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  • L’offrande de la vie : un nouveau cas d’espèce de la procédure de béatification et de canonisation

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Motu proprio sur l’offrande de la vie (Traduction intégrale)

    Une nouvelle voie vers la béatification

    Le pape François a ouvert la possibilité d’une nouvelle voie pour les procès de béatification et de canonisation : « l’offrande de la vie », qui s’ajoute aux voies du martyre et de l’héroïcité des vertus. Voici notre traduction intégrale de la Lettre apostolique sous forme de Motu Proprio “maiorem hac dilectionem” publiée à ce propos ce 11 juillet 2017.

    Motu Proprio “maiorem hac dilectionem”

    « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (Jn 15,13)

    Ils sont dignes d’une considération et d’un honneur particuliers, ces chrétiens qui, suivant de plus près les pas et les enseignements du Seigneur Jésus, ont offert volontairement et librement leur vie pour les autres et ont persévéré dans cette intention jusqu’à la mort.

    Il est certain que l’offrande héroïque de sa vie, suggérée et soutenue par la charité, exprime une imitation véritable, pleine et exemplaire du Christ et c’est pourquoi elle mérite cette admiration que la communauté des fidèles a l’habitude de réserver à ceux qui ont volontairement accepté le martyre du sang ou ont exercé les vertus chrétiennes à un niveau héroïque.

    Avec l’appui de l’avis favorable exprimé par la Congrégation pour les causes des saints qui, lors de la session plénière du 27 septembre 2016, a attentivement étudié si ces chrétiens méritent la béatification, j’établis que soient observées les normes suivantes :

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  • Le 13 juillet 1917 à Fatima

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    De Tom Hoopes sur aleteia.org :

    Fatima : comment le 13 juillet 1917 a changé l’Église

    Le message, délivré par Notre Dame de Fatima ce jour-là, a suscité de nombreuses conversions mais a aussi conduit certains à rejeter la foi.

    Cette semaine est marquée par le 100e anniversaire de la plus complexe des sept apparitions de Marie à Fatima survenue en 1917, au Portugal. Le message qu’elle a délivré ce jour-là a inspiré à certains un parcours de conversion mais a provoqué chez d’autres une forte répulsion face à la foi. Certains ont pu y perdre la raison, d’autres s’y sont ralliés contre leur même raison.

    Ce jour-là, en effet, la Sainte Vierge fit un récit effrayant aux trois pastoureaux de Fatima, en les ouvrant à cette occasion à une vision de l’enfer, et en les mettant sévèrement en garde contre le risque d’une nouvelle guerre mondiale et d’une nouvelle ère des martyrs. Mais surtout, le message du 13 juillet 1917, la Vierge Marie a changé le regard de l’Église sur le monde contemporain.

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  • Signer une pétition pour la libération et l'octroi de l'asile de Provudan Marandy, un jeune chrétien du Bangladesh détenu à Vottem

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    Pour la libération et l'octroi de l'asile de Provudan Marandy

    Lettre adressée au C.G.R.A, à l’Office des étrangers, à différents ministères, aux institutions politiques et publiques, aux médias et à différentes associations.

    Nous voulons par cette lettre vous communiquer notre inquiétude pour le sort du jeune Bangladais Provudan Marandy, actuellement en centre fermé à Vottem.

    Nous sommes maintenus au courant du sort des chrétiens dans bien des pays par plusieurs associations et notamment l’ONG Portes Ouvertes qui publie chaque année l’index mondial de persécution des chrétiens dans le monde[1].

    La persécution a fortement augmenté dans 3 pays cette année, dont le Bangladesh. Classé en 43ème position des pays où les chrétiens sont les plus persécutés en 2015, il est passé à la 35ème position en 2016 et à la 26ème en 2017. La population chrétienne représente 1% de la population totale et 14 églises ont été ciblées en 2016.

    Le 6 novembre 2016, 2500 personnes de l’ethnie santale ont été délogées par la force, et leurs maisons brulées[2].

    L’association Human Rights Whithout Frontiers a fourni récemment au CGRA de nouveaux dossiers concernant les infractions aux droits de l’homme à l’encontre des minorités ethniques au Bangladesh.

    Le CGRA ne conteste pas que Provudan est chrétien et fait partie de la minorité ethnique des Santals. Mais alors que sa vie est en danger au Bangladesh le CGRA lui refuse le droit d’asile.

    En 2012, il a été battu par 7-8 personnes avec des bâtons et des armes blanches. Il conserve notamment une cicatrice proche de l’œil qui provient d’une blessure au couteau. Un certificat d’une clinique du Bangladesh atteste d’une hospitalisation de 16 jours. Il a ensuite voulu porter plainte à la police, qui a déchiré sa plainte[3] et prévenu ses agresseurs, qui sont ensuite revenus pour finir leur besogne. C’est ce qui a provoqué sa fuite.

