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A-t-on pris la peine de vérifier le charisme de la Fraternité des Saints Apôtres ?

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Un ami de notre blog, B.M., un prêtre belge, nous partage ces réflexions :

Dans les motifs de la décision de dissoudre la fraternité des SS Apôtres à Bruxelles, il n'y a aucune référence formelle à son charisme. On voudrait le souhaiter comme le demande le récent document "Iuvenescit Ecclesia" de la Congrégation pou la doctrine de la foi en date du 15 mai 2016.

On peut y lire entre autre : "Dans cette exigence d’une nouvelle évangélisation, il est plus que jamais nécessaire de reconnaître et d’apprécier les nombreux charismes, susceptibles de réveiller et de nourrir la vie de foi du peuple de Dieu" (n.1) et encore : "Reconnaître l’authenticité du charisme n’est pas toujours une tâche facile, mais c’est un service nécessaire que les pasteurs sont tenus d’effectuer. La communauté des fidèles, en effet, a « le droit d’être avertie par ses Pasteurs de l’authenticité des charismes et de la confiance que l’on peut accorder à ceux qui en sont les porteurs »[66]. Pour cette raison, l’autorité devra être consciente du caractère imprévisible des charismes suscités par l’Esprit Saint, en les valorisant selon la règle de la foi, en vue de l’édification de l’Église[67]. Il s’agit d’un processus qui prend du temps et requiert des étapes précises pour parvenir à leur vérification, avec un discernement sérieux, jusqu’à la reconnaissance de leur authenticité par l’Église. La réalité qui prend corps en naissant d’un charisme doit jouir d’un temps opportun d’expérimentation et de sédimentation, qui fasse passer de l’enthousiasme des débuts à une configuration stable. Dans tout l’itinéraire de vérification, l’autorité de l’Église doit accompagner avec bienveillance cette nouvelle réalité. Il s’agit, de la part des Pasteurs, d’un accompagnement qui ne cessera jamais, parce qu’il n’est pas de terme à la paternité de ceux qui, dans l’Église, sont appelés à être les vicaires de Celui qui est le Bon Pasteur et dont l’amour empressé ne s’arrêtera jamais d’accompagner son troupeau." (n. 17)

Le document donne ensuite au n.18 une série de 8 critères de discernement pour chercher à authentifier un nouveau charisme. On suppose que le nombre de prêtres Français ne fait pas partie du coeur du charisme de cette fraternité, mais est un fait contingent lié à la création de la fraternité comme ce genre de particularité s'est produite maintes fois à la naissance d'un nouveau charisme dans l'Église. Il plus que souhaitable d'évaluer et de justifier positivement ou non un charisme naissant si nous voulons demeurer fidèles aux dons du Christ pour son Église, dons déjà revus et à recevoir.

Commentaires

  • N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas la prophétie. Éprouvez tout, gardez ce qui est bon ( I Thess, 5, 19-20)

  • Tommy Scholtes vient toutefois de m'envoyer un message pour me confirmer que tout ce travail de discernement concernant la Fraternité des Saints Apôtres a bien été fait. Dont acte.

  • On aimerait dans ce cas en voir les tenants et les aboutissants, car pour l'instant, rien d'autre n'a été communiqué aux intéressés que le fait qu'ils soient français est un manque à la solidarité entre évêques et que l'évêque a beaucoup réfléchi (j'espère bien !). Aucun autre élément n'a également été communiqué aux fidèles qui ont rencontrés Mgr De Kezel. Il serait extrêmement troublant (au minimum, il s'agirait d'une erreur) que d'autres éléments vous soient communiqués s'ils restent cachés par ailleurs aux proches de la fraternité qui cherchent à comprendre.

  • Dans ce cas, on peut se demander quelle est la qualité du discernement. Cela reste incompréhensible pour moi.

  • Après avoir prié et jeuné, ils demandèrent à l' Esprit Saint, le charisme de discernement ..

