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  • La liturgie dominicale, temps de fête et de repos

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    Messe-et-Calvaire Rogier de le Pasture.jpgLa liturgie dominicale, temps de fête et de repos, article pour la revue Radouga. Du P. Simon Noël osb, sur son blog :

    La profanation du dimanche 

    En 1846, eut lieu à La Salette, en France, l'une des apparitions de la Sainte Vierge, reconnues par l’Église. La Mère de Dieu donna aux deux petits bergers, Mélanie et Maximin, un message de pénitence, dont voici les premières paroles : Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres. Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    En écho aux paroles de certains prophètes de l'ancien testament, qui dénonçaient déjà ce péché, Notre-Dame fait au peuple de Dieu en notre temps le reproche de la profanation du jour du Seigneur. Hélas la situation s'est encore dégradée dans ce domaine de nos jours et il est urgent que les chrétiens redécouvrent toute une spiritualité du dimanche, pâque hebdomadaire, qui rythme toute l'année liturgique.

    L'enseignement du concile

    Voici ce que dit à ce sujet la constitution Sacrosanctum Concilium, du concile Vatican II : L’Église célèbre le mystère pascal, en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche. Ce jour-là, en effet, les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l’Eucharistie, ils fassent mémoire de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts » (1 P 1, 3). Aussi, le jour dominical est-il le jour de fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles, de sorte qu’il devienne aussi jour de joie et de cessation du travail. Les autres célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année liturgique (n° 106).

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  • Euthanasie : 15 ans après sa dépénalisation en Belgique, qui sont les victimes collatérales ?

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    Lu sur le site Gènétique :

    « En Belgique, l’euthanasie a été dépénalisée le 28 mai 2002. 15 ans après, la pratique s’est développée et la loi a été étendue. Mais les conséquences sont lourdes pour l’ensemble de la société. 

    Votées à l’origine pour accompagner la fin de vie de personnes confrontées à des souffrances physiques ou psychiques insupportables, les lois dépénalisant l’euthanasie ou le suicide assisté ont engagé les pays sur une pente glissante. En Belgique, l’euthanasie peut désormais être demandée par des mineurs, des personnes en détresse psychique, ou des personnes atteintes de polypathologies dues à l’âge... Aux Pays-Bas, alors qu’un médecin vient d’administrer contre son gré un cocktail létal à une personne démente, la ministre de la santé parle d’élargir l’accès de ce « service » aux personnes de plus de 75 ans qui estiment avoir eu une « vie complète ». Il y a un an, la France a ouvert la boîte de Pandore en autorisant la sédation profonde et continue jusqu’au décès avec arrêt des traitements. Une euthanasie qui ne dit pas son nom. A l’autre bout du monde, la Nouvelle Zélande s’interroge à son tour sur l’opportunité d’une telle législation. Mais à mesure que se multiplient les lois permissives, les conséquences délétères de l’euthanasie se disent.

    15 ans après la dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) en analyse pour Gènéthique les dommages collatéraux.

    Gènéthique : Quel est votre premier constat ?

    Carine Brochier : Les promoteurs de l’euthanasie affirment que « tout est maîtrisé ». Je ne le crois vraiment pas. L’application de la loi sur l’euthanasie est difficile à contrôler principalement parce qu’elle est soutenue par deux concepts : celui de l’autonomie du patient et celui de la souffrance physique ou psychique insupportable qu’il est difficile d’appréhender. Ce concept n’est ni mesurable, ni quantifiable. Il est donc forcément tributaire d’une évaluation ou d’un ressenti purement subjectif qui, de ce fait, échappe à tout contrôle. L’individu autonome en est le seul maître, car il peut même refuser que le médecin allège sa souffrance. La justification de l’acte a par ailleurs évolué. Actuellement, l’argument de la souffrance inapaisable est difficilement recevable parce que la prise en charge en soins palliatifs, lorsqu’ils sont performants et disponibles, permet de la soulager dans 96% des cas. Le diktat aujourd’hui est celui de l’autonomie du patient tout puissant qui s’impose aux médecins : « Faites ce que je vous ai demandé ! Faites ce que je veux ». Et ce, quelles que soient les alternatives possibles comme, par exemple, les soins palliatifs. C’est tellement fort que l’euthanasie est en passe d’être banalisée, de devenir un « acte de soin » comme un autre, accessible plus ou moins facilement, et même intégré dans la dénominatif des « Soins palliatifs intégraux ». L’euthanasie est présentée par les médias comme étant la meilleure façon de mourir sans souffrance, sans souci, en toute liberté pour ne pas se sentir « passer ».

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  • Patrimoine religieux: restaurer ne signifie pas réaffecter

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    Le Christ de la Portioncule semblait dire à saint François d’Assise « va et restaure mon Eglise qui tombe en ruine » : une exhortation que François prit d’abord à la lettre en relevant de ses mains, sa truelle, son marteau et ses clous la petite église du VI e siècle avant de comprendre que l’appel visait l’Eglise du Christ elle-même : l’un ne va pas sans l’autre. JPSC