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  • Liège Ardennes - Fête familiale de HolyWins 2016 - vive la sainteté plutôt que les araignées

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    unnamed.jpgLa Toussaint approche et nous vous invitons à venir fêter avec les enfants :

    HOLYWINS 2016
    les Saints vainqueurs, avec nous dans la joie !
    Et mieux vaut une bonne soupe au potiron que de vilaines araignées qui font peur.

    Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 29 octobre à 15h dans le village de Samrée
    pour une belle balade type "chasse aux trésors", à la découverte d'un grand Saint. 

    Les plus jeunes peuvent venir déguisés en Saint s'ils le souhaitent.
    Nous terminerons vers 18h après avoir partagé un goûter dans la convivialité.

    L'adresse du jour:
    Samrée 11r à 6982 Samrée (suivez le fléchage)
    Sortie Baraque de Fraiture, dans un endroit exceptionnel !
    Plan d’accès : https://goo.gl/maps/KXSwVoMyUv62

    Pour plus d'infos: 0496/633.474, Anne-France

    Pourriez-vous apporter un petit goûter à partager ?
    Le team préparera du chocolat chaud pour tous.

    Dans la joie de partager ce beau moment ensemble en manifestant notre espérance chrétienne.

    Evènement facebook : https://www.facebook.com/events/905203556278024/

    Une initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège

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  • Frédéric Lenoir ouvrira "Rivespérance"; un choix judicieux ?

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    "Rivespérance" est le grand rendez-vous auquel on nous convie la semaine prochaine... Il s'ouvrira par une grande conférence de Frédéric Lenoir, un auteur très en phase avec une certaine intelligentsia "progressiste" qui se fiche de l'orthodoxie catholique comme d'une vieille guigne. Mais est-ce un choix judicieux ? On peut en douter à la lecture de cet article d'Astrid de Larminat :

    Frédéric Lenoir, Dieu à toutes les sauces

    PORTRAIT- Le directeur du Monde des religions, auteur de best-sellers sur la spiritualité, séduit et agace. Pourquoi ?

    Allô, docteur? Depuis une dizaine d'années, dès que l'actualité place le catholicisme, l'islam ou la laïcité sur le devant de la scène, les médias consultent Frédéric Lenoir. À quoi tient cet engouement? Le directeur du Monde des religions, également animateur d'une émission intitulée Les racines du ciel sur France Culture, et auteur d'une trentaine d'ouvrages sur les religions, est compétent et pédagogue. Il a aussi comme atout de connaître toutes les traditions religieuses. En somme, le docteur Lenoir est un bon généraliste. Plus contestable en revanche est l'objectivité qu'il affiche et que les médias prisent tant. Sous prétexte qu'il n'appartient à aucune chapelle, son diagnostic est considéré comme presque scientifique. Pourtant il suffit de lire ses livres pour se rendre compte que Frédéric Lenoir, tout en s'appuyant sur de solides connaissances, est au contraire très engagé.

    Regard bleu, barbe de trois jours et cheveux flottants poivre et sel, Frédéric Lenoir affiche une simplicité charmante. Sa vie se partage en deux. Il habite une partie du mois dans sa maison du Luberon, où il écrit. Depuis 2004, il publie en moyenne trois livres par an, essais, romans, théâtre, BD. Cette boulimie explique sans doute certaines démonstrations et formulations hâtives. Il le reconnaît et justifie ainsi qu'il continue à écrire de plus bel pour corriger et préciser sa pensée. On a donc intérêt à lire tous ses ouvrages! Cet été, il s'apprête encore à rédiger des Méditations sur le bonheur, avant de se lancer dans la réalisation d'un film sur Jésus vu par Marie-Madeleine.

    Le reste de son temps, il le passe dans son appartement parisien où il reçoit la presse. Les lieux sont à l'image du propriétaire. De la fenêtre ouest, qui se trouve à la hauteur des toits de l'église Saint-Germain-des-Prés, on toise le clocher. De l'autre côté, une vaste baie vitrée donne sur le ciel infini. Au-dessus de la cheminée, trône une icône splendide de l'Assomption de la Vierge ; en face, un tableau où l'on reconnaît le Bouddha. Sur la terrasse richement arborée, toute de bois revêtue, où le chèvrefeuille embaume, est installé un salon d'extérieur, confortable, aux lignes rustiques, comme on en voit dans les catalogues. L'endroit est à la fois simple et cossu. C'est harmonieux mais sans personnalité.