    Lors de son arrivée, Provudan s’est battu pour bénéficier d’un interprète santali, mais le C.G.R.A. n’a pas su lui en trouver. C’est pourtant sa langue maternelle et celle de son ethnie. Ses propos ont finalement été traduits par un interprète bangali qui ne connaissait manifestement pas les problèmes des minorités ethniques et doutait de son récit.

    Un certificat médical belge parle d’un problème grave de traumatisme, tandis qu’une psychologue fait état de dépression sévère.

    Nous ne saurions rester insensibles à la souffrance d’un être humain. C’est pourquoi nous vous demandons de faire connaître ce dossier et de mettre tout en œuvre pour que les instances officielles puissent revoir ce dossier et que Provudan puisse obtenir son droit d’asile, tel que la convention de Genève le prévoit.

    Nous mettons tout en œuvre pour qu’un maximum de personnes (et notamment les responsables politiques, médiatiques et religieux) puissent consulter la partie du dossier en notre possession.

    Nous restons disponibles via l’adresse [ tendrelesmains@gmail.com ].

    [1] Voir l’index sur le site de l’ONG « Portes Ouvertes » à l’adresse ( https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens/ )

    [2] https://wn.com/police_set_fire_to_santal_houses_in_gaibandha_al_jazeera_news

    [3] Ceci est loin d’être un fait unique dans ce pays.

    SIGNER 

    Lorsque vous aurez signé, il faut confirmer votre signature à l'aide du lien contenu dans le mail que vous aurez reçu sur votre boite mail. Merci

  • Le synode sur les jeunes rencontre peu d'écho

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    De Gauthier Vaillant sur le site du journal La Croix :

    En France, le synode sur les jeunes mobilise peu

    Diocèses et mouvements ont jusqu’à vendredi 14 juillet pour remettre à la Conférence des évêques de France la synthèse des consultations qu’ils ont menées auprès des jeunes en vue du synode d’octobre 2018.

    Le bilan est en demi-teinte en termes de participation, et le pari du pape François de mobiliser les jeunes éloignés de l’Église ne semble pas gagné.

    Un après-midi de juin, dans une salle paroissiale non loin de la basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), les débats vont bon train au sujet de la place des jeunes dans l’Église. « Attention, l’Église n’a pas vocation à être uniquement une Église de jeunes », lance une laïque de la Mission de France« Mais ce sont les jeunes qui donnent l’impulsion pour le changement », lui répond une jeune femme du Forum français de la jeunesse, de loin sa cadette. « Non, c’est l’ensemble du peuple de Dieu ! » rétorque la première.

    RETROUVEZ notre dossier Synode sur les jeunes

    À l’invitation du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC), une trentaine de membres d’une dizaine de mouvements catholiques étaient venus plancher ce jour-là sur une participation commune en vue du synode sur les jeunes et les vocations.

    « Peu de réponses »

    À leur image, ces derniers mois, l’Église de France a sollicité les jeunes en vue de ce synode qui se réunira à Rome en octobre 2018, pour tenter de connaître leurs aspirations et leurs envies de changement. Cette phase de consultation touche désormais à son terme : mouvements et diocèses ont jusqu’à vendredi 14 juillet pour envoyer à la Conférence des évêques de France (CEF) la synthèse de leurs travaux.

    Dans le diocèse d’Angers (Maine-et-Loire), « nous avons eu peu de réponses », reconnaît Florence Varaigne, déléguée épiscopale pour les jeunes. Ceux-ci ont pourtant été pleinement associés à la démarche : cinq personnes de 16 à 29 ans, un lycéen, un étudiant, un jeune professionnel, un jeune en service civique et un séminariste, ont participé à l’élaboration d’un questionnaire.

    Les répondants, eux, sont surtout de jeunes catholiques engagés. « Ils apprécient les grands rassemblements comme les JMJ, mais ils ont aussi besoin de propositions le reste du temps dans les paroisses, résume Florence Varaigne. Beaucoup insistent sur l’importance d’avoir des prêtres et des laïcs qui “donnent envie”. » Quant aux non pratiquants, elle confirme une inquiétude que beaucoup avaient exprimée : « Le pape François veut que tous les jeunes aient la parole, mais il est très difficile d’atteindre ceux qui sont loin de l’Église. »

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  • Le Souffle de Vie - Bruxelles en quête de matériel de puériculture

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    Cherche tout matériel de puériculture - Pour Bruxelles le Souffle de vie

    Pour jeune mamans célibataires… 

    Le Souffle de Vie qui accompagne les mamans fragilisées recherche urgemment tout matériel de puériculture et vêtements pour tout petits (0-6 mois).
    Il y a en effet plusieurs accouchements prévus dans les prochains mois…
    Merci de votre générosité !

    Tél et Fax: 32 (0)2 772 28 38

    E-mail: bruxelles@souffledevie.be

  • Les chrétiens sont-ils capables de transmettre leurs convictions sur l’importance de l’existence, la relativité de l’économique, la valeur de l’engagement, de la solidarité ?

