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L'euthanasie, une solution d'économie budgétaire ?

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Lu sur Euthanasie Stop :

Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM (Association Belge des Syndicats Médicaux)

(...) Depuis août 2016, et à la suite des problèmes budgétaires dans le domaine des soins aux personnes âgées, on commence à débattre d'une politique de l'euthanasie motivée par des considérations socio-économiques. Quels sont les soins (encore) qu'il faut encore prescrire ? Quels sont les traitements qui font sens et qui sont souhaités par les patients? Autrefois, la mort était gratuite, dit Luc Van Gorp, président des Mutualités Chrétiennes. Est-ce que la mort est maintenant trop coûteuse du fait que 80% des frais de santé surviennent dans la dernière année de la vie, que l'on ait quarante ou nonante cinq an ?

Dans les journaux, on plaide aujourd'hui ouvertement en faveur de l'euthanasie des patients Alzheimer. « Arrêtons le traitement lorsque la maladie est incurable et investissons l'argent dans le soin des personnes âgées », est un autre slogan.

Quand commence l'acharnement thérapeutique? Qui détermine quoi ? Le partenaire, les héritiers, les soignants ? Bien des médecins, surtout parmi les généralistes, les gériatres et les oncologues, peuvent raconter des histoires fortes sur l'évolution et de la réaction ds citoyens vis à vis de l'euthanasie. L'euthanasie est petit à petit considérée comme un droit, qui peut être utilisé et dont on peut abuser, mais surtout elle devien t un devoir pour le médecin à qui la question est posée.

C'est une évidence pour les médecins qu'il faut utiliser efficacement les moyens budgétaires qui sont limités et que le gouvernement met à disposition pour financer les soins de santé.

Mais jamais l'euthanasie ne peut devenir un solution d'économie budgétaire dans l'élaboration de la politique de santé. Et pourtant, la « slippery slope » se rapproche dangereusement.

Traduction libre d'un extrait de l'Opinion du Dr Marc Moens, Président de l'ABSYM dans le Artsen Krant du 17 janvier 2017: "Gelieve tijdig sterven"

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