    Frédéric Lenoir avertit d'emblée qu'il en a assez d'être considéré comme un expert en religion. Maintenant, dit-il, rappelant qu'il est avant tout philosophe, ce qui l'intéresse, c'est de «penser le monde d'aujourd'hui et les moyens de l'améliorer». Le titre de ses deux derniers ouvrages L'Âme du monde et La Guérison du mondeen dit long sur l'ampleur - certains diraient, la démesure - de son ambition. L'Occident, après s'être saoulé de religion, de politique puis de consommation, a la gueule de bois et cherche du sens. Frédéric Lenoir se propose de lui en donner. Il est intimement convaincu que l'avenir du monde est, non pas dans un retour au religieux, mais dans l'épanouissement d'une spiritualité universelle détachée des traditions particulières.

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  • Quelques critères pour orienter les politiques migratoires

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    De l'Observatoire International Cardinal Van Thuân (newsletter 738) (traduction par nos soins):

    De S.E. Mgr. Giampaolo Crepaldi, Président de l'Observatoire International Cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l'Eglise, archevêque de Trieste et président de la Commission "Caritas in veritate" du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE)

    Quatre critères pour orienter les politiques migratoires

    En raison de l'extrême actualité de la question et pour la clarté des principes qui devraient inspirer le jugement sur la question, nous publions l'introduction du Huitième rapport sur la Doctrine sociale dans le monde, par les soins de l'Observatoire International Van Thuän, intitulé «Le chaos des migrations, les migrations dans le chaos". Le rapport, publié par Ignatius Press, sera en vente dans les librairies à la mi-novembre.

    Je voudrais souligner certains critères qui ont guidé le staff de l'Observatoire, ainsi que d'autres institutions internationales qui coopèrent avec elle, dans la rédaction de ce rapport. Il est reconnu par tous, en fait, que les migrations sont un phénomène complexe et à multiples composantes. Il s'agit d'une réalité aux proportions énormes et pour avancer efficacement dans cette «forêt», il est nécessaire d'avoir des critères directeurs, sinon on est perdu.

    A la base, il y a les orientations de la Doctrine Sociale de l'Église. Il faut reconnaître que sur ce phénomène les encycliques sociales n'ont jusqu'à présent pas dit grand-chose. Mais l'enseignement ordinaire des derniers papes et surtout les Messages pour 'la Journée mondiale des migrants et des réfugiés' contiennent de nombreuses informations précieuses. Aussi les Conférences épiscopales européennes - de la COMECE et de la CCEE - ont fait entendre leur voix, ainsi que les épiscopats nationaux que ce soit des pays d'émigration ou des pays d'accueil. Il y a donc certains critères que je veux mentionner ici de façon très synthétique d'autant qu'ils ont également guidé le travail du présent Rapport.

    Le premier critère est que le droit d'émigrer existe, de quitter son propre pays soit lorsque la vie y est devenue très difficile, voire impossible, en raison d'une persécution politique ou religieuse mettant en danger sa vie ou celle de sa famille, soit quand il est dévasté par la guerre, soit encore quand un état de détérioration, de pauvreté endémique ou de sous-développement empêche la survie ou la soumet à des conditions de souffrances disproportionnées. Tout le monde a le devoir d'aimer son pays, mais personne n'est obligé de devenir esclave. S'expatrier est donc un droit qui doit être reconnu.

    S'il existe donc un droit à l'émigration, il faut aussi tenir compte qu'il y a aussi, et peut-être d'abord, un droit de ne pas émigrer. L'émigration ne doit pas être contrainte, forcée, ou même planifiée. Ce principe est très important car il entraîne des obligations connexes : le devoir pour la communauté internationale d'intervenir sur les causes avant d'agir sur les conséquences, d'affronter les problèmes qui dans les pays d'où l'on émigre poussent ou obligent les gens et les familles à s'en aller, en donnant sa propre contribution pour les résoudre, mais aussi le devoir pour ceux qui émigrent de vérifier si plutôt que de partir il n'existe pas la possibilité de rester et d'aider leur pays à régler ses difficultés. Malheureusement, au contraire, les grandes puissances elles-mêmes déstabilisent certaines aires géopolitiques, en armant et en finançant des états corrompus et des califats. De nombreux évêchés africains invitent avec insistance leurs enfants à ne pas s'en aller, à ne pas se laisser égarer par des propositions illusoires, mais de rester pour contribuer au progrès de leur pays. Du droit à ne pas migrer on ne parle pas beaucoup. Chaque situation est un cas particulier et ces principes ne peuvent pas être généralisés; cependant, ils peuvent contribuer à éclairer justement les situations particulières.