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    Lu sur le site de l'Eglise catholique à Paris :

    Entretien du cardinal André Vingt-Trois à l’AFP (12 juillet 2017)

    Politique française, crise des migrants, jihadisme... À quelques mois de son départ du siège d’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, 74 ans, dessine son “idéal” de société contre une “société de fric”, dans un entretien à l’AFP après des mois de silence médiatique - Réalisé par Benoît Fauchet.

    Vous traversez une épreuve de santé, un syndrome neurologique de Guillain-Barré, maladie auto-immune du système nerveux. Comment le vit-on quand on assume vos responsabilités ?

    Je suis un long chemin de convalescence. J’ai partagé modestement la condition des malades, expérimenté la dépendance. J’ai vérifié que mon identité ne se réduisait pas aux activités que je pouvais mener. C’est une leçon de vie, parce que beaucoup de gens ont tendance à juger la valeur des autres par ce qu’ils font, l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes, pas par leur existence propre.

    Quel regard avez-vous porté sur la présidentielle, lorsque les évêques ont été invités à prendre position entre les deux finalistes ?

    Beaucoup de temps médiatique est consacré à des oppositions entre personnages publics, très peu au contenu des événements. Ce n’est pas sain pour la démocratie. Si on essaye de réfléchir sur les enjeux, ce que le conseil permanent des évêques a fait à deux reprises, on dit +l’Eglise n’a rien à dire+. Mais je ne me souviens pas d’un débat électoral où l’Eglise a dit +il faut voter pour untel+. Au fond certains veulent une parole utilisable pour servir de combustible à la polémique. C’est pour ça que je me tais dans ce genre de débat !

    Quelles attentes avez-vous à l’égard du nouveau pouvoir : le rassemblement, l’apaisement des fractures, y compris sur des sujets sociétaux sensibles comme la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui) ?

    La responsabilité de nos gouvernants est d’incarner un projet collectif. C’est irréductible à une vision purement économique et financière de la société, c’est le principe d’une société animée par un idéal. Qu’est-ce qui fait que les Français vivent ensemble, qu’ils sont une nation, une société organisée autour d’un corpus commun ? Chaque fois qu’on prend des décisions qui effritent ce corpus, on appauvrit les possibilités de permettre aux jeunes d’identifier ce qui est commun. Donner l’impression qu’on peut fabriquer des enfants au gré de ses désirs et les regarder pousser de loin, ce n’est quand même pas donner une image très forte de la transmission intergénérationnelle... Si nous n’avons pas un minimum d’idées et de consensus sur ce qui est bon pour l’Homme, aucun vote ne peut le définir.

    On pourrait penser que l’Église est plus discrète sur les questions de solidarité, l’accueil des migrants : ce n’est pas le cas ?

    Ce qui définit clairement l’identité chrétienne, ça n’est pas l’adhésion à des valeurs, c’est la mise en pratique de convictions. Il n’est pas difficile de tenir des discours enflammés ; ce qui est plus compliqué, c’est de retrousser ses manches et de réaliser quelque chose, qui n’est pas forcément spectaculaire. Ainsi des paroisses et associations dans les quartiers nord de Paris, qui n’ont pas des ressources illimitées, s’engagent sur l’accompagnement et l’intégration des migrants.

    Mais - question plus radicale - veut-on ou non accueillir ces malheureux ? Cette question semble appeler une réponse évidente, qui n’est pas portée par la société. Il faut un objectif suffisamment structurant pour convaincre que l’accueil des pauvres va coûter quelque chose à chacun.

    Comment voyez-vous les tensions que le terrorisme islamiste fait peser sur le monde, notamment sur la France ?

    Nous pouvons espérer que les armées vont arriver à venir à bout du groupe Etat islamique. Mais quand ce sera fini, ce ne sera pas fini ! Ce serait céder à l’illusion de certains courants politiques selon laquelle le terrorisme nous vient d’ailleurs et par des migrants. La majeure partie des terroristes ont surgi dans nos sociétés, trop souvent vides de sens. Il faut développer les mesures coercitives, mais quand on traite les symptômes, on n’a pas soigné la maladie. Notre société ne peut-elle susciter que le rejet ou le fanatisme terroriste, ou bien susciter une compétition positive par les espérances qu’elle porte ?

    Dans quelques mois, atteint par la limite d’âge (75 ans en novembre), vous allez quitter votre siège d’archevêque de Paris. Quels seront les défis à relever par votre successeur ?

    L’Église qui est à Paris est vivante, elle a la capacité de se développer. Comme d’autres, elle est dans une période de cassure entre l’héritage d’une société post-chrétienne et l’avènement d’une société des idoles - une société de fric. Le défi des chrétiens est de savoir s’ils vont être capables de transmettre à la génération qui vient leurs convictions sur l’importance de l’existence, la relativité de l’économique par rapport au spirituel ou au culturel, la valeur de l’engagement, de la solidarité.