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Londres : revirement à l’hôpital Great Ormond street qui envisage de nouvelles possibilités pour traiter Charlie Gard

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Lu sur le site d'Ouest-France :

Trump et le pape pour le maintien en vie d’un bébé, l’hôpital revoit sa position

L'hôpital pour enfants de Great Ormond street à Londres a annoncé ce vendredi qu'il allait examiner de nouvelles possibilités pour traiter Charlie Gard, un bébé atteint d'une maladie rare.

L’hôpital pour enfants de Great Ormond street à Londres a annoncé ce vendredi qu’il allait examiner de nouvelles possibilités pour traiter Charlie Gard, un bébé atteint d’une maladie rare, quelques jours après les interventions du Pape et du président américain Donald Trump.

Le petit Charlie Gard, onze mois, souffre d’une maladie génétique rare et son cerveau et fortement endommagé. Il ne peut plus bouger, ne voit plus, et n’est plus capable de pleurer ou de déglutir. Ses parents se battent pour l’emmener aux États-Unis où un traitement expériemental est en cours d’élaboration, pour financer le déplacement, ils ont lancé une cagnotte, dont l’objectif est déjà atteint.

L’hôpital devait cesser de maintenir en vie le bébé, Charlie Gard, à la suite d’une décision de justice mais contre l’avis de ses parents. « Deux hôpitaux internationaux et leurs chercheurs nous ont indiqué ces dernières 24 heures qu’ils avaient de nouveaux éléments pour le traitement expérimental qu’ils avaient proposé », a expliqué l’hôpital dans un communiqué, indiquant qu’il allait les examiner.

« Nous estimons, tout comme les parents de Charlie, qu’il est juste d’explorer ces éléments », a ajouté l’établissement.

Soutien du pape et de Trump

En avril dernier, un tribunal britannique avait estimé que les médecins devaient cesser de maintenir artificiellement en vie Charlie Gard, qui souffre d’une maladie génétique rare et dont le cerveau est fortement endommagé.

Après avoir été porté devant la Cour d’appel puis la Cour suprême au Royaume-Uni, le jugement avait été confirmé en juin par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), tandis que Connie Yates et Chris Gard, les parents de l’enfant, souhaitaient l’emmener aux Etats-Unis pour le faire soigner.

Quelques jours après la décision de la CEDH, le Pape François et le président américain Donald Trump s’étaient exprimés. Dans un communiqué du Vatican, le pape avait demandé que le petit Charlie puisse être soigné jusqu’au bout : « Le Saint-Père suit avec affection et émotion l’affaire du petit Charlie Gard et exprime sa proximité à ses parents. » De son côté, Donald Trump affirmait dans un tweet que « les États-Unis seraient ravis d’aider le petit Charlie ».

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