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  • Quand l'Opus Dei se dévoile

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    Du site "The Da Vinci Code reloaded" :

    L’Opus Dei, confidences inédites : interview exclusive !

    Interview exclusive de Mgr Antoine de Rochebrune

    L’Opus Dei a été fondée en Espagne en 1928. Elle compte aujourd’hui près de 90 000 membres dans le monde, et suscite toujours autant de questions. 10 ans après l’ouverture de notre site autour du Da Vinci Code, nous vous proposons une interview exclusive de Mgr Antoine de Rochebrune, prêtre, chapelain de Sa Sainteté, vicaire régional pour l’Opus Dei en France depuis 1999.

    opusdei-confidencesinedites

    The Da Vinci Code reloaded (.com) : Avec avec Philippe Legrand, vous venez de publier « Opus Dei, confidences inédites ». Pourquoi ce livre ?

    Mgr Antoine de Rochebrune : Ce livre est une conversation dans laquelle est invité le lecteur. Il n’a pu être possible que dans le cadre d’une très belle relation de confiance qui s’est nouée entre Philippe Legrand et moi-même durant presque un an. Il a pour objet de répondre précisément à toutes les questions que vous pourriez imaginer sur l’Opus Dei, mais aussi sur des sujets d’actualité.

    Pourquoi, selon vous, l’Opus Dei est-elle entourée de mythes vivants ?

    Le roman puis le film Da Vinci Code ont fait une “belle oeuvre” pour y contribuer ! Il y a d’autres explications, bien sûr, que vous trouverez dans mon livre. Disons comme boutade que le nom “Opus Dei” suscite déjà le mystère avec une racine latine qui fait un peu “moyen âge” !

    Plus de dix ans après le Da Vinci Code, que retenez-vous de ce film et quelles ont été les conséquences (dramatiques ou non) pour l’Opus Dei ?

    Dix ans après, je retiendrai le côté positif d’une notoriété accrue : on a davantage parlé de l’Opus Dei, nous avons suscité beaucoup de curiosité. Du coup, cela nous a permis de  fournir un gros effort de communication pour contrecarrer le côté mystérieux, caché, qu’on nous a prêté à cause de ce film. D’un point de vue négatif, les conséquences ont été la publication d’autres livres négatifs à notre égard. Avec l’apparition des réseaux sociaux j’ai pu de toutes façon observer une tendance à “hystériser” le sujet religieux et à accroître une méfiance absolument injustifiée envers l’Église dans son message officiel ; c’est un problème.

    Que représente aujourd’hui l’Opus Dei en France et dans le monde ? (chiffres, sociologie, budget, différentes oeuvres ?)

    Côté chiffres, nous comptons en France 2360 fidèles et coopérateurs et 29 prêtres. Dans le monde, 90 000 personnes, La sociologie : universelle ! Car notre public, c’est tout le monde. Le budget de la prélature de l’Opus Dei en France est de 600 000 euros annuels. Les oeuvres auxquelles nous apportons une aumônerie et orientation chrétienne sont par exemple des écoles de l’enseignement primaire, secondaire, une école de Commerce, des foyers d’étudiants, des lycées professionnels d’hôtellerie et de service à la personne, etc. Vous trouverez des réponses plus détaillées dans notre livre.

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  • L’année de la miséricorde ne fait pas recette

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    Lu sur « infocatho » :

    « C’est une surprise, l’année de la miséricorde n’atteint pas les « chiffres » escomptés. Très vite, dans les premiers mois, le flot de pèlerins était loin derrière celui de l’an 2000 où l’on ne comptait pas moins de 150 pèlerins à la minute franchissant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre de Rome, soit près de 32 millions.

    Les organisateurs attendaient entre 25 et 33 millions de catholiques du monde entier convergeants vers la Ville Éternelle. Au 21 octobre 2016, soit un mois avant la clôture de l’année jubilaire, le compteur officiel du site de l’année de la miséricorde affichait 18 887 289 pèlerins.

    Nous sommes très en-dessous des prévisions qui ne seront visiblement pas atteintes, même en estimation basse.

    Bien entendu, le nombre ne compte pas et Dieu avait cuisamment réprimandé David qui cherchait à compter ses troupes. Faire du chiffre n’est pas dans l’ADN du chrétien qui doit au contraire s’appliquer au qualitatif, à savoir, la conversion du cœur.

