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  • Ce qu'est un imam

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    D'Annie Laurent (via Magistro.fr) :

    L'identité de l'imam

    Le 29 mars dernier, le Conseil Français du Culte musulman (CFCM) a annoncé l’adoption d’une "Charte de l’imam", demandant à tous les imams qui exercent leurs fonctions sur le territoire national de l’accepter et de s’y conformer. Or, dès le lendemain, plusieurs personnalités et fédérations (celles-ci regroupent les musulmans en fonction de leur pays d’origine ou de leur allégeance idéologique) ont protesté contre cette initiative. Pour Kamel Kebtane, natif d’Algérie et recteur de la Grande Mosquée de Lyon, "il s’agit d’un véritable contrat de travail, imposé de façon unilatérale, alors que les statuts du CFCM ne l’autorisent pas à s’ingérer dans les affaires des mosquées" (L’Express, 30/3/2017). Cependant, d’après Anouar Kbibech, qui cumule les présidences du CFCM et du Rassemblement des Musulmans de France, lié au Maroc, les instances de toutes obédiences ont été consultées avant l’adoption de cette charte (La Croix, 31 mars 2017).

    […]

    Dans une société habituée au catholicisme, comme la France, il peut être tentant de considérer l’imam comme l’équivalent du prêtre. Or, l’islam ignorant toute médiation entre Dieu et les hommes, le sacerdoce ne s’y justifie pas. En effet, dans l’Eglise, le prêtre est investi d’un pouvoir sacerdotal qui le rend apte, par l’ordination, à dispenser la grâce divine à travers l’administration des sacrements et à exercer une paternité spirituelle, charisme inconnu dans l’islam.

    On entend fréquemment dire qu’ "en islam il n’y a pas de clergé". Cette affirmation manque de clarté ; elle tend à confondre clergé et sacerdoce. En fait, il existe des personnes exerçant des fonctions dans le domaine de la religion. Mais ce sont des laïcs, des hommes "de religion" et non pas des "religieux" car l’islam méconnaît la vie consacrée (monastique ou apostolique) et donc l’engagement envers Dieu par des vœux (pauvreté, obéissance et chasteté).

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  • Transmettre la foi en famille; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (6e dimanche de Pâques)

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    Prédication pour le 6e dimanche de Pâques par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 14, 15-21) (archive du 29 mai 2011)

    http://www.delamoureneclats.fr

    2ème lecture : Soyez les témoins de notre espérance au milieu des hommes (1 Pierre 3, 15-18)

    Frères, c’est le Seigneur, le Christ, que vous devez reconnaître dans vos coeurs comme le seul saint. Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.  Ayez une conscience droite, pour faire honte à vos adversaires au moment même où ils calomnient la vie droite que vous menez dans le Christ. Car il vaudrait mieux souffrir pour avoir fait le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt que pour avoir fait le mal. C’est ainsi que le Christ est mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort ; dans l’esprit, il a été rendu à la vie.

  • Non à l'euthanasie au sein des institutions des "Frères de la charité"; signons la pétition

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    Non à l'euthanasie au sein des institutions des "Frères de la charité"

     

    Le 24 avril 2017, les institutions psychiatriques des Frères de la Charité ont décidé d’autoriser l'euthanasie au sein de ses établissements. Cette décision est à l’opposé de la politique qui prévalait jusqu’à présent ; à l’opposé aussi de ce qu’enseigne l’Eglise catholique.

    C’est que les institutions psychiatriques des Frères de la Charité ont décidé de suivre la loi belge plutôt que l’Evangile. Or la loi belge permet l'euthanasie…

    Cette volte-face a immédiatement été dénoncée à Rome, par le supérieur général  de l’ordre, René Stockman. Mais, tandis qu'il déclarait son opposition véhémente à cette décision inique, le provincial belge des Frères de la Charité, responsable des institutions psychiatriques des Frères, a choisi de ne pas tenir compte de l'intervention de Stockman. En Belgique, l’obéissance, c’est comme la vérité, ce n’est guère dans l’air du temps.

    Au total, treize personnes siègent au conseil d'administration de l'association qui gère les établissements psychiatriques, dont trois frères de l'Ordre. Or l'art. 2. §1 des lois provinciales déclare ceci :

    "Le but de l'organisation est de fournir des conseils aux personnes en ce qui concerne leur développement humain, indépendamment de leur origine, de leur genre, de leur conviction ou de leur situation financière. Nous travaillons dans un esprit évangélique qui était celui de Pierre Joseph Triest, le fondateur de la congrégation des Frères de la Charité ".

    En outre, l'article 4. §4 des membres du conseil d'administration dit:

    "Les membres du Conseil contribuent à l’œuvre de l’ordre selon l’inspiration chrétienne de la mission générale des Frères de la Charité".

    Et qu'est-ce que dit cette déclaration de mission ?