  • ...Et ce discernement aurait abouti à la conclusion qu’il convenait de dissoudre la Fraternité au motif qu’elle comportait trop de Français ?

  • Merci Tchantchès!
    J'ai éclaté de rire en vous lisant...!

    Belle journée,

    Francis Willems

  • Ce jeu de cache cache devient fatiguant.

    Mgr De Kesel diligeante une commission d'enquête auprès de la fraternité en février.

    2 jours de rencontre pour les 27 membres à Marche-les-Dames.

    Pas UNE SEULE visite à la paroisse Ste Catherine des trois émissaires de l'évêque (ce n'était pas dans leur mission).

    Pas UNE SEULE visite de l'évêque ni de son auxiliaire à la paroisse sainte Catherine.

    Comment analyser les charismes d'une communauté en rencontrant 30 minutes ses membres en formation sans aller voir les fruits portés dans leur paroisse ?

    La formation existe pour que les pasteurs s'occupent de leurs âmes.

    Omettre cette étape pour une décision aussi grave et rapide témoigne d'une erreur de méthode qu'il est juste de relever.

    C'est ce que les fidèles concernés ont apparement fait.

    Les engagements pris devant les représentants des paroissiens et non tenus par l'archevêque ne font rien pour aider à la confiance.

  • Enfin, une commission de 3 personnes et 6 mois de réflexion pour compter les français de la FSA, c'est ridicule.

    Un enfant de 6 ans peut le faire en 2 minutes.

  • Connaissant depuis 30 ans les arcanes des conseils épiscopaux je voudrais suggérer quelques éléments de langage qui ont probablement présidé à ce discernement, .... et qui ne seront jamais publiés :

    "Leur spiritualité faite de piété ostentatoire n'entre pas dans la dynamique de la pastorale diocésaine, plus axée sur l'attention aux pauvres"

    "Des sujets secondaires comme la Trinité, la grâce, la vie après la mort, deviennent primordiaux pour eux, alors que nous favorisons l'humanisme et la construction d'un monde plus juste";

    "Ils portent la soutane ce qui manifeste un retour au cléricalisme de jadis et nuit à l’enfouissement de l'Eglise dans notre humanité"

    "Etant prêtres et énergiques, ils ne favorisent pas l'engagement des laïcs dans la prise en main de l'avenir ecclésiastique".

    "Ils se réfèrent au Magistère. Comment est-ce encore possible au XXI° s. après l'affaire Galilée".

  • Merci Jean HENRI de dire ce qui ne se dit pas. On comprend mieux.

  • 2005 annonce du réduction du nombre de paroisse 108 (réduit à 19 UDP)
    2010 nombre de séminariste au plus bas à Bruxelles (50)
    2015 annonce de fermeture massive des églises de Bruxelles (la moitié?)
    2016 fermeture autoritaire de la FSA (>20 séminaristes chassés de Belgique)
    Le combat du bien et du mal dans notre coeur et dans l'Eglise.
    2017 le combat pour la fermeture d'églises de Bruxelles: une par une sera engagée par Notre Eglise, sous l'oeil goguenard du malin et de l'Islam conquérant

  • Apparemment notre archevêque est pour la multiculturalité.
    Il s'agit donc pour les catholiques à Bruxelles de se recroqueviller sur un nombre plus étroit d'églises et de laisser plus de place aux autres religions.
    Les Apôtres ont été partout annoncés l'Evangile.
    Ici, il n'en est pas question.
    Mettre en place une pastorale pour la conversion des musulmans, impensable !
    Fermer un séminaire car trop catholique, oui !
    Renoncer à sa religion catholique et donc à sa culture et à sa civilisation, assurément !
    C'est ce que l'on appelle l'indifférenciation des religions, une religion en vaut une autre...
    Surtout que notre religion soit la moins visible et la moins ancrée possible sur des valeurs catholiques !
    Voilà apparemment la vision de l'Eglise de notre archevêque...

    Et les gens qui en ont de plus en plus marre de cette idéologie soixante-huitarde, mondialiste, libertaire et libérale...

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