le sacerdoce c’est l’amour du cœur de Jésus ». Le chemin vers le cœur de Jésus nous fait découvrir la nature profonde du sacerdoce :

    1) Dans l’évangile de Jean, au moment de la Cène et lors de la trahison de Judas, le disciple Bien Aimé se penche sur la poitrine de Jésus. Il écoute les battements d’un cœur brûlant d’amour, et en même temps il discerne, dans les pulsations de ce cœur, la blessure de la trahison. A la suite du disciple bien aimé, qui fut l’un des premiers « ordonnés » par Jésus, le prêtre est également appelé à un cœur à cœur avec Dieu.

    Lire la suite

  • Le pallium remis à Mgr De Kesel

    IMPRIMER

    Communiqué de presse du service de presse de l'Archevêché :

    Mgr Jozef De Kesel recevra le pallium des mains du Pape

    Mgr Jozef De Kesel recevra le pallium des archevêques des mains du Pape François ce 29 juin en la fête des Sts-Pierre et Paul lors de la célébration eucharistique sur la place st Pierre.

    Ornement sacerdotal tissé de fine laine blanche d’agneau et composé de deux bandes pendantes brodées de six croix en soie noire. Le pallium, porté autour du cou, est le symbole du lien particulier de communion avec Rome d’un archevêque métropolitain, ainsi que sa fonction pastorale.

    Depuis son élection, le Pape François s’est souvent présenté comme évêque de Rome, et il a fait de la collégialité entre le Siège de Pierre et les évêques du monde une des priorités de son pontificat. Le pape, les primats et les archevêques métropolitains portent le pallium autour du cou pendant les célébrations liturgiques. Il est le symbole de l’unité qui lie la hiérarchie catholique.

  • L'archevêque, Sainte-Catherine et les Saints-Apôtres : vers l'apaisement ?

    IMPRIMER

    Bruxelles, mardi 28 juin 2016

    La décision de Monseigneur de Kesel de ne plus accueillir la Fraternité des Saints Apôtres dans l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles par principe de solidarité vis-à-vis des évêques français a créé une vive confusion et beaucoup d’incompréhension chez de nombreux catholiques belges. Suite à cela, des dizaines de personnes ont introduit un recours canonique contre cette décision. Le recours introduit permet de suspendre temporairement la décision et d’analyser le dossier plus calmement afin de trouver une solution constructive.

    Dans un souci d’apaisement et de dialogue, plusieurs demandes de rencontre avec l’Archevêque avaient été lancées ces dernières semaines. Nous avons le plaisir d’annoncer que le vendredi 24 juin dernier à 15h, Mgr de Kesel a rencontré à Malines une délégation de laïcs attachés à ce que l’élan missionnaire dégagé par la Fraternité puisse continuer en Belgique et que tous les prêtres et séminaristes qui désirent le poursuivre y soient accueillis avec bienveillance.

    Durant cet entretien, Mgr de Kesel a d’abord demandé aux représentants présents d’apaiser les inquiétudes en assurant que l’église Sainte-Catherine restera bien ouverte et confiée aux prêtres de la Fraternité des Saints-Apôtres qui la desservent aujourd’hui, lesquels pourront continuer à vivre ensemble en fraternité durant tout son épiscopat. 

    Mgr de Kesel viendra visiter la paroisse quand tout sera apaisé. Il a dit enfin qu’il serait disposé, si d’autres évêques étaient désireux d’accueillir la Fraternité des Saints-Apôtres et d’en être responsables canoniquement, à ce qu’une antenne puisse se développer et continuer sa mission en Belgique.

    Nous remercions vivement Mgr de Kesel pour cette réunion constructive qui montre son désir d’unité et la recherche d’une solution pour le bien de tous.

    Nous suivons ce dossier très attentivement et nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour toute nouvelle information. 

    http://www.paroissiensdesaintecatherine.wordpress.com

    De son côté, l'agence Belga diffusait la dépêche suivante :

    Les prêtres resteront à l'Eglise Sainte-Catherine mais leur fraternité est en suspens

    L'église Sainte-Catherine restera ouverte et confiée aux prêtres de la fraternité des Saints-Apôtres, qui pourront continuer à vivre ensemble durant l'épiscopat de Monseigneur De Kesel, a rapporté mardi la délégation de laïcs reçue vendredi à 15h00 par l'archevêque de Malines-Bruxelles. Une réunion est prévue mercredi avec les paroissiens de Sainte-Catherine pour leur faire part de la teneur des discussions.

    La décision prise par Monseigneur De Kesel le 15 juin dernier de ne plus accueillir la fraternité des Saints-Apôtres dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles est cependant maintenue. Des dizaines de personnes ont introduit un recours canonique, qui a suspendu son exécution prévue fin juin, offrant un temps de dialogue supplémentaire d'au moins un mois. Sans archevêché pour l'accueillir canoniquement, la fraternité risque d'être dispersée.

    Lors de la réunion, Monseigneur De Kesel a motivé sa décision par sa volonté de mettre fin aux critiques émanant d'évêques français et belges, qui se plaignent du fort attrait de jeunes Français pour cette fraternité. "Cette vie en fraternité - avec prière commune, vie sous le même toit et service en équipe auprès d'une paroisse - répond à une attente des jeunes d'aujourd'hui pour réaliser leur vocation de prêtre", commente Bernard de la Croix, représentant de la délégation de paroissiens. Mgr de Kesel s'est dit disposé à développer une antenne si un autre évêque, belge ou étranger, acceptait d'accueillir la fraternité des Saints-Apôtres et d'en être responsable canoniquement. À la suite de l'invitation de 200 paroissiens, il a assuré qu'il visitera la paroisse lorsque le climat sera apaisé.

    La fraternité des Saints-Apôtres a été constituée en avril 2013 par Monseigneur Léonard, l'ancien archevêque de Malignes-Bruxelles. Elle compte aujourd'hui 22 séminaristes et six prêtres ordonnés, à savoir cinq en Belgique et un dans une antenne à Bayonne en France. Plus d'une dizaine de personnes se préparaient à rejoindre la fraternité en septembre, parmi lesquelles de nombreux flamands. "L'église Sainte-Catherine était fermée depuis trois ans quand les premiers prêtres ordonnés ont repris sa gestion en 2014 et ont ressuscité cette paroisse", rappelle Bernard de la Croix. "L'église est depuis pleine tous les dimanches".