    «En tant que membres et employés des Frères de la Charité, nous voulons approcher les personnes à travers une attitude de fidélité et d’amour. Nous trouvons notre inspiration dans les valeurs de l'Évangile et agissons à l'imitation de Jésus, notre Sauveur. Dans cette société, nous voulons créer des balises d'espoir et être les témoins de l'amour de Dieu. De cette façon, nous voulons améliorer la qualité de vie et contribuer à une société plus humaine où les pauvres et les plus fragiles puissent trouver leur place".

    Il est vraiment inadmissible de voir le Provincial des Frères de la Charité contredire maintenant ses propres valeurs, en décidant d'injecter des substances létales à certains de ses patients «faibles» plutôt que de leur procurer de la tendresse.

    Que le Conseil des Frères de la Charité ait pu prendre la décision de transformer leurs institutions en centres d’euthanasie au nom de l’Evangile est absolument invraisemblable.

    Le supérieur de l'Ordre à Rome et le Vatican ont indiqué leur intention de lutter contre cette décision.

    Cette pétition est adressée au conseil d'administration de la Province des frères de la charité afin qu’il suive l’Evangile et respecte la décision du Supérieur général de l’Ordre.

    A l'attention du conseil d'administration de la Province des frères de la charité

    Cette pétition est adressée au conseil d'administration de la Province des frères de la charité afin qu’il suive l’Evangile et respecte la décision du Supérieur général de l’Ordre.

    Nous sommes extrêmement inquiets quant à votre décision d'autoriser l'euthanasie dans les établissements psychiatriques qui vous ont été confiés. Et cette inquiétude, ne pourra disparaitre qu’à la seule condition que vous reveniez à l’Evangile et écoutiez ce que le Supérieur général de votre ordre vous demande.

    Par votre mission, vous êtes chargé au sein de votre communauté de  témoigner de l'amour de Dieu, et d’améliorer la qualité de vie des personnes en contribuant à la construction d’une société plus humaine où les pauvres et les plus fragiles trouvent leur place.

    Par conséquent, nous vous encourageons à revoir votre décision et à revenir à votre mission première.

    Bien respectueusement,

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  • 20.000 Croates dans la rue pour défendre la vie

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    Du site du Monde.fr :

    Croatie : 20 000 manifestants contre l’avortement

    Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split. 

    Environ 20 000 personnes ont participé samedi 20 mai en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.

    Cette « Marche pour la Vie » a attiré environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police et 5 000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays sur la côte adriatique. L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée dans la capitale seulement.

    Pour les organisateurs, l’objectif est « d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle ». « Choisissez la vie » ou « La vie est toujours un cadeau » pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus. (...)

    Une pression grandissante des groupes anti-avortement

    La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.

    La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse. En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique (90 % des 4,2 millions de Croates sont catholiques), de révision de cette loi.

    La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant la loi en vigueur dépassée. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.

  • Quand l'actuel supérieur général de la Compagnie de Jésus encensait Fidel Castro...

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    Du site "Riposte catholique" :

    Quand le “pape noir” encensait Fidel Castro

    Élu le 14 octobre 2016 à la tête de la Compagnie de Jésus, le R.P. Arturo Sosa est un Vénézuélien de 68 ans, et donc le premier « supérieur général » non européen depuis la fondation des Jésuites.

    Un article d’hier du journal britannique Catholic Herald, reprenant celui paru la veille dans Info Vaticana, nous révèle un bien troublant aspect de la personnalité du R.P. Sosa : son enthousiasme pour le dictateur Fidel Castro…

    En 1989, alors que Castro était sur le point d’arriver en visite officielle au Venezuela à l’invitation du Président Hugo Chávez, 911 « intellectuels et artistes » signèrent un Manifeste souhaitant, avec enthousiasme, la bienvenue au Lider maximo. Saluant sa victoire sur le régime de Batista comme une « victoire exemplaire sur la tyrannie, la corruption et la servitude » et un modèle pour une Amérique latine « juste et indépendante », les signataires souhaitaient « exprimer publiquement » leur « respect » à Fidel Castro « principal dirigeant de la Révolution cubaine » pour tout ce qu’il avait « accompli pour la dignité de [son] peuple et donc pour toute l’Amérique latine ». Le Manifeste affirmait que « seule une cécité idéologique pouvait nier la place que le processus que [Fidel Castro] représente, occupe dans l’histoire de la libération de nos peuples ».

    Le 810ème signataire de ce manifeste n’était autre que « Arturo Sosa, s. j., Centro Gumilla », le Centro Gumilla, centre de recherche et d’action sociale jésuite à Caracas, ayant été sous sa direction jusqu’à ce qu’il devienne supérieur général des Jésuites dans son pays en 1996…

  • Rien ne peut justifier la destruction d'embryons humains

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    LE PAPE FRANÇOIS INTERPELLE LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE SUR LE RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN

    Synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Lors d'une rencontre visant à sensibiliser à la maladie de Huntington qui s’est tenue ce jeudi à Rome, le Pape a encouragé les scientifiques à mener à bien leurs recherches sans contribuer à nourrir la « culture du déchet » qui peut parfois se glisser dans le monde scientifique. Il a précisé qu’ « aucune fin, même noble comme l'attente d'un bénéfice pour la science, pour d'autres humains ou pour la société, ne peut justifier la destruction d'embryons humains ». 