    C’est bien à cela que souhaitait s’atteler le pape François. Et mesurer ce résultat prendra des décennies. S’il ne faut pas alors chercher à expliquer ce que les journalistes appelaient déjà en janvier un flop, nous pourrions, toutefois, évoquer les menaces d’attentats qui ne semblent, en fait, pas avoir joué. En revanche, la multiplication des Portes Saintes dans les diocèses a pu contribuer à une désaffection romaine au profit d’un afflux local qu’il faudrait encore pouvoir analyser. C’était du reste l’idée de la démarche, rendre la miséricorde facilement accessible.

    Qui en a véritablement profité ? Il ne semble pas que les démarches diocésaines aient vraiment attiré les foules non plus.

    Autre élément en défaveur du pèlerinage à Rome, aller sur le Tombeau de Saint-Pierre pour les 2000 ans du Christ est en soi porteur de sens, ce que ne revêt pas un « simple » jubilé de la miséricorde.

    Enfin, notons que l’appel du pape visait à une conversion du quotidien plus qu’à une démarche de rassemblement ecclésial autour du successeur de Pierre.

    Portant, les chiffres, encore eux, sont également en baisse pour l’ensemble des événements pontificaux romains. Alors que les commerçants de l’Urbs se réjouissaient du départ du peu médiatique Benoit XVI, qu’ils jugeaient « peu vendeur », les fidèles sont moins nombreux à venir à Rome.

    Par rapport à décembre 2014, le nombre des fidèles présents aux différentes rencontres avec le pape (audiences du mercredi, messes, et Angélus du dimanche) a chuté en 2015 d’environ 30 %, passant de plus de 461.000 personnes à 324.000. »

    Ref. L’année de la miséricorde ne fait pas recette

    JPSC

  • GPA : vous avez-dit "infertilité" ?

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    De Marie-Anne Frison-Roche sur son blog :

    LA SOPHISTIQUE DES MOTS : CHANGER LA DÉFINITION DU MOT "INFERTILITÉ" POUR CONTRAINDRE LES ETATS À ACCEPTER LA GPA

    Les pro-GPA savent qu'ils ne doivent pas affronter les Parlements et l'opinion publique d'une façon frontale.

    C'est pourquoi ils obtiennent le changement d'autres mots pour obtenir un "effet de ricochet". Ici changer ce que veut dire "l'infertilité" pour imposer la GPA commerciale : un fois que le sens du mot "infertilité" est changé (ce qui passe inaperçu), alors par un effet de ricochet, l'on ne pourrait refuser la GPA.  Sans que les entreprises aient à obtenir une loi en bonne et due forme. Juste en invoquant devant les tribunaux nationaux le "standard international" glissé précédemment dans le "droit global".

    L'admission de la GPA, les entreprises ne la demandent pas aux Parlements qui la refuseraient. Ils l'obtiennent en Soft Law, via l'Organisation Mondiale de la Santé, pour obtenir un seconde "effet ricochet". Car une fois que l'OMS a formulé un "droit individuel à se reproduire", alors l'effet de contrainte vient dans un second temps. Sans que les entreprises aient à intervenir dans ce second temps. Juste en rappelant le "standard international" glissé précédemment dans le "droit global".

    Où l'on mesure que dans les techniques de stratégie, l'essentiel est de choisir son moment : le plus en amont possible, le plus doucement possible. Glisser un noeud coulant et attendre que les Etats ne soient plus en position pour défendre les femmes et les enfants, ne se réveillant que lorsqu'un "droit individuel à se reproduire" aura été mis en place. En affirmant que celui-ci aurait une force obligatoire supérieur à de simples systèmes juridiques nationaux.

    En effet, dans la stratégie d'encerclement mise en place depuis plusieurs années par les entreprises qui ont pour but d'installer l'industrie de fabrication massive d'enfants pour les délivrer à ceux qui les ont commandés, le Droit est utilisé afin de détruire la prohibition de vente des êtres humains.

    Pour cela, dans cette "façon douce" de faire, la sophistique visant avant tout à reconstruire les définitions pour que cette réalité de la GPA consistant à transformer des êtres humains en choses vendues - les mères et leurs enfants, l'enjeu est de détruire toute référence au corps de la femme.

    Pour cela, il faut détruire la définition de "l'infertilité". Les lobbies pro-GPA viennent de l'obtenir de la part de l'Organisation Mondiale de la Santé.  La presse britannique le relate.

    Il n'est surtout pas fait de bruit autour de ce mouvement de changement de définition, ni dans le fait qu'il prend place dans cette enceinte non juridique qu'est l'Organisation Mondiale de la Santé.

