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L'enseignement de l'Eglise, de Vatican II en particulier, est-il dépassé ? Des questions à poser à nos évêques...

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Vatican II (Constitution Gaudium et Spes)

« § 27.3. De plus, tout ce qui s’oppose à la vie elle-même, comme toute espèce d’homicide, le génocide, l’avortement, l’euthanasie et même le suicide délibéré ; (…) : toutes ces pratiques et d’autres analogues sont, en vérité, infâmes. Tandis qu’elles corrompent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s’y livrent plus encore que ceux qui les subissent et insultent gravement à l’honneur du Créateur. »

« § 51.3 La vie doit donc être sauvegardée avec un soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables. »

Quelques questions :

- nos évêques adhèrent-ils toujours à cet enseignement ? Si oui, que comptent-ils faire à l'égard des responsables de l'UCL qui affirment s'accomoder de la législation belge autorisant l'avortement ?

"... le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge et la note (du professeur Mercier) dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable."

- L’attachement de l’Université Catholique de Louvain "au droit à l’avortement inscrit dans le droit belge" (alors que l'avortement n'est que dépénalisé) et sa détermination à s'opposer au fait de véhiculer des positions contraires est-il compatible avec le dit enseignement de Vatican II ? Une université refusant aussi radicalement la doctrine catholique peut-elle porter de nom de catholique ?

- quand le père Tommy Scholtès, s’exprimant au nom de la Conférence épiscopale (page 7 du journal Le Soir du 27.03.2017), affirme qu’utiliser le mot crime pour désigner l’avortement est exagéré et dessert l’Eglise, les fidèles doivent-ils comprendre que, pour les évêques de Belgique, l’enseignement du Concile Vatican II est devenu obsolète voire nuisible pour l’Eglise ?

- quand le père Tommy Scholtès affirme que les évêques se distancient de la Marche pour la Vie, alors que le Pape François a salué la récente édition parisienne d'une marche similaire et s’est notamment rendu à l’édition romaine de 2013 (en accordant la Bénédiction apostolique aux participants comme, l’année suivante, aux participants à l’édition française), cela signifie-t-il que les fidèles doivent comprendre que les évêques de Belgique prennent leurs distances à l'égard de l’action et de l’enseignement du Pape François ?

Ainsi, "dans l'avion qui le ramenait du Mexique (en février 2016), le souverain pontife a estimé que "l'avortement n'est pas un mal mineur, c'est un crime", (...) L'avortement n'est pas un problème théologique. C'est un problème humain, médical. C'est un mal en soi, ce n'est pas un mal religieux, mais un mal humain.", a poursuivi le pape François." (source)

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