    En Belgique, plus de 12.000 embryons ont été utilisés pour la recherche de 2008 à 2012. Mais on ne connaît pas le nombres d’embryons surnuméraires qui s’amoncellent chaque année dans les congélateurs des 18 centres de PMA en Belgique ou dans les frigos des universités...

  • Quand le pape pourfend les "idéologues de la doctrine"

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    De zenit.org :

    Sainte-Marthe : la doctrine unit, l’idéologie divise, met en garde le pape

    Le devoir de l’Eglise de « clarifier la doctrine »

    L’Eglise a le « devoir » de « clarifier la doctrine », mais dans une attitude « toujours ouverte, toujours libre », a affirmé le pape François lors de la messe matinale du 19 mai 2017. Car la doctrine unit, mais l’idéologie divise, a-t-il mis en garde.

    Célébrant dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican, le pape a médité sur le « Concile de Jérusalem », dont parlent les Actes des Apôtres et qui décida, en l’an 49, que les non-juifs convertis au christianisme n’étaient pas soumis à la circoncision.

    La première lecture, a fait observer le pape dans son homélie rapportée par Radio Vaticanen italien, fait état de « jalousies, luttes de pouvoir » dans la première communauté chrétienne : il y a « ceux qui créent des problèmes, divisent, divisent l’Eglise, qui disent que ce que prêchent les apôtres n’est pas ce que Jésus a dit, que ce n’est pas la vérité ». « Il y a toujours eu ces problèmes…, a-t-il constaté, nous sommes humains, nous sommes pécheurs ».

    Le pape François a souligné la « liberté de l’Esprit » qui a « mis d’accord » les apôtres, durant ce « premier concile » de l’Eglise, qui eut pour but de « clarifier la doctrine ». « C’est un devoir de l’Eglise de clarifier la doctrine », a-t-il insisté, afin de « bien comprendre ce que Jésus a dit dans les Evangile, quel est l’Esprit des Evangiles ».

    Et le pape d’inviter à ne pas s’effrayer devant les « opinions des idéologues de la doctrine ». L’Eglise, à travers « le magistère du Pape, des évêques, des conciles », doit avancer sur une route « toujours ouverte, toujours libre », car « la doctrine unit » tandis que « l’idéologie divise ».

    « Il y a toujours eu ces gens, a-t-il poursuivi, qui sans aucun mandat vont troubler la communauté chrétienne avec des discours qui bouleversent les âmes : « Eh, non. Celui qui a dit cela est hérétique, on ne peut pas dire ça… la doctrine de l’Eglise c’est ça. » Ce sont des fanatiques des choses qui ne sont pas claires… Et c’est le problème : quand la doctrine de l’Eglise, celle qui vient de l’Evangile, celle que l’Esprit-Saint inspire … devient idéologie ».

    « C’est la grande erreur de ces personnes », a estimé le pape François : « Ils n’étaient pas croyants, ils étaient idéologisés », d’une idéologie « qui fermait le cœur à l’action de l’Esprit-Saint ». Les apôtres au contraire « avaient le cœur ouvert à ce que l’Esprit disait ». Et ils sont parvenus non pas à « un accord politique », mais à écouter « l’inspiration de l’Esprit-Saint qui les conduit à dire : rien de ces choses, rien de ces exigences ».

  • Chine : le cardinal Zen se plaint de l'aveuglement des responsables du Vatican

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    Du site "Riposte catholique" :

    Cardinal Zen : le Vatican ne nous écoute pas

    L’accord qu’on disait imminent entre le Saint-Siège et la Chine communiste sur le choix des évêques, est bloqué. « Et c’est très bien » a commenté le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong. « Je devine que l’accord sur le choix des évêques est prêt, mais qu’il n’a pas été signé. Je pense que le gouvernement veut que le Saint-Siège accorde tout. Pas seulement sur le choix des évêques mais sur d’autres choses afin de contrôler l’Église. Mais ces autres choses sont impossibles. Donc le gouvernement a refusé de signer. Et donc pour moi c’est très bien ainsi ». Le cardinal critique les responsables du Vatican qui veulent un accord « à n’importe quel prix » et qui ne veulent pas écouter les prélats chinois : « Comment peuvent-il croire connaître la situation mieux que moi ? Mieux que l’archevêque Savio Hon Tai-Fai qui est le n° 2 de la Congrégation pour l’évangélisation ? Nous sommes Chinois ! Nous sommes en Chine depuis tant d’années, nous enseignons dans les séminaires, nous y passons six mois par an et nous voyons ce qui s’y passe de nos propres yeux. Ils ne nous croient pas. Ils ne nous écoutent pas. C’est horrible ».