    En effet, il s'agit de préparer deux "effets retard", ayant vocation à contraindre dans un second temps les juridictions et les Parlements nationales.

    Dans le but d'imposer la GPA, dans un second temps mais en liant dés à présent les systèmes juridiques nationale, la définition médicale de l'infertilité n'est plus ... médicale et tient désormais dans le fait que ... l'on n'a pas d'enfant et que l'on désire en avoir (I).

    Dans le but d'imposer la GPA, les inventeurs de cette définition soulève que cette définition nouvelle constitue un "standard international" qui sera - plus tard - envoyé aux États qui devront en tirer toutes conséquences dans leurs systèmes juridiques (II). Or, les mêmes auteurs estime que cette définition est liée à ce qu'ils qualifient expressément comme "le droit pour chacun d'avoir des enfants". C'est-à-dire de bénéficier d'une GPA.

    Voilà comment les entreprises qui entendent installer sans contrainte le marché mondial de la GPA procèdent en toute discrétion et, l'année prochaine, se prévaudront de "normes internationales scientifiques" qui leur seraient extérieures, sans avoir jamais affronter elles-mêmes les forces politiques des pays dans lesquelles elles veulent implanter leur industrie si profitable.

    Face à ces manœuvres si bien conçues et auxquelles les experts venues du monde médical et juridique se prêtent, il faut dire NON.

    En effet, ce ne sont pas les médecins qui font la loi. Et encore moins la soft law qui peut renverser la prohibition de la marchandisation des femmes et des enfants. Même en douceur.

    Lire l'analyse détaillée sur le blog de Marie-Anne Frison-Roche

  • Alep et Mossoul : deux villes, un même conflit, deux traitements médiatiques différents

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    De JM Robinne sur ihsnews.net :

    Mossoul, Alep, deux villes, deux traitements médiatiques et politiques

    Irak, Syrie, un même conflit : deux traitements distincts. En effet, dans les deux pays, deux grands centres urbains : Alep en Syrie et Mossoul en Irak, sont assiégés par les forces pro-gouvernementales respectives fortement soutenues par des puissances aériennes étrangères.

    Dans l’Est d’Alep, quelque 250.000 civils et 8.000 insurgés, sont attaqués par l’armée syrienne alliée aux paramilitaires chiites de l’Iran, de l’Irak et du Liban. L’armée est soutenue également par les forces aériennes russes et syriennes. Le siège et les bombardements aériens ont entraîné des condamnations tous azimuts de la part des politiques divers et variés, ainsi que des divers médias.

    Maintenant, regardons comment les médias internationaux traitent une situation similaire à Mossoul, où un million de personnes et environ 5.000 combattants de l’Etat Islamique sont encerclés par l’armée irakienne combattant aux côtés des kurdes peshmergas, de chiites et de paramilitaires sunnites, avec le soutien massif d’une campagne aérienne menée par les USA. Dans le cas de Mossoul, contrairement à Alep, les médias blâment les défenseurs (djihadistes) de la ville qui mettent en danger les civils en les utilisant comme boucliers humains et en les empêchant de quitter la ville. A en croire les mêmes médias, dans l’Est d’Alep, il n’y a pas de boucliers humains, pas de civils retenus de force. Que de courageux combattants et des civils affamés par le pouvoir, bien que l’ONU affirme que la moitié de la population civile souhaite partir.  Les médias et les politiques ne rediront qu’une seule chose, que d’innocentes victimes y sont prisonnières de la sauvagerie russe.

    Les destructions à Alep, par des frappes aériennes russes, sont comparées à la destruction de Grozny en Tchétchénie il y a seize ans, mais curieusement, aucune analogie n’est faite avec Ramadi, une ville de 350.000 habitants sur l’Euphrate en Irak, qui a été à 80% détruite par les frappes aériennes US en 2015. Rien non plus sur les 1.776 bombes larguées par la coalition sur Mossoul entre le 17 et le 23 octobre.

    Et pour terminer ce parallèle, selon les médias occidentaux, si les civils ne partent pas d’Alep, c’est parce qu’ils sont naturellement terrifiés de ce que la police secrète syrienne (Mukhabara) ferait d’eux s’ils essayent de passer par les points de contrôle du gouvernement syrien. Alors qu’à Mossoul s’ils ne partent pas, c’est parce que les djihadistes les en empêchent.

    Deux villes, un même conflit, deux traitements médiatiques différents…